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13 octobre 2019 7 13 /10 /octobre /2019 18:22

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS    Le 13 octobre 2019

TEL  06 76 99 84 65

« Agribashing » ou prise de conscience

 

 

La France fut longtemps peuplée de paysans.

Les pouvoirs publics y subventionnaient davantage l’élevage de montagne et les maïssicultures que les innovations électroniques.

Il fallait produire du cochon, du blé et des choux-fleurs pendant que d’autres, ailleurs, produisaient des composants, des microprocesseurs, des téléviseurs puis des smartphones.

On ne fabrique plus d’électronique en France et le savoir industriel se perd, ici, mais on vend du mouton, du blé et des betteraves.

Pour faire de la politique en France, Jacques CHIRAC, grand maître en la matière, vous aurait expliqué qu’il suffisait de savoir « taper sur le cul des vaches » !

On apprenait aux petits enfants de France que « le paysan était l’homme qui nourrissait les hommes ».

 

 

Députés, sénateurs, préfets, ministres, flattaient le « campagnard » ce qui ne les dispensait pas d’un peu de mépris qui les consolait de leurs génuflexions devant le monde agricole. Naguère, on enseignait même aux écoles de police et à l’école de la magistrature que lors d’une manifestation d’agriculteurs, il ne fallait rien faire si un commissaire était peint en blanc et une préfecture décorée au lisier de porc.

La paix publique était au prix de ces reculades de la loi et de l’Etat.

Cette mansuétude ne bénéficiait guère aux salariés et aux étudiants.

Aussi, les protestations agricoles dégénéraient souvent en émeutes couvertes d’immunité syndicale de label FNSEA et apparentés.

Les bureaux de madame VOYNET, ministre de l’environnement en 1999, furent victimes de ce syndrome bien français. Nul ne fut inquiété pour ce saccage anti-écolo !

 

 

Mais le monde et les temps changent et l’exploitant agricole devient victime de l’hubris de l’agroproductivisme.

Le nombre des exploitants confine à une relative marginalisation d’un groupe social tout puissant il n’y a qu’une cinquantaine d’années.

La concentration, l’augmentation des rendements, la nécessité d’abaisser sans cesse les coûts de production sous la loi du Marché tuent le monde agricole victime d’une politique dont il est l’ardent défenseur.

Ne voit-on pas la FNSEA soutenir les projets de fermes–usines ?

Or, une ferme–usine remplacera plusieurs centaines de producteurs « à l’ancienne ».

C’est la loi du Marché, du libéralisme économique, de la droite qui se confond avec la FNSEA.

Cette agriculture intensive, chimique et mécanisée a fait disparaître 80% des insectes, 40% des oiseaux. Elle a arasé les haies, comblé les mares, empoisonné les sols et les eaux et elle exige toujours davantage d’aseptisation de la nature vouant sangliers, cervidés, renards, fouines, lynx et loups à une guerre d’extermination.

 

 

Il faut comprendre d’où vient ce monde agricole.

Pendant des siècles, l’homme dut protéger ses récoltes et productions de la terre des prédations. Le paysan était en lutte farouche contre les « mauvaises herbes » et les bêtes sauvages ravageuses de récoltes et consommatrice d’animaux d’élevage.

La Nature était une ennemie à laquelle il fallait arracher la subsistance.

Aujourd’hui, la Nature nous menace encore, mais non par sa luxuriance, sa générosité, sa présence, mais par sa mort.

Il convient donc d’inverser un processus mental et culturel sur lequel fonctionne encore trop « d’exploitants agricoles ».

Les pesticides, la suppression des plantes libres et de la faune deviennent les ennemis du vivant.

Désormais, il faut aimer, protéger, respecter la nature si nous ne voulons pas vivre sur une terre morte.

Un divorce moral est survenu entre les contemporains et les ennemis de la terre qui n’ont pas compris que la montagne n’est pas un parc à moutons, un marais un champ de maïs et qu’il est du devoir de l’homme de se réconcilier avec les autres formes de vies.

Sans doute, dans l’intérêt général, vaut-il mieux subventionner des loups que des moutons !

 

Voilà qui n’aurait pas pu être énoncé au milieu du siècle passé.

S’il est encore iconoclaste de le dire, cette vérité s’imposera demain.

Peut-on en finir avec « l’agribashing » ?

Oui, si l’homme de la terre sait se réconcilier avec l’animal, être sensible et avec la nature.

Alors, encore un effort messieurs du biocide, du piège et du fusil qui êtes les mêmes !

 

 

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

UNE FORCE POUR LE VIVANT

 

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28 juillet 2019 7 28 /07 /juillet /2019 12:25

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS      Le 26 juillet 2019

TEL 06 76 99 84 65

 

« Et le singe devint con »

(En souvenir du regretté François CAVANNA)

 

 

Alors que nature meurt, des hommes mauvais troublent la paix publique en Ariège, en incendiant un véhicule des agents de l’Office National de la chasse et de la faune sauvage pour protester contre la présence de l’ours.

Ce sont ces voyous de la chasse qui ont amené l’espèce aux portes de l’extinction.

Ailleurs, des éleveurs/chasseurs se livrent à des tartarinades grotesques pour pouvoir éradiquer les loups, les lynx et, en fin de compte, tout ce qui vit.

Or, je sais d’expérience personnelle que de simples mesures de précaution suffisent à protéger les animaux domestiques des prédateurs.

C’est culturellement que ces hommes attardés refusent la présence de la faune.

 

 

Plus anecdotiquement, les chroniques de la justice du quotidien nous offrent le spectacle navrant de plaideurs pathologiques assignant leurs voisins pour le coq qui fait lever l’aurore, pour les grenouilles qui coassent les soirs chauds de printemps.

Plus fort encore, en DORDOGNE, un habitant de RIBERAC contacte une société de désinsectisation pour détruire des cigales stridulant dans les arbres de son parc.

Cette demande aussi farfelue qu’abjecte ne fut pas suivie d’effet.

Un député de LOZÈRE dépose, pour la forme, une proposition de loi afin que soit établie, dans chaque département, une liste de bruits « normaux » dont les dérangés de l’esprit ne pourraient pas se plaindre au titre de troubles du voisinage.

Le juge n’aurait plus à s’interroger sur la « nuisance » du coq ou des grenouilles et l’affaire relèverait davantage de la médecine mentale que de la justice.

Ce n’est pourtant pas faute de distribution de tranquillisants par l’industrie pharmaceutique.

 

 

Bref, l’homme peut se révéler un animal hautement nuisible.

Ces arriérés ignorent que la biodiversité disparait, que l’espèce humaine empoisonne la terre, que la sécheresse est le premier péril climatique.

Un maire de LOZÈRE met en garde les promeneurs contre les dangers du loup. Il ignore que nul Italien, nul Espagnol ne fut victime des loups présents depuis toujours dans ces pays.

L’humain n’est pas une proie pour le loup.

Mais les préjugés, l’ignorance crasse, la haine du vivant, la malfaisance humaine perdurent et endeuillent le monde.

Parce qu’il est un animal éthique, l’humain peut s’extraire de cette arriération funeste et accéder au respect de la vie des animaux et de la nature.

Bien sûr, il faudrait que l’Ètat d’abord, les associations ensuite, tiennent un discours plus fort, ferme et clair face aux voyous anti-nature.

La pusillanimité des uns encourage les menées crapuleuses des tueurs de loups, d’ours, de cormorans, de corvidés, les piégeurs de petits oiseaux.

 

 

À LIMOGES, le 28 septembre prochain, je participerai à la manifestation contre les massacres de corvidés qui distrait tant les maniaques de la gâchette trouvant en ces campagnes de destructions des occasions d’exprimer leur sadisme et d’exposer leur « beaufrerie » indécrottable.

Quel mal leur font les freux et les corneilles noires, oiseaux d’une intelligence surprenante ?

Aucun, mais la mort est le passe-temps préféré de ces individus inquiétants.

En cet été caniculaire, la nature souffre.

Des essences végétales sont menacées par le manque d’eau accentué par les températures excessives.

Mais rien n’arrêtera la malfaisance des ennemis de la terre.

Ils tueraient jusqu’au dernier oiseau et abattraient le dernier arbre.

En 1971, Jacques CHABAN-DELMAS et Georges POMPIDOU créaient le premier ministère de l’environnement.

Son titulaire, Robert POUJADE, maire de DIJON et universitaire, écrivait en 1975 un livre relatant son expérience : « Le ministère de l’impossible ».

Dommage que depuis, ce ministère soit devenu celui de l’imposture, aux ordres de chasseurs, de promoteurs, d’aménageurs !

La Commission Européenne dénonce la France pour sa chasse criminelle et irresponsable.

Associations de protection de la nature, démocrates attachés aux principes fondamentaux de la république, ne dialoguez plus avec les chasseurs français !

 

 

 

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

UNE FORCE POUR LE VIVANT

 

 

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15 juillet 2019 1 15 /07 /juillet /2019 10:18

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS      le 14 juillet 2019

TEL  06 76 99 84 65

 

 

Quand le lion mange la gazelle

 

 

Mi-amusé, mi-consterné, je lis sous la plume d’un antispéciste qu’il conviendrait d’intervenir, nous les hommes, à l’encontre de la prédation de la gazelle ou du zèbre par les lions.

Que cet esprit compatissant se rassure.

En 2050, la population humaine de l’Afrique aura doublé et les lions auront sans doute disparu.

 

 

Mais la question soulevée par notre essayiste animaliste hostile à la prédation « naturelle » mérite un examen puisqu’elle est posée.Le lion dévore la gazelle, le tigre l’antilope, le loup le chevreuil, le renard et la hulotte le mulot. Ne doutons pas que la proie sous la dent, la griffe ou la serre souffre.

Or, pour nous, hédonistes altruistes, la souffrance est un mal.

C’est pour la combattre que nous aspirons à une société équitable, non-violente, sans chasse, sans corrida, sans acte de cruauté à l’encontre de tout être sensible dont l’intérêt à vivre est pris en considération.

 

Alors que faire de la prédation ?

Observons, partant comme toujours des faits, que plus de la moitié des espèces peuplant la terre sont prédatrices : certes, le lion, peu goûté de notre essayiste, mais la fouine, la

martre, le putois, le blaireau, l’épervier, le merle et l’hirondelle consommatrice d’insectes ne sont pas végétariens.

Que dire du chat, omniprésent auprès de l’homme, grand tueur d’oiseaux, de rongeurs, de lézards ou de chauves-souris !

Non, le lion et le loup, l’ours et le lynx ne sont pas les seuls prédateurs.

Comme me le disait le regretté Théodore MONOD : « lorsque dieu créa le tigre, il ne me demanda pas mon avis » (oui, Théodore croyait au ciel, mais les différences d’opinions sont des chances et des occasions d’enrichissement de l’esprit).

Pour s’en tenir aux faits, avant d’apporter une réponse éthique à la question soulevée, n’oublions pas que si la gazelle, le zèbre, le chevreuil, le lapin, le rat, le ver de terre victimes d’une prédation n’avaient pas connu la malchance de rencontrer le lion, le loup, le renard ou le baireau, le merle ou la chouette, ils seraient morts, un jour, de maladie, de faim, d’une mauvaise blessure en connaissant des souffrances inadmissibles d’un point de vue moral.

 

Dans la nature, avec ou sans prédateur, malheur à l’animal devenu vieux, vulnérable, malade.

Outre que pour supprimer la prédation, il faudrait anéantir plus de la moitié des espèces vivantes, cette éradication ne supprimerait ni la souffrance, ni la mort.

Je ne ferai que mentionner les déséquilibres des populations que créerait la disparition des prédateurs naturels.

Pour notre essayiste ennemi des lions, les espèces ne comptent pour rien et seul l’individu doit être pris en considération.

Ce raisonnement oublie que l’individu, qu'il soit ours, loup, lapin ou humain n’existe que parce qu’il y a encore une espèce correspondante.

Sauvegardons les prédateurs puisqu’ils existent et que la nature ne nous a pas demandé notre avis en les faisant apparaître et en les rendant nécessaires.

La problématique ne tient pas à la prédation mais à la souffrance et à la mort dont la prédation n’est jamais qu’une variante.

Sans prédation, la souffrance et la mort perdurent puisque la « proie » qui échapperait à son agresseur connaîtrait les affres du vieillissement et de la maladie pas moins cruels.

Lorsque le chat tue le petit oiseau, lorsque le loup attaque le mouton, lorsque la chouette effraie capture la souris, ces prédateurs ne se posent pas de questions éthiques.

Ils ignorent même qu’ils font souffrir et ne font que manger selon les exigences de leur physiologie.

 

 

L’univers n’est pas éthique.

Le propre de l’homme n’est pas le rire, connu du singe et du rat, ni l’intelligence, présente chez les autres animaux, ni la capacité d’éprouver le principe du plaisir/déplaisir qui fonde le droit à ne pas être maltraité, mais la faculté d’accéder à une norme éthique élaborée.

Être humain, c’est être accessible à une éthique comportementale excluant la souffrance et la mort pour autrui.

Le processus d’hominisation n’est pas parachevé puisque le chasseur, le tortionnaire d’humains ou d’animaux ne sont pas parvenus à ce degré culturel du respect de la vie et de l’amour de la nature.

Notre capacité à nous indigner face à la souffrance et à la mort fait de nous des humains et sans cette capacité, l’homme n’est qu’une calamité bien plus redoutable et coupable que tous les prédateurs naturels qui eux n’ont pas le choix.

 

 

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

UNE FORCE POUR LE VIVANT

 

 

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23 juin 2019 7 23 /06 /juin /2019 09:55

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS   Le 22 juin 2019

Tel  06 76 99 84 65

 

N’en avez-vous pas marre ?

Écarté le paravent des impostures, cette société cupide, grégaire et crédule révèle, avec sa perversité, l’issue fatale de son aventure.

Les dirigeants, les médias, les « communicants » parlent d’écologie mais couvrent de cadeaux les chasseurs.

 

Or, la chasse loisir, injure faite à la sensibilité, est la négation du rapport respectueux et bienveillant que l’humain doit instaurer avec le vivant.

Sans son abolition, le verbiage sur l’écologie n’est qu’un écran de fumée.

Les gouvernants invoquent le social et la défense des intérêts des peuples, mais toutes les mesures prises, sans exception aucune, représentent des régressions.

Ce qui m’étonne le plus est que ces impostures produisent leur effet soporifique et que le troupeau résigné marche sagement vers l’abîme.

Jusqu’où les maîtres de l’imposture pourraient-ils conduire les masses humaines sur la voie de l’inhabilité de la terre, du mépris du vivant, de la soumission aux normes de leur féodalisme contemporain ?

 

Atomisée en groupuscules corporatistes, syndicaux, partisans, associatifs, la société souffre, crie, proteste mais faute de mesurer l’ampleur du désastre écologique, social et moral que portent les dirigeants les laisse faire.

Tous les secteurs sont touchés.

Toutes les professions s’alarment.

La nature se meurt.

Les animaux sont massacrés, maltraités, ignorés dans leur caractère sensible.

Les services publics sont rognés.

Les garanties sociales sont affaiblies.

Les gadgets et la spéculation passent avant la lutte contre la maladie et la mort dans une recherche scientifique captée par les firmes avides d’argent.

Combien de temps, combien de souffrances, de régressions, de mensonges éhontés faudra-t-il pour que l’humain comprenne ?

Le vivant n’a rien à faire de leurs discours hypocrites.

Que vienne le temps des actes !

 

 

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

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9 juin 2019 7 09 /06 /juin /2019 11:39

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS   le  8 juin 2019

TEL  06 76 99 84 65

 

 

L’écologie et l’économie de marché

 

 

Le siècle passé vit s’affronter deux systèmes économiques antagonistes productivistes : l’économie administrée d’inspiration marxiste et l’économie dite libérale reposant sur le dogme de la main invisible du marché.

Pour le grand malheur des marxistes, le système administré fut expérimenté non pas dans un pays industrialisé et développé, comme l’envisageait l’auteur du manifeste du parti communiste, mais dans un état féodal, ruraliste et sous-développé qu’était la Russie de 1917.

L’uchronie est un jeu absurde mais la question peut être posée de ce que qu’eut été le marxisme si la révolution avait triomphé à BERLIN en 1918 ou en Grande-Bretagne.

L’Histoire étant ce qu’elle est, le système soviétique connut un relatif échec économique mais plus encore politique et moral.

 

 

Le système économique d’inspiration anglo-saxonne l’a emporté et règne désormais sans partage sur la planète à l’exception d’une variante hybride en Chine alliant la spéculation cupide et la bureaucratie partisane.

Après la guerre et la défaite des régimes réactionnaires et fascistes, l’Europe occidentale vécut durant une trentaine d’années sous un régime mixte, à la fois libéral et socialiste, avec un fort secteur économique nationalisé et un recours au plan.

En 1973, on assista à une révolution ultra-libérale avec la perte de contrôle du politique sur le pouvoir financier et monétaire et l’émergence d’une religion économique dogmatique.

Il en résulte une pollution généralisée de la planète, une exploitation forcenée des ressources naturelles, une mort de la biodiversité, une fracture sociale entre les gens ordinaires et une caste de milliardaires, une perturbation climatique, la négation de la démocratie par le pouvoir de l’argent supplantant le pouvoir du suffrage.

Ce que j’énonce ici sont des faits que nul ne conteste plus.

Ceux qui célèbrent le culte du Marché, de l’entreprise privée et du libéralisme économique n’ont rien à opposer à ce constat désastreux et ils se bornent à énoncer : « There is not alternative ».

Le président MACRON traduit en français l’aveu de Mme THATCHER.

Il crée les conditions pour qu’il n’y ait pas d’autre alternative que le rassemblement national.

 

 

Au fond, c’est synonyme.

Les « libéraux économiques » inventent un néo-totalitarisme sournois.

Les « libéraux économiques » ne sont guère des libéraux politiques puisqu’ils tuent la démocratie.

Il faut reconnaître que les résistants, par leurs divisions puériles, aident cette stratégie de l’étouffoir.

L’économie de marché est-elle compatible avec les impératifs écologiques ?

Les faits révèlent leur radicale incompatibilité.

Pourquoi ?

Une entreprise privée, temple de la secte libérale, petite ou gigantesque, ne peut survivre qu’en faisant des profits.

Sans profit, une entreprise meurt.

Or, pour faire du profit, une entreprise doit exploiter les ressources humaines et naturelles.

Toute contrainte sociale ou environnementale représente un boulet attaché aux pieds légers des entrepreneurs.

Une entreprise vit dans l’immédiateté et doit dégager des bénéfices sans différer, sans entrave, car sans bénéfice, elle disparaît.

Pour protéger la nature, pour préserver la santé publique, pour garantir les droits sociaux, la puissance publique doit intervenir et encadrer strictement la cupidité, ce moteur de la loi du Marché.

Sans une rupture avec la révolution libérale, les discours vertueux en faveur du climat, de la biodiversité, du social resteront de pures incantations à destination anesthésiante des opinions publiques.

Les lobbies feront la loi et désigneront les gouvernants en manipulant les peuples.

 

 

Faut-il collectiviser l’économie ?

La cupidité étant une tare ontologiquement attachée à l’animal humain, il convient de maintenir un vaste secteur privé, notamment pour stimuler la recherche et les innovations scientifiques et technologiques.

Une « start up » innovante en génie biologique, électronique, informatique obtiendra d’excellents résultats lorsque la perspective du gain stimulera son activité novatrice.

Ne privons pas la société de ce moteur, moralement polluant, mais efficace. Mais encadrons-le pour l’empêcher de nuire.

Ainsi, le secteur bancaire, la monnaie, l’énergie devraient relever du secteur public pour gommer l’absurde notion de dette publique et de contraintes budgétaires.

La santé, l’éducation, la justice, la sécurité, la préservation de la nature n’ont pas de prix car ils sont en dehors du champ du Marché.

Ainsi, en écologie, il convient d’en revenir à une économie mixte, celle d’ailleurs qui donna les meilleurs résultats sociaux lors des trente glorieuses.

Le système soviétique subit des échecs et des impasses.

Le système libéral actuel conduit à de redoutables impasses écologiques, sociales, morales.

A terme, il pourrait rendre la planète impropre à la vie.

Présentement, il détruit la nature, maltraite l’animal, dégrade l’homme et supprime, dans les faits, la démocratie.

 

 

Gérard CHAROLLOIS

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UNE FORCE POUR LE VIVANT

 

 

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5 mai 2019 7 05 /05 /mai /2019 12:12

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS   le 4 mai 2019

TEL  06 76 99 84 65

 

 

Les écocideurs

 

 

À l’heure où s’achève une conférence mondiale regroupant à PARIS 500 scientifiques et associatifs et portant sur la mort de la biodiversité, le sénat français ruraliste et conservateur refuse d’inscrire dans la loi le délit d’écocide.

Le monarque français boude cette conférence internationale car il est moins risqué de disserter sur le climat que sur la disparition des espèces et la destruction des milieux naturels.

Et pourtant, les rapports scientifiques sont alarmants et ici, en PERIGORD, j’observe plus humblement le premier printemps silencieux.

Parler de biodiversité heurte les petits intérêts des lobbies de la chasse, de l’agroproductivisme, des rois du béton et du bitume, donc des amis du monarque qu’il convient de ne pas chagriner.

 

Parler climat permet de s’agiter sur la scène internationale en fixant des objectifs de réductions envisagées d’émissions de gaz à effets de serre, sans contrainte d’ailleurs, à obtenir et à transférer des charges fiscales de ses petits copains oligarques sur le bon peuple culpabilisé de ne pas être suffisamment éco-citoyen.

 

Parler de la mort de la biodiversité impliquerait de supprimer la chasse, de réduire, autrement que dans les proclamations vertueuses, les pesticides, d’interdire l’asséchement des zones humides, de restreindre les coupes à blanc des forêts, d’assujettir les travaux publics à de véritables mesures effectives de compensations.

 

Lors de sa création, en 2002, la CONVENTION VIE ET NATURE préconisait la suppression du sénat sous sa forme actuelle.

Cette assemblée a comporté des individualités remarquables qui participèrent à l’amélioration de la rédaction de diverses lois, mais institutionnellement, par son mode de scrutin, elle ne peut être, en sa majorité, que le syndic d’une France archaïque, réactionnaire, peuplée de chasseurs, d’agropollueurs, de tout ce que la société compte de « beaufs » et de rance.

 

Le sénat ne représente pas la société mais un pays fossilisé.

Le parti conservateur, les REPUBLICAINS, c’est-à-dire chasse, béton et traditions, y détient de droit la majorité permanente, sous réserve d’une courte fenêtre en 2012.

Que le parlement français qui reste à reconstruire compte deux assemblées peut se concevoir, à condition qu’il y ait une représentation loyale des forces sociales du pays, ce qui n’est plus le cas.

Les secousses actuelles salutaires ne mettent pas en péril une république déjà morte mais visent à rétablir la république confisquée par les oligarques de la finance et par les lobbies.

Le 27 avril 1969, le général de GAULLE quittait le pouvoir suite à un référendum perdu dont le thème était une réforme du sénat et des régions.

La question portait en apparence sur cette réforme institutionnelle, mais nul ne s’y trompait. L’enjeu était la confiance et le soutien à l’homme de la Résistance qui ne concevait pas d’invoquer le paravent de la légalité, de s’abriter derrière la durée de son mandat pour morpionniser l’ELYSEE et qui provoqua ce référendum dans le dessein de savoir où il en était avec les Français.

Réforme du sénat, dignité d’un élu, simple représentant qui détient ou non la confiance de son mandat sont des thèmes d’une criante actualité.

Mais Charles de GAULLE sortait de l’Histoire, pas d’une banque.

Depuis son accession au pouvoir excessif que la constitution confère à un seul homme, l’actuel président (ISF – CSG) a reçu trois fois ses amis chasseurs et pas une seule fois les protecteurs de la nature.

Ce ne serait pas très grave si recevoir ne signifiait pas se coucher devant l’intérêt des lobbies funestes des ennemis de la terre.

Il serait vain d’être reçu par le pouvoir pour admirer les lambris des palais nationaux.

 

 

Nous n’avons que faire des pseudo-honneurs officiels bien dévalués.

Ce qui importe est de sauver la nature, d’améliorer le sort de l’arbre, l’animal et l’homme.

Malheureusement, nous vivons sous la botte des écocideurs et un temps où le mot « Réforme » signifie « régression sociale ».

Ce temps de dévastation appellerait l’union de tous les opposants, la convergence des luttes sociales et écologiques, mais j’observe l’éparpillement stérile des gens de mieux, des résistants à un système économique létal pour la biosphère.

Restez mobilisés, debout.

« N’attaquez pas les hôpitaux » pour évoquer le ridicule des allégations d’un pouvoir aux abois comme le cerf traqué par une chasse à courre.

Seule vaut la grande querelle des valeurs et des idées qui exclut la violence à l’encontre de quiconque.

 

 

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

UNE FORCE POUR LA NATURE

 

 

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28 avril 2019 7 28 /04 /avril /2019 11:02

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS     le 27 avril 2019

TEL  06 76 99 84 65

 

Érosion de la biodiversité : le  premier défi.

 

 

 

 

Les médias, qui façonnent l’opinion publique dans le sens voulu par les pouvoirs financiers et politiques, focalisent sur le climat et la transition énergétique.

La pensée écologiste est dévoyée avec la participation complaisante d’écologistes politiques biberonnés à l’anarcho-gauchisme et finissant dans un libéralisme centriste soumis, conformiste, cautions vertes au capitalisme productiviste et dévastateur.

Révolutionnaires d’hier, soutiens de l’ordre économique « libéral » d'aujourd’hui, ils restent fidèles à un anthropocentrisme les séparant radicalement des écologistes soucieux de la nature et du vivant.

Nous assistons à une usurpation de concept par ces opportunistes promus ministres sans exiger la moindre avancée pour la cause du vivant, côtoyant de bons collègues amateurs de chasse et de tauromachie.

Un député dit VERT des BOUCHES DU RHÔNE, dans l’ancienne législature, soutint les arriérés piégeurs de petits passereaux à la glu et il s’est trouvé un autre leader de ce parti pour approuver les tirs de loups !

 

 

 

Or, parmi les périls montant à l’horizon de ce monde, la mort de la nature m’apparaît le plus cruel, le plus intolérable d’un point de vue éthique.

Que 80% des insectes aient disparu en 20 ans en Europe, que les espèces d’oiseaux, de mammifères, d’amphibiens et de reptiles subissent un déclin généralisé, qu’un rapport de l’ONU annonce la disparition d’un million d’espèces animales et végétales dans un proche avenir, que les pesticides FNSEA tuent cette biodiversité, que la chasse affecte irrémédiablement les espèces abusivement qualifiées de « gibier » par des esprits arriérés, tous ces faits sont à inscrire au passif de notre espèce.

S’il advient que la température globale s’élève de deux ou trois degrés, l’homme, coupable, paiera le prix de son ubris, fruit vénéneux du libéralisme économique.

 

Mais la nature n’est pas coupable.

Elle est victime des nuisibles que sont les chasseurs, les agro-chimistes, les promoteurs/aménageurs, les dirigeants politiques qui ouvertement, comme TRUMP et BOLSONARO, éructent leur mépris de la vie et leur grossière inculture ou qui, sournoisement, parlent d’or et agissent de plomb.

Aussi, affirmons que notre premier souci va vers cette biodiversité menacée et que des mesures simples, non onéreuses pourraient être adoptées immédiatement, en urgence, sans tergiversation pour inverser le cours de la sixième grande extinction d’espèces.

Il suffit de contenir l’urbanisation et l’artificialisation des sols, restreindre effectivement l’emploi des produits phytosanitaires, interdire la chasse et réprimer, partout dans le monde, le braconnage en déclarant la guerre aux braconniers.

Bien sûr, une élévation de la température des océans et de l’atmosphère et les sécheresses générées par cette perturbation climatique compromettent les équilibres écologiques amenant une migration des espèces vers les régions plus froides gagnant en latitude et en altitude.

Mais le premier fléau de la terre reste l’homo economicus et son comportement déprédateur.

 

Pourquoi l’obstiné silence de nos « communicants » sur ce crime mondial ?

Sans doute est-il dangereux financièrement et électoralement parlant de parler haut, fort et clair, de dénoncer et combattre les ennemis de la terre.

Les gaz à effets de serre peuvent être vilipendés. Ils ne protesteront pas et les firmes s’accommoderont volontiers de ce battage médiatique y trouvant même des occasions de nouveaux profits en substituant la quête des métaux rares nécessaires aux éoliennes à l’extraction du charbon.

Pour les oligarques, qu’importe le flacon pourvu qu’ils aient l’ivresse du gain !

Une certaine écologie fait vendre et ouvre des débouchés commerciaux et spéculatifs : alors vive les agrocarburants et la transition énergétique ! C’est bon pour les affaires.

Tandis que les ours, les loups, les grenouilles et les couleuvres peuvent bien disparaître puisqu’ils ne rapportent rien.

Telle est la mentalité nauséabonde d’homo economicus.

Alors, à cet homo-economicus, j’adresse l’expression de mon indifférence si ses récoltes, ses vignobles, ses ports et lotissements les pieds dans l’eau souffrent demain de ses œuvres perverses.

La vie d’abord !

Celle de l’arbre, l’animal et l’homme réconciliés dans un amour de la vie.

Oui, il y a des hommes coupables de crimes contre le vivant et n’ayons pas la pusillanimité de le taire.

 

 

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

UNE FORCE POUR LE VIVANT

 

 

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14 avril 2019 7 14 /04 /avril /2019 10:58

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS   Le 13 avril 2019

TEL 06 76 99 84 65

 

 

La peur et le mépris

 

 

Est-ce pour oublier ce qui les tuera que les humains développent des peurs irrationnelles : peur du ciel et de la forêt, des étrangers et des casseurs, des rouges et des noirs, des sangliers et des chauves-souris, de la nuit et des ondes, de la science et de la nature.

Ces phobies puériles aident-elles à ignorer un temps Alzheimer, Parkinson, glioblastome, adénocarcinome et AVC.

La droite instrumentalisera la xénophobie et la peur des désordres.

Certains écologistes, dont je ne suis pas sur ce point, joueront de la technophobie.

Les religions ont de tout temps inculqué la peur d’une culpabilité universelle.

Parfois, ces superstitions, crédulités et terreurs infondées susciteront l’hilarité, mais plus souvent encore, une navrante contemplation des limites de l’esprit humain.

Si les phobies et croyances farfelues ne déterminaient pas des comportements agressifs en retour, elles ne seraient que de plaisantes déraisons.

La peur enfante bien souvent la haine.

 

 

Comment affranchir l’humain de ces peurs irrationnelles, sources de rejets, d’angoisses, occasions de manipulations par les forces sociales sans scrupule qui utilisent ces ignorances pour conduire le troupeau de leurs victimes ?

Non, la forêt n’est pas un coupe-gorge.

Non, les sangliers, animaux d’une exceptionnelle intelligence, n’agressent pas les grands-mères.

Non, les chauves-souris ne s’accrochent pas aux cheveux des femmes, les chouettes n’annoncent pas la mort et toute innovation ne représente pas un péril.

Ces craintes irrationnelles constituent le paravent des crimes insondables de l’humain.

Ce sont elles qui génèrent le camp de concentration, le bombardement des villes, les élevages industriels de poules et de porcs.

Jamais un humain usant paisiblement de sa raison n’admettrait de soumettre des êtres sensibles, humains ou animaux, à la torture et à l’exploitation.

Le mépris d’autrui n’existerait pas sans cet irrationnel qui dégrade cet autrui en menace, en marchandise, en souffre-douleurs.

 

Notre époque tolère des faits et pratiques que la lucidité, la conscience libre et éclairée, l’observation objective interdisent radicalement.

Il faut une forte dose d’abrutissement pour accepter ces usines à viande et à œufs où le capitalisme relègue en enfer des animaux suppliciés.

S’il usait de sa simple raison, libérée de tout conditionnement grégaire, l’humain ne pourrait exercer tous ces actes de cruauté et de violence qu’impliquent l’agro-productivisme, la chasse, l’expulsion de la nature au nom du profit, de l’aménagement, d’un pseudo-développement.

S’il n’avait pas l’excuse de ses névroses, si l’homme débarrassé de son obscurantisme crasse perdurait à être un tortionnaire du vivant, c’est que l’espèce n’aurait été qu’une impasse évolutive, un échec de la sélection naturelle.

Car la sélection naturelle privilégie non pas la compétition, mais l’entraide et la compassion.

En présence d’un fait quelconque, d’une technique, d’un objet ou d’un être vivant, invitons l’humain libre à se livrer à un examen rationnel, puis à une approche dictée par l’empathie.

Rejetons la peur de ce qui ne la justifie pas en comprenant qu’elle est la matrice des lâchetés coupables et des « collaborations » pusillanimes.

Combattons les ignorances et apprenons à aimer la vie et le vivant.

Les lobbies, les pouvoirs, les petits intérêts cultivent ces peurs, ces crédulités pour dominer, prospérer, soumettre les hommes en les aliénant.

Bref, célébrons le cœur et la raison pour que la vie triomphe de la mort.

 

 

 

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

UNE FORCE POUR LE VIVANT

 

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7 avril 2019 7 07 /04 /avril /2019 11:12

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS     le 5 avril 2019

TEL  06 76 99 84 65

 

Et ça continue !

 

 

Le monarque voudrait voir la chasse inscrite aux compétitions des jeux olympiques de PARIS, en 2024.

Des firmes avides veulent implanter sur quatre cents hectares des champs de photovoltaïques sur l’emblématique plateau du LARZAC.

En DORDOGNE, le « patron » du département milite frénétiquement pour tracer une route supplémentaire dans la vallée riche de sa préservation, malgré une suspension des travaux par le conseil d’état qui, en référé, retint les incidences sur la nature et le site de cet ouvrage nécessairement agressif pour la faune.

Le juge administratif local pourrait, par manque de science et de conscience écologique, relancer les travaux.

Partout, les aménageurs perdurent à bitumer, bétonner, exploiter pendant que les imposteurs au pouvoir dissertent vertueusement en faveur du climat, de la préservation de la nature et pendant que les petits et grands enfants marchent gentiment pour le climat sous l’œil attendri des fossoyeurs du vivant.

 

 

L’argent corrompt tout : les hommes, les mots, les idées, les consciences.

L’argent a récupéré la couleur de l’écologie et quelques cautions en mal de fonctions officielles.

Mais l’argent tue, pollue, exploite, déménage la nature et le libéralisme économique est radicalement incompatible avec le sauvetage de la vie sur terre.

Comment faire du profit sans marchandiser les animaux, sans urbaniser l’espace, sans accroître la production, sans flexibiliser la force de travail des humains, sans restreindre les droits sociaux et les normes dites environnementales -qui commencent à bien faire- comme l’énonça stupidement un leader de la droite financière et immobilière ?

Ce qui me navre ne tient nullement à la puissance politique des lobbies, à la servilité de leurs commis dans l’état, mais à l’absence de prise de conscience des périls par les gens de mieux qui persistent dans leurs divisions et leur propension suicidaire à entretenir leurs petits feux, dans leurs petites cuisines partisanes.

La gravité du mal, l’urgence d’une issue de secours, la duplicité des ennemis de la terre et leurs prodigieuses capacités financières, appellent une union de tous ceux qui veulent sortir du système.

Avec de tels adversaires éparpillés, les banques, les lobbies, les Emmanuel MACRON et autres Thierry COSTE n’ont aucun souci à se faire.

Ils vont régner longtemps.

 

 

Ainsi, le 26 mai prochain, le parti Thatchérien pourra affirmer qu’avec 23% des suffrages exprimés, il est le premier parti de France et bénéficie de la confiance du peuple.

Qui lui répondra qu’avec les 13% de Républicains tendance WAUQUIEZ, les négationistes des droits du vivant n’auront recueilli que 37% des voix et donc que 63% sont dans une opposition assumée ?

Que voulez-vous, la politique est l’art de la supercherie.

Une fois encore, je félicite nos amis de la LIGUE DE PROTECTION DES OISEAUX qui dépose une plainte contre l’état français pour sa soumission aux chasseurs, les premiers destructeurs de la nature.

La LPO dénonce auprès de la commission européenne le fait que ce pays autorise l’emploi de glu à la chasse dans le Sud-Est, permet les tirs sur 68 espèces d’oiseaux dont une vingtaine directement menacées et réitère chaque année l’illégalité de la chasse en février des oies.

Bien sûr, j’imagine que les « jeunes start-upers parisiens » qui votent MACRON n’ont rien à faire des oiseaux !

Ils s’imaginent déjà « premiers de cordées » et considèrent avec morgue et mépris tout ce qui n’est pas eux.

Ils rêvent de s’enrichir et sont déjà perdus.

Car l’idéologie mercantile altère tout.

Un esprit libre, non pollué par les vapeurs de la spéculation, sait que l’important, ce sont l’oiseau, la rivière, la forêt, l’humain, la vie.

 

 

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

UNE FORCE POUR LE VIVANT

 

 

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31 mars 2019 7 31 /03 /mars /2019 11:44

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS   le  30 mars 2019

TEL 06 76 99 84 65

 

 

Triste écologie politique

 

 

L’écologie fut d’abord une science comme l’indique son nom. Science de notre maison commune qu’est la Terre, science de la biosphère, science du monde du vivant et des rapports entre les espèces et leur milieu de vie.

Puis, l’écologie devint une éthique, donc une politique.

Si elle n’avait été qu’une science, nul courant de pensée ne se serait constitué en son nom.

 

 

Les spécialistes de la gravitation, de la force électro-magnétique et de la relativité n’ont pas songé à ériger leurs disciplines en partis politiques.

C’est parce qu’elle est à la fois une science et une éthique que l’écologie émergea sur la scène morale et politique.

Alors que l’homo economicus, bien peu sapiens, perdure à détruire la nature, à réifier l’animal et à exploiter son semblable, tous les partis politiques et tous les auto-proclamés leaders sautent sur leurs petites chaises, comme l’aurait dit le Général, en criant : « Transition écologique, transition écologique, transition écologique ».

Ils ne vont guère au-delà de cette incantation qui, sans contenu, ne veut rien dire.

Cela permet au très petit homme, membre de la classe politique, de convoiter avidement un fauteuil républicain qui s’offre à son appétit sans encourir le risque de déplaire.

 

Qui pourrait bien être contrarié par une « transition écologique » ?

Ces écologistes politiques ne veulent pas d'un pouvoir qu’ils sont incapables d’exercer, mais ses apparences et ses avantages.

Et voilà nos apôtres de l’écologie ministres, parlementaires et autres sans que Dame Nature n’en éprouve le moindre soulagement.

Nos écologistes politiques servent de faire-valoir aux dociles amis des lobbies de la finance, de la chasse, de l’agrochimie, des bétonneurs et bitumeurs obsessionnels.

Accéder à des fonctions publiques électives est un honneur pour celui qui sert une cause et fait avancer la civilisation, mais une honte poisseuse pour celui qui ne fait que satisfaire son plan de carrière.

Or, présentement, il faut bien constater que nos écologistes politiques qui cautionnent le régime n’obtiennent rien et ne sollicitent d’ailleurs rien en faveur de la nature.

Ils vont psalmodiant : « transition écologique » en pensant que le bon peuple sera médusé par leur audace et la profondeur de leur engagement en faveur du climat, de la planète, leitmotiv de leurs discours convenus.

Que font-ils pour la faune, la flore, les milieux naturels ?

Comment appréhendent-ils la croissance démographique et l’artificialisation de l’espace ?

Quand exigent-ils l’abolition de la corrida, mort spectacle, et la chasse, mort loisir ?

Quel degré de violence et d’injustice entre les hommes dénoncent-ils ?

Non, ils sont pour « la transition écologique ».

Vous n’obtiendrez rien de plus, rien qui risque de déranger un lobby.

Non sans prôner le respect de la vie et l’amour de la nature, ils récitent doctement : « transition écologique ».

Bien sûr, ils souhaitent l’arrêt des centrales électriques au charbon et couvrir le pays d’éoliennes, hachoirs à oiseaux et à chauves-souris.

C’est un peu court comme perspective éthique et révolution de civilisation.

C’est que nos candidats députés, sénateurs ou ministres respectent d’abord le président qui leur ouvrira les portes des palais nationaux et donc les lobbies qui ont fait le roi.

 

 

Je pense qu’un écologiste politique de carrière qui dirait le mot « chasse », dans un média, aurait le sentiment de commettre un blasphème et de griller ses ambitions égotistes.

Au fond, avouons que ces très petits personnages, trop pusillanimes pour une grande et belle idée, nous offrent la contemplation de leur vanité creuse.

Donnez-nous des écologistes politiques honnêtes, courageux, estimables par leurs engagements contre les lobbies de la mort et du saccage de la biosphère !

Pour l’heure, ceux qui occupent les médias officiels sont bien dignes de finir chez Manuel VALLS, le tauromaniaque, ou chez Emmanuel MACRON, ami des veneurs et des tueurs d’oies sauvages !

Avec de tels écologistes, tous les partis sans exception peuvent s’afficher écologistes, puisque cela ne veut plus rien dire.

Notre temps abime tout, même les mots aliénés en slogans publicitaires.

Professionnels de la politique, essayez d’être cohérents, concrets, intellectuellement honnêtes et parlez-nous de la nature, de l’empathie envers tout être sensible, de l’équité entre les humains et du soin à apporter à la vie.

Merci de ne plus nous enfumer avec votre « transition écologique », simple élément de langage sans portée éthique.

Je sais qu'il vous faudrait, en devenant honnêtes, en étant ce que vous prétendez être, assumer le combat des idées et des valeurs, affronter des groupes de pressions, susciter des débats de fond et de cela, vous n’êtes guère capables.

 

 

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

UNE FORCE POUR LE VIVANT

 

 

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