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28 septembre 2021 2 28 /09 /septembre /2021 12:46

www.ecologie-radicale.org

La lettre de Gérard CHAROLLOIS

 

 

Les responsables et coupables

 

 

 

 

A l’heure où les dirigeants politiques du monde tiennent des discours vertueux sur la mort de la biodiversité, sur les menaces sur le climat, où se succèdent les conférences internationales consacrées aux maladies de la planète victime d’homo-economicus, les agressions, les destructions, les crimes contre le vivant perdurent.

 

Le fusil, les pesticides et l’aménagement/déménagement de la nature des obscurantistes tuent, polluent, expulsent le vivant.

 

 

Quelques faits divers illustrent cette nocivité :

 

Un ex-vice-président de l’office national de la chasse et de la faune sauvage devenu OFFICE DE LA BIODIVERSITE, chasseur et pisciculteur, tue une aigrette-garzette, oiseau rare, de couleur blanche. Devant le juge, il affirme avoir voulu assassiner un grand cormoran, oiseau de couleur noire.

Le tribunal prononce une sanction dérisoire et parfaitement incitative à réitérer ce crime contre la nature.

 

Ces jours-ci, une louve a été pendue devant la mairie d’un village SAINT-BONNET-CHAMPSAUR, dans les HAUTES-ALPES. Récemment tuée par balle, la louve laissa sur le sol des traces de son sang.

Dans ce département, un élu local avait remis, à titre de provocation stupide, une queue de loup lors du départ du préfet.

Je sais, le manque d’iode favorisa le crétinisme dans cette région, mais le frais existe de nos jours !

 

Dans les PYRÉNÉES, le pouvoir macronien renonce à poursuivre un plan ours, encourageant ainsi les arriérés qui refusent la présence de cet animal emblématique, animal abondant en Espagne et parfaitement accepté par les populations.

 

 

 

Le conseil d’état, suite à un arrêt de la cour de justice de l’Union Européenne, censure les arrêtés permettant les braconnages de petits oiseaux à l’aide de gluaux, pentes et lacets.

Le monarque ordonne à sa ministre de prendre de nouveaux arrêtés pour autoriser ces massacres d’alouettes, de grives et accessoirement et clandestinement d’ortolans.

Mais le monarque fait de l’écologie !

Je me souviens d’un temps, pas si lointain, où de manière folklorique et farfelue, des agités du MEDOC menaçaient de tout casser et de faire la révolution si on ne les laissait pas tirer la tourterelle des bois migratrice en mai.

Les ministres et les préfets de GIRONDE confondant Tartarin et d’authentiques révolutionnaires, n’osaient pas faire appliquer la loi.

Ce sont les associations qui firent le travail, saisir la justice pour faire dissoudre les organisations de braconniers et la chasse cessa, en grande partie, sans que le MEDOC soit à feu et à sang.

 

 

Les chasseurs braillent dans les rues, menacent et brandissent leurs bulletins de votes, et les petits politiciens inconsistants se couchent.

Or, la chasse ne représente nullement la force électorale qu’affirme la propagande du lobby.

Les chasseurs sont moins d’un million et la plupart des candidats, surtout les candidats conservateurs, flattent ce petit électorat résiduel.

Entre MACRON et BERTRAND, l’ennemi de la terre ne saura plus lequel aimer !

 

Si les pseudo-élites, les gouvernants, les préfets, les procureurs, tenaient un langage fort et clair, les tueurs d’aigrettes, de loups et d’ours ne seraient pas encouragés dans leurs exactions.

A l’instar de la chasse à la tourterelle en mai, en GIRONDE, les autres pratiques s’effondreraient si les institutions en charge de l’état de droit MONTRAIENT un peu de courage et de lucidité.

 

 

La protection de la Nature est un impératif premier.

Malmener la biodiversité n’est pas une opinion, mais une arriération.

Les clercs le savent mais par mépris du peuple, ils éprouvent une gêne à le dire.

Apprendre le respect de la vie est un devoir.

Certains pusillanimes disent : « c’est leurs traditions. Les amateurs de pentes et autres pièges le font parce que d’autres le firent avant eux et qu’ils ont toujours vu cela se faire ».

Et voilà, la justification de tous les crimes de l’histoire.

D’aucuns ajouteront lâchement : « laissons faire ces braconniers sénescents attachés aux usages de leurs pères en considérant que les pesticides, les infrastructures de transports, l’artificialisation des sols, les pollutions tuent bien davantage ».

Alors, faut-il ajouter la peste au choléra ?

Oui, l’agrochimie, les routes, l’urbanisation détruisent massivement, mais ces faits justifient que l’humain aborde le vivant avec plus de compassion.

La chasse en plus, c’est la chasse en trop.

D’ailleurs, sociologiquement, le porteur de fusil quitte bien souvent son arme pour promener son bidon de poison agricole.

 

 

Je ne ferai pas qu’incriminer la chasse, mort/loisir, mais je constate que les ennemis de la terre sont cohérents dans leurs malfaisances.

Les élus pro-chasse aiment les déviations, les lignes à très grande vitesse, le glyphosate et les néonicotinoïdes.

Oui, j’appelle à un moratoire sur la création de routes nouvelles quand on sait le nombre d’animaux tués sur un kilomètre de voie.

Oui, il faut interdire les biocides qui anéantissent l’entomofaune et avec elle les oiseaux insectivores ou occasionnellement génèrent des lymphomes aux humains.

Les vrais coupables, ce sont ces décideurs oublieux de leur devoir pédagogique.

Au lieu d’inciter à la vertu écologique, ils insultent le peuple en le rabaissant à une lie ignare et cruelle.

Oui, messieurs les banquiers, en mission en politique, vous qui dirigez les états : votre soumission à la chasse PROUVE l’opinion insultante que vous avez du peuple.

 

 

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

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19 septembre 2021 7 19 /09 /septembre /2021 17:27
La lettre de Gérard CHAROLLOIS
 
 
 
 
Quand les ennemis de la terre se muent en ennemis de la liberté
 
 
Une poignée de députés français publient un rapport par lequel ils préconisent la pénalisation de la pensée écologiste et animaliste.
Ils parlent « d’entrave » aux activités agrocynégétiques, à l’abattage et aux élevages concentrationnaires et veulent ériger en délit ces faits d’oppositions.
Or, chaque année, plusieurs dizaines de personnes sont tuées et blessées par la chasse.
Les porteurs de fusils créent dans les campagnes une insécurité et génèrent des accidents, violent les propriétés privées des non-chasseurs, achèvent les cervidés dans le centre des villages et parfois les cours d’école.
La chasse trouble la paix publique.
Inversement, combien de chasseurs sont-ils molestés par des habitants importunés par les incursions de porteurs de fusils ?
 
 
 
Quelles exactions les réactionnaires imputent-ils aux animalistes ?
Ils attribuent aux animalistes l’incendie d’un abattoir dans la région nord et se gargarisent de ce fait délictueux érigé en généralité, bien que les auteurs n’aient pas été identifiés.
Comme ils aimeraient brandir des agressions perpétrés par ceux qui n’ont pour tort que de vouloir faire avancer les consciences et la civilisation !
Pour les petits commis des lobbies, ce sont les opposants à la chasse, les dénonciateurs de la torture animale dans certains abattoirs et usines à viande qu’il faut frapper des foudres de la loi !
Honte à ces censeurs !
 
 
 
Il faut souligner que l’un de ces remarquables députés, suite à la mort d’un vététiste tué par un chasseur, proposa de voter pas moins que l’interdiction du vététisme.
Est-ce juridiquement inquiétant de voir quelques parlementaires de droite délirer ainsi ?
Absolument pas.
Leurs gesticulations serviles en faveur des lobbies confine au ridicule et le dispute à l’abjection.
L’immense majorité des Français condamne la chasse et singulièrement les modes les plus cruels et anachroniques du loisir de mort.
Les mentalités évoluent inexorablement.
 
 
Le nombre des chasseurs s’étiole partout.
Le loisir de mort est irrémédiablement condamné à terme et la veulerie des politiciens n’y changera rien.
Il est intolérable, d’un point de vue éthique, de poursuivre un cerf pendant cinq heures, de l’épuiser, de le soumettre aux morsures des chiens avant de le poignarder ou de le noyer dans un étang, au même titre qu’il est intolérable de soumettre des animaux d’élevage à la cruauté des usines à viande et des abattages à la chaîne.
Il est scandaleux de tuer, en ce pays, des millions de grives et de merles, d’alouettes et d’anatidés, en des temps où se meurt la biodiversité.
Il est grotesque d’élever en volière trois millions de perdrix et des faisans pour alimenter le stand de tirs des « gestionnaires de la nature ».
Moralement, écologiquement, la chasse est indéfendable et la lourde propagande des « meilleurs écologistes de France » ne dupent que les propagandistes et leurs petits copistes.
Alors, comme les ennemis de la terre ne peuvent pas justifier leurs pratiques répugnantes, ils veulent faire taire, imposer leurs lois, éliminer leurs contestataires.
Il leur faut pénaliser, censurer l’opposition à la chasse et les images prouvant les conditions horribles d’élevage des porcs, des poules, des veaux et les sévices perpétrés dans les abattoirs.
Dans leur optique : « silence, on tue ».
Les avocats du mépris du vivant sont à court d’arguments et paniquent devant la prise de conscience de l’opinion publique.
Ils se crispent et rêvent d’une quasi-dictature des lobbies agrocynégétiques érigés en bastilles intouchables.
Non, messieurs les censeurs oublieux des principes fondamentaux de la république, vous ne ferez pas taire les écologistes, les animalistes, les gens de mieux.
Vous oubliez que le droit national et européen garantit la liberté d’expression et de manifestation des convictions.
Mais vos délires autoritaires ne font qu’illustrer l’essence des loisirs dont vous êtes les servants dociles.
Tout chasseur n’est pas fasciste, évidemment et trop d’humains agissent par esprit grégaire, agissent parce que d’autres agissent et parce que cela se fait depuis longtemps.
 
 
La tradition tient lieu d’anesthésique de la conscience.
Tout chasseur ne partage pas une volonté d’ostracisme à l’encontre des réfractaires.
Mais la chasse, en tant que concept, est un loisir d’essence fasciste.
Elle repose sur le goût de la mort, de la tuerie, des armes, des rituels guerriers, de la virilité stupide de la prédation primaire, de la domination de l’autre, cet autre étant ici un animal, faute de pouvoir être un autre humain.
La chasse n’est pas la convivialité dans les petits matins bleutés d’automne et la passion de la quête du chien.
On aime encore mieux les matins d’automne et son chien sans un fusil et sans transformer en charogne sanglante un être qui était sensible et qu’il est si bon de laisser vivre.
Messieurs les parlementaires pro-chasses, votre velléité de nous bâillonner prouve quelle idéologie funeste chemine derrière votre culture négationniste de la sensibilité animale, de la compassion due à tout être vivant.
Cette mentalité liberticide inspira déjà un décret du 3 juin 2010 qui frappait de peines contraventionnelles « l’entrave à la chasse ».
 
 
Les agents du lobby, dans leur insignifiant rapport, déplorent qu’il n’y ait pas davantage de poursuites judiciaires contre les objecteurs de conscience de la chasse sur ce fondement juridique absurde.
Ils regrettent que la cellule « DEMETERE » de la gendarmerie, mise en place par le ministère de l’intérieur pour traquer l’ami des animaux, ne trouve pas grand-chose à se mettre sous la dent.
Faites des rapports, flattez les lobbies, messieurs les censeurs de la pensée écologiste et votez des lois !
Nous les anéantiront en leur opposant l’article 10 de la CONVENTION EUROPÉENNE DE SAUVEGARDE DES DROITS DE L’HOMME.
Dans l’Histoire, vos prédécesseurs qui défendirent bien d’autres « traditions » sanguinaires n’ont jamais pu arrêter le cours d’une idée forte et qui va.
HUGO écrivait : rien n’arrête une idée dont le temps est venu.
Et vous, citoyens,
Cessez de voter pour des partis et des élus pro-chasses.
Nous sommes majoritaires et il serait temps de se débarrasser de ces élus ennemis de la vie.
 
 
 
Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
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12 septembre 2021 7 12 /09 /septembre /2021 17:27

 

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS

 

Chasse en enclos : une activité délictueuse ?

 

 

 

L’article 521 – 1 du code pénal punit de peines correctionnelles les actes de cruauté perpétrés à l’encontre d’animaux apprivoisés ou tenus captifs.

Dans la loi, une dérogation scélérate est inscrite en faveur des « courses de taureaux lorsque dans une agglomération existe une tradition ininterrompue ».

Par cette dérogation, le législateur avoue que la corrida est un acte de cruauté à l’encontre d’un animal tenu captif.

 

Et la chasse en enclos ?

 

Aucune dérogation légale.

Tout d’abord, de quoi parle-t-on ?

 

Pour certains addicts aux odeurs de poudre, de sang et de mort, il est insupportable de ne pas chasser en temps prohibé.

Il leur faut leur dose de tuerie.

 

Pour d’autres, l’argent ne prend pas l’odeur de la souffrance et du sang.

Faire du »fric » retire tout scrupule, toute compassion.

 

Alors, certains achètent des terrains, en général d’au moins 20 hectares, les ferment par de hauts grillages d’au moins deux mètres, enfoncés à 30 CM dans le sol, pour y lâcher des animaux d’élevage afin d’offrir aux tueurs leur drogue et ce, moyennant finance.

 

Dans la logomachie de ces gens-là, il s’agit d’entraîner les fusils et de dérouiller les chiens, à moins que ce ne soit l’inverse !

 

 

 

Que dit la république ?

Rien.

L’administration s’assure de la hauteur des clôtures, de leur « conformité », de l’enregistrement et du comptage des sangliers prisonniers de cette arène.

 

Les dirigeants de la chasse, un peu gênés, tournent la tête pour ne pas contempler l’exploit sportif, la saine gestion de la faune, l’amour de la nature des « meilleurs écologistes de France » !

Revenons à notre article 521 – 7 du code pénal.

Les malheureux sangliers offerts aux morsures des chiens et aux balles des valeureux tireurs en enclos ne sont-ils pas, à l’évidence, des animaux captifs ?

Alors, que font la police et les parquets ?

 

Ceux qui s’adonnent à ces jeux dégradants et ceux qui palpent de l’argent en cette affaire pourraient-ils tâter de la correctionnelle ?

 

La tolérance, Monsieur ! va-t-on m’objecter ?

Comme disait quelqu’un : la tolérance, autrefois, il y avait des maisons pour ça.

 

 

Il serait intéressant de connaître l’avis de la chambre criminelle de la cour de cassation sur son interprétation du droit pénal en cette matière.

Il serait tout de même difficile pour les tenanciers de ces enclos de plaider que les sangliers et autres animaux d’élevage garnissant leurs fonds de commerce ne sont pas des animaux tenus captifs.

D’ailleurs, en droit, il faut choisir.

Si ces sangliers n’étaient pas « animaux captifs », ils seraient des animaux de la faune et, dans ce cas, s’appliquerait à eux la législation de la chasse, donc les périodes de fermeture.

Il leur faut choisir et quel que soit ce choix, la pratique devient illégale.

 

S’il y a animal sauvage, la chasse ferme.

Si la chasse ne ferme pas pour les enclos, c’est qu’il y a animal tenu captif et l’acte de cruauté devient pénalement répréhensible.

 

A propos, savez-vous que le sanglier est un animal remarquablement intelligent. Aussi intelligent et susceptible de s’apprivoiser que le chien ?

Alors, la civilisation, c’est par où ?

 

 

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

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22 juillet 2021 4 22 /07 /juillet /2021 18:46

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS

 

Faut-il se taire par peur de déplaire ?

 

 

Le mardi 20 juillet, pour sacrifier à un dieu des victimes innocentes, quatre hommes algériens ont égorgé deux moutons, dans la rue, à NANTES et ont accroché leurs dépouilles à un grillage.

 

La police a interpelé les délinquants et a sauvé un troisième mouton, promis au supplice, se trouvant dans la camionnette des tueurs, mouton remis à une association de protection animale.

 

En droit, la tuerie d’animaux doit intervenir dans un abattoir et la France tolère l’égorgement à vif des animaux pour motifs religieux, alors que la Finlande, la Grèce, le Danemark et la Suisse prohibent cette cruauté.

 

 

 

Pourquoi les dieux ont-il soif de sang et de souffrances ?

 

Que leur apporte un sacrifice ?

Sont-ils sadiques, en mal de tortures, en manque de malheurs ?

 

Les maladies, les accidents, la mort ne suffisent-ils pas à étancher leur besoin d’horreurs ?

 

Il faut convenir que loin d’être amour, douceur, hédonisme, tendresse, les religions de tous temps et de toutes couleurs ont valorisé le sacrifice, les maux, la résignation joyeuse devant le malheur.

 

Au lieu d’édifier les hommes par leurs plus délicieuses heures, les religions offrent le spectacle dégradant d’égorgements, de crucifixions, de guerres saintes, de massacres purificateurs et de soumissions aux maux et injustices puisque les dieux l’exigent et font souffrir pour un bien encore plus grand : racheter les péchés du monde et gratifier le supplicié dans un arrière-monde.

 

Les pouvoirs royaux, impériaux et financiers aiment les religions qui enseignent aux exploités la résignation et l’acceptation d’un ordre injuste voulu par l’être suprême.

 

 

Souffrez en cette vallée de larmes et plus vous renoncerez aux joies d'ici bas et aux faiblesses de la chair, plus vous serez admis auprès des dieux qui vous ont envoyé vos épreuves.

 

Voilà qui est plus puissant que l’armée, la police, les milices pour contrôler le troupeau humain et interdire la rébellion devant la violence et l’injustice.

 

Les abattages rituels sont intolérables d’un point de vue éthique et doivent être interdits.

 

Les théologiens devraient bien méditer sur cette fondamentale contradiction leur faisant énoncer que leurs dieux sont amour et miséricorde alors qu’ils sont en mal de cruauté.

 

Que les religions aident ceux qui ont besoin d’elles pour vivre et surtout pour mourir, mais qu’elles laissent vivre les autres.

 

On ne leur demande rien d’autre que de nous « ficher la paix ».

 

 

 

Que certains esprits obscurantistes aient besoin de « croire » à des billevesées grotesques nous indifférerait comme relevant de la liberté de pensée, mais que l’on cesse d’imposer les monstruosités perpétrées au nom de ces mythes à dormir debout.

 

Au fond, j’envie les belles histoires de la mythologie polythéiste des anciens Grecs et Romains, beaucoup moins sinistres que les monothéismes du jour.

 

A propos, certains pensent que les civilisations sont mortelles.

Alors, tant mieux, vivement la décadence de ces civilisations pour qu’on cesse d’égorger le mouton et l’infidèle, pour que le sacrifice de la vie de quiconque ne soit plus érigé en impératif moral.

 

 

 

Célébrons la vie, la paix, la bienveillance entre tous les êtres vivants.

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

 

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21 juillet 2021 3 21 /07 /juillet /2021 11:52

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS

 

 

Le temps des imposteurs

 

 

Voici la cohorte des complotistes, climatosceptiques dits climatoréalistes persuadés que les rapports du GIEC émanent d’une secte écologique.

 

Certains se parent même de titres scientifiques pour nier les faits constatés par la science.

 

 

L’altération d’origine humaine du climat ne laisse place à aucune controverse d’un point de vue purement physico-chimique.

 

Les activités agricoles et industrielles modifient la composition chimique de l’atmosphère ce qui se quantifie de manière rationnelle, en captant les P P M (particules par millions).

 

L’atmosphère recèle des gaz moléculaires (O2, N2 et des traces notamment de CO2, H2O et CH4).

 

Or, une molécule comptant trois atomes dont deux sont de corps simples différents possède un effet de serre en piégeant le rayonnement infrarouge.

 

Le gaz oxygène (o2) et l’azote atmosphérique (n2) ne sont pas des gaz à effet de serre.

 

Le gaz carbonique (CO2), en revanche, possède cet effet et il est désormais plus abondant qu’il ne l’était avant l’ère productiviste.

 

La démonstration est imparable mais l’animal humain demeure irrationnel.

 

Il pense peu.

 

Il aime croire ou ne pas croire.

 

 

 

Est-ce à dire qu’il faut tout accepter provenant des forces d’argent au nom de la « transition énergétique » ?

 

En Gironde, commune de SAUCATS, dans le bordelais, une société privée porte un projet d’implantation d’un champ photovoltaïque en lieu et place d’une zone boisée de mille hectares.

L’enquête publique devrait se dérouler durant le mois de septembre.

 

En Dordogne, plusieurs projets portant sur des dizaines d’hectares, fleurissent dès qu’un espace forestier ou naturel semble disponible (Causse de l’Isle).

 

Ainsi, entre les milliers de tonnes de béton et les structures métalliques de 200 mètres de hauteur des éoliennes et les milliers d’hectares voués à l’implantation de panneaux photovoltaïques produits en Chine en utilisant de l’électricité de centrales à charbon, la secte libérale, célébrant le culte de l’entreprise privée, trouve de belles opportunités pour parachever la destruction de la nature.

 

Les populations victimes directes de ces lèpres industrielles, colorées mensongèrement en vert, s’insurgent contre la dégradation de leur qualité de vie.

Nombre d’amoureux des paysages s’affligent devant ces massacres qui osent se parer de l’onction écologique, alors qu’ils ne sont qu’une nouvelle agression contre la biodiversité.

 

Bien sûr, ceux qui palpent les profits de ces lucratifs investissements se moquent totalement de ceux qu’ils dupent, phobiques du nucléaire qui croient échapper à leur angoisse existentielle liée à la naissance des applications de l’atome, en accompagnant les « transitions énergétiques ».

 

Méfiez-vous, amis lecteurs, des « éléments de langage ».

 

Les « libéraux économiques » ne célèbrent jamais qu’une religion : le profit des oligarques.

 

Ils n’ont rien à faire de l’altération du climat.

 

 

 

Or, l’éolien et le photovoltaïque de plein champ offrent de belles opérations spéculatives.

Avec l’invocation de la lutte en faveur du climat, on peut même faire gober au bon peuple des majorations du coût de l’énergie, drapant ainsi d’un masque de vertu ce qui n’est qu’une opération purement financière.

 

Bien évidemment, les « libéraux économiques » ne renonceront pas pour autant au nucléaire mais pour eux, qu’importe le flacon pourvu qu’ils aient l’ivresse du profit.

 

Ce ne sont que des intérêts privés de scrupules qui sont à l’œuvre dans cette expulsion de la nature.

 

Certes, nous pourrions nous consoler en songeant que les idiots de villages ne pourront plus tirer les infortunés animaux d’élevage qui servent de victimes d’assouvissement à leur sadisme ordinaire. A l’ombre des panneaux photovoltaïques et sous les pales des éoliennes, pas facile de tuer ce qui aura disparu.

 

Par démagogie, des politiciens de la droite de l’argent soutiennent localement des opposants aux éoliennes.

Parvenus au pouvoir, ces hommes favoriseront l’éolien au nom des intérêts des entreprises et de leurs assureurs, chers au candidat présidentiel pro-chasse du Nord.

 

La sauvegarde de la biodiversité est un rude combat imposant la détection des pièges d’une société foncièrement thanatophile.

Alors comment pallier aux dérèglements climatiques et à la mort de la biodiversité ?

En substituant une croissance purement qualitative à leur croissance spéculative et en mettant la protection de la nature à l’ordre du jour.

Les « climatosceptiques » refusent de changer la trajectoire du TITANIC planétaire car ils veulent gagner de l’argent.

Cela pourrait très mal finir.

Voyez comme un minuscule virus suffit à enrayer la machine.

Quant à la « transition énergétique », je la souhaite très centralisée pour éviter le mitage de la nature et j’en appelle à la science et à la raison pour allier production et respect de toutes les formes de vies.

 

 

Le pire n’est pas certain pour l’humanité mais il n’est pas à exclure aussi longtemps que les thanatophiles règneront.

 

 

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

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1 juillet 2021 4 01 /07 /juillet /2021 16:34

 

J’ignore l’identité complète de l’auteur  de ce texte reçu mais je le diffuse pour sa vigueur salutaire.

A l’opposé des citoyens, les hommes politiques contemporains remarquables par leur médiocrité intellectuelle et morale, émargent à la maltraitance animale.

Le niveau baisse !

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

Merci à cette femme d'avoir répondu avec tant de panache à Dupont-Moretti suite à ses propos sur les "ayatollahs de l'écologie" et sur son amour pour la corrida !

Réponse d'une consœur de Me Dupont Moretti, et qui est avocate au Barreau de Charleroi.

"Mon Cher Confrère,

 

Monsieur - le tout fraîchement - Ministre,

 

Moi je n'aime pas la corrida.

 

Et je ne permets à PERSONNE de me juger pour cette aversion que j'ai de ce macabre, archaïque et sanglant spectacle.

Moi, voyez-vous, je ne me reconnais pas dans les personnages qui ressentent une jouissance "émotionnellement artistique" à la vue du sang qui coule sur le sable...

Vous voyez de la noblesse et de la virilité dans le torero. Chacun sa vision...Moi, je vois de la noblesse dans l'animal, le seul qui a des couilles - des vraies - dans cette arène.

 

Voyez-vous, Monsieur le Ministre, j'estime que la mise à mort, quelle qu'en soit la victime, n'est jamais un art. Parce que l'art est indissociable de la beauté. Subjective certes. mais une beauté quand même.Et que rien n'est beau dans la mort. Absolument rien. Jamais! Surtout quand elle est le point final d'une boucherie. Oui, oui, une vraie boucherie, ne vous en déplaise...

Et je considère aussi que la souffrance d'un animal ne doit pas être relativisée quand elle ne sert qu'à offrir du plaisir et de la distraction à de "riches bobos" (ah, ce n'est pas moi qui ai utilisé ce terme en premier, c'est vous!)

 

Et donc, quand j'écris que je n'aime pas la corrida ni celles et ceux qui l'aiment, c'est mon droit. Un droit positif acquis, oui. C'est exactement cela. C'est ma liberté (un terme qui vous est cher) de ne pas les aimer et surtout, de le dire et de l'écrire.

En fait, je suis un peu comme Jules Romains : une ennemie convaincue de tout ce qui est violence et cruauté.

Mais, ce faisant, contrairement à ce que vous tentez de faire croire, je ne fais pas partie d'une "minorité" ni d'un groupuscule. Puisque rien qu'en France, ils sont ...74% à détester ce spectacle macabre (Ifop 2018).

 

Vous dites qu'il faut du courage pour être torero...Comme vous y allez Monsieur le Ministre...Vous attribuez les honneurs un peu vite là...

Parce que, voyez-vous, le courage, ce n'est pas la qualité qu'on trouve chez ceux qui donnent la mort après avoir fait souffrir en se donnant en spectacle. Vous savez, ce genre de selfie d'arène...Non, non...Le courage, c'est l'apanage de toutes celles et ceux qui, tout en tentant de réduire la souffrance, se battent corps et âme pour éviter la mort, pour empêcher qu'elle ne gagne...

Leur jouissance à eux, c'est le triomphe de la vie. Pas celui de la mort.

Et puis, rabaisser ceux qui détestent la corrida à une horde d'imbéciles et d'emmerdeurs, c'est insulter tant de vos héros littéraires...Et pas des bobos vous savez..ô que non... des grands, des très grands...

 

Je vous en cite ? Barjavel par exemple "la corrida, c'est la revanche d'une foule imbécile; c'est du sadisme de voyeur; de la boucherie (ah vous voyez, ça revient...)et du cabotinage"

Victor Hugo "Torturer un taureau pour le plaisir, c'est torturer une conscience"

Marguerite Yourcenar : "L'homme a peu de chances de cesser d'être un tortionnaire pour l'homme, tant qu'il continuera à apprendre sur la bête son métier de bourreau"...Ca décape non ?

Et puis, y a Cabrel, le grand Cabrel (votre compagne le connaît bien je pense) qui écrivait "quand la corrida avance, c'est l'humanité qui recule"...Pas mal hein ?

 

Alors, j'entends que vous vous évoquez aussi la chasse à courre et ces malheureux anglais qui, ayant dû la stopper, ne savent plus quoi faire de leurs chiens (sic!)

Vous me permettrez ici de faire quelques suggestions de tout ce qu'on peut faire avec un chien ... : les balades d'abord; c'est très chouette les balades; c'est bon pour le corps et l'esprit; ça le purifie. C'est propre et sain. Essayer c'est adopter, vous verrez.

Un chien, ça peut aussi garder la maison contre les personnes qui se retrouvent parfois devant le tribunal correctionnel...

Puis, y a les câlins aussi. Parce que oui, un chien ça se caresse. Comme une femme quoi...En ce y compris celles que vous qualifiez de "follasses qui racontent des conneries" et dont ça ne vous gêne pas qu'elles soient sifflées en rue...ou celles qui doivent subir "les copains qui s'offrent du bon temps"...Du bon temps...comme quand on va voir une corrida quoi...Vous voyez ? Tout se recoupe...Toujours...Il n'y a pas de hasard...Il n'y a que de sinistres rendez-vous..

.

Pour terminer, je ne vous traiterai pas de "con" comme B.Bardot l'a fait avec Depardieu. D'abord, parce que les injures, je ne les aime pas. C'est lâche une injure. C'est bête. Comme la corrida (vous voyez? tout se recoupe). Et puis, je ne vous traite pas de con parce qu'un con, il a une excuse : il est con. Vous, vous êtes précisément tout l'inverse d'un con. Et par là même, je ne vous trouve pas d'excuse.

 

Alors, voilà, désormais vous êtes dans l'arène...Vous êtes le taureau au milieu de l'assemblée...Vous allez voir plein de toreros qui vont se succéder pour vous frapper dans et sur le dos. Plein. Et ça va faire mal. Et ça va vous faire crier. Hurler. Et l'assemblée va certainement s'en amuser. En jouir. Ils viendront et reviendront pour vous voir vous débattre face à ces différents toreros qui vous attaqueront de toutes parts. ils vont se délecter de vos difficultés, de votre souffrance peut-être aussi, de votre volonté de "résister" envers et contre tout.. Ô j'ose espérer qu'il n'y aura pas de mise à mort. Ce serait moche. Très moche. Quoi que...l'art a ses secrets...et ses mystères...

 

Je ne vous dirai donc qu'un mot : Olé!"

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2 février 2021 2 02 /02 /février /2021 17:52

Le 30/01/2021 à 14:44, Gérard CHAROLLOIS a écrit :

Lettre ouverte aux parlementaires et à ceux qu’inspirent les principes fondamentaux des droits de l’homme :

 

 

Madame, Monsieur le député,

 

 

Le très minoritaire mais trop omnipotent lobby agrocynégétique souhaite frapper d’ostracisme ses opposants et museler l’expression de ceux qui défendent la nature, les animaux et la dignité humaine tenant au respect du vivant.

 

82% des Français demandent l’arrêt de la chasse le dimanche, 84% souhaitent l’abolition de la chasse à courre, 91% aspirent à la protection des animaux dits sauvages.

 

Tels sont les résultats concordants des études d’opinion réalisées par les instituts spécialisés.

 

L’immense majorité de nos contemporains récuse le loisir chasse qui exerce sur ce pays une dictature de fait résultant de l’organisation corporatiste de la chasse, organisation héritée d’une ordonnance du gouvernement de VICHY du 28 juin 1941 publiée au JO de l’état Français du 30 juillet 1941.

 

Le nombre des chasseurs diminue chaque année et peut être estimé à environ 800,000 à ce jour.

 

Confrontés à la contestation de leur loisir demort par les contemporains, certains dirigeants de la chasse demandent au parlement d’adopter une loi sanctionnant pénalement la critique de leur pratique.

 

Une telle prétention signe l’idéologie de ces personnages.

 

 

Pénaliser l’expression de l’opposition éthique à la chasse serait contraire tant à l’article 10 de la déclaration des droits de l’homme, préambule constitutionnel, qu’à l’article 10 de la CONVENTION EUROPEENNE DE SAUVEGARDE DES DROITS DE L’HOMME, textes garantissant la liberté d’expression.

 

Quelques députés, dociles aux pressions, d’une part des chasseurs, d’autre part de certaines organisations agricoles réactionnaires, entendent bâillonner les femmes et hommes de mieux qui souhaitent changer le rapport de l’humain aux autres êtres vivants.

 

Ces élus qui insultent l’état de droit et les principes fondamentaux des lois de la république veulent empêcher l’expression de convictions écologistes et animalistes et censurer les faits, la vérité.

 

Ils veulent criminaliser une opinion et museler les gens de mieux.

 

Ces démarches s’apparentent à des pratiques de sinistre mémoire, pratiques que l’on croyaient étrangères à un parlement de notre temps.

 

Les citoyens ont le droit de savoir ce qu’est une chasse à courre, une chaîne d’abattage et une ferme usine.

 

Les agrocynégétiques ont peur de la vérité.

 

 

Ils veulent s’abriter derrière la censure de la pensée et actionnent leurs relais au parlement pour violer l’état de droit, la liberté d’expression.

 

N’a-t-on pas vu un député, animateur du « groupe chasse » proposer après le meurtre d’un vététiste par un chasseur, d’interdire la pratique du vtt en période de chasse !

 

Oui, nous remettons en cause la chasse loisir et les exploitations cruelles et nocives de certains modes d’élevages nullement étrangers aux pandémies.

 

Ces remises en cause participent d’un débat démocratique, pluraliste que les lobbies dela chasse et de l’agroproductivisme ne peuvent pas soutenir.

 

Alors, ils entendent interdire la libre information et la libre expression des opinions contraires.

 

Nous appelons tous les parlementaires démocrates, tous ceux qu’animent les principes fondamentaux de la république à faire échec à cette injure adressée à notre état de droit.

 

S’il advenait que les dociles relais du lobby chasse parviennent à imposer au parlement une telle scélératesse, (dite délit d’entrave), nous appelons les députés épris de liberté à déférer au conseil constitutionnel ce texte manifestement contraire aux droits fondamentaux ici mentionnés.

 

Par ailleurs, les amis des animaux, les écologistes, les démocrates ne s’inclineront jamais devant une féodalité nocive qui, par de basses manœuvres, entend s’opposer à la marche inéluctable des consciences.

 

La chasse loisir est condamnée par l’évolution des mentalités et la reconnaissance du caractère sensible de l’animal et de la mort de la biodiversité.

 

Les cynégécrates le savent et paniquent devant la chute d’effectifs de  leurs adeptes.

Les industriels agricoles, exploitants d’usines à viande, redoutent l’image, la révélation de leurs pratiques, les dénonciations des ravages de la chimie agricole.

 

Le secret, l’obscurité, l’ignorance des citoyens leur sont indispensables.

 

Ce fait ne justifie pas une violation grossière et inutile des principes généraux de la république, violation qui serait sans lendemain puisque la cour européenne des droits de l’homme ne pourrait que constater le caractère inconventionnel d’une loi interdisant la critique légitime et majoritaire d’un loisir et l’imprescriptible liberté d’informer et de débattre dans une société démocratique.

 

 

Recevez, Madame, Monsieur le député, l’assurance de notre meilleure considération.

Gérard CHAROLLOIS

 

 

CONVENTION VIE ET NATURE.

TEL 06 76 99 84 65 

 

https://reporterre.net/Le-rapport-parlementaire-qui-veut-mettre-les-militants-ecologistes-en-prison?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=nl_quotidienne <https://reporterre.net/Le-rapport-parlementaire-qui-veut-mettre-les-militants-ecologistes-en-prison?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=nl_quotidienne>

 


________________
Des animaux, des lois et des censeurs :

https://youtu.be/mb5XE6c9D2o 

 

 

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28 janvier 2021 4 28 /01 /janvier /2021 16:42

La lettre de Gérard CHAROLLOIS

 

La preuve de ce qu’ils sont

 

 

 

A l’heure où l’assemblée nationale débat d’une loi relative au bien-être animal, texte expurgé de toute disposition concernant la chasse et l’élevage concentrationnaire, certains élus relaient, en commission, des élucubrations fascisantes émanant de certains éléments du lobby de la chasse.

 

Confrontés aux évolutions inéluctables des mentalités, (82% des Français veulent des dimanches sans chasse et 84% demandent l’abolition de la chasse à courre), certains cynégécrates entendent museler leurs opposants, étouffer les critiques, interdire le débat philosophique et la remise en cause de leur loisir de mort.

 

Ils rêvent d’un délit d’entrave frappant jusqu’à l’expression de critiques à l’égard de leurs pratiques.

 

Les éleveurs concentrationnaires se joignent aux tueurs agréés pour obtenir la sanction de la captation d’images révélant aux citoyens les conditions infernales de vie des poules, des porcs, des veaux dans leurs usines à viande.

 

Issus de structures corporatistes hérités du gouvernement de VICHY et de l’ordonnance PETAIN du 28 juin 1941 qui créa les sociétés départementales des chasseurs, certains cynégécrates aspirent à revenir au temps béni de la dictature réactionnaire, de la censure, des tribunaux de la pensée.

 

Nous ne les laisserons pas faire.

 

 

La chasse torture l’animal, détruit la biodiversité, avilit l’humain en le réduisant à un tueur ludique.

 

Nous l’affirmerons haut, fort et clair.

 

Et si la Macronie cédait aux pressions des petits amis du président, nous irions devant la cour européenne des droits de l’homme qui, en application de l’article 10 de la CONVENTION DE SAUVEGARDE DES DROITS DE L’HOMME, condamnerait de manière certaine la loi des petits fascistes du temps.

 

Bien sûr, il y a aussi au sein du monde de la  chasse des démocrates, mais il faut aussi déplorer, chez d’autres  hommes de réseaux, une mentalité féodale, violente, intolérante.

 

Face à l’impossibilité de débattre avec les gens demieux qui souhaitent un meilleur respect de la nature et des animaux, ces personnages entendent frapper d’ostracisme leurs opposants.

 

Peu probable que le législateur Français ose édicter un délit d’opinion et qu’il suive les éléments fascisants de la chasse.

 

Néanmoins, le fait d’envisager d’ériger, sous couvert de répression de l’entrave, en   infraction pénale la réfutation du loisir de mort, révèle la mentalité de cette bastille aux abois qu’est devenue la chasse Française confrontée à une remise en cause fondamentale de l’art de tuer.

 

Alors, Résistants, sachez qui sont les ennemis de la vie et de la liberté de pensée, d’expression !

Mobilisez-vous en les démasquant.

La liberté et la vie, ça se défend !

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

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23 janvier 2021 6 23 /01 /janvier /2021 13:21

L’humanité se dirige vers un «avenir horrible» d’extinctions massives, de crises sanitaires et de perturbations constantes de la société induites par le climat – un avenir qui ne peut être évité que si les dirigeants mondiaux commencent à prendre les menaces environnementales au sérieux, avertissent les scientifiques dans un nouvel article publié le 13 janvier dans la revue Frontiers in Conservation Science.

 

Dans l’article, une équipe de 17 chercheurs basés aux États-Unis, au Mexique et en Australie décrit trois crises majeures auxquelles la vie sur Terre est confrontée: les perturbations climatiques, le déclin de la biodiversité, la surconsommation et la surpopulation humaines. Citant plus de 150 études, l’équipe soutient que ces trois crises – qui ne devraient s’intensifier que dans les décennies à venir – placent la Terre dans une position plus précaire que la plupart des gens ne le pensent, et pourraient même mettre en danger l'espèce humaine.

Le but du nouveau document n’est pas de gronder les citoyens ordinaires ou d’avertir que tout est perdu, ont écrit les auteurs – mais plutôt de décrire clairement les menaces auxquelles notre planète est confrontée afin que les gens (et, espérons-le, les dirigeants politiques) commencent à les prendre au sérieux et à planifier mesures d’atténuation, avant qu’il ne soit trop tard.

«Le nôtre n’est pas un appel à se rendre», ont écrit les auteurs dans leur article. « Notre objectif est de fournir aux dirigeants une » douche froide « réaliste de l’état de la planète, qui est essentielle pour planifier et pour éviter un avenir horrible. »

 

À quoi ressemblera cet avenir ? Pour commencer, écrit l’équipe, la nature sera beaucoup plus solitaire. Depuis le début de l’agriculture il y a 11000 ans, la Terre a perdu environ 50% de ses plantes terrestres et environ 20% de sa biodiversité animale, ont déclaré les auteurs, citant deux études, l’une de 2018 et l’autre de 2019. Si les tendances actuelles se poursuivent.  Selon le nouveau document, jusqu’à 1 million des 7 à 10 millions d’espèces végétales et animales de la Terre pourraient être menacées d’extinction dans un proche avenir.

Une telle perte énorme de biodiversité perturberait également tous les principaux écosystèmes de la planète, a écrit l’équipe, avec moins d’insectes pour polliniser les plantes, moins de plantes pour filtrer l’air, l’eau et le sol, et moins de forêts pour protéger les établissements humains des inondations et autres catastrophes, a écrit l’équipe.

Pendant ce temps, ces mêmes phénomènes qui causent des catastrophes naturelles devraient tous devenir plus forts et plus fréquents en raison du changement climatique mondial. Ces catastrophes, associées aux sécheresses induites par le climat et à l’élévation du niveau de la mer, pourraient signifier qu’un milliard de personnes deviendraient des réfugiés climatiques d’ici 2050, forçant des migrations massives qui mettent davantage en danger les vies humaines et perturbent la société.

 

La surpopulation ne facilitera rien.

«D’ici 2050, la population mondiale atteindra probablement environ 9,9 milliards de personnes, la croissance prévoyant pour beaucoup de se poursuivre jusque dans le siècle prochain», ont écrit les auteurs de l’étude.

Cette croissance en plein essor aggravera les problèmes de société tels que l’insécurité alimentaire, l’insécurité du logement, le chômage, la surpopulation et les inégalités. Des populations plus importantes augmentent également les risques de pandémie, a écrit l’équipe; alors que les humains empiètent de plus en plus loin dans les espaces sauvages, le risque de découvrir de nouvelles maladies zoonotiques mortelles – comme le SRAS-CoV-2, le virus qui cause le COVID-19 – devient de plus en plus grand, selon une étude publiée en septembre 2020 dans la revue World Development .

 

Bien que nous puissions voir et ressentir les effets du réchauffement climatique au quotidien – comme une chaleur record à travers le monde et des saisons d’ouragans de plus en plus actives, par exemple – les pires effets de ces autres crises pourraient mettre des décennies à se manifester, a écrit l’équipe. . Ce délai entre la cause et l’effet peut être responsable de ce que les auteurs appellent un effort «totalement insuffisant» pour faire face à ces menaces environnementales envahissantes.

« Si la plupart de la population mondiale comprenait et appréciait vraiment l’ampleur des crises que nous résumons ici, et l’inévitabilité de la détérioration des conditions, on pourrait logiquement s’attendre à ce que des changements positifs dans la politique et les politiques correspondent à la gravité des menaces existentielles », a écrit l’équipe. . « Mais le contraire se déroule. »

En effet, la semaine dernière, une étude publiée dans la revue Nature Climate Change a révélé que les humains ont déjà dépassé les objectifs de réchauffement planétaire fixés par l’Accord de Paris de 2015, et nous sommes actuellement sur la bonne voie pour habiter un monde qui mesure 4,1 degrés Fahrenheit (2,3 degrés Celsius) des températures mondiales plus chaudes que la moyenne à l’ère préindustrielle – un peu plus de la moitié du « pire scénario » des Nations Unies. Les nations n’ont pas non plus réussi à atteindre les objectifs de base en matière de biodiversité fixés par l’ONU en 2010, notent les auteurs.

L’avenir sombre décrit dans cet article n’est pas garanti, ont écrit les auteurs, tant que les dirigeants et les décideurs du monde entier commenceront immédiatement à prendre au sérieux les problèmes qui nous attendent. Une fois que les dirigeants ont accepté «la gravité de la situation», alors les changements à grande échelle nécessaires pour conserver notre planète peuvent commencer. Ces changements doivent être radicaux, y compris « l’abolition de la croissance économique perpétuelle ainsi qu'une sortie rapide de l’utilisation des combustibles fossiles », ont écrit les auteurs.

Mais la première étape est l’éducation.

« Il incombe donc aux experts de toutes disciplines traitant de l’avenir de la biosphère et du bien-être humain … d’éviter d’enrober les énormes défis à venir et de "dire les choses telles qu’elles sont", a conclu l’équipe. «Tout le reste est au mieux trompeur, potentiellement mortel pour l’entreprise humaine.

Source: https://45secondes.fr/la-planete-meurt-plus-vite-quon-ne-le-pensait-2/ 


 

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1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 10:25

www.ecologie-radicale.org

 

CONFINEMENT : les tueurs sont en manque

 

 

La chasse est suspendue cette fin de semaine et les textes officiels, les attestations de circulation hors des domiciles ne mentionnent pas de dérogation au profit du loisir de mort.

 

 

Addictifs à tuer, féodaux en mal de privilèges exorbitants, maîtres à l’ELYSEE, les chasseurs demandent à pouvoir traquer, mutiler, tuer la faune nonobstant le confinement qui, par ailleurs, se réduit à l’usage et ne semble pas de nature à protéger la vie des futurs malades.

 

A l’instar du précédent confinement, celui-ci laissera-t-il aux tueurs agréés la liberté d’endeuiller les bois et les campagnes dont l’accès est refusé à tout autre citoyen ?

 

Alors que les épreuves du permis de conduire sont suspendues, celles du permis de chasser seraient maintenues !

 

Il est vrai qu’en avril dernier, le président des maires de France, membre du parti les républicains (chasse, pesticides, béton et traditions) déplorait que les renards se montrent dans les rues de sa ville, la nuit venue.

 

Sans doute fallait-il inciter les vieilles dames à la prudence !

 

« L’écolophobie » se porte bien en ce pays qui vit sous la botte des chasseurs et qui s’émeut dès qu’un seul loup apparaît dans un département.

 

A ceux qui s’imaginent que la chasse est réformable, adaptable aux conditions nouvelles de notre temps, qu’elle pourrait devenir responsable, modérée, soutenable, durable et autres qualificatifs menteurs, il faut opposer les faits.

 

La chasse est un mal absolu dont les méfaits ne cesseront qu’avec l’abolition de ce loisir de mort.

 

La chasse est une addiction, une pathologie de la conscience d’où sa nocivité pour la faune.

 

Le monarque va-t-il une fois encore obéir aux injonctions des « saigneurs » ?

 

Le tragique de la situation sanitaire mériterait mieux que ce ridicule déconfinement des chasseurs !

A défaut d’un rejet des dérogations sollicitées par le lobby, nous en serions décidément au temps des confinés et des cons finis.

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

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