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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 16:13

 

 

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Merci d'être nombreuses et nombreux à signer cette pétition Avaaz contre le Toro de la Vega!

A relayer largement à tous vos réseaux pour en finir avec toutes ces " traditions " barbares et cruelles !
 
 Ces gens sont inhumains!
 
 http://www.avaaz.org/es/petition/Abolicion_del_Toro_de_la_Vega/?ftkKidb&pv=29

Pour ceux qui n'ont jamais signé de pétition AVAAZ  :

Nombre : Prénom Nom

E-mail

Pais  : Pays

Les autres entrer votre e-mail .

Et ensuite, pour tous cliquer sur: FIRMAR

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur " Le toro de la vega " voici un lien : 

http://agir-pour-les-galgos.over-blog.com/article-anonymous-denonce-la-barbarie-du-toro-de-la-vega-101714650.html


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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 17:02

GENIAL !!!

 

Trouvé sur l'excellent blog de Guevaranita :

 

http://guevaranita.eklablog.com/excellent-publie-sur-le-blog-de-tachka-je-fais-tourner-et-allez-vite-v-a47217785

 

 

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 10:56

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...Restons donc stupides et gardons notre vilaine conscience !

 

Hypocrite précaution : cet article vous dispense de vidéos aux images insupportables...

 

 

Apanage des pays riches, la consommation de viande ne cesse d'augmenter dans le monde. L'élévation du niveau de vie dans les pays émergents amplifie les effets déjà catastrophiques d'une surconsommation de viande non soutenable et inutile.

 

 

La consommation de la viande et du lait est partout en hausse. Elle s’accroit considérablement dans des pays comme la Chine. Depuis un demi-siècle, la production mondiale de viande est passée de 44 millions à plus de 220 millions de tonnes. La société humaine consomme annuellement plus de 53 milliards d'animaux par an ; dans l'ordre : poulets, canards, porcs, lapins, dindes, moutons, chèvres, bovins et chevaux. Dans le premier monde, 98 % de la totalité des animaux avec lesquels nous sommes en interaction servent à l’alimentation. Les abattoirs nord-américains tuent quotidiennement 25 millions d’animaux par jour. Selon les estimations de la FAO, la production planétaire de viande et de lait doublera d’ici 2050. À cette occasion, les éthiciens agitent de plus en plus la question de notre responsabilité morale à l'égard des animaux. Les États-Unis transforment chaque jour 1000 tonnes de viande de bœuf en hamburgers, et chaque citoyen nord-américain dévore durant sa vie 9 bœufs de 500 kg. Un Français mange 100 kg de viande par an, trois fois plus qu’il y a un demi-siècle.

 

 

La plupart de ceux qui se prétendent écologistes sont tout autant zoophages et les partis verts et ONG environnementales se refusent d'aborder le sujet, y compris dans le cadre de la fameuse cantine scolaire Bio du WWF où la barbaque trône en maître.

 

 

Aux États-Unis, 70 % des céréales sont destinés aux animaux d'élevage, contre seulement 2 % en Inde. Dans un parc d'engraissement américain de 37.000 bovins, 25 tonnes de maïs sont distribuées chaque heure. 90 % des cultures de soja, dévoreuses d’écosystèmes majeurs, vont aux animaux d'élevage pour la grande bouffe occidentale. Pour satisfaire à la demande, entre 1977 et 1980, le Brésil a augmenté de 400 % ses exportations de soja. Simultanément, 38 millions d’habitants étaient sous-alimentés et 10.000 petits Brésiliens mouraient de faim, Il faut 7 kg de céréales et 10.000 litres d’eau douce pour produire un seul kilogramme de bœuf.

 

 

Un consommateur humain qui passe au tout végétal, ne serait-ce qu’une fois par semaine, fait montre d’une solidarité planétaire de l’ordre de 5.000 litres d’eau par an.

 

 

Le choix du mode alimentaire est donc déterminant dans la valeur de l’empreinte écologique de chacun. Si toutes les céréales utilisées pour le bétail américain étaient consommées directement, elles nourriraient 800 millions d'humains.

 

 

La production carnée est au premier rang des causes du détournement calorique planétaire : 500 calories d'énergie alimentaire issues d’un steak d’un demi-kilogramme demandent 20.000 calories de carburant fossile à produire. Les voilà les chiffres de la gabegie !

 

 

Dans le système nord-américain qui nous obnubile, la moitié de l’eau dont la majeure partie est non-renouvelable, est dilapidée au profit de l’arrosage d’une agriculture servant à la nourriture des animaux d’élevage. La pollution des eaux, dont celle de nature pesticidaire, est en grande partie le fait des rejets de l’élevage productif.

 

 

C’est aux méfaits de l’élevage qu’il faut attribuer 85 % de l’érosion de la fertilité des sols (déboisement, création de déserts agraires, désertification), et 20 % de l’augmentation de l’effet de serre causé par le méthane, gaz largement produit par les vaches que nous mangeons. On saccage 17 mètres carrés de forêt tropicale, abritant une phytomasse de 75 kg de plantes vasculaires et de vie animale, pour produire un steak haché de bœuf, chiffre évalué pour l’Amérique centrale. 200 millions d’hectares de forêts tropicales ont été rasés depuis 50 ans pour faire place à des pâturages d’engraissement ou à des fermes « modèles » de bovidés. En attendant d’amputer ce qui reste au profit des agrocarburants de première génération, nous transformons déjà des forêts en hamburgers tout en participant au réchauffement du globe.

 

 

Dans les pays traditionnellement voués au pastoralisme, notamment ceux musulmans, le surpâturage de rente a succédé aux modestes troupeaux familiaux. Cette charge outrancière des troupeau, qui se superpose à des paysages très sensibles parce que semi-arides, induit l'anéantissement irréversible des écosystèmes. C'est une tragédie sans remède et qui sera bientôt source de famine par tarissement des ressources naturelles, perte d'absorption des sols et assèchement des nappes phréatiques.

 

 

Outre le fait qu’une alimentation végétarienne réduit le risque de mort par attaque cardiaque de 50 à 4 %, et divise par trois le risque de cancer du sein et des ovaires, on voit bien que l’exploitation des animaux par la boucherie est aussi l’une des grandes causes de la faim dans le monde. Il est donc pour le moins stupide de la part des carnivores bien-pensants d’argumenter la famine du tiers-monde pour relativiser le souci d’un meilleur respect dû aux animaux.

 

 

L’élevage en batterie entre dans les pratiques les plus ignominieuses de notre humanité. Poules, dindes, cochons, bovidés sont industriellement torturés au nom de la recherche d’un profit maximal. Mais la morale est que ce mauvais traitement retombe sur la santé de ceux qui consomment cette chair pétrie de souffrances et de poisons.

 

 

À la production de la viande s’ajoute celle laitière, intensive : l’exploitation du cheptel bovin est éthiquement inqualifiable. L'image de la vache - reine des près - paissant paisiblement dans la verte prairie et se laissant traire avec allégresse par l’aimable fermière toute rougeaude est un pur produit d’agence qui cache une bien affligeante réalité. Comme tout mammifère, notre brave vache a besoin de mettre bas une fois l’an. Il n’en est plus question sous le motif de l’esclavage laitier auquel elle est soumise. Et si on laisse le veau téter, la vache va freiner la descente de son lait et nuire à la productivité imposée par le Crédit Agricole de son fermier-proxénète. La fin justifie les moyens. Le veau lui est donc retiré quelques jours après sa naissance. Les vaches sont très maternelles et le stress qui en résulte est incommensurable. Si le veau est une future génisse, elle ira rejoindre le bataillon d'autres vaches laitières. Sa première grossesse aura lieu à deux ans, puis elle sera à nouveau fécondée trois mois après chaque vêlage, par insémination artificielle dans 70 % des cas. Elle sera maintenue en lactation sept mois au minimum par an et l'éleveur continuera à la traire même pendant sa grossesse. Ce productivisme outrancier est si exténuant qu’il réduit le potentiel de longévité de l’animal, de vingt années à seulement cinq. C’est ainsi que les trois quarts de la viande bovine proviennent de vaches laitières sacrifiées pour causes de stérilité ou de rendements médiocres. Séquestrés dans des caissettes à claire-voie, les veaux à viande sont dans l'incapacité de se retourner, car tout exercice augmenterait leur développement musculaire, durcirait leur chair, et ralentirait leur prise de poids. La diarrhée, due à un régime inadapté mais savamment calculé pour leur causer une anémie donnant une chair blanche, rend les lattes glissantes, et les veaux tombent souvent, se blessant les pattes. C’est pourquoi à leur arrivée à l'abattoir, beaucoup d'entre eux peuvent à peine marcher. 50 % de la production d’antibiotiques vont aux animaux d'élevage, sont administrés par ingestion subthérapeutique et se retrouvent dans nos corps et dans les sols. Pour « faire » un veau de boucherie, il faut donc : le priver de sa quantité suffisante de lait maternel, le transporter à l’encan par camion dès son plus jeune âge, le faire vivre au voisinage d'animaux malades et mourants, le vendre à des usines où, enchaîné à vie dans un cageot individuel de quelques 60 centimètres de large, on lui ôtera toute faculté de marcher, de s’allonger, de s'ébrouer et de jouer, le maintenir à l'obscurité pour diminuer son agitation, le priver de litière, le nourrir par des surplus de lait écrémé gouvernemental, lui supprimer toute nourriture solide, le rendre anémique, l’infester de maladies respiratoires et intestinales.

 

 

La vie faite à nos frères mammifères les cochons et les bovidés est invivable, mais l’immense majorité du milliard et demi d’animaux mangés en France sont des volailles. La vie de 90 % de ces oiseaux qui se déroule en batterie sous lumière permanente est un supplice. Les gentils végétaliens ne doivent pas se tromper d’adresse car la poule de ferme, aux œufs d’or bio, ne court plus les poulaillers.

6 milliards de poulets sont abattus chaque année au sein de l’Union européenne. Plus de 90 % des poules pondeuses sont soumises à un élevage intensif, dont le sadisme extrême est le recours à un suréclairage incessant, visant à accélérer la croissance en exploitant la photophase. Les volailles sont entassées dans des hangars sans fenêtre, pouvant contenir de 10.000 à 70.000 individus. Les poules sont incarcérées dans des séries de cages superposées dont chacune contient 4 à 5 sujets. Chaque poule ne dispose pas plus de 550 centimètres carrés, c'est-à-dire l'équivalent d'une feuille de papier A4. Le gallinacé n’est finalement heureux que lorsqu’il arrive dans le four où il dispose enfin de quatre fois plus d’espace « vital »… Dans une indifférence totale, c’est l’animal qui paie le plus lourd tribut à notre perversion carnivore.

 

 

En renonçant au régime carné, ou en reléguant la viande à une consommation subsidiaire, il s’agit tant de mettre un terme aux affres environnementaux du pâturage intensif, que de soulager considérablement la faim dans les pays exploités, d’assurer aux pays exploiteurs une alimentation moins pathogène et dégénérative, d’établir un rapport moins barbare entre les animaux éleveurs que nous sommes et les animaux élevés, lesquels le sont très généralement dans des conditions abominables. L’effet dissuasif que l’on pouvait espérer de la vache folle, véritable effet boomerang de nos viles exactions, n’a duré qu’un temps. Attendons donc la prochaine et méritée volée de bois vert pour nous lamenter sur des méfaits qui ne sont que bel et bien mérités.

 

 

Salmonellose dans les œufs de batteries, vache folle au prion, poulets à la dioxine, viande de porc aux nitrates et aux nitrites se transformant dans notre corps en nitrosamines hautement cancérogènes, charcuteries à la listériose, cancer du pancréas par les viandes grillées, cancer du colon proximal et distal dus aux viandes rouges et transformées, cancer du sein (dit à récepteurs hormonaux positifs), les carnivores sont prêts à affronter les pires maux pour continuer à mettre de la souffrance animale et du cadavre dans leur assiette, et à permettre le plein emploi à la filière bouchère.

 

 

 

Une dernière réflexion sur le sujet : à quel délire paranoïde correspond le fait de « déguster » de l’agneau et de caresser son chien ?

Inversons pour comprendre la gratuite relativité de cette attitude. Si nous mangeons du mouton, alors acceptons que les Chinois bouffent du chien, parce que nous ne valons guère mieux. Catégoriser en valeurs comestible ou sentimentale notre rapport à l’animal, et notamment aux mammifères monophylétiques (ancêtre commun), auxquels nous appartenons, est une démarche psychopathe. Sommes-nous complètement dingues ?

 

 

 

La viande rend malade, mais nous continuons à en manger de plus en plus...

La viande est source d'infernales cruautés, mais nous continuons à en manger de plus en plus...

La viande est objet de disparités entre les peuples, mais nous continuons à en manger de plus en plus...

La viande induit déforestation, désertification, pollution, mais nous continuons à en manger de plus en plus...

 

 

 

Même pas honte de vivre avec une mauvaise conscience !

 

Pour des tickets de rationnement de viande :

http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/pour-des-tickets-de-rationnement-107341

La ferme, antichambre des abattoirs :

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2771_ferme_abattoir.php

 

Vient de paraître : L’agroterrorisme dans nos assiettes

J’ai été scandalisé de l’écrire, vous serez scandalisé de le lire...

http://www.amazon.fr/Agroterrorisme-dans-assiettes-Michel-Tarrier/dp/2360260391

 

Michel Tarrier

Écologue, écosophe, essayiste

 

 

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 11:53

 

 

www.ecologie-radicale.org

 

La lettre de Gérard CHAROLLOIS          le dimanche 1 juillet 2012

TEL 06 76 99 84 65

 

             Le vivant n’est pas à l’ordre du jour.

 

           Les dernières élections Françaises ont permis d’écarter, trop temporairement, l’UMP CPNT du pouvoir.

Les lobbies de la chasse, de l’agrochimie, du béton, de la finance doivent-ils trembler ?

 

Va-t-on échapper à la société de Marché qui dégrade la nature et l’humain ?

Est-ce une vaine alternance ou une alternative décisive ?

 

Les réponses sont évidentes.

Il n’y aura pas de rupture avec les perversités mondialisées.

 

Les mêmes lois économiques de fond, les mêmes dogmes erronés seront appliqués ici et ailleurs, avec simplement un peu moins d’arrogance, de mépris, de cynisme dans la célébration du culte de l’entreprise privée.

 

L’assemblée nationale, dotée d’une commission dite du « développement durable » a élu un président pro-chasse à sa tête, à la grande déception des députés VERTS, et l’éphémère ministre de l’écologie, Nicole BRICQ, dût quitter son fauteuil pour avoir remis en cause les contrats de forages pétroliers au large de la Guyane.

 

Le populaire Premier Ministre ne s’est jamais illustré par sa compassion pour les bêtes et pour son respect de la nature, préférant, avec son projet de vaste aéroport de l’Ouest, les gros avions au bocage.

 

La notion de « dette publique », l’acceptation du jeu imposé par l’école néo-libérale, conduiront à l’échec et ce aussi longtemps que l’Etat ne s’affranchira pas de la loi du Marché, ne se financera pas par l’émission monétaire et le contrôle d’activités lucratives déttournées de la spéculation pour servir l’intérêt général.

 

Mais, il reste bien du chemin à parcourir pour que l’opinion publique assimile ces évidences.

Avec « l’alternance », les reculs moraux et sociaux seront seulement un peu moins criants.

On ne soignera pas la maladie mais on consolera le malade.

 

C’est juste moins cruel, moins nocif, moins assumé dans l’abjection du système destructeur.

 

Face aux lobbies de la mort, les forces antagonistes se révèlent trop pusillanimes pour peser sur les décisions.

 

La CONVENTION VIE ET NATURE, jeune mouvement né le 29 juin 2002, porte seule en ce pays les valeurs du biocentrisme impliquant, avec certains la condamnation de la chasse, mort loisir, avec d’autres, de la corrida, mort spectacle, avec beaucoup l’empoisonnement par l’agrochimie et l’emprise cupide des aménageurs, ces virus qui tuent les espaces naturels sous le masque trompeur de « l’intérêt général du désenclavement » mais avec l’unique dessein de faire de l’argent.

 

Pour « désenclaver les esprits », il faut tenir un langage fort et clair, sans outrance mais aussi sans lâcheté.

 

Face aux lobbies : que de lâchetés !

Moralement, il est aussi grave de laisser faire le mal que de le commettre.

 

Nous ne serons pas complices des tueurs, des pollueurs, des fossoyeurs de la nature au nom des fausses traditions des uns, du faux progrès des autres.

 

Rien ne justifie le mépris du vivant, ni la stupide habitude, ni l’insatiable soif de profit.

 

Pour nous, les ennemis de la terre sont les nôtres.

Alors, face au nouveau pouvoir politique Français, (plus centriste que de gauche), sans illusion et sans faiblesse, nous pouvons dialoguer, ce qui s’avérait coupable parce qu’inutile, avec le précédent pouvoir, aux ordres directs du parti des arriérés.

 

Pour les arriérés, la faune se dit « gibier », la montagne sert à porter des stations de skis, les fleuves sont des voies de circulation, les forêts sont des usines à bois, les côtes des supports à lotissements, les champs méritent l’aseptisation pour accroître les rendements, les vallées permettent les couloirs à camions, la nature offre au mieux un décor rentable et les humains eux-mêmes ne sont jamais que des producteurs consommateurs.

 

Il faut que cela change !

 

             Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

POUR LE RESPECT DES  ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 10:50

 

 

Aux États-Unis, la législation sur l'écoterrorisme condamne de simples activistes à des peines de prison lourdes souvent plus élevées que pour des meurtriers. Le récent rapport d'Europol et un certain nombre de procès sur le sol européen font craindre des dérives semblables malgré l'absence de législation claire sur le sujet.

 


 

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Aujourd’hui, aux États-Unis, le simple fait de filmer, de photographier ou de faire un enregistrement dans une ferme ou une entreprise animale pour une utilisation politique peut constituer un délit relevant de l’écoterrorisme.

 

 

 

Le glissement sémantique et symbolique élevant l’attaque contre des biens au rang du terrorisme est définitivement franchi en 2006, lorsque le Congrès américain vote sa première loi sur l’écoterrorisme. Il classifie dès lors certains actes de résistance passive tels que le blocus, la violation de frontières, l’atteinte à la propriété privée ou la libération d’animaux comme des actes “terroristes”, les mettant sur le même plan d’égalité que des attentats à la bombe, des agressions racistes ou encore des tueries à l’arme à feu.

La loi annonce également que plus les dégâts matériels sont élevés, plus la peine de prison sera lourde. Jusqu’à 5 ans pour moins de 10 000 dollars, jusqu’à 20 ans si les pertes dépassent un million de dollars. Loin de rester lettre morte, les condamnations pour écoterrorisme vont alors tomber en cascade.

 

 

Will Potter, journaliste américain indépendant auteur d’un ouvrage consacré à la question, Green is the new red (“Les verts sont les nouveaux rouges”, allusion à l’ex-menace communiste) montre qu’il y a depuis une trentaine d’années un retour progressif de la rhétorique et des enquêtes relatives au terrorisme. C’est ce qu’on appelle désormais communément la “peur verte“.

 

Si ce type de langage était initialement réservé à des crimes contre des biens ou du harcèlement essentiellement effectués par le Front de libération des animaux et le Front de libération de la planète, cette législation a étendu sa classification du terrorisme.

Loin de n’être qu’une lubie sécuritaire américaine, l’écoterrorisme est devenu un appareil législatif hautement répressif qui semble avoir été repris pour la première fois dans des textes européens en 2003. C’est cependant depuis 2008 qu’Europol, le bureau de police criminelle intergouvernemental consacre une place à l’activisme environnemental dans son rapport sur le terrorisme.

 

 

Le terrorisme sauce Europol

L’office précise que les activités menées par les extrémistes des droits des animaux et de l’environnement utilisant la violence regroupent aussi bien “des actes de vandalisme de faible niveau (tags, détérioration de serrures, etc.) que des actes de destruction avec usage de matériel incendiaire et dispositifs explosifs improvisés”.

Si l’on en croit le rapport, l’industrie pharmaceutique a rapporté 262 incidents dans le monde en 2011. La majorité des attaques  visaient des laboratoires, des écoles et cliniques procédant à des tests sur les animaux pour des produits alimentaires, cosmétiques ou médicinaux.

 

 

Libérer des visons est un acte terroriste

Le 22 juin 2011, la police espagnole arrêtait 12 activistes membres des organisations Igualdad animal, Animalequality et Equanimal dans une série de raids simultanément organisés dans différentes régions du pays. Le coup de filet avait été commandité par le juge du tribunal de première instance de Santiago de Compostela, suite à la libération de 20 000 visons d’une ferme d’élevage pour fournir le marché de la fourrure.

Si les libérations massives de visons n’ont jamais fait partie des revendications des deux ONG, elles avaient publié peu de temps avant les arrestations des informations compromettantes sur les fermes d’élevage de visons. Les activistes suspectés ont été accusés d’atteinte à l’ordre public, de conspiration, d’association illicite  et de crime contre l’environnement.

 

 

Dans des déclarations faites à l’agence d’information Europa Press, le 23 Juin, le juge avançait que les actes des militants arrêtés relevaient de “l’écoterrorisme” et non de l’écologie. Il ajoutait qu’ils provoquaient la terreur et que certaines fermes avaient été contraintes de fermer à la suite de ces actions.

D’après les inculpés, la procédure a échappé à de nombreuses règles de droits fondamentaux notamment durant l’investigation. A titre d’exemple, le maintien en détention des militants (plus de 20 jours pour trois d’entre eux) après leur arrestation était anticonstitutionnel. Plus d’un an après les faits, les inculpés sont toujours dans l’attente d’un procès. (mis à jour le 28 Juin)

C’est un cas similaire encore plus grave qui s’est déroulé en Finlande en 2009. En décembre, de nombreux médias finlandais divulguaient des vidéos et des photos prises légalement pendant deux mois par Justice for Animals ,le principal groupe de défense des droits des animaux du pays, lors de visites dans 30 fermes d’élevage porcin.

Les vidéos (voir ci-dessous, attention la vidéo peut choquer) rendent compte de porcs malades, blessés et en piteux état.

 

 

 

Incarcérés pour activisme suspect

 

Enfin c’est sans doute l’Autriche qui a connu l’un des pires épisodes en matière de procès écoterroriste.

Malgré sa réputation de pays progressiste en matière de droits des animaux, (voir la loi de 2004 sur le sujet) le pays a connu de 2008 à 2011 une affaire judiciaire visant des activistes environnementaux accusés de “terrorisme”.

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UNE PLANÈTE ANTITERRORISTE

OWNI a développé avec RFI une application qui recense les législations antiterroristes dans le monde. Justice d'exception, ...

En 2007, suite à de nombreux rassemblements et actes de vandalisme sur des magasins de fourrure, deux responsables de la société concernée rencontrent des haut cadres de la police ainsi que le ministre de l’Intérieur. La réunion acte la création d’une unité spéciale d’investigation visant à infiltrer les organisations de défense des animaux pour mieux les connaître.

Durant l’année suivante, les membres de ces organisations sont ainsi espionnés : écoutes téléphoniques, interceptions d’e-mails, traceurs dans leurs voitures, leurs bureaux et jusque dans leur propre domicile. Des agents en civil infiltrent également les ONG pour observer leurs pratiques.

L’affaire prend corps le 21 Mai 2008, lors d’une opération de police organisée à l’échelle nationale. 23 locaux sont perquisitionnés et dix personnes liées à la protection animale (personnes travaillant dans des refuges, enseignants du bien-être animal et organisateurs de campagnes de sensibilisation publiques) sont arrêtées. Les forces de l’ordre défoncent les portes des appartements et locaux visés et rentrent armes au poing.

 

 

LIRE LE DOSSIER EN ENTIER ET BIEN PLUS... SUR CE LIEN :

 

 

http://owni.fr/2012/06/26/lecoterrorisme-debarque-en-europe/   

 

 

 

 

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 11:34

 

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Je vous avais déjà parlé de ce projet d'enfermer à vie 1000 vaches et 750 veaux et génisses dans des bâtiments, sans accès à l'extérieur ...

 

  Dans un courrier adressé à Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, le 12 juin 2012, L214 a souligné qu'en élevage standard les conditions de vie des vaches laitières et des veaux sont déjà préoccupantes. L’augmentation de taille des troupeaux accentue l’ensemble des risques de maladies respiratoires, digestives ou parasitaires: les problèmes de mal-être seront exacerbés. Il est indispensable qu'un tel projet ne voie pas le jour.

 

 

Lire le courrier ,  (et plus) dans les puces de Luce Lapin ( Charlie Hebdo ) :

 

La Puce de la semaine (Charlie Hebdo) de Luce Lapin au sujet du projet dit des "1.000 vaches"

http://www.charliehebdo.fr/animaux.html


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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 11:03

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Dans mon jardin j'ai un pied  de rhubarbe, qui semble très heureux et me donne chaque année suffisamment de tiges pour faire nombre de dessert et autres recettes : confiture, clafoutis, gâteaux , 

boisson, etc. 

Aujourd'hui je vais vous donner la recette de anglaise du " rhubarb and apple pie " un peu remaniée à ma façon ...

 

 

TOURTE RHUBARBE POMMES 

 

Ingrédients :

 

1 kg de rhubarbe

 

2 belles pommes pelées et coupées en morceaux

 

150 gr de sucre roux

 

340 gr de farine

 

180 gr de margarine végétale ( ou beurre ) bio 

 

1/2 cuillère à thé de cannelle

 

3 cuillerées  à soupe de sucre

 

1 cuillère à soupe de semoule

 

1 oeuf ou substitut ( Valpiform )

 

sucre pour le dessus de la tourte

 

 

Recette 

 

Cuire quelques minutes ,la rhubarbe et les pommes avec 2 cuillerées de sucre dans une poêle , à feu doux, pour attendrir , mais sans déformer les fruits.

Égoutter, et mettre de côté le jus. Laissez refroidir.

 

 

Mettre la farine avec la margarine ( ou beurre ) + une pincée de sel dans un mixeur jusqu'à obtenir une sorte de crumble . Mettre cette préparation dans un saladier et y ajouter la cannelle et les 3 cuillerées de  sucre .

 

 

Mixer l'oeuf ( ou le substitut ) avec 4 cuillerées d'eau glacée. Ajouter 2/3 de ce liquide au mélange farine/margarine, mélangez, puis ajouter le reste du liquide avec les mains. Mettre au frais pendant 20 minutes.

 

 

Etaler  2/3 de la pâte sur votre planche farinée ( environ 3 mm d'épaisseur ), et étalez dans votre moule beurré fariné ( 24 cm ) . Piquez avec une fourchette et étalez la semoule.

Remplir avec les fruits et le reste du sucre roux en ramenant cers le centre .

 

 

Etalez le reste de la pâte en lui donnant une forme circulaire ( toujours 3 mm d'épaisseur ), mouillez les bords et scellez .

 

Mouillez la tourte avec de l'eau à l'aide d'un pinceau

 

Mettre au frais pendant 30 minutes.

 

 

Puis saupoudrez de sucre et cuire au four à 190° ( ou 170 ° pour four ventilé ) ou encore th. 5 pour les fours à gaz pendant 30à 40 minutes afin d'obtenir une croûte dorée.

 

 

Cette recette semble u peu longue pour certain (nes ) aussi vous pouvez simplement acheter de la pâte déjà prête , et continuer ...

 

Et n'oubliez pas le jus de cuisson que vous pourrez ajouter à du champagne ( ou du vin pétillant ), c'est délicieux !!!

 

 

 

 

 

 

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 10:52

Beaucoup consomment de la viande ou du poisson ,par habitude, par commodité, mais pas par nécessité ... Il va bien falloir changer cette façon de se nourrir , soit par conviction,compassion, soit par obligation , et ce, très rapidement voire MAINTENANT !

 

Nous sommes deux milliards à trop manger
Pâturages entre meurtres et déforestation
Exploitation hors sol, pollutions et famines
Poison quotidien
Autre source d’inquiétude : l’eau

 

 

Je vous invite à lire ces rapports qui, je l'espère vous feront prendre conscience de la REALITE ! A diffuser largement !

 

A lire :

 

 

http://blog.mondediplo.net/2012-06-21-Quand-l-industrie-de-la-viande-devore-la-planete

 

 

www.vegetari1.net

 

 

http://digniteanimale.lescigales.org/Les%20animaux%20marins.htm  

 

 

 

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 16:21

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Des légumes (Martin Cathrae/Flickr/CC)

 

 Pas de viande, pas de cuir, pas de lait, pas de laine, pas de cirque, aucun produit testé sur des animaux... Il y a plus radical que les végétariens ou même les végétaliens : les végans, adeptes d’un mode de vie 100% végétal. Sur fond de scandale touchant l’élevage intensif et d’engouement pour le bio, cette nouvelle communauté plus ou moins soudée émerge en France.

 

 A l’origine, simple équivalent anglais du végétalisme français, le véganisme (de l’anglais « veganism », néologisme créé en 1944 par le britannique Donald Watson, fondateur de la « Vegan Society ») désigne depuis quelques années un mode de consommation plus global. Tout ce qui vient de l’exploitation des animaux est proscrit, y compris la soie. La boutique en ligne « Un monde végan “ vend même des préservatifs fabriqués sans protéine de lait et des croquettes pour chiens et chats certifiées 100% végétales !

 

Elle refuse de ‘manger un cadavre’

 Amanda, 21 ans, étudiante, est végane. Dès l’âge de 12 ans, elle refusait de ‘manger un cadavre’. Pour Amandine, 24 ans, tout a commencé lorsqu’elle a fait le lien entre ‘la viande en barquette et les animaux vivants’ : elle a fait une croix sur la viande, le poisson et les crustacés mais aussi sur le lait, les œufs, le miel. Un régime qu’elle qualifie d’‘éthique’. En décembre ‘Vegan Folie’s’, la première pâtisserie du genre en France a ouvert, rue Mouffetard, à Paris.

 

 Comment passe-t-on du végétarisme au véganisme ? Nicolas, 30 ans, technicien administratif, a découvert le véganisme à travers le groupe de metal hardcore américain Earth Crisis qui se revendique ouvertement végan. Il explique :

 ‘Le véganisme devient à un moment une évidence pour un végétarien. C’est uniquement comme ça qu’on peut avoir une prise sur tous les domaines qui concernent l’exploitation animale.’

 

Pas de sexe avec les mangeurs de viande

 En France, le véganisme est souvent perçu comme une communauté repliée sur elle-même. Ce qui est parfois le cas.

 Une étude menée en 2007 par Annie Potts, chercheuse à l’université de Canterbury en Nouvelle-Zélande, révèle que certains végans refusent d’avoir des relations sexuelles avec des mangeurs de viande. On les appelle les ‘végésexuels’. En France, Vegaia, un site de rencontre gratuit réservé aux végétariens et végans a vu le jour en 2009.

 Mais tous les végans ne souhaitent pas s’inscrire dans cette conception communautaire du mouvement. Nicolas, lui, lutte contre cette pratique ‘sectaire’ du véganisme :

 ‘Je ne vais pas me sentir plus proche d’une personne parce qu’elle est végane, de la même façon que je ne vais pas être ami avec quelqu’un seulement parce que, comme moi, il trie ses déchets !’

 Pour lui, l’essentiel est d’informer un maximum de personnes sur le véganisme et non d’appliquer ce mode de vie à la lettre :

 ‘Il faut montrer aux gens qu’être végan est naturel et facile. Si on te propose un morceau de pain d’épice au miel ce n’est pas un drame de l’accepter. De cette façon le véganisme apparaît comme quelque chose de moins dogmatique.’

 

‘Même Bill Clinton est vegan’

 Noam, 28 ans, doctorante en anglais, s’est intéressée à ce mode de consommation lors d’un séjour aux Etats-Unis, où environ 0,5% de la population est végane. De retour en France, elle s’est renseignée sur les conditions d’élevage des animaux et s’est convertie.

 Selon elle, il est moins difficile de mener ce mode de vie de l’autre côté de l’Atlantique :

 ‘C’est mille fois plus simple d’être végan aux Etats-Unis, où l’American Dietetic Association a depuis longtemps reconnu le régime végétalien comme le plus sain. Du coup c’est rentré dans les mœurs. Même Bill Clinton est végan maintenant !’

 En France, le parcours est semé d’embûches pour ces amateurs de chorizo végétal et de fromage sans lait. Ils ont parfois des difficultés à trouver certains aliments indispensables à leur régime alimentaire, comme le tempeh, un aliment asiatique à base de soja, riche en protéines. Amanda, suédoise installée dans l’Hexagone depuis un an et demi, le déplore :

 ‘C’est plus facile en Suède, où les cantines scolaires peuvent servir des plats végans.’

 Les végans doivent, surtout, affronter le regard des autres. Noam raconte :

 ‘Quand je suis aux Etats-Unis, je peux dire Je suis végan’ et les gens comprennent. En France, je dois toujours me justifier. C’est fatiguant. Si je ne veux pas être agressée sur le sujet, je dis que je suis végétarienne et allergique au lactose.”

 

“Vous êtes ce que vous mangez”

 Le véganisme se propage pourtant, surtout à Paris. Des chanteurs comme Herman Düne, des marques de vêtements comme April 77 et des restaurants se déclarent végans. En février, la styliste Stella McCartney lançait une campagne anti-cuir à l’occasion de la Fashion Week parisienne.

 Les manifestations visant à promouvoir le véganisme se multiplient également dans la capitale, avec pour fer de lance le “Paris Vegan Day”, salon du véganisme organisé tous les ans depuis 2009, qui a rassemblé environ 8 000 personnes lors de sa dernière édition, en octobre 2011.

 Claude Fischler, sociologue spécialiste de l’alimentation, voit dans cet engouement pour le véganisme et pour les régimes alternatifs “un processus de réappropriation de son alimentation”. Dans l’émission Service Public sur France Inter, le 2 février dernier, il expliquait :

 “On veut savoir ce qu’on mange car il y a la perception fondamentale que vous êtes ce que vous mangez.”

 

“On pourrait nourrir toute l’Afrique”

 Pour Nicolas, ce mode de consommation finira de toute façon par triompher :

 “La production industrielle est basée sur un modèle économique qui ne sera bientôt plus viable, notamment parce que nous serons trop sur terre et que la production d’un kilo de bœuf nécessite 15 mille litres d’eau !”

 

 Un point de vue que partage Amandine. La jeune pâtissière insiste sur les conséquences désastreuses de la consommation de “produits animaux” sur l’environnement. Un mode de vie végan permet notamment de rejeter moins de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Elle explique également que le véganisme vise à restaurer l’équilibre Nord-Sud :

 “Avec tous les végétaux qu’on cultive pour nourrir les vaches, on pourrait nourrir toute l’Afrique. On n’aura bientôt pas le choix d’être végan ou pas.”

 

 Bérenger, 28 ans, qui partage sa vie avec Amanda (la Suédoise), l’assure : il aime trop le fromage pour adopter le même mode de consommation que son amie.

 

 Les Français auront du mal à lâcher leur camembert. Leur conversion complète au véganisme aurait pourtant au moins une retombée vertueuse : on ne nous bassinerait plus de la question de la viande halal.

 

 

http://www.rue89.com/2012/03/11/bonne-nouvelle-pour-les-vaches-les-vegans-progressent-en-france-229593

 

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 10:47

 

www.ecologie-radicale.org

La lettre de Gérard CHAROLLOIS        le dimanche 17 juin 2012

TEL 06 76 99 84 65

 

 

              Pour un FRONT ECOLOGISTE.

 

Après de remarquables succès, lors des élections Européennes et régionales, avec 16% des suffrages, les écologistes s’effondrent tant à la présidentielle qu’aux législatives.

 

Ce ne serait qu’anecdotique, si ce piètre résultat ne comportait pas de graves incidences sur la politique de fond.

Moins un courant de pensée est fort, moins les valeurs, les aspirations, les choix qui sont les siens sont pris en considération.

 

Le vaisseau amiral de l’écologie politique (EELV) ne recueille que 5% des suffrages et n’aura des élus et quelques ministres que grâce au remorquage du parti socialiste, dans une alliance au demeurant parfaitement légitime et opportune, permettant aux VERTS de ne pas disparaître et aux socialistes  de ne pas apparaître trop monocolores.

Un esprit démocrate nepeut que souhaiter l’union avec ceux qui sont les moins éloignés de ses propres convictions.

Je suis favorable aux grandes coalitions, seules de nature à vaincre les forces de la cupidité et de la cruauté.

Le monolithisme, l’isolement sont à la fois suicidaires et signes d’un vice absolu de la pensée.

 

Les VERTS subissent présentement la conséquence d’un choix inapproprié de candidat à la présidentielle, avec le sentiment,pour les observateurs perspicaces, que certains membres de l’appareil ont recherché ce résultat, pour eux nullement catastrophique, puisqu’ils deviennent ministres et imaginent que cela les honore.

 

Eva JOLY possède d’éminentes qualités et doit jouer un rôle public important que justifient pleinement sa probité et sa compétence mais sa candidature à cette élection présidentielle où le style oratoire et le charisme pèsent lourd,  fut un contre-emploi.

 

Que pèsera l’écologie, la véritable, dans la majorité nouvelle plus progressiste,plus éclairée,plus généreuse, mais où le vert restera une force d’appoint ?

 

 

Il est vrai qu’il y a bien des années que trop de dirigeants de ce parti ont oublié l’éthique écologiste, c’est-à-dire le respect du vivant et la défense de la nature.

 

Les législatives ont offert, par ailleurs, aux citoyens médusés, l’habituelle cacophonie des candidats se réclamant de l’écologie. Nombre de circonscriptions pâtirent de  quatre affichages semi-identiques, ce qui décourage l’électeur et donne une impression d’irresponsabilité.

 

Le problème est que les leçons des échecs ne sont jamais tirées ce qui garantit leur réitération.

Tirer les leçons de ses propres échecs est l’unique moyen d’y échapper.

 

Remédier à ce fiasco serait pourtant aisé.

 

Puisque notre pensée est la seule qu’ait produite l’époque actuelle, il est légitime et salutaire qu’elle soit plurielle et riche de nuances.

Ce n’est point en cette heureuse diversité  que réside notre faiblesse, mais dans notre incapacité à l’admettre, à l’organiser, à unir tout en respectant les différences.

 

Pour les grands partis, nos querelles d’écolos farfelus font figures de guerres liliputiennes.

Pourtant, il y a de grands partis désormais vides d’idées et de plus petits porteurs de valeurs fortes.

 

Que chacun tienne à son micro-mouvement se conçoit, mais comment ne pas comprendre qu’il serait plus efficace et même plus profitable pour chacun de présenter moins de candidats mais des candidats seuls à porter les couleurs communes dans chaque circonscription !

Unis, ces petits partis recueilleraient davantage de voix que l’addition de leurs scores dérisoires car l’ensemble y gagnerait en crédibilité auprès de l’électorat.

 

Pourquoi échouerions-nous, là où nos amis du FRONT DE GAUCHE ont réussi en regroupant sept ou huit formations qui savent à la fois agir collectivement tout en gardant chacune sa spécificité ?

 

Pourquoi la voix de l’écologie, celle qu’attend le citoyen, une écologie parlant du vivant et de la nature, est-elle inaudible ?

Pourquoi les animateurs de mouvements VERTS ne parviendraient-ils pas à surmonter leurs narcissismes pour reconnaître l’existence, à leurs côtés et non contre eux, d’autres formations et sensibilités ?

Construisons  un FRONT ECOLOGISTE ouvert à tous ceux, sans exception, qui souhaitent porter en politique la pensée nouvelle de la préservation du vivant.

 

A défaut, les militants dispersés, malgré leur ardeur et leur dévouement, s’épuiseront à monter le rocher de SISYPHE et seront condamnés à ne pas agir, faute d’emprise, sur une société malade dont ils représentent l’issue de secours.

 

             Gérard  CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

 

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