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4 juin 2017 7 04 /06 /juin /2017 10:46

La lettre de Gérard CHAROLLOIS                                                                                                                                                                   le 03 juin 2017 

  

 

De Rémi FRAISSE à Nicolas HULOT



 

Le 30 octobre 2014, Rémi FRAISSE, pacifique botaniste qui militait contre le barrage de SIVENS, était tué par l’explosion d’une grenade dite de « désencerclement », tirée dans le dos.

Les gouvernements VALLS firent également preuve d’une violence policière exacerbée contre les écologistes et les opposants à la torture tauromachique.

Cet homicide participe de ces opérations de brutalités envers les militants et, parfois, de complaisance opportune envers des casseurs bien utiles pour discréditer les mouvements sociaux en lutte contre les régressions.

Le meurtre de notre ami sera probablement passé par pertes et profits et nulle investigation ne portera sur les collusions financières entre le département du TARN et la compagnie en chargée de réaliser le barrage incriminé.

A SIVENS, d’autres militants écologistes furent blessés par les gendarmes mobiles puis par les nervis fascisants du lobby agricole venus casser de l’écolo avec des barres de fer.

Une cause sacrée est celle qui mérite notre sacrifice.

La nature est sacrée pour nous, n’en déplaise aux aménageurs, aux firmes, aux exploiteurs qui dominent le monde et qui imposent leur prévarication au détriment des impératifs de préservation de la biodiversité.

Lorsqu’un conflit oppose des exigences économiques à des préservations écologiques, les pouvoirs arbitrent presque toujours en faveur des premières.

J’accuse certains pseudo-écologistes opportunistes d’avoir participé aux gouvernements complices des grands travaux nocifs, à des gouvernements qui n’ont rien fait en faveur de l’écologie, qui ont tué des loups et soufflé sur l’arriération des agro-cynégétiques.

A l’heure où plus clairement encore la finance, le MEDEF, les milieux d’affaires accroissent leur emprise sur l’appareil d’Etat via l’élection du président et la confection d’un parlement à ses ordres, Nicolas HULOT apporte sa caution morale considérable à un gouvernement d’essence libérale, c’est-à-dire pro-aménagements spéculatifs.

Va-t-il stopper les tirs de loups, supprimer les destructions de prédateurs naturels, le projet NOTRE-DAME-DES-LANDES et autres BOYRON ?

Se bornera-t-il à célébrer quelques brillantes conférences internationales où l’on dissertera des vertus écologiques et tancera l'obscurantisme du milliardaire TRUMP ?

Protéger la nature est une affaire concrète et non un exercice de dissertation.

Or, les lobbies, les entreprises, la finance ne veulent pas d’écologie perçue comme une entrave à la spéculation, à la croissance, à l’initiative.

Le MEDEF, les chambres de commerce et d’agriculture demandent moins de règlementations, moins de normes, moins de freins à leurs appétits, donc moins de protection de la nature et moins de protection du salarié.

Pour créer des richesses, ils disent qu’il leur faut la liberté d’entreprendre, donc de détruire les sites naturels, de dégrader, de marchandiser, de rentabiliser le vivant sous toutes ses formes.

Que pourra faire Nicolas HULOT au sein de la secte des adorateurs du Marché ?

Constater, sans doute bien vite, qu’il a été instrumentalisé pour embellir le décor que la finance déploie ces temps-ci devant les citoyens grégarisés, histoire de faire oublier le projet régressif et offrir au président de la république beaucoup de petits soldats à l’assemblée nationale.

Ce que je pense :

Nicolas HULOT est sincère, volontaire et convaincu dans sa démarche.

Il imagine toujours servir la cause qui nous est chère par ses initiatives, ses conseils inspirés aux princes d’hier, son pacte soumis en 2007 à la signature de tous les candidats à la présidentielle du temps, bien vite renié par eux.

Aujourd’hui, il espère peser de l’intérieur sur des ennemis de la terre prompts à asphalter, bétonner, entreprendre, relayer les firmes nuisibles et les lobbies rétrogrades.

Nicolas HULOT obtiendra peut-être l’abandon de NOTRE-DAME DES-LANDES, question emblématique, mais en revanche, il ne pourra rien faire pour le loup et, plus généralement, pour la faune.

Alors, faut-il le blâmer d’avoir céder aux sirènes officielles ?

Non, car participer pour en limiter la nocivité ou s’opposer au Système planétaire de destructions totales peut se justifier, puisque seul le résultat compte : sauver du vivant.

C’est une affaire de caractère.

L’opposition au Système que je pratique, par tempérament de rebelle et d’insoumis, ne donne pas davantage de résultats que la participation aux apparences du pouvoir n’en produira.

Ayons la lucidité et l’honnêteté intellectuelle de le dire.

Le choix tient donc au tempérament de chacun de nous.

Ma liberté, mon éthique, mes convictions me feront toujours préférer Rémi FRAISSE à ces ministres qui n’exigèrent pas la moindre avancée pour l’arbre, l’animal et l’homme et qui siégèrent, hier, dans des gouvernements aux ordres des destructeurs de vie.

Devenir ministre n’est jamais un honneur mais parfois une charge. Cette nomination devient une honte lorsque cela s’accompagne de reniements.

Je souhaite à Nicolas HULOT, pour la nature et pour lui-même, de ne rien renier.

 


 

Gérard CHAROLLOIS

TEL 06 76 99 84 65

CONVENTION VIE ET NATURE ( www.ecologie-radicale.org )

FORCE POUR LE VIVANT ( http://gerardcharollois2017.fr/2017/01/13/force-pour-le-vivant/ )

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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 13:18

La lettre de Gérard CHAROLLOIS                                                                                                                                                            le 21 mai 2017 

 

 

 

 

 

Une démocratie apaisée ou anesthésiée.

 

 

 

 

En politique, les options fondamentales ne sont pas les alternances, simple lutte des places, mais les alternatives.
Or, le Système économique de dévastation de la planète refuse les alternatives.
Tout ce qui n’est pas lui n’est que « radicalités » « extrémismes », « intégrismes » et point n’est utile de débattre, de réfuter des extrémistes intégristes : il suffit de les injurier.
Voici un gouvernement bien étrange pour ceux qui n’ont rien compris au mécanisme du Système.
Il ne manquerait que messieurs POUTOU, au ministère de la condition ouvrière et PHILIPPOT, à celui de l’action patriotique.
L’économie et le budget tombent sous la coupe des adorateurs patentés, estampillés amis du marché et grands pourfendeurs de paresseux fonctionnaires et douillets salariés.

 

 


Des ministères régaliens échoient à d’ex-socialistes dont le rose a déteint en blanc cassé. 
La surprise vient de la capture de l’écologiste Nicolas HULOT, l’homme qui murmurait à l’oreille de CHIRAC, puis de SARKOZY en ses débuts, avant que ce président ne découvre, au salon de l’agriculture, que « l’environnement, ça commence à bien faire ».
Que voudra accomplir Nicolas HULOT ? Que pourra-t-il réaliser face aux serviteurs des firmes, aux gardiens des affaires, aux agents des oligarques ?
Comment pourrait-il contrarier les « grands travaux » tellement juteux, les ventes de pesticides tellement prisées par la FNSEA, et bien sûr, la chasse que le nouveau président veut défendre et rouvrir dans les domaines présidentielles ?
En pratique, le ministre devra se résoudre à ce dilemme classique : avaler des couleuvres ou démissionner.
L’affichage, les gesticulations internationales, les déclamations vertueuses, les colloques et conférences à onctions pontificales ne suffiront pas à sauver la vie.
Les politiciens gavent le bon peuple de communications, de spectacles, de démonstrations théâtralisées ridicules pour l’homme averti qui sait que par-delà les poses, les mimiques, les pas graves et lents, les gestes et les mots, il n’y a rien qu’un jeu d’illusionniste.
Ce ne sont pas les idéologies qui meurent, mais les idées.
Nos contemporains n’échappent pas à cette hypnose médiatisée. Ils « aiment » ou « n’aiment pas » tel ou tel individu, comme si les acteurs comptaient davantage que la pièce.
Le « libéralisme économique » détruit la démocratie au prétexte de l’apaiser, pour assouvir sa soif insatiable de profits.
La nomination du populaire Nicolas HULOT constitue un excellent coup politique de nature à abuser l’opinion et à affaiblir une écologie politique qui, en France, n’avait pas besoin de cela, les anciens VERTS, si prompts à céder aux sirènes du pouvoir, s’en étant déjà chargés en devenant ministres de messieurs AYRAULT et VALLS, sans obtenir la plus petite avancée en faveur de la nature et des animaux.
Le lobby sectaire de la chasse va fulminer, pour la forme, criant avant qu’on lui fasse mal en sachant qu’on ne lui fera rien car ce gouvernement, ce parti et ce président ne sont guère hostiles à la mort loisir et à la mort spectacle.
Nicolas HULOT ne fera rien contre la barbarie cynégétique et la chasse est bien gardée.

 


Nous qui osons clairement affirmer notre opposition à ce loisir demeureront de « redoutables extrémistes » infréquentables, radicaux, frappés d’ostracisme.
Car le mal réside en ceci que les pleutres, les planqués, les opportunistes cultivent le consensus mou comme une vertu.
Émettre une opinion, défendre des idées, porter des valeurs deviennent suspects.
Il n’y a pas de démocratie sans le fracas des opinions contraires, la confrontation des aspirations, le vrai débat pacifique mais fort et clair.
Le flou dissimule l’anesthésique que les affairistes veulent imposer au monde pour façonner une société de sujets consommateurs et producteurs soumis.
Tout déviant sera qualifié d’extrémiste et sera dénoncé à l’opinion comme mauvais, sans intérêt, sans que sa voix puisse compter.
Un totalitarisme d’un genre nouveau sévit.

 


Pour sauver l’honneur menacé de Nicolas HULOT, je pense que le président lui a offert, sans l’assumer directement, l’abandon de l’aéroport de NOTRE-DAME-DES-LANDES. Il faut bien donner le change. Mais la biodiversité, les loups, les zones humides, la qualité des sols, des eaux et de l’air, la préservation de la faune, l’amélioration de la condition animale devront attendre !
Ce que nous voulons, c’est du concret, des conquêtes civilisatrices effectives, des décisions applicables et appliquées et non des postures, des envolées lyriques sur le climat, la biosphère en danger.
Ce que nous voulons : c’est la prise en compte de la nature qui se meurt et de la sensibilité animale.
Ce que nous voulons, c’est davantage d’empathie pour les plus faibles, les gens ordinaires, les exclus du premier cercle.


 

Gérard CHAROLLOIS

TEL 06 76 99 84 65

CONVENTION VIE ET NATURE ( www.ecologie-radicale.org )

FORCE POUR LE VIVANT ( http://gerardcharollois2017.fr/2017/01/13/force-pour-le-vivant/ )

 

 

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15 mai 2017 1 15 /05 /mai /2017 10:59

La lettre de Gérard CHAROLLOIS                                                                                                                                                              le 14 mai 2017 

 

 

Histoire d’un crime


 

L’idéologie dite « libérale » assassine le vivant et, à terme, anéantira toutes les espèces et tous les biotopes.

L’observation le révèle et la compréhension de l’idéologie thatchérienne qui sévit depuis une trentaine d’années l’explique logiquement.

Une poignée d’individus s’enrichissent frénétiquement en exploitant toutes les ressources vitales de la planète.

Lorsqu’un entrepreneur/promoteur/aménageur voit un lac, il voit une base de loisir, une vallée un couloir à camions, une forêt une usine à bois, un fleuve une voie navigable, un animal une marchandise à commercialiser et un humain un travailleur à mettre sous pression.

Les « libéraux » seront toujours du côté de l’exploitation et contre la protection de la nature, des animaux, des droits sociaux.

Certains découvrent que l’actuel président de la république flatte les chasseurs, les amateurs de corridas et, pour les mêmes raisons, d’autres découvriront demain qu’il sert les intérêts de la finance, des milieux d’affaires au détriment des humains et de la biosphère.

Nous le savions et j’en avais informé mes amis lecteurs.

Comment en sortir ? Comment sauver le vivant, défendre l’intérêt général, préserver la nature et rompre l’austérité pour les uns, l’accaparement pour les autres ?

Il n’y a qu’une seule solution.

Unir tous ceux qui combattent cette pulsion de mort.

Face à la destruction programmée et face à la torture des êtres sensibles, face à la paupérisation de l’immense majorité de nos contemporains, il convient de faire taire les divisions, les querelles subalternes, les inimitiés égotistes et subjectives.

Ainsi, lors des législatives à venir, le camp de la vie, de l’écologie, du social est émietté, éparpillé ce qui assure le maintien de la main-mise des deux partis des ennemis de la terre :

les RÉPUBLICAINS alliés au CPNT et le parti du président qui entend bien obtenir les pleins pouvoirs en ayant une assemblée à sa botte.

Très concrètement, avant le premier tour de la présidentielle, j’indiquais que seule l’union des amis de messieurs MÉLENCHON et HAMON permettrait une présence du parti du mieux au second tour.

Les faits ont confirmé mon analyse.

Présentement, il serait urgent de cesser les dispersions pour admettre la diversité et l’unité de fond des partisans de la vie contre ceux de l’argent, de la dévastation planétaire et de l’avilissement humain en brute cupide.

Le problème est qu’à côté des convictions, de l’ardente passion militante suppurent de petites et sordides ambitions personnelles.

N’a-t-on pas vu de prétendus écologistes accepter des postes ministériels sans obtenir aucune avancée en faveur de la nature et des animaux ?

Ces petits personnages ne sont-ils pas prompts à se rallier au cortège de tous les vainqueurs dans l’espoir d’être invités à encombrer les fauteuils de la république de leur inutile présence ?

D’aucuns marchent aujourd’hui avec le chef de l’Etat nouveau en attendant une récompense de leur abaissement qui leur fait oublier l’aéroport VINCI, la casse sociale et écologique annoncée.

J’éprouve pour ces ex-verts une nausée mêlée de commisération.

Que ne feraient-ils pas pour être députés, et mieux, ministres !

La gangrène de l’ex-parti écologiste, en voie de désagrégation, joue un rôle important dans la disparition de l’écologie politique en France.

Ils avaient perdu leur âme en renonçant à défendre l’animal et la nature, avant de se perdre.

Tout est à reconstruire sur des bases plus claires, plus honnêtes intellectuellement.

Pour l’efficacité et vu l’urgence, il convient d’unir l’opposition au pouvoir de la finance et des traditions.

Puis, au sein de cette opposition que je voudrais majoritaire à l’assemblée, il nous appartient de regrouper ceux qui veulent des avancées immédiates en faveur du vivant, telle que l’abolition de la tauromachie et de la vénerie.

Quelles forces dans cette opposition ?

France INSOUMISE, anciens VERTS, anciens socialistes tendance HAMON, écologistes biocentristes et tous les gens de mieux!

Je vous convie à cette tâche immense et exaltante.


 

Gérard CHAROLLOIS

TEL 06 76 99 84 65

CONVENTION VIE ET NATURE ( www.ecologie-radicale.org )

FORCE POUR LE VIVANT ( http://gerardcharollois2017.fr/2017/01/13/force-pour-le-vivant/ )

 

 

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14 mai 2017 7 14 /05 /mai /2017 10:09
Communiqué:
 
 
 
Face à l'animal et face à l'humain, l'homme n'a pas deux cœurs
 
 
 
Le système économique pervers suscite des serviteurs à son image.
La compétition, la concurrence, l'écrasement des plus faibles, le massacre de la nature, l'exploitation éhontée des gens caractérisent le libéralisme économique.
A l'issue d'une élection escamotée au cours de laquelle les citoyens furent invités à repousser le "péril fasciste", un adorateur du Marché, un émule du Thatchérisme a été élu.
Sans surprise, nous apprenons que le parti du président où se presse tout ce que la classe politique compte d'amateurs de "l'assiette au beurre" investit une tortionnaire de taureaux en qualité de candidate à la députation.
Rien d'étonnant de la part d'un monarque électif qui manifestait son souhait de réouvrir les chasses présidentielles et qui fait déjà copain copain avec l'inoxydable lobbyiste de la chasse, anciennement ami de SARKOZY, puis de HOLLANDE.
 
 
Conclusion :
Pour ceux qui aiment la nature, les animaux et les humains, la guerre est déclarée.
Il faut que se constitue un front de la Résistance au pouvoir de la finance, des firmes, des lobbies qui polluent, tuent, avilissent et flexibilisent.
Inlassablement, j'appelle à l'union de tous ceux qui refusent les régressions sociales programmées, les dévastations de sites naturels, la main-mise des oligarques sur l'intérêt public.
N'oubliez pas, lors des élections, que le nouvel hôte de l'Elysée aime les toreros, les chasseurs et l'empire de l'argent.
Vive l'opposition unie !
 
 
 
Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
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9 mai 2017 2 09 /05 /mai /2017 12:43
La lettre de Gérard CHAROLLOIS Le lundi 8 mai 2017
 
 
 
Fédérons-nous pour la nature
 
 
 
Depuis quelques années, je dénonce pour mes amis lecteurs la manipulation de masse magnifiquement orchestrée par la secte des adorateurs du Marché, secte qui pour dominer le monde use de procédés totalement différents de ceux grossièrement employés naguère par d’autres totalitarismes.
N’étant le petit soldat d’aucune armée, ne convoitant aucune fonction officielle dans telle ou telle écurie, je juge de la situation de la société avec cet éloignement sans lequel on ne peut pas comprendre les ressorts fondamentaux du système en place.
Pour illustrer mon propos, je m’en tiendrais ici aux dernières élections présidentielles françaises, mais le processus pourrait être repris à l’identique lors de tous les scrutins.
 
 
 
La secte du Marché joue sur la peur pour conduire les électeurs.
Au premier tour, peur des diables rouges, partageux et « extrémistes », émules de CASTRO, CHAVEZ, lorsque ce n’est pas de POLPOT.
Un citoyen sérieux, responsable, un peu frileux ne saurait voter pour des « insoumis », de dangereux révolutionnaires pouvant rétablir le stalinisme voire un régime équivalent à celui de la Corée du Nord !
Le péril rouge/vert passé, les adorateurs du marché partent en guerre contre des hordes de SA (sections d'assaut), des nostalgiques de la division DASREICH pas moins, et après avoir bouté le marxisme-léninisme, ils triomphent du fascisme brun.
Peur du loup, peur des fantômes, peur salutaire pour faire taire les petits enfants et les amener à être sages en se flexibilisant devant la main invisible qui va les tondre et qui va détruire la vie sur terre pour assouvir la soif de profits des lobbies, des firmes, de la finance, des oligarques.
Les citoyens protesteront, manifesteront, défileront lorsque les exploiteurs attenteront à leurs droits sociaux, à leurs régimes de retraites, à leur temps de travail, à leurs garanties. Mais leurs actions seront sans le moindre effet. Le Marché passera en force, indifférent aux cortèges, aux grèves, aux pétitions, aux cris de douleurs des petites gens qui régressent inexorablement depuis deux décennies.
Les affreux « extrémistes » étaient dépeints en violents, en menaçants par une presse appartenant, pour l’essentiel, à neuf oligarques, alors que la violence s’appelle destruction des sites naturels, empoisonnement de la biosphère, délocalisation des productions, gel de l’indice du point de rémunération, aggravation des inégalités entre la population prise en sa globalité et une infime poignée de privilégiés du « premier cercle ».
 
 
 
La violence tient à l’aéroport NOTRE-DAME-DES-LANDES, projet emblématique, la chasse, les refus d’application du principe de précaution face à la mise sur le marché des molécules de l’industrie.
La secte espère bien régner mille ans et possède le pouvoir médiatique qui lui permet les manipulations de la majorité des électeurs.
Il n’y aura pas de troisième tour social, de luttes sur le terrain, car la "médiacratie" veille et saura discréditer les planqués du syndicalisme, les conservatismes anachroniques, les « trublions », les méchants casseurs, les décalés irresponsables.
Nous connaissons ces « éléments de langage » hallucinogènes derrière lesquels s’abrite l’information passée au prisme de la pensée « libérale ».
Alors, reste les législatives, le 11 juin, occasion encore offerte au plus grand nombre d’échapper au contrôle de ceux qui imposent que n’existe aucune alternative.
Par-delà les étiquettes partisanes qui ne m’intéressent guère, j’invite les amis de l’arbre, de l’animal et de l’humain à renverser la table, à choisir la rupture, le refus de la dévastation perpétrée par les oligarques et leurs agents.
Là encore, les promoteurs, la finance, les firmes veilleront à anesthésier pour conserver un pouvoir politique complice de leurs exactions contre la nature et contre la vie.
Combien il est douloureux d’avoir raison trop tôt, mais cela vaut mieux que de se tromper de combats et d’avoir une guerre de retard.
 
 
 
En 1930, le fascisme menaçait la paix du monde. En 1950, le totalitarisme stalinien violait les droits humains et la liberté.
Aujourd’hui, c’est le thatchérisme qui représente le crime contre l’écologie.
Pour masquer ses crimes, cette idéologie entretient l’illusion des affrontements d’antan.
 
 
 
 
Gérard CHAROLLOIS
TEL 06 76 99 84 65
 
 
 
CONVENTION VIE ET NATURE
FORCE POUR LE VIVANT
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20 avril 2017 4 20 /04 /avril /2017 19:18
la lettre de Gérard CHAROLLOIS Le jeudi 20 avril 2017
TEL 06 76 99 84 65
 
 
 
Chers amis militants,
 
 
 
Je vous invite à participer, le samedi 22 avril, à partir de 14 heures, à l'assemblée générale de la CONVENTION VIE ET NATURE, à l'AGECA, 177 rue de CHARONNE, pARIS XI.
Merci de votre présence.
 
 
 
Face aux élections.
 
 
 
Après vingt ans de militantisme au RASSEMBLEMENT DES OPPOSANTS à LA CHASSE et dans divers conseils d’administrations d’associations DE PROTECTION DE LA NATURE, j’ai appris les limites bien étroites de l’action associative.
 
 

En 1999, un membre du cabinet de Dominique VOYNET au ministère de l’environnement énonçait, hélas avec justesse, qu’un arrêt du conseil d’Etat contre la
chasse pesait moins lourd qu’un rapport de forces politiques.
Tout est politique.
Ce sont les élus qui votent les lois, édictent les règlements, décident des grands travaux inutiles, allouent les subventions, autorisent ou prohibent les
mises sur le marché des produits, orientent l’économie, consultent ou excluent des partenaires de la société civile.
Or, tout élu n’aspire qu’à le rester et satisfait les groupements susceptibles de faire ou défaire son élection.
 

La force de frappe électoral d’un groupe de pression pèse infiniment davantage que la justesse d’une cause, la solidité d’un dossier technique, la gentillesse
d’une association bon enfant qui sollicite l’écoute d’un ministre.
Pour un élu, la question sera toujours : « la protection de la nature, la défense animale, l’écologie éthique : combien de divisions électorales ? ».
Le 26 juillet 2000, le parlement adoptait une loi sur la chasse, dite loi VOYNET, que je jugeais trop favorable aux chasseurs.

Elle reconnaissait le droit de non-chasse que j’avais obtenu par arrêt de la cour européenne des droits de l’homme l’année précédente, en assortissant son
exercice de contraintes inutiles. Elle édictait un jour sans chasse obligatoire.
Le lobby chasse fulmina contre cette loi d’écologiste.
En mai 2002, suite à l’accident électoral du 21 avril, la droite de l’argent revenue au pouvoir désignait Jean-Pierre RAFFARIN, premier ministre. Il déclara
immédiatement que « La chasse était sa priorité ».
Le 30 juillet 2003, Mme BACHELOT, la plus mauvaise ministre de l’écologie que ce pays eut à subir, faisait voter une nouvelle loi chasse supprimant le jour
sans chasse et octroyant des garanties et avantages financiers aux fédérations départementales des chasseurs, pendant qu’elle tentait de rallonger les
périodes de chasses aux oiseaux et permettait l’emploi de lecques pour tuer des petits oiseaux en LOZÈRE et AVEYRON.

Entre temps, avec Armand FARRACHI et quelques militants, nous avions fondé en mai 2002 la CONVENTION VIE ET NATURE, mouvement dont j’indiquais alors qu’il
n’était surtout pas « apolitique » mais supra-politique en ce sens qu’il était le parti de l’arbre, l’animal et l’homme.
Fort de notre expérience sur la faiblesse de l’action purement associative, conscients de la dépendance absolue du sort du vivant aux aléas politiques,
j’ai toujours indiqué les conséquences des résultats électoraux sur la cause biocentriste.
Je le fais sans aucune faiblesse, car la lâcheté consisterait à se taire et à ne pas s’exposer aux préjugés, aux inerties, aux fantasmes qui habitent trop
de nos contemporains en présence de la vie politique.
Je le fais également sans aucun autre parti pris que celui de la nature.
Objectivement, en totale impartialité, il faut constater présentement qu’en février dernier, des candidats vinrent effectuer la danse du ventre devant l’assemblée
générale de la fédération nationale des chasseurs.

Ces mêmes candidats s’agenouillèrent en mars devant le congrès de la FNSEA, à BREST, FNSEA adepte des pesticides, de l’élevage concentrationnaire, du productivisme
calamiteux et des subventions publiques à l’agriculture toxique.
Rien d’étonnant à ce que les mêmes candidats se prononcent en faveur de l’aéroport de NOTRE-DAME-DES-LANDES et en faveur de la reprise des chasses présidentielles.
Ces candidats, une fois élus, feront la politique des chasseurs, des pollueurs, des promoteurs, de la finance, des oligarques qui détruisent la vie sur
Terre pour faire du profit.
Faudrait-il le dissimuler ?
Faire ceux qui l’ignorent pour ne pas peiner les ignorants ?
Mon devoir est d’alerter ceux qui veulent que cesse le grand massacre.
Les deux candidats du Système, en cette année 2017, sont François FILLON et Emmanuel MACRON dont la différence tient à ce que le premier va encore à la
messe alors que le second n’y va plus.
S’il advenait par extraordinaire qu’un ami lecteur égaré « aime » l’un de ces candidats, je dois immédiatement le consoler : les jeux sont faits et, sauf
improbable surprise, l’un des deux sera élu, puisque le Système le veut.
La France pèse trop lourd, en Europe et dans le monde, pour qu’elle heurte les intérêts financiers du Système mondialisé.
Bien sûr, en devenant conscient de la manipulation, en comprenant qu’un Système détruit le vivant et a pour logique l’extinction de la nature, on sabote
la belle mécanique illusionniste.
Je ne parle pas d’un « complot », laissant cela aux esprits paranoïdes.

C’est beaucoup plus simple.
Ceux qui détiennent l’argent veulent spéculer, construire des aéroports, des autoroutes, des centres commerciaux, des stations de skis ou des ports de plaisance,
forer des gaz de schistes, vendre du pesticide et couler du béton. Pour s’assurer des Marchés, ils achètent des journaux, des chaînes de télévisions et
financent directement des candidats qui, en retour, doivent autoriser les grands aéroports, les lotissements, les centres de loisirs, les infrastructures
juteuses, au besoin sous le prétexte menteur du développement, de la croissance, de l’emploi.
Et voilà pourquoi je vous invite à ne pas être complices du Système, à devenir insoumis, à renverser la table en soutenant le candidat en meilleur posture
pour troubler le jeu pervers des serviteurs de la chasse, de l’agrochimie, du BTP et de la finance.
Après les présidentielles viendront les législatives.
Je serai candidat à LIMOGES pour FORCE POUR LE VIVANT avec pour mesures emblématiques l’abolition immédiate de la corrida et de la chasse à courre.
Nos idées, notre éthique ne l’emporteront que le jour où nous constituerons une force de frappe électorale plus puissante que celle des ennemis de la terre.
 
 
 
 
Gérard CHAROLLOIS
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16 avril 2017 7 16 /04 /avril /2017 10:42

(Rappel: l'assemblée générale de la CVN se tiendra le samedi 22 avril, à partir de 14 heures, à l'AGECA, 177 rue de CHARONNE, PARIS XI)

 
 

la lettre de Gérard CHAROLLOIS le dimanche 16 avril 2017
 
La cause du vivant
 
 
 

La seule grande querelle qui m’importe est celle du vivant. Je déplore l’indigence des élucubrations de ceux qui ramènent tout débat à des questions subalternes
d’individus.


Je ne goûte guère le « césarisme démocratique « , les gourous, les guides inspirés, les duci qui m’ennuient lorsqu’ils ne m’amusent pas par leur narcissisme
mégalomaniaque.


Voter n’est pas un concours d’élégance, ni le choix d’un ami ou d’un gendre.
C’est opter pour une société.
Pour pérenniser le pouvoir des forces d'argent, le Système diabolise, dénigre, caricature tout réfractaire.
Vous êtes nationaliste et remetez en cause le libre échange: Vous êtes un émule de MUSSOLINI, un nostalgique de la guerre d'Espagne.
Vous êtes pourla justice sociale, pour la mutation écologiste, pour la fin de la dictature de la finance: Vous êtes un ami de CASTRO, MAO, voire un kmher
rouge, un dangereux extrémiste.


Et voilà comment un néototalitarisme mou intoxique les citoyens et les manipule comme un troupeau sous contrôle.
Nous n’avons pas de clones et dès lors devons nous réjouir lorsque, en accord avec autrui à 80%, on s’enrichit de nos différences.
Il se trouve que j’approuve à 80% le programme de la France Insoumise et de son candidat, seul susceptible d’inquiéter la féodalité mercantile.
Ainsi, face aux choix politiques, je ne me préoccupe que de la cause du vivant.


Or, le vivant va mal.
Point n’est besoin de développer, vous connaissez tout cela : la sixième disparition d’espèces, les milliards d’animaux suppliciés chaque année dans le
monde pour alimenter la machine productiviste, les tensions sociales, les crispations communautaristes, l’absence de maîtrise de la maîtrise par une globosphère
déboussolée, l’austérité pour le peuple et la prévarication pour les milliardaires, la destruction des services publics et l’anéantissement de tous les
sites naturels.


Le choix est le suivant :
Maintenir la course à l’abîme en élisant des tenants de la doctrine mercantile ou saboter le système en renversant la table.
Rares sont les citoyens conscients de cet enjeu. Il faut dire que les commentateurs préfèrent s’en tenir aux anecdotes, aux petites turpitudes subalternes
des uns ou des autres, aux petites phrases surmédiatisées et surexploitées.
La propagande des forces d’argent occulte délibérément le choix fondamental entre la persistance de la dévastation de la planète par les « entrepreneurs
» et une mutation mettant la protection de la nature et le respect( des êtres vivants en objectif premier.
Un examen objectif de l’Histoire et des données matérielles conduit tout d’abord à saluer les éminents succès du système productiviste et mercantile.
Ce succès est logique puisqu’il repose sur l’exploitation d’une tare de l’animal humain : la cupidité.
Inviter chaque membre de la société à s’enrichir par son travail, son habileté, sa rouerie, ses mérites ou ses malhonnêtetés stimulent la bête humaine plus
et mieux que n’importe quelle grande, noble et généreuse idée.
Fondé sur l’injonction : « enrichissez-vous », le système mercantile permit les innovations techniques, l’élévation global du niveau de vie, le recul de
la grande misère.


Ne nions pas les apports indéniables de ce système né en Occident et qui a conquis désormais l’humanité entière.
Le problème est que le système a atteint ses limites et que désormais, après ses bienfaits, il sécrète les toxines qui vont anéantir le vivant.
Parvenu à un certain stade de développement, il ne répond plus aux besoins des peuples. Depuis une quinzaine d’années, la condition sociale ne s’améliore
plus, sauf pour une infime minorité, une caste séparée qui domine la société et la contrôle.
Les équilibres biologiques et mêmes physico-chimiques de la planète sont compromis.
Les exploiteurs n’ont que faire de ces menaces. Pour eux, il suffit de se gaver très vite, sans grand souci de l’avenir.
Il faut dépasser le mercantilisme et, sans renoncer à la maîtrise, la mettre au service du biocentrisme, de l’intérêt général, du bien public, en domestiquant
la cupidité, socle du système économique globalisé.
Les peuples en souffrance aspirent aux changements radicaux.
Aux USA, ils ont voté TRUMP contre la finance, l’argent, les milieux d’affaires que représentait Hillary CLINTON.
Illusion : ils ont élu un oligarque qui sert les oligarques et qui fit peuple en éructant quelques grossièretés, comme d’autres invoquent la « révolution
» pour mieux endormir et perpétuer le pouvoir délétère de leurs mandants.

 


NOTRE DAME DES LANDES, les chasses présidentielles, la suppression des emplois publics, le mépris de la souffrance animale, sont bien davantage que des
points de détails.
Ils signent une inféodation aux forces de mort qui tuent, bétonnent, asphaltent, empoisonnent.
Chaque année, en France, pour satisfaire la cupidité des milieux d’affaires, cinquante mille hectares sont soustraits à la nature et artificialisés.
Le Grenelle de l’Environnement, leurre promu par le Système, promettait de réduire la quantité de pesticides de 50% en dix ans. Les pesticides ont augmenté
de 20% depuis ledit Grenelle.
Les bonimenteurs créent des instances en faveur de la biodiversité mais sacrifient partout et toujours les intérêts écologiques à ceux des hommes du premier
cercle, ceux qui financent les campagnes électorales des agents dociles du marché.
Plus pernicieuse que la propagande des fascismes et soviétismes d’antan, celle des forces « économiques » pourraient abuser, longtemps encore, les peuples
victimes du cirque médiatico-politique.
Pour préserver les intérêts de la caste financière, le Système crée de fausses alternatives.
J’appelle au sursaut, à l’insoumission, à la résistance, mais l’honnêteté intellectuelle m’oblige à dire à mon ami lecteur que la manipulation et l’imposture
anesthésient trop efficacement l’opinion et quel es chances d’en sortir demeurent faibles.
Dommage pour l’arbre, l’animal et l’homme.
Face à ces périls, soyons lucides, mobilisés, unis et si possible efficaces pour la grande mutation nécessaire.

 

 

Gérard CHAROLLOIS
Tel 06 76 99 84 65

CONVENTION VIE ET NATUERE
MOUVEMENT D'ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POURLE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS;
FORCE POUr LE VIVANT
 
 
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26 mars 2017 7 26 /03 /mars /2017 10:58
(l’Assemblée Générale de la CONVENTION VIE ET NATURE se tiendra le samedi 22 avril, à partir de 14 HEURES, dans les locaux de l’AGECA, 177 rue de CHARONNE,
PARIS XI).
www.ecologie-radicale.org
 
 
 
 
La lettre de Gérard CHAROLLOIS Le dimanche 26 mars 2017
Tél. 06 76 99 84 65
 
 
 
 
Halte au massacre des innocents
 
 
 
 
Dette publique, emplois, niveau de vie, retraites, croissance, affrontements communautaires occupent les débats, polluent la pensée, constituent des éléments
de langage des politiques.
Rares sont les discoureurs mentionnant la protection de la nature.
Dans la langue moderne, on dit : la biodiversité.
 
Merci aux deux candidats à la présidentielle Jean-luc MELENCHON ET Benoît HAMON qui osent évoquer, ne serait-ce que subrepticement, le vivant, la nature,
la sixième grande disparition d’espèces et même la souffrance des animaux.
Chasse, pesticides, explosion démographique humaine, urbanisation galopante provoquent une mort inéluctable de la biosphère qui s’achèvera par celle du
grand « nuisible », si celui-ci ne sait pas muter à temps en maîtrisant sa cruauté et sa cupidité.
Le réseau routier qui mite l’espace participe grandement du grand massacre et le mensuel SCIENCE ET VIE de mars 2017 consacre un article à ce sujet tabou.
Les élus locaux ne rêvent que de routes nouvelles, de ronds-points, de rocades, pensant que leur mission première consiste à gratifier leurs électeurs d’asphalte.
A peine ont-ils balafré le paysage d’une voie nouvelle, superbe désenclavement, qu’il leur faut promouvoir une autre infrastructure, suivie de beaucoup
d’autres.
Ils veulent répondre aux exigences du trafic et plus encore satisfaire les entreprises privées en mal de captation d’argent public.
Une équipe scientifique, selon l’article susvisé, indique avoir étudier l’emprise des routes sur l’ensemble de la planète.
Ces chercheurs ont ainsi trouvé, sur la terre, six cents mille fragments dont la moyenne ne dépasse pas 1 km2.
 .Une route tue des amphibiens, des hérissons, des oiseaux, des blaireaux, des fouines.
Une route est un espace perdu pour la nature, une source de pollution, de morcellement d’un milieu naturel, une occasion de pénétration d’activités humaines
pas toujours saines pour la diversité biologique.
Ce qu’il faut « désenclaver », c’est d’abord les esprits des décideurs formatés à une croissance illimitée sur une planète limitée.
Le bonheur des citoyens n’exige pas l’implantation forcenée d’infrastructures de transports.
La qualité de la vie, le silence des hommes et les bruits de la nature, les paysages préservés valent mieux que le vacarme et les gaz d’échappements des
véhicules.
Parce que nous sommes encore dans une préhistoire, parce que l’humain n’est pas responsable, les soumis, les conformistes de la croissance et les corrompus
qui perçoivent des retombées gratifiantes des entreprises de travaux publics perdurent à assassiner la nature en artificialisant les espaces naturels.
Contre la fièvre routière, opposons une révolution des mentalités.
L’an passé, un habitant estimable d’une commune du PÉRIGORD, CHANCELADE en banlieue de PÉRIGUEUX, s’émouvait de l’écrasement d’amphibiens sur une très petite
route, longeant une zone humide et traversée par les crapauds en mars, saison de leurs amours, lorsque ces animaux rejoignent leurs sites de pontes.
 

La SEPANSO, association départementale de protection de la nature, adressa au maire de cette commune un courrier pour lui proposer de rechercher des solutions
techniques permettant de limiter ces écrasements.
L’élu local, sans doute totalement indifférent au sort de la biodiversité, ne crut pas devoir répondre aux protecteurs des amphibiens.
Bien sûr, il existe aussi des élus locaux éclairés, soucieux de remédier à ces hécatombes, mais ils sont encore trop rares.
Au fond, il ne dépend qu’à vous d’en changer.
Participez à l’insurrection citoyenne contre les corrompus, les chascistes, les négationnistes des droits du vivant.
En votant, n’oubliez pas de dire halte au massacre des innocents.
 
 
 
 
Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS
 
FORCE POUR LE VIVANT
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19 mars 2017 7 19 /03 /mars /2017 11:27
La lettre de Gérard CHAROLLOIS LE dimanche 19 MARS 2017
TEL 06 76 99 84 65
 
 
Quelques propositions politiques :
 
 
La classe politique, reflet d’une société moralement avilie, offre le nauséabond spectacle de petits personnages cupides, sournois, addictifs à l’accaparement financier, aux reniements pour accéder aux apparences d’un pouvoir que leur inconsistance leur interdit d’exercer effectivement.
Enrichissements personnels délictueux, parjures de candidats à des primaires qui trahissent leurs engagements de soutenir le vainqueur, nomadisme partisan et affirmations contradictoires en quelques semaines, signent la dégradation de l’esprit public.
Bien sûr, certains leaders émergent de cette fange et le « tous pourris » rend un puissant service aux malhonnêtes en créant un écran de fumée et en relativisant leurs turpitudes.
Merci, à ceux qui servent encore des convictions ardentes que l’on peut partager ou récuser.
Je voudrais esquisser ici, cinq propositions concrètes.
 
 
 
Le financement public :
 
I. Pour restaurer la souveraineté démocratique, pour garantir l’intérêt général, les services publics et les droits sociaux, il convient de revenir sur une loi de 1973 imposant à l’Etat de se financer sur le marché privé des banques et fonds de pensions.
Or, l’Etat, garant de l’intérêt général, ne devrait emprunter qu’à la banque centrale et sans intérêts.
Actuellement, la banque centrale européenne prête, à taux zéro, aux banques privées pour que celles-ci prêtent aux Etats avec intérêts.
Ce système est aberrant. L’état n’est pas une épicerie, une usine, un particulier.
La monnaie est au service du souverain, le peuple, et non son maître.
 
 
 
Pour une économie mixte :
 
II. Il faut soutenir le secteur public, cesser le démantèlement des entreprises publiques et, au besoin, les reconstituer, à l’inverse de ce que préconisent les libéraux, accapareurs, prévaricateurs, soucieux d’engraisser sans cesse les oligarques.
S’il est souhaitable de rapprocher les statuts, les droits sociaux, par exemple ceux des retraites, entre les divers secteurs de la société, cela doit se faire toujours et uniquement par un alignement sur le statut le plus favorable pour les salariés.
 
 
Les institutions :
 
III. La cinquième république, née le 4 octobre 1958, a très bien rempli sa mission. Le renforcement du pouvoir exécutif, dans un contexte de guerres de décolonisations et de guerre froide se justifiait pleinement.
Le contexte a changé et il y a lieu d’en finir avec une monarchie élective et la confiscation du pouvoir politique par des clans.
Appelons à une nouvelle constitution, par une assemblée constituante avec pour principe directeur la proportionnelle intégrale, la fin du sénat conservateur et ruraliste, la fin des parrainages par des élus locaux pour la présidentielle, système laissant passer des candidatures farfelues pour peu qu’elles ne heurtent pas le poujadisme ringard de trop de petits maires ruraux. Ce mode de sélection des candidats éliminent des sensibilités politiques par trop hostiles
au front CPNT/ FNSEA.
 
 
Quelle Europe ? :
 
IV. Refonder la fédération européenne sur d’autres bases que celles actuelles des dogmes du libéralisme économique, la concurrence n’étant pas l’horizon
indépassable.
Une Union Européenne doit imposer une harmonisation fiscale, sociale et environnementale afin d’éliminer les surenchères locales pour attirer des intérêts privés. Actuellement, nous assistons à une course aux cadeaux fiscaux aux firmes et au moins-disant social pour attirer les capitaux.
Les populations et la nature sont victimes de ces surenchères qui ne profitent qu’aux privilégiés.
L’Europe ne saurait être un marché commun, une zone de libre échange, un terrain de jeu pour lobbies, mais une entité de défense des droits de l’homme, un creuset pour un Etat social et écologique exemplaire.
 
 
Politique du vivant :
 
V. Dans les six mois d’une législature, la participation d’une Force Pour le vivant à une majorité de conquêtes civilisatrices signifie l’abolition de la torture tauromachique, de la chasse à courre et ses variantes, des chasses braconnières dites « traditionnelles », des lâchers d’animaux de tirs dits de repeuplement.
l’homme est en passe de menacer la viabilité de la terre par son emprise, sa cupidité, ses pollutions.
Une prise de conscience vague, molle, indécise ne suffit plus.
Il faut passer aux actes et faire de la protection de la nature un impératif premier.
Pour finir, une simple petite constatation purement factuelle mais dont la véracité éclatera chaque jour un peu plus : les politiciens les plus corrompus se trouvent être les plus zélés défenseurs de la chasse.
 
 
Serait-ce étonnant ?
 
 
 
Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D'ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS
FORCE POUR LE VIVANT
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12 mars 2017 7 12 /03 /mars /2017 10:38
La lettre de Gérard CHAROLLOIS le dimanche 12 mars 2017
TEL 06 76 99 84 65
 
 
La mutation écologique.
 
 
 
Parmi les « éléments de langage » de la politique, la mode est à la « mutation écologique ».
Excepté aux partis républicains français et étasunien qui ignorent le mot écologie, tous les autres candidats se réclament d’une prise de conscience dela nécessité de cette mutation écologique.
Il conviendrait d’expliquer ce concept, définir ce qu’il recouvre, quelles implications concrètes il comporte.
Pour les politiques, il s’agit de favoriser des filières, offrir des subventions et des exonérations à des firmes, des groupements industriels qui ont su peindre en vert leurs intérêts privés.
Leur mutation écologique n’échappe en rien à la logique de la société de dévastation fondée sur un seul puissant pilier : le profit vorace et immédiat.

La transition énergétique constitue un magnifique alibi pour investir et spéculer, pour bétonner et artificialiser, pour déménager la nature et implanter des infrastructures, pour capter de l’argent public en améliorant son image, en se donnant bonne conscience, en affichant une vertu environnementale, tout en contribuant à assassiner la diversité biologique de la terre.

Je propose une toute autre « mutation écologique ».
En présence d’un projet d’infrastructure, d’une innovation technologique, d’un mode de production, il faut examiner leurs incidences sur la faune, la flore et les milieux naturels au même titre que celles sur la santé humaine.
Sortir d’un anthropocentrisme criminel représente notre mutation écologique, celle qui place le vivant au centre des valeurs.
Champs d’éoliennes sur toutes les collines ou de panneaux photovoltaïques au lieu et place de forêts pourraient bien ne constituer que des miroirs à alouettes, exactement comme le furent, il y a une quinzaine d’années, les « biocarburants », avant que les dupes se rendent compte qu’il ne s’agissait que « d’agrocarburants », polluants et dévoreurs d’espaces.
D’aucuns imaginent opter entre tel ou tel mode énergétique, sans comprendre que les filières s’additionnent pour spéculer et additionnent leurs nuisances.
Y aurait-il des esprits assez innocents pour ne pas avoir compris que dans une société de Marché, l’unique religion est le profit et que tout le reste n’est qu’habillage pour faire accepter les destructions de nature.
 

Après cette critique, je propose :
D’une part de réduire les gaspillages d’énergie en sanctionnant les éclairages abusifs,par exemple ;
D’autre part, inviter les ingénieurs à concevoir des technologies exemptes d’incidences létales pour la biodiversité.
Une mutation écologique, c’est mettre la nature à l’ordre du jour.
 
 
 
Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES ËTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS
 
 
 
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