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21 octobre 2018 7 21 /10 /octobre /2018 11:12

Le Macronisme se révèle nuisible

 

 

 

Après les embrassades avec les dirigeants caricaturaux de la chasse française, les promesses de préserver vénerie et piégeages de petits oiseaux et la réduction du coût du permis de chasser pour enrayer la chute des effectifs des tueurs agréés, le pouvoir nous offre d’honteuses élucubrations.

 

 

Le ministre de l’agriculture, histoire d’annoncer sa soumission à la FNSEA, fustige le « végétarisme » et défend les marchands de poisons agricoles en affirmant qu’il appartient aux scientifiques de prouver la nocivité des biocides divers déversés par milliers de tonnes dans la nature par l’agrochimie.

Un député Macronien de l’AUDE, obsédé par le loisir de mort, veut interdire le vététisme pendant les mois de chasse.

Demain, ces petits personnages délirants vous interdiront de sortir de chez vous pendant les six mois de chasse et même d’ouvrir vos volets !

Et ils osent dénoncer le « populisme », les « extrémistes » à l’encontre desquels ils veulent se présenter en remparts.

Or, si tout chasseur n’est pas un fasciste, la chasse est un loisir de culture et d’essence fasciste (viva la meurte).

Entre la chasse et le meurtre n’existe qu’une différence de degré et non de nature.

Tuer pour le plaisir et pour se distraire est une perversion.

 

 

Les mesures antisociales et anti-écologiques prises par l’actuel pouvoir n’auraient pas été prises par tous ceux que la propagande officielle qualifie de « populiste ».

Alors, vite, ouvrez la chasse au Macronisme.

Il anéantit la faune, empoisonne les sols et les eaux, déménage la nature, vole les retraités, détricote tous les statuts sociaux, dégrade les classes moyennes au profit d’une infime petite oligarchie affairiste.

Bref, ce pouvoir est nuisible.

Manifestez, votez, dans l’unité de tout ce qui est contre, agissez contre ceux qui tuent, polluent, détériorent les conditions de vie de tous pour complaire à des veneurs, des piégeurs et des actionnaires très « entreprenants » !

Gérard Charollois

https://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2018/10/19/le-ministre-de-l-agriculture-demande-aux-scientifiques-de-faire-la-preuve-des-consequences-des-pesticides-sur-la-sante_5372051_823448.html

Didier Guillaume, ministre de l’agriculture, demande aux scientifiques de « faire la preuve » des conséquences des pesticides sur la santé.

Contrairement à ce qu’affirme Didier Guillaume, la loi dispose que c’est au producteur du pesticide de prouver que son produit n’a pas d’effet sur la santé.

Le Monde.fr avec AFP | 19.10.2018 à 18h54 • Mis à jour le 19.10.2018 à 20h05

Didier Guillaume a été nommé ministre de l’agriculture lors du dernier remaniement, le 16 octobre 2018.

Le nouveau ministre de l’agriculture, Didier Guillaume, s’est attiré les foudres d’ONG et de la gauche, vendredi 19 octobre, en déclarant que les scientifiques devaient faire la preuve que l’usage de pesticides avait des conséquences sur la santé. « C’est aux scientifiques de faire la preuve ou non qu’il y a des conséquences à l’usage des pesticides ou pas », a déclaré le ministre lors d’un entretien à l’antenne de RTL.

Notamment « sur la question des bébés sans bras, il faut que la science fasse son travail », a-t-il ajouté, faisant référence aux cas de bébés nés sans mains, bras ou avant-bras dans l’Ain. Or, dans ce cas précis, l’Agence sanitaire du ministère de la santé a choisi d’arrêter d’enquêter. « L’analyse statistique ne met pas en évidence un excès de cas par rapport à la moyenne nationale, et Santé publique France n’a pas identifié une exposition commune à la survenue de ces malformations », avait en effet écrit l’agence sanitaire dans un rapport publié au début d’octobre.

Lire aussi : Didier Guillaume, un ancien socialiste à l’agriculture

« Ministre des pesticides »

Mais la question des pesticides est brûlante en France, et les propos du ministre ont été très mal reçus par les ONG concernées comme par la gauche, plutôt tenants du principe de précaution. « Je vous présente Didier Guillaume, nouveau ministre des pesticides. On attend toujours la nomination d’un ministre de l’agriculture… », a commenté la sénatrice écologiste Esther Benbassa sur Twitter.

« Ça commence bien mal ! Première intervention et déjà une communication de lobbyiste. Les études sont toutes là, la démonstration des magouilles et mensonges de Monsanto aussi, mais on ne va pas contrarier la FNSEA, n’est-ce pas? », a aussi ironisé Pascal Durand, eurodéputé écologiste, sur les réseaux sociaux. « L’âge de bronze… », a noté Benoît Hamon, fondateur du mouvement Génération.s, qui a ajouté sur son compte Twitter : « Trois jours d’exercice et déjà porte-parole des lobbies : chapeau bas. » 

« Heureusement que ça ne fonctionne pas comme le ministre le suggère parce qu’on pourrait mettre n’importe quoi sur le marché et attendre qu’il y ait des morts pour pouvoir retirer le produit. Je pense qu’il s’est mal exprimé, c’est pas possible », a déclaré François Veillerette, porte-parole de l’ONG Générations futures.

Une déclaration « sur le compte de l’inexpérience »

« La loi stipule que c’est au producteur de prouver, au moment de la demande de mise sur le marché, que son produit n’a pas d’effet inacceptable en regard des différents critères réglementaires. Ce n’est pas aux scientifiques de montrer que le produit a des effets. On va mettre (cette déclaration) sur le compte de l’inexpérience », a ajouté M. Veillerette. « Après, il peut y avoir des éléments scientifiques nouveaux qui interviennent et peuvent entraîner une suspension ou un retrait de l’autorisation. Ce fut le cas pour les néonicotinoïdes », admet-il.

La mission d’information de l’Assemblée nationale sur les pesticides a recommandé, dans son rapport rendu public en avril, une meilleure prévention et information concernant les dangers occasionnés par les produits phytosanitaires. 

« L’établissement d’un lien de causalité entre la survenue d’une pathologie et l’exposition aux produits phytopharmaceutiques est délicat », notait la mission parlementaire, qui souhaite « disposer de données documentées et notamment d’études épidémiologiques ». Elle préconisait donc de « renforcer les dispositifs de surveillance écotoxicologique afin de disposer de données plus complètes et suivies des différents milieux, ainsi que des espèces à surveiller en priorité », car « plusieurs études récentes montrent, sans doute possible, les dégâts » occasionnés par une « large utilisation » des pesticides, évoquant la disparition d’une large part des insectes, oiseaux et autres pollinisateurs.

 

 

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