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  • : Le blog de le journal de campagne de KIKI DU 78
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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 10:50

 

 

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Expérimentation animale : deux chercheurs en débattent


Perpignan, le 13 décembre 2013 – Cela aura pris plus d’un an mais le débat vient bien d’avoir lieu. Les animaux peuvent-ils être considérés comme des modèles biologiques de l’homme ? Et, à ce titre, être utilisés dans les laboratoires pour des recherches censées fournir des données pertinentes pour comprendre et guérir les maladies humaines ?
Cela fait plus d’un an qu’Antidote Europe, association créée par des chercheurs issus du CNRS, a demandé au CNRS, à l’INRA, à l’INSERM et à leurs ministères de tutelle, d’organiser un débat strictement scientifique (la défense et les droits des animaux ne relèvent pas de sa compétence) sur cette question. Aucun de ces trois Etablissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) n’avait accepté. Les ministères n’avaient même pas répondu.
Antidote Europe félicite et remercie la Cité des Sciences et France Inter qui ont organisé ce débat, d’un grand intérêt pour tout un chacun puisque les politiques de santé publique (prévention, moyens alloués à la recherche…) découlent des moyens de recherche disponibles. Les auditeurs de France Inter ont d’ailleurs plébiscité le sujet et le site de la radio a été submergé de centaines de commentaires, un nombre « tout à fait exceptionnel », d’après le journaliste animateur de l’émission, Mathieu Vidard. Jusqu’à quand les autorités continueront-elles à ignorer les attentes de la population ?
A la Cité des Sciences (le 7/12/13) et sur France Inter (le 10/12/13), le débat a opposé François Lachapelle, directeur de recherche à l’INSERM et président du GIRCOR, et Claude Reiss, président d’Antidote Europe et ex-directeur de recherche au CNRS.
Il y a encore quelques années, certains chercheurs qui utilisaient des animaux prétendaient qu’il n’y a pas de débat au sein de la communauté scientifique sur cette question, que tous les chercheurs s’accordent pour dire que la recherche animale est nécessaire au progrès de la médecine humaine. La preuve est désormais faite que, oui, il y a un débat sur la pertinence du « modèle animal », oui, certains chercheurs pensent qu’il est pertinent, d’autres chercheurs pensent qu’il n’est pas pertinent. Il serait donc temps de tirer cette question au clair.
Une heure ou une heure et demie de discussion face à un public non scientifique n’est pas suffisant. Un débat dont l’enjeu est la santé publique devrait être organisé de façon formelle par les ministères concernés, devrait donner lieu à un rapport présentant des conclusions claires et des recommandations sur l’orientation des politiques de santé et de recherche biomédicale. Un tel rapport devrait être mis à disposition du public afin que chacun puisse évaluer les mesures concrètes qui seraient prises suite à ses recommandations.
Les scientifiques d’Antidote Europe sont prêts à participer à ce débat, à démontrer qu’aucune espèce animale n’est le modèle biologique de l’homme. Qu’en est-il des chercheurs qui défendent l’expérimentation animale ?
 
Contact médias
Claude Reiss : 04 76 36 35 87
Antidote Europe est une association à  but non lucratif, fondée par des scientifiques, pour promouvoir les méthodes modernes de recherche biomédicale et une meilleure prévention en matière de santé humaine.


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Pour ceux qui n'auraient pas pu écouter l'émission La Tête au carré, sur France Inter, hier mardi 10 décembre, surl'expérimentation animale, avec Claude Reiss, président de l'association Antidote :
  

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 10:25

 

 

 

www.écologie-radicale.org

 

 

La lettre de Gérard CHAROLLOIS      Le dimanche 8 décembre 2013

TEL 06 76 99 84 65

 

 

              1788 ?

 

 

 

Il y a ceux qui en rêvent, dont je suis : « Sommes-nous en 1788 « ?

Il y a ceux qui savent que tous les rêves ne se réalisent pas et j’en suis.

Nul ne disconviendra que les temps que nous vivons sont ceux de la fin d’une époque : le libéralisme économique, l’anthropocentrisme obscurantiste, le mercantilisme âpre débouchent sur des crises sociales, morales, écologiques qui génèrent, chez les uns, des peurs et, chez d’autres, de justes indignations.

Alors, sommes-nous parvenus, à l’instar de nos « grands ancêtres » de la fin du 18ème siècle, à la veille d’une Révolution nécessaire ?

Où sont les MONTESQUIEU, ROUSSEAU, VOLTAIRE, CONDORCET, DIDEROT qui préparèrent culturellement les esprits à la déclaration des droits de l’homme du 26 août 1789 et à la proclamation de la première république le 20 septembre 1792 ?

 

 

 

A défaut, serions-nous en 1848 ?

Mais quel LAMARTINE vient d’écrire ses GIRONDINS ?

Serions-nous en 1871 ?

Mais où sont les socialistes libertaires qui firent la Commune ?

 

 

 

Pour qu’il y ait une révolution, il faut de l’idée, de l’ardeur généreuse, de la volonté d’améliorer la condition du vivant.

Contrairement aux marxistes classiques, je ne pense pas que l’infrastructure économique commande tout.

Ce sont les idées et non les petits intérêts qui font les grandes choses.

Or, la France de 2013 nous offre le spectacle navrant de tartarinades poujadistes, de colères de « beaufs » soucieux d’échapper à l’impôt, de corporatismes égoïstes de patrons hargneux et d’exploitants agricoles subventionnés et pollueurs.

Sous les « bonnets rouges » et consorts ne germent aucune société nouvelle, aucun amour de l’humanité ou du vivant, aucune aspiration altruiste, aucune utopie féconde.

 

 

 

Rien que de l’aigreur de ligue de contribuables, degré zéro de l’éthique, parfois habillé d’un nationalisme localiste qui vaut ce que vaut tout nationalisme.

 Ces forces sociales, hostiles à la taxe poids-lourd et plus généralement à tout changement, furent privilégiées par les trente glorieuses et loin de vouloir une société meilleure, elles souhaitent perpétuer une politique désastreuse dont elles furent bénéficiaires.

Gavées aux subventions et à la croissance au détriment d’autrui et de la nature, les corporatismes agités de ces dernières semaines veulent conserver leurs avantages et non construire une société plus juste, plus responsable.

 

 

 

 

Face à ce néant de la pensée, l’écologie politique, alternative possible, se saborde dans le carriérisme et le reniement des concepts qui la fondent.

Si culturellement, nous, biocentristes, parvenons à sensibiliser, à gagner les intelligences, (voire les innombrables articles et colloques sur la condition du vivant), il faut constater que sur le terrain politique, les gouvernants perdurent à servir les lobbies thanatophiles et les écologistes politiques n’exigent aucune avancée sur l’essentiel.

Abolir la corrida, la chasse à courre, démanteler les structures vichystes de la chasse Française ne coûterait strictement rien, financièrement parlant,.

Ces points devraient faire l’objet d’une négociation avec les pseudo-socialistes (en fait, centristes, ce qui ne constitue pas une critique,mais un simple constat), actuellement au pouvoir et conditionner une participation à une majorité plurielle.

Or, soucieux de ministères et de fauteuils électifs, les écologistes politiques font silence sur les aspirations profondes de la société, d’où leur marginalisation qui leur fera perdre, demain, leurs fauteuils pour avoir perdu, aujourd’hui, leur raison d’être.

 

 

 

Il ne leur suffit pas de déposer, pour faire plaisir à l’opinion, des propositions de lois d’abolition de la chasse à courre et de la corrida, en sachant qu’elles ne seront jamais débattues.

Il leur faut exiger leur adoption sous peine de rompre l’alliance majoritaire.

 

 

 

Alors, 1788 ?

Pas tout de suite, nous vivons une époque médiocre dans laquelle l’intelligence et le cœur ne sont pas encore à l’ordre du jour.

Mais, ça viendra !

Non pas sous la forme d’un terrorisme purificateur, d’une acceptation d’un mal quelconque temporaire dont sortirait un bien, non pas de violences, d’épurations.

Cela viendra d’une affirmation de la prévalence absolue de la vie et de la liberté.

 

            Gérard CHAROLLOIS

 

 

CONVENTION VIE ET NATURE

MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

 

 

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 10:13

 

 

Tout d'abord je voudrais remercier NaturéO ( magasin bio )  pour leur franchise en publiant leur communiqué concernant le foie-gras , celui que certains vont mettre sur leur table de Fêtes ... sans se poser de question sur l'origine du " mets " qu'ils dégusteront sans problème de conscience ...

Non le foie-gras n'est pas bio !

Non le foie-gras ne respecte pas le bien-être des animaux !

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Les végétariens de la République revendiquent leurs droits.

 

 

 

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Le droit, la loi


        

         Le droit international définit une minorité comme  un groupement de personnes liées entre elles par des affinités religieuses, linguistiques, culturelles, ethniques, politiques, englobées dans une population plus importante, comme celle d'un État. Le droit des minorités est reconnu et décrit dans diverses chartes ou déclarations internationales selon les recommandations d'instances comme l’ONU et l’UNESCO. Il n'en reste pas moins que les minorités sont surreprésentées dans les prisons du monde, c'est tout dire.

 


  

         Dans son article 9-1 (liberté de pensée, de conscience et de religion), la Convention européenne des droits de l'homme précise que : "Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites". Et dans l'article 14 (interdiction de discrimination) : "La jouissance des droits et libertés reconnus dans la présente Convention doit être assurée, sans distinction aucune, fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, la langue, la religion, les opinions politiques ou toutes autres opinions, l’origine nationale ou sociale, l’appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance ou toute autre situation".

 


  

         Sous la dénomination de minorité culturelle, on peut distinguer celle alimentaire des citoyens "qui ne mangent pas comme tout le monde...", et ce, pour des raisons de convictions de tous ordres, notamment par empathie pour les animaux, voire aussi de santé. Isolés, marginalisés faute d'être fédérés, ce qui importe aux végétariens est d'abjurer la cruauté et de tendre à un respect global de la vie pouvant s'inspirer de ce précepte attribué à Hippocrate : "primum non nocere", qui se traduit par : "d’abord, ne pas nuire".

 

 

 

         À la base de ce choix, il y a certes la notion éthique qui prend une large place dans la décision de changer son alimentation, mais il s'agit aussi d'une option diététique pour une meilleure santé mentale et physique puisqu’on ne cesse de répéter que la consommation de viande animale est nocive à la santé, et ce, d'autant plus qu'on est prisonnier d'une vie sédentaire, trop peu mobile.

 


  

Disparité vs altérité


  

         Des repas halal (et sans porc) sont de plus en plus servis aux musulmans dans les cantines des écoles et des collectivités, dans les prisons, dans les hôpitaux, et si cette prestation ressemble à une normalité, c'est tout de même le résultat d'une complaisante dérogation. S'il est démocratiquement logique que les musulmans aient accès à leur mode alimentaire, c'est tout de même en contradiction avec la loi française interdisant l'abattage avec souffrance car sans étourdissement préalable. Mais ce qui n'est vraiment pas admissible, c'est que dans ces mêmes collectivités des repas sans viande ni aucun produit carné n'y soient proposés et disponibles sur un même mode, avec un pareil respect de l'autre. La demande est simple et ne demande aucune entorse à aucune législation. Il est absolument illégal d'imposer dans les cantines scolaires un menu omnivore à des enfants de familles végétariennes alors que d'autres bénéficient, par exemple, d'un régime sans porc. Il y a pour le moins deux poids, deux mesures. À moins qu'il faille entendre que dans une république laïque il ne peut y avoir éthique sans religion ?

 


  

         Et il n'est pas évident pour un végétarien ou végétalien en voyage de trouver un restaurant affichant au moins un vrai plat végé. Il n'est pas, non plus, très plaisant qu'à la formulation de sa demande de menu sans viande, il lui faille chaque fois s'entendre répliquer par le serveur ébahi et sur un ton trop souvent narquois : "Ah bon ! Alors vous prendrez du poulet, du poisson ? Ou alors juste la petite salade de l'entrée et une omelette...?" Faute d'un minimum de culture ou d'ouverture d'esprit, le personnel de la restauration estime que volaille et poisson sont des végétaux et regardent l'objecteur de bidoche comme un extraterrestre. Compte tenu de l'empreinte écologique démesurée de la production carnée, il parait aberrant qu'aucun  Grenelle de l'environnement n'ait promulgué l'obligation d'un menu végétarien alternatif au cahier des charges du secteur de la restauration. Même observation au niveau de la santé publique alors que le discours des nutritionnistes et du secteur médical contre les hauts risques de l'abus de viande et des charcuteries est ultra médiatisé. L'indifférence, voire le dédain à l'égard de la demande végétarienne sont partout les mêmes, y compris dans les établissements des plus grandes chaînes franchisées couvrant le territoire. Comme si sans viande, tout repas, voire toute gastronomie devenaient mission impossible. Et le client non carniste n'a pas toujours et partout l'opportunité de se réfugier dans un restaurants végé, tel un pestiféré. 

 

 

 

         Il est donc clair que la personne qui entend s'abstenir du régime omnivore est méprisée ou compte pour du beurre (végétal !), alors qu'elle représente en France presque deux millions de citoyens, mieux nommés écocitoyens. Les chasseurs, tendance pour le moins inverse puisque prédateurs armés, sont représentés par un moindre effectif d'un petit million de personnes mais jouissent de tous les droits, y compris de celui d'empêcher quiconque de se promener en forêt durant des mois. Les chasseurs représentent un potentiel électoral, mais les végétariens votent aussi ! 

 

 

 

 

La foi en la vie


  

         Le végétarisme est une pratique alimentaire dont la raison d'être principielle est le respect des autres formes animales de vie et le refus du principe de l'exploitation des animaux considérés comme des amis. Mais cette non-consommation de chair peut être inspirée par d'autres motivations, comme diététiques ou spirituelles pour ce qui concerne certaines religions, notamment l'hindouisme et ses confessions affines. Certaines personnes en sont venues à adopter le régime végétarien en réaction aux méthodes d'élevage, d'abattage, de traçabilité, d'autres comme approche critique aux modes de production, à la disparité de l'accès aux denrées alimentaires ou par solidarité humanitaire et environnementale. 

  

         Entre : 

- Ovo-lacto végétarien, dit couramment végétarien (dénommé pythagoréen jusqu'au XVIIIème siècle en référence à la pratique alimentaire du philosophe présocratique du même nom), incluant les œufs et les produits laitiers ;

- Lacto-végétarien ou végétarisme indien acceptant les produits laitiers mais excluant les œufs ;

- Pescotarien (ou pescetariste) qui implique le poisson et les fruits de mer ;

- Flexitariste ou semi-végétariste, dont le végétarisme est à temps partiel, un jour oui, un jour non ;

Voire régime paléolithique, reposant sur le principe de s’alimenter spontanément, de façon naturelle à l'image de nos ancêtres de l’Âge de pierre, avec des fruits, des légumes faibles en amidon, des champignons, ainsi que toutes les noix et les graines, et accidentellement de la viande ;

- Et enfin le végétalien, régime prôné par le Jaïnisme, qui exclu tous les aliments d'origine animale, jusqu'au miel, la gélatine et la présure ;

- Et l'atteinte d'une perfection par le véganisme, vraie philosophie et style de vie, qui ne mange ni utilise les produits ayant une quelconque relation avec le règne animal ou ayant impliqué des animaux  (produits d’hygiène, fourrure, cuir...).


  

         L'omnivore néophyte a de quoi s'emmêler les fourchettes mais surtout mettre un peu sa conscience à l'épreuve. On peut encore citer d'autres régimes alimentaires plus stricts, comme le crudivorisme ou alimentation végétale vivante (ne pas chauffer la nourriture à plus de 48 °C), ainsi que le frugivorisme (ou fruitarisme) dont la consommation d’aliments strictement d’origine végétale, crus et entiers, est gage de santé mais strictement soumise à la cueillette sans menacer l'arbre ou la plante, rejetant donc les tubercules.

 


  

La diaspora végé 

 

 

         Excessivement minoritaire en France en dépit d'une relative conscience écologique et nutritionnelle, laquelle est néanmoins polluée par la lourdeur des traditions spécistes et carnivores des terroirs, l'estimation des citoyens végétariens au sens large est d'un peu moins de 2 millions de personnes, soit de quelque 2 % de la population. Cette pratique alimentaire était plus populaire au Moyen Âge, du moins en France méridionale, en raison du catharisme qui faisait abstinence de viande, lequel mouvement hérétique fut vite combattu, il va sans dire, par la Croisade catholique et l'Inquisition à l'encontre des Albigeois. 

 

 

 

         En Europe, ce sont les Allemands et les Italiens qui font montre du plus d'intérêt pour le végétarisme et ses modes associés, avec respectivement 8 et 6 millions de consommateurs déclarés. 25 millions de végéta*iens  honorent les États-Unis et au Moyen-Orient c'est Israël qui en regroupe le plus grand nombre, avec plus de 8 % de la population.


  

         L'Inde est évidemment le pays où le végétarisme est le plus pratiqué puisqu'il s'agit d'un héritage spirituel. 40 % de la population est concernée, soit presque 500 millions d'adeptes inconditionnels du végétarisme indien qui exclue les œufs. Les Indiens qui mangent de la viande ne s'y adonnent néanmoins que très rarement et il existe moins de 30 % de consommateurs réguliers. Les femmes indiennes sont plus nombreuses que les hommes à être végétariennes, ce qui n'étonnera personne quand il s'agit d'attitude respectueuse. L'État du Gujarat est le plus concerné puisque 80 % des Indiens sont concernés par cette éthique. Dans le monde, la grande majorité des villes végétariennes par la loi se situent en Inde et il s'agit des cités saintes de l'hindouisme et du jaïnisme. La vente et la consommation de viande et de produits carnés y sont strictement interdites, tout comme est prohibée la présence d'abattoirs. En raison de la tradition religieuse de non-consommation des animaux, il existe en Inde un judicieux label permettant le distinguo immédiat et sans équivoque des produits végétariens de ceux qui ne le sont pas pour contenir une dose, aussi infime soit-elle, de produit issu de viande, de poisson ou d'œuf. Un point rouge dans un carré rouge indique la présence d'ingrédient carné, tandis qu'un point vert dans un carré vert signale que le produit en est indemne. Même signalétique pour les médicaments. Par respect pratique et politique du choix éthique ou sanitaire du consommateur, il ne serait pas abusif d'envisager le recours mondial d'un tel signalement dans la distribution alimentaire. 

 

 

 

         La population mondiale végé est donc actuellement une importante communauté de 600 millions de personnes dispersées en diaspora puisque sans état-nation et dont la vie n'est pas du tout facile, ni facilitée. Faute d'une Terre promise, certains états de l'Inde peuvent tenir lieu de terre d'accueil. 

 

 

 

Besoin de reconnaissance


  

         Faute d'être entendus ou au moins reconnus, sur la même longueur d'ondes que les amis des animaux, les habitants de la planète végé ont décidé de se fédérer dans un mouvement qui se nomme "all-apologies" et qui leur sert d'étendard pour clamer à l'unisson leur légitime requête. Il s'agit de conquérir la visibilité et le respect auxquels ils ont tout autant droit que d'autres. La requête porte aussi l'écho de la maltraitance animale et la mise en question du spécisme qui fait que des espèces plutôt que d'autres sont estimées comestibles, alors qu'aucun animal ne devrait ni être esclavagé, ni finir dans un plat.

 

 

         Pour être reconnus, ces résistants au dogme omnivore  portent un écusson qui identifie leur lutte commune. Le député européen Yves Cochet et quelques autres n'y sont pas insensibles. Mais en politisant leur conviction, n'y a-t-il pas risque de radicalisation ? Ils répondent par l'étymologie du vocable "radical", soit radicalis, dérivé du latin radix (racine), en bon français dans le texte : absolu, efficace. S'il y a intolérance, c'est envers eux qu'elle se manifeste.

 

 

         Cette pacifique insurrection est aussi une réponse à une fronde de végéphobie dont ils sont victimes. En dépit de la liste infinie de personnages historiques de tous pays, de tous bords et de toutes disciplines qui leur servent de référence depuis 2500 années, de Pythagore à Bill Clinton, et encore tout récemment avec Al Gore "converti" au végétarisme par souci pour la planète, ceux qui abjurent la viande reçoivent l'anathème à chaque coin de rue, se faisant traiter de tous les noms d'oiseaux : ayatollah, khmer vert, éconazi, écoterroriste, sectaire... Tout ça pour avoir pris la sage décision de se faire les porte-paroles des sans-voix dans une société aux valeurs inversées.

 

 

         Même quand elle se montre bon enfant, la plaisanterie végéphobe et répétitive devient lourde. Cette mise au ban de la société en tant qu'objet de curiosité est pour le moins insupportable et inadmissible. Le phénomène n'est pas sans rappeler le temps où racisme et sexisme jouissaient d'une certaine complaisance. Comble du paradoxe, il n'y a pas si longtemps, c'était même le fumeur passif qui dérangeait... "Excusez-moi de ne pas fumer", était sa répartie. Les choses ont changé et se sont inversées au profit de l'anti-tabagisme. Le végétarien, lui, doit continuer sans répit à justifier son option. On l'interpelle sur la normalité alimentaire des origines, à savoir si le régime herbivore (non ruminant !) peut figurer dans les canons de la société, sur les tendances omnivores de Mr et Mme Cro -Magnon ou Neanderthal auxquelles, des millions d'années plus tard, il faudrait encore se conformer, jusqu'à insinuer que les Bonobos ne rechignent pas devant un bout de charogne... Et alors ? Tout ça avec l'argument d'une autre demande que celle d'un steak ? Comme s'il fallait encore faire montre d'homophobie en insinuant que la norme est hétéro, ou de racisme anti-Blanc en argumentant que notre peau originelle était noire. Pour couper court, il est finalement plus simple de faire valoir un motif nombriliste qu'éthique, tel celui de la santé et d'une ordonnance médicale prohibant toute protéine animale. L'incompréhension tenace, voir l'intolérance envers le végétarisme n'est pas dépourvu d'analogie avec celle  qui sévissait il y a une génération à l'encontre de la non-violence. Le pacifiste objecteur de conscience d'antan avait tout intérêt à arguer en faveur d'un état pathologique pour ne pas accomplir son service militaire, et non son appartenance aux citoyens de la Terre. 

 

 

         Les consommateurs qui refusent la viande n'ont pas à être discriminés et il est urgent de pénaliser la végéphobie, au même titre que l'est l'homophobie, l'antisémitisme et le racisme.


  

         Alors, le végétarien devra-il continuer, à table, de s'excuser de ne pas dévorer de la chair animale ? Va-t-on encore longtemps le railler avec le cri de la carotte ? Après tout, le cri de la carotte n'est rien à côté du hurlement de l'animal égorgé. Et puisqu'il faut manger pour vivre, mieux vaut avoir les mains tachées de sève que de sang. Y compris pour le bien de la planète et d'un devenir moins compromis.

 


  

(Frédérique Courtin & Michel Tarrier)

  

Éthique, revendication, (r)évolution :

Le site : http://www.all-apologies.org

La page : https://www.facebook.com/a.all.apologies

  

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 10:27

 

 

Ne cautionnez pas le téléthon qui va avoir lieu du 6 au 7 décembre 2013 ; voilà la réalité : dites le autour de vous

 

http://www.ma-vie-de-galgo.com/article-non-au-telethon-2013-pas-de-dons-pour-la-vivisection-120298764.html

IL FAUT OUVRIR LE LIEN

 

« Il existe aujourd'hui des méthodes dites alternatives, substitudives qui sont efficaces et peu onéreuse. 

Des articles, des vidéos sur internet émanant de grands professeurs dans la  recherche médicale circulent. 

 

DONNER AU TELETHON C' EST CAUTIONNER LA SOUFFRANCE ET LA MORT D ANIMAUX CE N EST NI JUSTE NI ETHIQUE 

 

DONNER AU TELETHON C' EST CONTINUER D ENRICHIR LES LABORATOIRES ET  FINANCER LEURS CAMPAGNES. 

 

DONNER AU TELETHON C' EST LEUR PERMETTRE DE RECUPERER VOS ANIMAUX DANS LES FOURRIERES AU NOM DE LA RECHERCHE ET DE LES BRULER, IRRADIER DECOUPER, ELECTROCUTER. 

 

Une directive européenne la 86/60 n'autorise  l' expérimentation animale que si d'autres  substitutives n' existent pas 

Une autre directive Européenne (la même) rend obligatoire le test sur les animaux pour obtenir l'autorisation sur le marché avec un taux de réussite entre 37 et 50%. Qu'on arrête cette hypocrisie ignoble et indigne de l' homme du XXI ème siècle. 

 

NE CAUTIONNER PAS LE TELETHON ET PARTAGER SVP

LE RESPECT DE LA VIE TOUT SIMPLEMENT

NE DEVENONS PAR LES TUEURS A GAGES D ANIMAUX MARTYRS « 

                        DITES NON AU TELETHON 2013

 

 

 

http://unanimus.over-blog.com/article-telethon-soutient-la-vivisection-les-animaux-ne-font-pas-de-dons-90678607.html

 

 

 

http://www.alterinfo.net/La-grande-escroquerie-du-Telethon-Le-professeur-Testard-denonce-une-mystification_a26750.html

Jacques Testard, directeur de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), spécialiste en biologie de la reproduction, "père scientifique" du premier bébé éprouvette français, et auteur de plusieurs essais témoignant de son engagement pour "une science contenue dans les limites de la dignité humaine", dans une interview accordée à Médecines-Douces.com.

Testard écrit aussi sur son blog : 

LA PLUS GRANDE ESCROQUERIE DU SIECLE

 

OUVRE CE LIEN ET LISEZ http://www.alterinfo.net/La-grande-escroquerie-du-Telethon-Le-professeur-Testard-denonce-une-mystification_a26750.html

 

 

des passages  pris dans ce lien :

 

"C’est scandaleux. Le Téléthon rapporte chaque année autant que le budget de fonctionnement de l’Inserm tout entier. Les gens croient qu’ils donnent de l’argent pour soigner. Or la thérapie génique n’est pas efficace. Si les gens savaient que leur argent va d’abord servir à financer des publications scientifiques, voire la prise de brevets par quelques entreprises, puis à éliminer des embryons présentant certains gènes déficients, ils changeraient d’avis. LISEZ LA SUITE

 

 

Vous pouvez trouver "Le scandale du siècle" facilement sur dailymotion par ex.
Il y a aussi la vidéo critique du Téléthon du Librepenseur sur dailymtion:


http://www.dailymotion.com/relevance/search/lelibrepenseur/video/x7l5ly_mascarade-du-tlthon_news

 

http://www.dailymotion.com/video/xxmc25_andre-gernez-le-scandale-du-siecle-1_tech

 

 

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 10:46

 

 

 

www.ecologie-radicale.org

 

 

la lettre de Gérard CHAROLLOIS     le dimanche 1 décembre 2013

TEL 06 76 99 84 65

 

 

         La terre cancérisée.

 

 

Parmi tous les dogmes ressassés par les médias, les commentateurs, les politiciens, celui de la croissance démographique est le mieux célébré.

Les détenteurs de la parole publique se félicitent du taux de natalité Français, supérieur à celui de l’Allemagne et de la plupart des pays développés.  Ce taux n’est pourtant que la moitié du taux Africain de natalité.

Il est devenu tabou d’évoquer la surpopulation.

D’ailleurs, tout sujet non admis par la propagande insidieuse, sournoise, efficace est frappé d’interdit et ceux qui sortent de la pensée officielle sont diabolisés, ostracisés, disqualifiés comme « radicaux », « intégristes », « extrémistes ».

 

 

 

Car, d’une part, les traditionalistes tenants du « croître et multiplier », d’autre part, les « libéraux économistes » addictifs à la croissance, veulent toujours plus de jeunes « pour payer les retraites des vieux, de jeunes qui consomment, qui innovent, qui dynamisent une économie devenue culte ».

Pour nos bonimenteurs formatés, beaucoup de jeunes font la prospérité, l’opulence d’une société.

 

 

C’est bien connu et le contraire  se vérifie tous les jours : En Egypte, en Algérie, en Ethiopie, la population est jeune. En résulte-t-il une qualité de la vie  enviée par les « vieux Luxembourgeois », pays le moins densément peuplé et le plus prospère de la zone Européenne ?

 Comme quoi, quand le conformisme bêlant s’en mêle, les idées reçues peuvent être absurdes.

 

 

 

En 1945, la France comptait quarante millions d’habitants et saignée par la guerre, sous l’impulsion sociale et généreuse du Conseil National de la Résistance, instaurait la retraite des salariés, l’Etat providence, la prévalence de l’intérêt général sur l’esprit de lucre et de profit individuel.

 

 

Aujourd’hui, la France compte soixante cinq millions d’habitants et après soixante ans de paix, de croissance continue, d’augmentation de la productivité du travail, les « libéraux » remettent en question les droits sociaux des salariés, acquis à la Libération.

Quelle édifiante illustration de l’échec de la croissance perpétuelle, de l’imposture des recettes du capitalisme !

 

 

 La démographie en expansion infinie s’alimente au « jeunisme » d’une époque qui fait de  l’avancée en âge  une maladie et qui  traite ses anciens comme des déchets, des objets qui ont fait leur temps et que condamne un inéluctable déclin.

 Certes, existent des maladies susceptibles d’apparaître avec  l’âge, mais, comme cela fut chanté : « le temps ne fait rien à l’affaire. Quand on est con, on est con ».

Les humains âgés ne sont pas des déchets, des rebus qu’une retraite imposée oriente vers les cimetières.

Parce que fondée sur une compétition obsessionnelle, la rentabilité maximisée, la société contemporaine, sans même mesurer ses crimes, réifie les êtres.

 

 

 

Le 8 avril 1968, des scientifiques, des philosophes constituaient le Club de ROME qui dénonça les conséquences désastreuses de la croissance démographique .

En 1974, l’ONU déclara l’année de la population.

 

Aujourd’hui, les traditionalistes et le  conformisme qui font loi interdisent d’évoquer ce problème.

D’ailleurs, les démographes béats vous diront : « Il n’y a pas de problème, car lorsque l’humanité  atteindra dix ou douze milliards de spécimens, elle  connaîtra une pause relative de son accroissement ».

 

 

En France, 168 hectares disparaissent chaque jour sous l’asphalte et le béton, soit l’équivalent de la superficie d’un département tous les sept ans.

Les détenteurs de la parole publique dissertent volontiers sur les gaz à effet de serre et le réchauffement climatique en se gardant de dire que ce phénomène résulte d’abord de la surpopulation planétaire.

Plus d’humains, c’est davantage de transports, d’urbanisation, de consommation d’énergie, de surpêche, de surexploitation de toutes les ressources.

 

 

 

La pression démographique compromet la survie de la biodiversité, car il n’y a plus de places pour la nature : plus de forêts primaires, plus de zones humides, plus d’espaces pour les grands animaux.

Les océans sont pillés et les bateaux de pêche industrielle doivent aller de plus en plus loin pour effectuer des captures de plus en plus laborieuses.

Des lobbies en tous genres veulent aseptiser les milieux naturels pour en tirer le maximum de profit.

Non, l’altération du climat ne me paraît pas constituer le péril premier. Dans l’histoire du globe, il y eut bien d’autres fluctuations thermiques d’ensemble.

Ce qui est grave et moralement inacceptable est la mort de la diversité du vivant.

Bien sûr, de tous temps, des espèces disparurent. D’autres surgissaient alors car la nature n’est jamais en équilibre définitif. Avec l’anthropocène, outre un appauvrissement accéléré des disparitions, nous assistons à une rupture du moteur biologique planétaire de l’évolution.

L’homme anéantit la biodiversité sans permettre l’émergence naturelle de nouvelles espèces. Il casse le processus de l’évolution.

 

 

Sur la lancée actuelle, la nature n’aura plus de place en Europe, d’abord, puis sur l’ensemble de la terre. Le mal n’adviendra pas dans un avenir incertain.  il se déroule présentement.

 

 

Alors, on se tait pour ne pas éveiller les consciences et laisser les adeptes du « croissez et multipliez » perpétuer leur biocide généralisé ?

Tant pis pour leur censure, leurs injures,nous refusons la cancérisation de la terre par une seule espèce.

 

 

 

Pour prévenir la catastrophe en cours, il faut stopper la croissance démographique ?

Comment ?

 

Parce que je préfère Eros à Thanatos, l’hédonisme altruiste aux morales mortifères, je tiens à condamner toute solution visant à réduire la population par l’abandon du seul combat qui vaille : celui contre la mort.

Il faut assurer à tout être vivant, donc à tout humain, la jouissance d’une vie longue, agréable, exempte autant que possible de souffrance et d’affaiblissement.

La vieillesse n’est pas nécessairement un naufrage et il faut la réhabiliter.

L’allongement de la durée de la vie est un vrai progrès et toute mort marque encore l’échec de la médecine.

Ce n’est point par le « soleil vert », ni par une « bonne guerre », par un refus de soins que passe la solution à la surpopulation.

Pas de cercueil pour guérir la terre, mais moins de berceaux !

 

 

 

Cessons d’inciter financièrement à la prolifération.

Puisqu’une des grandes conquêtes contemporaine fut de dissocier sexualité et fécondité, invitons à jouir sans procréer, à faire moins d’enfants.

 

Les allocations familiales doivent être attribuées sous conditions de ressources et neplus être versées au-delà du deuxième enfant.

Plus de médaille pour les mères de famille nombreuse, plus d’avantages sur les durées de cotisations ouvrant droit à la retraite pour celles et ceux qui ont procréé d’abondance, retraite facultative, toujours dans cet esprit de réhabilitation de la vieillesse.

 

 

 

Autrefois, les Etats et en particulier les dictatures voulaient beaucoup d’enfants pour garnir les  armées, peupler de colons les territoires conquis, fournir aux exploiteurs des masses de travailleurs consommateurs.

Aujourd’hui, un exploitant agricole mécanisé fait en une heure de travail autant que 150 paysans du début du siècle passé.

Les robots, les plates-formes téléphoniques, les caisses automatisées des super-marchés, les péages électroniques des autoroutes suppriment massivement les emplois.

Si pour BALZAC, « toute femme qui accouche offre un otage au malheur », il est certain qu’aujourd’hui, elle risque de générer un futur chômeur condamné à vivre dans un monde infernal, de bruit, de béton, d’asphalte, de pollution, dans un monde sans oiseau, sans insecte, sans  vie sauvage.

 

 

 

A la différence de nombre de nos amis écologistes, je ne prône pas un retour à un âge d’or qui n’exista jamais, à une austérité ascétique, à une vie étriquée.

Mais si nous voulons des hommes heureux, prospères, aimant la vie, ils ne doivent pas cancériser la terre et méritent de se réconcilier avec le vivant.

La vie est la première valeur.

La liberté est la deuxième.

Aussi, exécrant tout fascisme, fut-il habillé de vertu, je récuse la loi autoritaire de l’enfant unique, modèle Chinois.

Chacun doit conserver la liberté de mode de vie.

En revanche, par la culture, par les aides sociales, il convient d’orienter autrement la politique pour en finir avec un natalisme bête et suicidaire.

Un enfant a tellement besoin d’amour, de soins, d’attentions, que point trop il n’en faut.

 

 

 

              Gérard CHAROLLOIS

 

 

CONVENTION VIE ET NATURE

MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

POUR LE RESPECT DES ËTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

 

 

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 10:44

 

 

Un vegan, Patrik Baboumian, bat le record du monde du plus lourd poids porté en distance.

 

 

Patrik Baboumian est né en Iran, mais c’est un athlète allemand. En 2011, il avait déjà remporté le titre « d’homme le plus fort d’Allemagne » durant le championnat de Strongman.

 

Mais en 2013 il fait encore plus fort, en devenant le seul homme au monde a avoir porté plus de 550kg sur 10m. Un record tout simplement hallucinant qui montre à quel point le végétalisme convient à tout le monde.

 

 

Patrik Baboumian a été végétarien de 2006 à 2011, et depuis 2011 il est végétalien, et ça lui réussit plutôt bien !

 

http://www.vegactu.com/actualite/un-vegan-patrik-baboumian-bat-le-record-du-monde-du-plus-lourd-poids-porte-en-distance-9861/

 

                                   __________________________________________________

 

 

 

Le 24/11il était l'invité du chef Michael Hoffmann :

Le chef berlinois Michael Hoffmann parle de sa gastronomie végétarienne et mitonne de nouvelles recettes avec l'haltérophile Patrik Baboumian. Michael Hoffmann doit relever un défi de taille : rassasier cet athlète d'origine iranienne qui engloutit quotidiennement jusqu'à 7 000 calories ! Dans la cuisine de la mère de l'invité, tous deux préparent un ragout de légumes d'hiver aux saveurs orientales et aux fruits secs, accompagné d'une crème de pois chiches qui apportera les protéines indispensables à notre sportif. Le chef étoilé nous présentera également l'une de ses spécialités : les oignons confits.


                
                                   --------------------------------------------------------------------
Lire la lettre qu'il a envoyée aux américains pour Thanksgiving ( traduction un peu approximative ...): 


Chers amis aux États-Unis ,
Dans quelques jours, vous allez célébrer Thanksgiving et si je peux vous demander votre attention je voudrais faire une suggestion cette année .
Pourquoi ne pas profiter de l'occasion et remercier quelqu'un qui a fait le travail pour tout le genre humain depuis des milliers d'années .
Quelqu'un qui nous a aidé comme une espèce de venir là où nous sommes aujourd'hui.
Quelqu'un dont le travail , les larmes, la sueur et le sang a été le prix de notre développement en tant que société .
Je ne parle pas de Jésus-Christ . Je ne parle même pas d'une personne .
Je veux parler des animaux que nous avons utilisés comme nos animaux de compagnie , comme  nourriture , comme nos esclaves dans les fermes , comme les victimes de notre expérimentation scientifique dans les laboratoires , pour les vêtements et même en tant que sujets pour notre simple divertissement , même si divertissement signifie simplement à les tuer pour le sport depuis des milliers d'années .
Sans la souffrance de tous ces animaux , nous ne serions pas où nous en sommes maintenant .
N'est-il pas temps de donner quelque chose en retour ? Je pense vraiment que si !
Si vous acceptez s'il vous plaît envisagez de donner à tout le royaume animal des vacances de l'esclavage juste pour un mois.
Soyez  végétalien pendant un mois afin de donner quelque chose en retour à ceux à qui nous devons tant  .
C'est parce que les animaux n'ont pas de voix pour parler pour eux-mêmes que je vous le demande en leur nom .
Cordialement ,
Patrik Baboumian
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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 10:48

 

 

 

Statut juridique de l’animal… ou
révolution de pacotille ?
19 Nov 2013

Ils sont vingt-quatre. Comme l’a justement écrit la journaliste et écrivaine Florence Pinaud sur Rue89 («Comment défendre les animaux sans se faire traiter d’idiot?»), impossible de les accuser de «sensiblerie».


 

 

 

Florence Burgat, Luc Ferry, Élisabeth de Fontenay, Edgar Morin, Boris Cyrulnik, Jacques Julliard, Alain Finkielkraut, Michel Onfray, Erik Orsenna, Hubert Reeves, Didier Van Cauwelaert et treize autres intellectuels — en tant que tels, leurs signatures, «respectables», sont une caution, leur position, de fait, est crédible— ont signé le manifeste de la Fondation 30 Millions d’amis pour un nouveau statut de l’animal dans le Code civil. Il reconnaîtrait sa nature d’être sensible et le placerait dans une catégorie intermédiaire, entre les humains et les choses. Cette initiative est approuvée par neuf Français sur dix (sondage IFOP-30 Millions d’amis, 29-31/10/13). En effet, les animaux domestiques, déjà reconnus, eux, comme «sensibles» (article L214-1 du Code rural), sont cependant toujours, au nom de la loi, considérés comme «biens meubles» (article 528 du Code civil, inspiré de Descartes et de son cruel «animal machine»). Les animaux ne seront pas les seuls à profiter de cette avancée, une meilleure humanité en découlera. Cela s’appelle le Progrès.

 

 

 

Mais la seule perspective de leur donner un vrai statut en effraie déjà d’aucuns, qui s’inquiètent de savoir si l’on pourra toujours «les manger». À propos de la corrida, dès que l’on émet l’éventualité de son abolition, c’est déjà le refrain des aficionados: et après l’interdiction de la corrida, ce sera la chasse, le cirque, le foie gras…, dans le genre: «On vous voit venir!» Pour faire le pendant, j’ai envie de répondre, par provocation, mais pas seulement: «Bien vu, on y a déjà pensé!» Pour ce qui est de «les manger», ma première réaction, moi qui n’en consomme pas la queue d’un, fut d’être agacée par ces carnivores égoïstes incapables de ressentir la moindre compassion, ensuite d’en rire, puis, après réflexion, j’ai trouvé la question des plus intéressantes et judicieuses — elle pointe exactement le fond du problème et aurait déjà dû se poser antérieurement. Car ce statut irait de pair avec une meilleure considération de nos «frères inférieurs» et serait fondé sur de nouvelles relations. Mais j’y vois poindre l’émergence d’un formidable paradoxe. Comment alors logiquement, et surtout légalement, pouvoir continuer à parquer poules, cochons, lapins, etc., dans des élevages intensifs, à chasser, pêcher, gaver, toréer, expérimenter, exhiber, sacrifier au nom du dieu Mode, dresser pour les cirques dans des numéros contre nature et dangereux qu’on force à exécuter éléphants, tigres, lions, etc., comment pouvoir continuer de même à emprisonner dans les zoos et les delphinariums (liste non exhaustive!) des êtres vivants enfin reconnus comme sensibles, qui ressentent la faim, la soif, la peur, l’angoisse, la douleur, dotés d’une intelligence équivalente à la nôtre, proportionnellement à son espèce, les faire souffrir, les TUER? 

 

 

 

 

Il faudrait donc impérativement supprimer tous les articles de loi précédents, afin de ne pas se retrouver dans un cas de figure qui réduirait à néant ce statut révolutionnaire. Quelles seraient les limites d’un tel texte? Je pense notamment à l’excellent article 521-1 de notre Code pénal, qui punit les sévices cruels exercés sur les animaux de deux mois de prison ferme et de 30000 euros d’amende, mais dont l’alinéa 7 autorise l’«exception culturelle» en France: corrida dans le Sud et combats de coqs dans le Nord, et dont nous, anticorrida, demandons la suppression, qui nous paraît d’une légitime évidence, aux politiques. Voilà qui illustre parfaitement mon ressenti et mes craintes. Mais alors combien d’alinéas faudra-t-il afin que ce statut soit «acceptable» pour les humains?

Et, dans ce cas… à quoi bon?

 

 

 

 

 

• À noter : Florence Pinaud est l’auteure de l’excellent Respecter les animaux à petit pas, avec Anne-Lise Combeaud pour les (très beaux) dessins (Actes Sud Junior, février 2013, à partir de 8 ans). Un super cadeau pour les fêtes, intelligent, didactique et peu onéreux (12,70 euros). Critique du bouquin sur ce site même, ici 

 

 

 

• Plus de 300 000 signatures pour le manifeste. Pour le signer vous aussi, cliquez!

Luce Lapin

 

source :

 

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 10:46

 

 

www.ecologie-radicale.org

 

 

 

La lettre de Gérard CHAROLLOIS     le dimanche 24 novembre 2013

TEL 06 76 99 84 65

 

 

 

 

             Le biocentrisme.

 

 

 

 

Après les ères des tribus, des cités, des nations, des empires, des identités meurtrières, des races et des communautés fermées, que vienne le temps du biocentrisme.

Ce concept s’oppose au théocentrisme et  à l’anthropocentrisme qui mettent les mythes ou une espèce élue au centre.

En revanche, le biocentrisme ne s’oppose pas à l’humanisme. Il l’englobe, en considérant comme des acquis irréversibles ses conquêtes politiques. Il élargit le cercle de l’empathie.

 

 

 

Tout être éprouvant le principe du plaisir déplaisir vaut, quelles que soient ses performances dans le déchiffrage par l’intelligence du grand livre du monde ou celles à courir vite.

L’individu vaut parce qu’il peut souffrir et non par ses capacités cognitives ou ses aptitudes physiques.

Le biocentrisme répudie ainsi tant le spécisme que le racisme dès lors qu’il ne reconnaît qu’une communauté : celle des vivants.

Point n’est besoin, pour le biocentriste, de postuler l’absence de différences, voire d’inégalités dans les diverses performances, puisque le fondement éthique réside dans l’intérêt à être.

Tout vivant possède un intérêt équivalent à ne pas être torturé, maltraité, asservi, soumis à la contrainte.

 

 

 

 

Nos sociétés ne s’élèvent pas encore à ce stade de prise de conscience de l’unité fondamentale du vivant.

Nos contemporains perdurent à traiter les animaux comme des marchandises et à contester le droit de toutes les espèces dites sauvages à peupler la terre.

Les conformistes bêlant râillent les femmes et hommes de mieux qui osent dénoncer les « saines traditions sanguinaires », tellement admises par les foules serviles.

Pour eux, contester la chasse, la corrida, le gavage, la vivisection, l’élevage concentrationnaire, trahit son « zoolâtre » extrémiste.

Voyons, dit le formaté : « cela s’est toujours fait ».

 

 

 

 

Le processus mental est identique à celui qui justifiait, autrefois, l’esclavage, la torture des suspects, le bûcher des impies et qui, dans certains pays, de nos jours encore, justifie le confinement des femmes, la mise à mort des homosexuels et, de temps à autres, l’égorgement des infidèles.

Le mal existe et endeuille la terre.

 

 

 

Sans prendre la mesure de la nocivité de sa maîtrise absolue, l’homme ose énoncer que les grands herbivores dévastent ses cultures, que les prédateurs attaquent occasionnellement ses troupeaux, que des oiseaux lui disputent ses céréales ou ses poissons.

 

 

 

Selon une information énoncée par des biologistes, 95% des vertébrés présents sur  terre aujourd’hui sont des humains et leurs animaux d’élevage et ne restent que 5% d’animaux dits sauvages.

 

 

 

L’homme apprendra-t-il à temps à maîtriser sa maîtrise ?

Cessera-t-il de croître et multiplier jusqu’à emplir la terre ?

 

 

 

Reconnaître à la nature et aux animaux le droit de vivre assure corrélativement le triomphe des droits de l’homme, si souvent bafoués ici et là aux noms des religions, des dictatures, des raisons d’Etat, des « justes guerres ».

 

 

 

 

En France, des esprits obscurantistes et féroces proclament « nuisibles » des êtres qui ne font que survivre malgré les persécutions.

Or, d’un point de vue éthique, l’aseptisation en cours est inacceptable.

Certes, la biodiversité  ne doit point préjudicier à  quelques individus ou groupes sociaux.

Ainsi, concrètement parlant, illustrant notre propos par un exemple, si les loups, les lynx et les ours affectent l’élevage ovin, la collectivité doit remédier aux préjudices  subis par une catégorie sociale en subventionnant la biodiversité, c’est-à-dire en liant la « fonctionnarisation » en cours de l’élevage de montagne à la protection de la faune sauvage.

Puisque 50% du revenu des éleveurs proviennent, desdites subventions, il suffit d’en subordonner l’attribution à la présence des hôtes naturels des bois.

Les dits éleveurs pourront ainsi, à l’instar de  leurs homologues Italiens qui partagent les Abbruzes avec six cents loups, adopter de simples mesures de protection efficace, à savoir gardiennage des troupeaux et confinement nocturne.

 

 

 

 

Il y a malheureusement encore à ce jour des hommes thanatophiles, occupant le brouhaha médiatique, avec leurs élucubrations sur le thème du « grand méchant loup », dévoreur de petits enfants. Ils disent collecter dans les registres paroissiaux du Moyen-âge des histoires d’attaques de loups contre l’homme.

Pour se convaincre de l’insignifiance des assertions de ces « chercheurs » contre nature, il suffit de rappeler qu’en Italie, en Espagne où survivent 1500 loups, pas la moindre attaque d’humain n’est à déplorer.

« Qui veut tuer le loup, l’accuse de la rage ».

 

 

 

En revanche, en Asie, le tigre dévore occasionnellement le bipède. Cela appelle des mesures de précautions, mais nullement l’extinction de l’espèce.

Il est douloureux qu’un tigre tue un homme, mais ne l’est-il pas qu’un homme tue un tigre ?

 

 

 

Le biocentrisme fut promu, expliqué, illustré par notre regretté ami Jean-claude HUBERT, vice président de la CVN, auquel je dédie mon éditorial de cette semaine, trois ans après sa disparition brutale.

Il n’aura pas assisté à l’émergence de ce monde meilleur dans lequel l’humain, loin de renoncer au vrai progrès, celui des connaissances et de la conscience, élargirait le cercle de l’empathie au vivant, tournant résolument le dos à la haine, au mépris, à la sottise dont le racisme stupide et le spécisme cruel sont les excroissances.

 

Contre ces tares de l’esprit, contre ces abaissements de la dignité humaine, affirmons notre détermination à éradiquer le négationisme des droits du vivant.

 

 

 

             Gérard CHAROLLOIS

 

 

 

CONVENTION VIE ET NATURE

MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

 

 

 

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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 11:04

 

 

Avec les " Fêtes " qui s'annoncent, revoilà le " foie-gras " ! ( même si il n'a pas déserté la table de certains tout au long de l'année ...). À la télé, dans les médias, dans les pubs ( non désirées ! ) de nos boites aux lettres, partout, on nous engage fortement à " déguster " ce mets ...

 


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Le 21 novembre était la première journée Mondiale contre le foie gras :

Le foie gras dans le collimateur


C’est la 1ère Journée Mondiale contre le foie gras ! Mauvaise nouvelle pour les gourmets, cette spécialité culinaire est en danger juste avant Noël.


Mais bonne nouvelle pour les amis des animaux ! C’est l’association de protection animale L214 qui a fait une enquête où l’on voit les conditions déplorables de vie des canards de la société Ernest Soulard qui fournit Alain Ducasse, Lenôtre, le Georges V et d’autres établissement renommés. On voit ces animaux immobilisés jour et nuit dans leurs cages, ne parvenant pas à respirer, certains agonisants…

 

 

Du coup, un de ses clients, Joël Robuchon vient de déclarer qu’il ne servirait plus de foie gras de cette marque tant que les animaux ne seraient pas mieux traités. Une première en France ! Le célèbre chef britannique Gordon Ramsay, écœuré lui aussi par cette enquête, a pris la même décision. Ils sont sans doute les premiers de la liste car L214 ne va pas lâcher le morceau et a organisé, par exemple, des happenings devant Le Fouquet’s, le Georges V, le Ducasse, le Meurice et le Royal Monceau.

 

 

Il se passe un peu la même aux Etats-Unis non ?

Cela va beaucoup plus loin là-bas puisque l’interdiction du foie gras a été votée en 2004. On a laissé 7 ans et demi aux producteurs pour s’y conformer. Et depuis le 30 août dernier, les restaurants californiens n’ont officiellement plus le droit de servir de foie gras sous peine d’une amende de 1000 dollars.

 

 

Et les règles du libre commerce international ?

C’est précisément cet argument qu’a rejeté le tribunal américain. Et ce n’est pas la première fois qu’un pays boude les produits de ses voisins sous couvert de questions de « santé publique ». Souvenez-vous, les célèbres œufs Kinder, interdits aux États-Unis depuis 1938 ! Soit disant pour des questions de sécurité, ce qui peut en faire glousser certains quand on sait que 300 millions d’armes à feu circulent dans le pays et causent chaque année 30 000 décès ! En tout cas aujourd’hui c’est feu sur le foie gras !

 

 

 

Source :
Et lire plus sur :

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Parlons aussi du saumon puisqu'il est de " tradition " d'en consommer  pendant ces réjouissances de fin d'année :

ImageProxy.mvc-copie-5.jpeg

 

 




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Alors, un bon conseil : oubliez le foie-gras, le saumon, la dinde etc. ! et mangez végétarien ! Il existe tellement de façons de se faire plaisir sans cautionner la souffrance  et la santé ...
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Dans une enquête diffusée jeudi 7 novembre dans l'émission "Envoyé spécial" sur France 2, on s'entend dire une fois de plus ce qu'on nous répète depuis un bon moment : les saumons d'élevage de Norvège sont bourrés de substances toxiques. Des produits chimiques utilisés dans leur nourriture et dans les substances avec lesquelles on les asperge.

 

 

Arsenic, cadmium, plomb, dioxines, PCB, Diflubenzuron, ethoxyquine, voilà ce que contiennent nos saumons en provenance de Norvège, dans des proportions au-dessus des seuils de danger quelquefois. Mais même en-dessous des limites recommandées, peut-on croire que ce cocktail ne soit pas énormément nocif pour notre santé?

 

 

La France qui consomme environ 15% de la production du pays nordique est le plus gros importateur de saumon norvégien, et l'essentiel du saumon que nous consommons (dont 30% pendant les fêtes de fin d'année) vient des fjords de ce pays. Un marché multiplié par trois en vingt ans, qui pèse plus de 400 millions annuels. 

La Norvège de son coté ne cesse de se justifier auprès de ses pays-clients et qui lui demandent des comptes. En réaction au reportage d'Envoyé Spécial le lobby des éleveurs de saumons (regroupé au sein du Centre des Produits de la Mer de Norvège) a immédiatement diffusé un communiqué sur son site. On y apprend qu'en gros il n'y a pas de problème de santé publique.

 

 

Le gros souci quand même est qu'aucune expertise indépendante n'existe en Norvège.

 

 

Qui dit vrai alors ? Envoyé Spécial, ou la Norvège?



source change.org
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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 10:20

 

 

 Le 11 novembre, jour de tous les défilés, était celui qu'avait choisi la filière équestre pour investir les rues de certaines villes de France. A Clermont-Ferrand, on a compté 750 personnes et 150 chevaux, chiffres rapportés par le quotidien régional La Montagne. Centres équestres et professionnels de la filière ainsi que cavaliers amateurs étaient ainsi venus protester contre la hausse annoncée de la TVA sur tout ce qui concerne les loisirs équestres. Pour mémoire, la TVA avait été fixée en 2004 à 5,5 %, puis rehaussée à 7 % après une condamnation de l'Europe. La même UE demande aujourd'hui que la taxe soit portée à 20 % au 1erjanvier 2014, et cela pour tout ce qui concerne les loisirs équestres. Ce à quoi s'apprêterait à souscrire le gouvernement français.

 

 


 

 

 

 

chevaux_combelle_12.JPG

 

 Orion et Iota, sauvés de l'abattoir par une petite association auvergnate, Parrainage et détresse animale (PDA)

 

 

 

 

 

 

Il y a conquête et conquête

 


Le cheval serait, dit-on, la plus noble conquête de l'homme. Le mot  "conquête" participe de deux registres : celui de l'amour et celui de la guerre. On se dit « conquis » par quelqu'un ou quelqu'une, mais on conquiert également des territoires, des pays, le plus souvent par la force. La relation de l'homme au cheval participe bien de cette ambivalence. D'un côté, Ourasi ou Crin-Blanc, qui attirent soit l'admiration soit la compassion, ou les deux ensemble, de l'autre, la pauvre bête épuisée et anonyme, tombant sous les coups, se tuant à la tâche (voir les chevaux de la mine). Quel que soit leur sort, quels que soit l'adulation, le mépris ou la brutalité des hommes à leur égard, les chevaux sortent rarement indemnes de leur confrontation avec la gent humaine, basée le plus souvent sur la contrainte, la violence, et l'exploitation... Ceci est valable pour tous les représentants de l'espèce équine : ânes, poneys, mulets...

 

 


Les manifestations équestres du 11 novembre, bien qu'elles fissent parfois une allusion non voilée au sort qui attendait probablement les animaux (l'abattage) s'il se trouvait que le chiffre d'affaires des professionnels fût en chute libre pour cause de taxes trop lourdes, étaient essentiellement corporatistes et anthropocentristes. A aucun moment, il ne s'y est agi des chevaux eux-mêmes. A aucun moment, on n'a vu fleurir des slogans contre l’hippophagie (à ce sujet, on peut aller sur le site de la Fondation Brigitte Bardot), pourtant qu'est-ce qui pourrait mieux sauver les chevaux de l'abattoir que d'interdire de consommer leur chair ?

 

 


Le cheval est encore officiellement, juridiquement, un animal de rente, bien que, pour le protéger, certaines associations demandent pour lui un statut d'animal domestique, voire d’animal de compagnie. Nous n'en sommes pas là. En France, environ 20.000 chevaux partent chaque année à l'abattoir. On ne compte plus les équidés oubliés dans les prés, sans eau ni nourriture, dans l'indifférence générale, parce que leur propriétaire "n'assume" plus... Ceux qui manifestaient, lundi, sont souvent les mêmes que ceux qui se débarrassent d'un animal trop vieux ou trop affaibli, qui a passé les plus belles années de sa vie à trimbaler sur son dos des cavaliers occasionnels, inexpérimentés, à subir leur ignorance, leur maladresse, parfois leur brutalité. Que pourrait faire un centre équestre d'un cheval qui ne rapporte plus rien ? On ne nourrit pas les bouches inutiles. On le fera à contrecœur mais on le fera quand même : un jour, le camion viendra chercher l'animal « réformé » et ce sera l'horreur de l'abattoir.

 


Aux chevaux des courses hippiques, on ne réserve pas un sort plus enviable, loin s'en faut. Soit c'est la chute, la blessure et la mort immédiate, soit c'est l'abattoir pour le "tocard" soit c'est le reclassement dans les chasses à courre, extrêmement pénibles pour un cheval qui s'y brise rapidement. Dans n'importe quel cas de figure, la mort infligée est au bout.

Quant aux élevages de chevaux lourds, ce sont essentiellement des élevages de chevaux « à viande ». A peine sortis de l'enfance, les poulains passent sous le couteau.

 


Bien plus que de la TVA à 20 %, c'est des chevaux eux-mêmes qu'il faudrait s'inquiéter. Les apprentis cavaliers, enfants et adolescents qui au départ ressentent de la tendresse pour ces immenses bêtes au regard si doux, savent-ils comment l'on traite leurs protégés ? Peu importe, d'ailleurs, puisque très vite, on leur apprendra à rentrer dans le rang, à refouler leur trop-plein d'empathie et à user de la cravache. Car qui dit loisir équestre dit le plus souvent compétition.

Les chevaux, nobles ou pas, sont des esclaves comme les autres. S'il existe parmi eux quelques privilégiés (ces fameuses exceptions qui ne manquent pas de confirmer les règles), choyés par leur propriétaire ou pris en charge par une association – une infime minorité - les autres connaissent une qualité d'existence médiocre et une fin terrible.

 


Parmi les manifestants, le lundi 11 novembre, pas plus sans doute à Clermont-Ferrand qu’ailleurs, on ne repérait d'association de protection des animaux. C'est que le mot « cheval » n'a pas le même sens pour les uns et pour les autres.


Aurait-on pu mobiliser 750 personnes ce jour-là dans les rues de Clermont-Ferrand pour demander l'interdiction de l'hippophagie ? On connaît la réponse...

 

                                                                                    Josée Barnérias

 

 

 

 

SOURCE :

 

 

Deux nouveaux articles sur le blog de La Griffe :
 
 
TVA ou pas, ce sont les chevaux qui paient la facture

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