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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 12:41

 

 

 

www.ecologie-radicale.org

 

 

La lettre de Gérard CHAROLLOIS             le dimanche 17 février 2013

TEL 06 76 99 84 65

 

 

           Du cheval pour des pigeons.

 

 

Les Britanniques ne manquent pas d’éminentes qualités.

 Ils pratiquent volontiers le bird watching, sont pour beaucoup végétariens, ont aboli la chasse à courre malgré leurs aristocrates dégénérés de fin de race, ne consomment pas de viande de cheval.

Aussi, furent-ils les premiers à découvrir et  s’insurger contre la vaste tromperie délibérée de la mafia agroalimentaire leur ayant fourni de la chair du « noble animal » au lieu de bœuf.

Moralement, la vache mérite tout autant de compassion que le cheval, mais vous connaissez l’homme et ses déraisons.

Les médias Français éructent leurs « beaufreries » habituelles sur « la qualité sanitaire de la viande de cheval » que nos concitoyens absorbent sans retenue !

 

 

 

Les Britanniques ont néanmoins une tare fâcheuse, une idéologie putride, une infirmité morale qui leur fit élire Madame THATCHER et dont les symptômes sont : le culte du commerce, de l’entreprise privée, la défiance envers les services publics et la réglementation.

Or, le culte de l’argent, pratiqué par les conservateurs Anglais et par l’ancien président de la république Française, conduit immanquablement aux accidents du type de celui qui affecte ces jours-ci l’alimentation industrielle.

Puisqu’une entreprise privée n’a pas d’autre but que de faire de l’argent, que le profit est sa loi et  qu’il faut restreindre les contrôles et les réglementations, freins à la liberté de s’enrichir, l’animal cupide œuvre à son but unique.

 Le nombre des fonctionnaires chargés de la répression des fraudes  subit la règle du non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux.

 Et voilà pourquoi, les consommateurs mangent, aujourd’hui, du cheval au lieu de bœuf, et demain, pâtiront d’autres scandales, tels que des laits frelatés, des écoulements de produits avariés ou de qualités douteuses, de viandes ou légumes contaminés.

On ne va tout de même pas entraver le libre échange, le commerce souverain, le Mârché sacralisé dont la main invisible s’avère pourtant bien sale !

 

 

L’objectif du Marché est de vendre et de dégager des marges bénéficiaires.

 

 

La Commission Européenne, suite au vacarme médiatique, se réunit et annonce des mesures normatives pour protéger le malheureux consommateur et les gouvernements promettent, au moins durant une année, de multiplier les vérifications pour traquer les fraudes.

Avec quels moyens ?

 

L’Europe, dont le budget pourrait être réduit selon les souhaits des adorateurs du Marché, n’a pas de bras armé pour effectuer des contrôles et les criminels qui ont conçu la RGPP ont supprimés des emplois d’agents de répression.

 

 

Alors, les mafieux peuvent sévir encore en toute impunité.

D’après les premières informations, la société du Sud-Ouest qui a falsifié les viandes aurait réalisé plus de cinq cents mille Euros de profit, grâce à cette tromperie et encourt,  au maximum cent quatre vingt mille Euros d’amende.

Et, pour une fraude démasquée, combien d’autres malversations qui resteront ignorées ?

 

Pour une entreprise privée, la viande s’appelle du « minerai » !

Bon appétit !

 

Cela en dit long sur la bassesse morale d’une fraction de la société obsédée  d’exploitation du vivant, fraction affairiste méprisable parce qu’elle méprise l’animal et l’homme.

 

 

 

Le scandale des substitutions de viandes est le fruit  d’une politique dite « libérale » qui privilégie la spéculation et la course à l’enrichissement, au détriment de l’intérêt général.

 

Bien sûr, le système mercantile convient superbement à la cupidité humaine, ce qui explique d’ailleurs son triomphe planétaire.

 

Au lieu de faire prendre conscience à l’homme de cette tare naturelle et universelle, au lieu de l’éduquer, de le prémunir contre son vice ontologique, d’édicter des normes juridiques et de mettre enplace des institutions contenantes, le système exacerbe ce penchant.

 

 

Sans  jouer CASSANDRE, sachons qu’il y  aura bien d’autres scandales alimentaires, sanitaires, écologiques et que certains produiront de redoutables conséquences.

 

 

         Gérard  CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

 

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Commentaire perso : il y a de moins en moins de contrôles vétérinaires dans les abattoirs français ! 
 

On a l'impression que les abattoirs font un peu ce qu'ils veulent en France.

Ne sont-ils pas soumis à des contrôles réguliers ?


C'est à l'opérateur, c'est-à-dire au gestionnaire de l'abattoir, d'en décider.

Ils n'ont, bien sûr, aucun intérêt à ce qu'un scandale sanitaire éclate.

Mais les mesures pour les éviter sont encore bien trop aléatoires.

Nous avons, par exemple, en France de moins en moins de vétérinaires dans les abattoirs.

Les contrôles se cantonnent souvent à l'inspection des carcasses.

Or les maladies pourraient certainement être détectées en amont, sur l'animal vivant.

En Italie ou en Espagne, par exemple, vous avez beaucoup plus de contrôles vétérinaires en abattoir.

Certes, l'auscultation de l'animal ne garantit pas une viande sans contamination.

Mais disons que cela peut en diminuer les risques.

Or nous assistons aujourd'hui à une course à la rentabilité qui empêche de travailler normalement.

Je cite souvent cet exemple, car il est criant : j'ai réalisé, un jour, un audit dans un abattoir.

J'arrive sur place un lundi matin, demande à voir un ensemble de documents, dont les températures des frigos,

soumises à quatre contrôles quotidiens.

Eh bien, figurez-vous que la fiche qu'on m'a apportée comprenait déjà les relevés pour toute la semaine...

Où est donc passé le principe de précaution ?

 

source : http://www.lepoint.fr/societe/abattage-halal-ou-est-donc-passe-le-principe-de-precaution-21-02-2012-1433680_23.php

 

 

Lire aussi cette enquête très alarmante :

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commentaires

O
Il n' y a plus vraiment de contrôle dans les "abattoirs de M....", les animaux qui sont envoyés dans cet enfer sont manipulés sans soins...<br /> Sans parler des abattoirs halal grandissants, aucunes lois ne tolèrent ça et pourtant ça continue encore et encore.<br /> Faut arrêter tout ça maintenant.<br /> Trop de dérives resurgissent, l' argent ne fait pas le bonheur de ces animaux et ça se voit maintenant, plus que jamais et ça ne va pas s' arrêter là. Les fenêtres commencent à s' ouvrir de même<br /> que les consciences. Tout le monde n' a pas le même champ de vision mais à force de tricher et de cacher ces crimes sur les animaux, un certain nombre de personnes prennent position.
Répondre
O
Il ne faut vendre la peau de l'ours avant de l' avoir tué.<br /> Pourtant la garde britanique ont un ours ensanglanté sur la tête, aren't they and what about horse-racing?
Répondre
L
<br /> <br /> Yes they are !!! Je ferai un article sur ce sujet.<br /> <br /> <br /> Je n'ai pas vu qu'il y avait une " erreur " dans la lettre de ce jour,  G.Charollois a envoyé un mél pour la signaler ... il s'agissait bien sûr de : " D’après les premières informations, la société du Sud-Ouest qui a falsifié les viandes aurait réalisé plus de<br /> cinq cents mille Euros de profit, grâce à cette tromperie et encourt, au maximum cent quatre vingt mille Euros d’amende. " et non pas de 500 millions etc ... j'espère que la crédibilité de GC ne<br /> sera pas mise en doute !<br /> <br /> <br /> Bonne fin de WE la " tit " ! bises<br /> <br /> <br /> <br />