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28 août 2018 2 28 /08 /août /2018 12:46

www.ecologie-radicale;ORG

lA lettre de Gérard CHAROLLOIS        le  28 août 2018

TEL  06 76 99 84 65 

 

La chasse : un mal français

 


Je rends hommage à Nicolas HULOT qui se sépare enfin du « Macronisme », cette maladie de toutes les régressions.
Lors d’une réunion autour du monarque électif, le ministre de l’écologie découvrit la présence d’un pur lobbyiste, Thierry COSTE, agent de la chasse.
Il n’avait pas été avisé de cette présence qui en dit long sur la soumission  du chef de l'Etat aux injonctions des chasseurs.

 


Sujet futile, loisir bucolique pour attardés du rural profond, fait de société représentant une survivance folklorique de la France des champs, prédation d’une faune méconnue des urbains bien éloignés de ce passe-temps archaïque hérité d’un monde qui s’en va, telle apparaît la chasse pour nombre de contemporains et pour les essayistes hors-sol.
La problématique échappe à la plupart de ces observateurs parfaitement ignorants des incidences de ce loisir sur la biodiversité et tout autant des menées souterraines d’un invraisemblable lobby qui possède ses entrées, via notamment les milieux de la banque, auprès du chef de l’Etat, ami des veneurs.
Le monarque électif voulait humilier son ministre de l’écologie en imposant une diminution de moitié du coût du permis de chasser (200 Euros au lieu de 400), un assouplissement des mesures de protection des espèces d’oiseaux, en attendant d’autres cadeaux.

 


La presse débile imagine qu’ainsi le chef de l’Etat flatte les un million deux cent mille chasseurs qui, influençant leurs amis et familles, représentent cinq millions d’électeurs.
Or, les tueurs agréés sont moins d’un million.
Ce qu’ignorent le public et les observateurs peu informés, c’est que la chasse exerce une emprise absolue sur l’appareil d’Etat, en raison de son organisation et de ses relais et nullement en considération du poids démographique de la population cynégétique.
La chasse est ultra-minoritaire, à savoir moins de 2% des habitants de ce pays, moins de un million d’adeptes qui d’ailleurs sont très hétérogènes dans leurs pratiques et leurs implications dans la défense de l’art de tuer.
Que de nuances entre le tireur occasionnel de quelques faisans d’élevage, l’amateur de battues aux sangliers, le grand veneur affublé de ses rituels et habits du Moyen-âge, le forcené du canard sauvage passant ses nuits à massacrer des oiseaux d’eau, le piégeur de grives aux gluaux ou aux lecques, le snipper de pigeons ramiers ?
Certes, le mépris de l’animal, être sensible, la banalisation de l’acte de mort les réunissent dans leur négation du droit pour un être vivant à conserver la vie.
Mais il se trouvera plus d’un chasseur pour déplorer que l’on détruise encore trop de petits oiseaux chanteurs et le modeste tueur de lapins fulminera contre l’arrogance seigneuriale du banquier en grand équipage.


Hétérogène sociologiquement, ce petit monde du loisir de mort sécrète un noyau féodal, haineux, crispé sur ses privilèges qui instrumentalise les structures corporatistes de la chasse pour imposer au pays des pratiques cruelles et nocives pour la préservation de la faune.
Ainsi, bien que très minoritaire selon toutes les enquêtes d’opinion, la chasse contrôle les politiques et leur fait effectuer la danse du ventre devant les porteurs de fusils.
Une ordonnance du maréchal PETAIN du 28 juin 1941, publiée au JO de l’Etat Français du 30 juillet, créa les « sociétés départementales des chasseurs », devenues par arrêté du 15 novembre 1945 les fédérations départementales des chasseurs, système corporatiste impliquant une adhésion et une cotisation obligatoires pour tout chasseur, structure unique dans chaque département, avec au sommet de la pyramide une fédération nationale.
Cette structure et ce financement explique le poids antidémocratique du lobby qui obtient tout des élus persuadés de faire de la démagogie à bon compte en satisfaisant les moindres exigences du lobby, en bafouant les aspirations contraires de l’immense majorité des citoyens.
Même le ministre d’état, Nicolas HULOT, ne pouvait strictement rien entreprendre contre la malfaisance de la chasse à la française.
Comment sauver les alouettes des champs capturées par centaines de milliers, les grives engluées les oiseaux d’eau et les blaireaux ?
Le monarque électif veille à préserver le chasseur et non la biodiversité.
Aucune mesure ne doit entraver le jeu de massacre et ce d’autant que le nombre des chasseurs diminue et que les jeunes ne prennent pas suffisamment la relève, ce qu’avoue le lobby aux abois et qui explique le souci de réduire le coût financier du permis de chasser.
Alors, le lobby lance des fumigènes : « il faut réguler les sangliers », « il faut combattre, hier la rage, aujourd’hui la maladie de lyme ».
L’absurdité de cette propagande échappe aux organes de presse qui relaient complaisamment ces bobards énormes.
La chasse, comme toute activité impliquant l’usage ludique d’une arme à feu, est une école de violence, un apprentissage à l’acte d’ôter la vie.
Se vouloir humain, c’est se vouloir empathique, bienveillant, accessible à toute souffrance d’autrui. Cet autrui peut être de notre espèce ou d’une autre espèce.
Cela me détermine à récuser la chasse, non pas en raison des accidents qu’elle génère et de ses abus, mais de son principe même.


Tuer pour se distraire est une faute morale.
« Tu ne tueras point » figure dans toutes les civilisations.
Cependant, ce principe énoncé, les hommes ont dérogé à cette prohibition au détriment de l’ennemi, de l’étranger, de l’autre par sa race ou son espèce.
Le combat éthique contre la chasse est celui du choix de la vie contre celui de la mort.
Voilà qui va bien au-delà de l’écume des débats suscités par cette activité récréationnelle trop bien gardée.
Il ne faut jamais faire de la souffrance et de la mort d’un être sensible un loisir, un jeu, une banalité.


Pour moi, toute mort est un deuil.
Pas pour le chasseur, le banquier, noms qui résonnent comme des injures.
Le chasseur massacre la faune.
Le banquier exige le sacrifice des citoyens au profit de la finance, des réductions budgétaires perpétuelles.
Nous vivons, ici et maintenant, sous la botte de la chasse et la férule de la finance.
Nous vivons le temps des régressons morales et sociales puisque l’arbre, l’animal et l’homme sont unis dans la belle aventure de la vie.
Que savent de la beauté et de l’unité du vivant ceux qui mènent ce monde à sa perte ?

 

 


Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
UNE FORCE POUR LE VIVANT

 

 

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12 août 2018 7 12 /08 /août /2018 11:00
 
 
  
Aujourd’hui, 10:17
 
 
 
 
 
 
 

Bonjour, pour information adressé à Monsieur Louis Aliot qui en appelle à une surveillance anti-terroriste des vegans, du fait que dans les Hauts de France en particulier, une minorité extrémiste a tagué et menacé des bouchers, charcutiers, fromagers ou poissonniers. Tous les vegans et défenseurs de la cause animale risquent d'être considérés comme des ayatollah animalistes et intégristes de la cause animale et c'est le souhait affiché de ce parti  d'extrême droite proche de chasse pêche nature traditions de faire taire ce mouvement qui finalement dérange beaucoup et inquiète les défenseurs du "carnivorism as usual".

 

                                                              Bon dimanche  Nadia

 

 

Monsieur le député,

 

 

    Vous attirez l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'intérieur, sur les agissements et les dangers posés par les « vegans » et l'idéologie antispéciste. Le monde de l'antispécisme forme selon vous une nébuleuse mal connue d'individus radicalisés, sortes de néo-cathares végans. Puisque vous en appelez à l'histoire, il faut se rappeler que le légat pontifical de ces sombres temps, l'abbé de Citeaux, Arnaud Amaury, a prêché pour la croisade et la mort des hérétiques avec cet appel au meurtre bien peu évangélique : "Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens". Le fanatisme et les idéalismes passionnés avec leur zèle qui tombe trop facilement dans l'excès et la violence finalement desservent la cause qu'ils sont censés défendre. Vous caricaturez  les défenseurs de la cause animale en prétendant que pour eux la vie d'une fourmi est équivalente à tous points de vue à celle d'un être humain, et la loi devrait accorder à toutes les créatures vivantes les mêmes droits qu'aux hommes.  C'est sans doute pour vous  un empêchement de penser réellement cette question qui est d'ailleurs déjà très présente dans la Bible. En ce qui concerne les procès d'animaux du Moyen-Âge, ils concernaient essentiellement les mammifères qui auraient finalement bien droit à une justice mais informée aujourd'hui par les avancées de nos connaissances scientifiques et éthologiques et sans leur accorder bien sûr les droits de l'homme qui impliquent aussi des devoirs et des responsabilités.

 

 

      Théorisée dans les années 1970 par l'Australien Peter Singer, l'antispécisme est la suite de la lutte contre les « discriminations », cette-fois ci appliquée aux animaux sentients et au domaine du vivant tout entier, avec la question des écosystèmes essentiels à la vie des individus liés entre eux et attachés au tissu du vivant qui se défile sous nos coups. Peter Singer est un utilitariste conséquentialiste et il rejette justement les souffrances indignes auxquels sont soumis des animaux hautement évolués mais il est aussi sensible aux conséquences écologiques et sanitaires ainsi qu'humanitaires du carnisme.  Pas si évidemment que ça, il s'agirait selon vous d'une idéologie nihiliste, contenant en elle des ferments totalitaires et liberticides importants mais pourquoi ne pas plutôt saisir cette provocation à penser. Le fanatisme conduit trop souvent aux boucheries et il est effectivement nécessaire de rester dans une société de droit, garante d'un dépassement non violent des oppositions et traiter comme il se doit les actes délictueux, sans tomber dans l'excès et une réaction démesurée, pousse au crime. La terreur est une constante de l'histoire et la folie meurtrière  a trop souvent pour raison le fanatisme religieux ou idéologique et l'extrémisme politique. La Nuit de Cristal rappelle trop les ravages du racisme antisémite et les dangers du totalitarisme. Votre rappel du végétarisme des chrétiens cathares est bien l'indication que la question alimentaire est une question grave et que le sacrifice animal a toujours posé problème mais d'en ce cas et contre votre logique, la violence n'était pas dans le camp des persécutés avec qui je me sens en sympathie même si je ne suis pas d'accord avec leur dualisme. 

 

 

Le végétarisme chrétien minoritaire est une constante dans l'histoire s'appuyant sur la Bible. Dans Genèse 1, l'image de Dieu qui appelle à la justice, à la miséricorde et à la non violence est accompagné d'un régime végétal et l'espérance eschatologique va dans le sens d'un retour vers la réconciliation de toutes les créatures vivant à nouveau en  Paix. 

Mais nos traditions culturelles   imposent  à l'immense majorité  son mode de vie carniste pour ne pas dire son idéologie qui aujourd'hui montre ses dangers et limites. L'adaptation à l'emballement démographique, aux changements climatiques, à la perte en biodiversité impose des changements de nos modes de vie et en particulier une réelle mise en question de l'alimentation carniste, deuxième cause de réchauffement climatique et responsable de déséquilibres alimentaires dans le monde, déséquilibres pouvant conduire à des réfugiés fuyant les famines et des troubles géopolitiques ferments de violences et de réactions totalitaires. Je me réjouirais donc si effectivement les « végans » occupaient de plus en plus l'espace médiatique mais malheureusement à mon avis, le lobby des filières viande et produits animaux reste très actif et s'impose toujours contre le sens de l'histoire et les enjeux de notre temps.

Les désordres climatiques sont passés  à l'acte  et ils doivent être mieux prévenus et maîtrisés, c'est une question d'adaptation à des réalités qui s'imposent au risque de nous enfermer dans les impasses de la violence destructrice. Mais le climatoscepticisme et le nihilisme contemporain empêchent finalement de bien penser les problèmes pour tenter d'y apporter une solution avant qu'il ne soit trop tard. Le véganisme n'est pas une mode mais une interpellation de notre humanité face aux défis qu'elle a à relever. Et nous sommes tous embarqués dans la même galère, si nous y mettons le feu, nous coulerons tous ensemble et il faudrait  mieux plutôt en faire une arche pour traverser avec les autres vivants cette période difficile.

 

Je vous prie de croire, Monsieur le député, en l'expression de ma citoyenneté vigilante.

 

 

  Mme le Dr Nadia Vilchenon

 

  Psychiatre d'exercice libéral à Amiens (80090)

 

Recherche indépendante santé et biodiversité et sur les liens entre abus 

et cruautés envers des animaux sentients, violences interpersonnelles 

individuelles et sociétales et banalité du mal.

 

 

 

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8 juillet 2018 7 08 /07 /juillet /2018 09:54

www.ecologie-radicale.org

La lettre de Gérard CHAROLLOIS   Le  8 juillet 2018 

TEL  06 76 99 84 65 

 


L’or : un métal qui les fascine.

 


La France possède l’un des plus grands domaines maritimes du monde et une riche biodiversité grâce à ses possessions, départements et territoires d’outre-mer.
Mais les Français, héritiers du catholicisme, du rationalisme post-cartésien, amateurs d’abstractions et trop souvent étrangers au réel, n’aiment pas la nature.
Il suffit de comparer le nombre de militants dans les associations de protection de la nature en France (cinquante mille), en Angleterre, en Allemagne, en Scandinavie (cinq cent mille dans chaque pays).
Ici, plus que partout ailleurs, les lobbies contre nature règnent par la corruption et les connivences et ce d’autant que ces corruptions ne sont pas suffisamment sanctionnées judiciairement et par une opinion publique blasée et résignée à la médiocrité morale des décideurs.

 


Nos voisins sont beaucoup plus sévères pour les compromissions entre élus et lobbyistes et affairistes.
Parmi les joyaux écologiques, les paradis de la nature, nous possédons la Guyane avec sa flore et sa faune équatoriales luxuriantes.
Pour son malheur, ce territoire recèle en son sous-sol du minerai d’or suscitant la convoitise des cupides qui n’hésitent pas à polluer gravement les eaux et les sols pour extraire ce métal en recourant à du mercure ou du cyanure.
Petits mafieux et grands gangsters du monde des affaires ne reculent devant rien pour faire du profit.
Ils empoisonnent sans regret la nature au même titre que pour faire de l’argent, ils vendent du tabac (poudre à cancer), de l’alcool, de l’amiante, des perturbateurs endocriniens, des insecticides, des fongicides, des herbicides et des armes merveilleusement efficaces.
Jamais aucun assassin affairiste ne répondra de ses crimes devant une cour d’assises pour avoir compromis la santé des hommes et la survie de la nature par sa quête du profit.
La contemplation de ces comportements criminels devrait nous édifier sur la véritable nature de l’homme, animal si souvent nuisible, lorsque la fièvre du profit l’anime.

 


Une firme un peu canadienne, un peu russe et sans doute autre chose, se propose d’ouvrir une mine d’or en forêt guyanaise, entre deux réserves naturelles et à plus de cent kilomètres d’une ville. Son projet comporte l’extraction de quatre vingt tonnes d’or susceptible de lui prodiguer un revenu de trois milliards d’Euros.
Pour une telle somme, un adepte du « libéralisme économique » assassinerait bien la planète entière en évoquant en guise d’excuse que cela créerait sept cents emplois en CDD.
Le projet consiste à ouvrir une tranchée de deux kilomètres de longueur sur 600 mètres de largeur et 200 mètres de profondeur.
Bien sûr, il y aura utilisation massive d’extracteurs chimiques à haute toxicité et la création de pistes et infrastructures lourdes pour véhiculer le minerai et amener l’énergie.
Que fera le gouvernement français ?
Il devrait, bien évidemment, refuser cette opération spéculative contraire au respect de la biodiversité et je ne doute pas que l’actuel ministre de l’écologie désapprouve fondamentalement cette agression contre la forêt amazonienne.
Mais Nicolas HULOT a reçu le lot de son ralliement au pouvoir, à savoir l’abandon de l’aéroport de NOTRE-DAME-DES-LANDES et il n’a pas le rapport de forces favorable nécessaire pour combattre l’appétit insatiable des oligarques.
Aussi, il serait étonnant que dans le contexte politique du jour, sous le règne de l’argent, la Guyane préserve sa nature.
Nous vivons une époque sinistre où des peuples-enfants, manipulés par les forces d’argent, oublient que la vie vaut mieux que le profit d’une poignée de parasites sociaux à la tête des firmes et de la finance.
Le dieu des chrétiens aurait déclaré : « Les premiers seront les derniers ».
Voilà un juste programme que devraient intégrer ceux qui n’utilisent les religions que pour endormir le troupeau et qui servent les intérêts des « premiers de cordées ».
Les personnages conceptuels de l’Histoire ont des paroles fortes que les maîtres du temps invoquent ou occultent selon leurs besoins.

 


Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
UNE FORCE POUR LE VIVANT

 

 

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3 juin 2018 7 03 /06 /juin /2018 08:48

www.ecologie-radicale.org 

La lettre de Gérard CHAROLLOIS       le 3 juin 2018 

 

Tel  06 76 99 84 65

 

 

 

Pour la sanction du ploutoterrorisme.

 

 

 

 

Il faudra un jour faire le procès de NUREMBERG des lobbies qui empoisonnent, exploitent, détruisent le vivant et la santé humaine pour faire de l’argent.

 

Ces criminels et leurs complices dans les appareils d’état qui sacrifient l’écologie et le bien public aux appétits des firmes et de leurs actionnaires doivent répondre de leurs exactions, d’une part devant l’histoire, d’autre part devant des tribunaux.

 

L’Assemblée Nationale française vient d’adopter, en première lecture, une inutile loi sur l’agroalimentaire, modèle de ces textes creux que dictent les lobbies aux très petits politiciens inconsistants qui servent leurs intérêts.

 

Le glyphosat, herbicide très répandu, ne sera pas interdit. Il faut attendre que le lobby agricole et ses firmes du poison « trouvent une solution de rechange ». Concrètement, le glyphosat sera interdit le jour où MONSANTO proposera une autre molécule, tout aussi nocive, sous un autre nom.

 

Les insecticides pourront anéantir les populations d’insectes qui se sont effondrées de 80% en une quinzaine d’années.

 

 

 

Les abattoirs ne seront pourvus de vidéosurveillance qu'à titre expérimental et sur le principe du volontariat. La proposition de loi imposant cette présence de caméras sur les lieux d’abattage a été écartée.

 

 

 

Le 16 mai dernier, les députés affaiblissaient la loi littoral de 1986 en autorisant les maires à octroyer à leurs électeurs des permis de construire dans ce que la doctrine appelle « les dents creuses », c’est-à-dire sur des terrains libres de béton séparant des habitations.

 

Or les élus locaux délivreront des permis de construire à des administrés soucieux de valoriser leurs petits lopins de terre en toute bonne conscience et sur l’antienne « une maison sur mon héritage de 1000 M2 ne va pas anéantir la biodiversité » ! Couler du béton rapporte davantage que planter des arbres !

 

Comment le maire résisterait-il à la bien modeste supplique de son électeur soucieux de vendre au meilleur prix son terrain ?

 

Voilà comment des milliers d’immeubles remplaceront des espaces verts en zone littorale.

 

 

 

Le gouvernement autoriserait une firme russo-canadienne à exploiter une immense mine d’or en GUYANE, dans l’AMAZONIE française, au détriment de cette biodiversité la plus florissante au monde.

 

En un mot, le pouvoir se soucie autant de préserver la nature que de sauvegarder les droits sociaux.

 

Seuls les intérêts des lobbies déterminent les décisions, ce qui confirme que le Système est incapable de s’adapter aux défis éthiques de la prévalence de la vie sur l’argent qui corrompt tout.

 

Il serait pourtant possible de rompre avec la logique du Système sans ralentir la marche du progrès qui réside dans l’amélioration de la condition humaine et dans le recul de la souffrance, de la maladie, du déclin et de la mort.

 

 

La priorité doit être donnée, non plus à la spéculation, à la quête du profit, à une croissance purement quantitative, mais dans le choix des recherches et des innovations bénéfiques au mieux-être, à la maîtrise de ce qui afflige.

 

Mais il est tellement plus rentable de vendre des biocides à l’agriculture que de mettre au point de nouvelles thérapeutiques.

 

 

 

LABRUYERE l’avait justement énoncé : « l’esprit marchand pousserait des hommes à se battre pour vous vendre la corde qui servirait à les pendre ».

 

Le génial fondateur de la firme APPLE mourut d’un cancer du pancréas. A-t-il un temps regretté de n’avoir pas utilisé son intelligence supérieure à la seule recherche qui lui aurait sauvé la vie ? A quoi sert l’argent lorsque le génie doit mourir ?

 

 

Comme le proclame le titre du dernier livre de notre ami Armand FARRACHI, nous assistons au triomphe de la bêtise. Le législateur nous offre si souvent l’éclatante démonstration en ménageant les lobbies qui ne sont que des terroristes qu’il faudra juger pour leurs crimes contre le vivant.

 

Pour masquer leurs méfaits, ces lobbies osent se comparer aux associations, aux syndicats, aux partis, tous mouvements d’opinions qui, pour être souvent contraires, n’en sont pas moins respectables.

 

Ce qui caractérise le lobby, le distingue fondamentalement de l’association, du syndicat, du parti politique, est qu’il ne sert pas une idée, une vision éthique. Son objet et sa force tiennent en un mot : l’argent.

 

Le lobby ne cherche pas à convaincre mais à corrompre.

 

Il n’est pas une structure participant loyalement, contradictoirement à la vie démocratique.

 

Le lobby est une nuisance pour la démocratie car il intrigue, achète les élus, finance les campagnes électorales, commandite et  au besoin falsifie des études pseudo-scientifiques.

 

 

Contre l’intérêt général et le bien public, il entend faire prévaloir les sordides intérêts de ceux qui paient et qui veulent vendre de l’amiante, du tabac, de la chasse, des pesticides, de la chimie dangereuse.

 

Le lobby n’a rien à faire de la justesse de sa cause. C’est l’âpreté du gain, la frénésie du profit qui l’habite.

 

L’Union Européenne tente de rendre plus transparent le lobbying. Effort méritoire mais insuffisant.

 

Il faut sanctionner les corruptions et collusions financières entre affairistes et politiques.

 

Quant à beaucoup d’exploitants agricoles, ils défendent farouchement leurs pesticides dont ils sont si souvent eux-mêmes victimes.

 

Cupidité ! Quand tu nous tiens !

 

Gérard CHAROLLOIS

 

CONVENTION VIE ET NATURE

 

UNE FORCE POUR LE VIVANT 

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13 mai 2018 7 13 /05 /mai /2018 10:41

La lettre de G C     Le 13 mai 2018  

TEL  06 76 99 84 65 

 

 


Le néototalitarime de l’ultracentre.

 


Si vous exposiez que la démocratie est « truquée », que les élus sont légalement élus mais illégitimement, votre interlocuteur formaté penserait que vous sombrez dans la paranoÏa complotiste qui prospère sur internet.
Or, la démocratie est bien « truquée », les élus bien peu légitimes. Non, les urnes ne sont pas détournées, les résultats électoraux falsifiés et le ministère de l’intérieur ne possède pas à l’avance les chiffres des participations aux scrutins.
Nous connaissons un néototalitarisme inédit qui n’a rien de commun avec ceux que nous révèlent l’Histoire et ses tragédies.

 


Les bénéficiaires du « libéralisme économique » ont parfaitement intégré qu’ils pouvaient, sans inconvénient pour leurs intérêts et leurs pouvoirs, tolérer, voire susciter, des oppositions, ne pas neutraliser par la prison, le camp ou l’assassinat des réfractaires dont l’existence sert même de caution morale au système.
L’essentiel est de contrôler le troupeau humain dans sa majorité qui seule compte. Qu’importe les opposants, les réfractaires, les décalés dès lors qu’ils peuvent être maintenus en marge et se trouver, de fait, neutralisés tout aussi efficacement et plus proprement que ne le faisaient les vieux totalitarismes bottés, casqués, bardés de polices secrètes et protégés par des camps.

 


Les tenants du système ont compris l’inutilité de la répression grossière, puisqu’ils possèdent les instruments plus subtiles du conditionnement de masse.
Le mécanisme est certes très évident mais échappe à la compréhension de cette majorité qui compte seule.
Il repose sur la technique suivante : Il n’y a pas d’alternative et tout ce qui résiste ou s’oppose n’est que déraison, extrémisme, aventurisme, irresponsabilité, nostalgie du nationalisme intégral ou du communisme liberticide.
Un candidat de l’utracentre affrontant électoralement un candidat nationaliste ira s’incliner devant les victimes d’ORADOUR car il faut arrêter la division DASREICH.

 


S’il est en compétition avec un tenant d’une politique sociale et écologique, il célébrera le goulag et les victimes du stalinisme car il faut faire barrage à la dictature du prolétariat.
Pour le néototalitarisme d’ultracentre, il n’y a aucune alternative et les gens raisonnables, sages, pondérés doivent rester dans la ligne et bouter, par leurs bulletins de votes, les dangereux agitateurs d’extrême tout.
En fait, l’ultracentre est extrémiste, ni plus, ni moins que tous les autres.
Il veut l’accaparement des revenus et des biens pour une poignée d’oligarques dont les fortunes croissent de manière indécente au fur et à mesure que tous les droits sociaux, tous les statuts protecteurs des salariés se « réforment ».
Leur but et leur moyen de domination reposent sur une atomisation de la société. Chaque individu doit apprendre l’égoïsme, renoncer à toute lutte collective.
Il se trouve ainsi démuni face au système qui peut l’exploiter et lui offrir, avec la précarité, du rêve. (voire la notion mensongère d’auto-entrepreneur).

 

 

Quel que soit le candidat de l’ultra-centre, les magazines, propriétés des oligarques, feront sa biographie sur papier glacé, avec ses enfants, son conjoint, ses études, ses goûts faisant de lui le gendre ou le protecteur parfait.

Quel que soit son opposant, les médias le dépeindront sous les traits inquiétants d’un irresponsable, bouillant, incapable de gérer la société sans mettre en péril la paix publique.

Je ne suis d’aucun parti, d’aucun clan et mes observations sont celles d’un entomologiste qui constte et décrit des faits.

 


Je ne fais pas ici de la petite politique partisane et ne prône pas telle ou telle idéologie.
Je ne vise qu’à démonter un mécanisme de manipulation mentale qui vicie radicalement la démocratie de pure apparence.
Je ne dis pas que l’idéologie « de la nation d’abord et de l’identité » ou celle du « partage, du collectif, de la solidarité » valent plus ou mieux, je dis qu’il est malhonnête de disqualifier systématiquement toute idée même d’alternative et de susciter la peur pour régner « mille ans ».
Depuis la seconde guerre mondiale, l’idéologie de l’ultracentre domine le monde avec deux légères inflexions en France :
De 1958 à 1969, avec le pouvoir gaulliste qui fut un nationalisme humaniste, puis de 1981 à 1983, durant deux ans, où une politique vaguement socialiste précéda le tournant de la « rigueur ».
A l’exception de ces deux périodes, le culte de l’entreprise privée, du profit, de la concurrence, de la compétition, des « premiers de cordées » mènent la politique de l’Etat aux grands avantages d’une poignée de financiers et affairistes et au détriment du peuple auquel s’imposent des « sacrifices » pour « combler la dette et équilibrer le budget ».
Que d’aucuns servent cette idéologie et ces intérêts très privés peut parfaitement se concevoir. Mais ce qui est scandaleux, contraire à l’éthique démocratique, réside en ce que les tenants de cette pensée usent de la manipulation de masse consistant à nier la légitimité de toute autre politique.
Avec l’accession au pouvoir de l’actuel chef de l’Etat, monarque électif dans cette république, l’idéologie thatchérienne s’affiche avec arrogance, éclat et bruit. Il ne s’agit pas d’une rupture par rapport aux politiques antérieures mais d’un peu plus de morgue dans le service des oligarques, des veneurs, de la finance.
Le pouvoir en place peut dormir tranquille.
Dans quatre ans, il pourra encore barrer la route aux « nazis », à moins que ce ne soit aux « gauchistes irresponsables ».
Le mécanisme de contrôle des masses est d’une prodigieuse efficacité.
Allons, soyez raisonnables bonnes gens, dormez en paix, les agitateurs ne font que de la figuration !

 


G C
CONVENTION VIE ET NATURE
UNE FORCE POUR LE VIVANT

 

 

 

 

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6 mai 2018 7 06 /05 /mai /2018 10:41

www.ecologie-radicale.org

La lettre de Gérard CHAROLLOIS   Le 6 mai 2018 

TEL 06 76 99 84 65 

 

 

 

Le statut de l’animal

 

 

 

 

Dans notre civilisation, l’homme - créé à l’image d’un dieu et seul doté de la capacité d’exercer son libre arbitre alors que les autres animaux sont totalement déterminés - se vit conférer par les religions et les philosophies rationnelles un pouvoir absolu sur la nature, simple décor, simple ressource, simple environnement mis à sa disposition pour  son profit et son caprice.

 

L’homme fut ce que lui enjoignaient sa religion et sa raison, à savoir, la terreur et l’effroi pour tout ce qui vit sur la terre, dans les eaux et les airs.

Ce sont les avancées de la sensibilité, de la compassion, puis la lumière des sciences qui amènent, depuis deux siècles seulement, une prise en considération de la question animale.

Geremy BENTHAM (1749/1832) philosophe utilitariste anglais, observait à propos des animaux : « La question n’est pas de savoir s’ils parlent ou s’ils pensent, mais s’ils souffrent ».

La révélation de la théorie de l’évolution des espèces, les découvertes de la paléontologie, de la génétique, de l’astrophysique provoquèrent des blessures narcissiques à l’orgueil humain.

L’homme n’est qu’un être vivant doté de sensibilité, sur une petite planète finie, dans un vaste cosmos qui ne doit guère se préoccuper de lui.

L’homme n’est le centre de rien et vaut par lui-même ce qui ne signifie nullement qu’il ne possède pas un droit légitime à vivre.

 

 

Très lentement, l’approche culturelle de l’animal évolue sous l’influence de ces connaissances et, de simple ressource, de la conception de l’animal machine, on parvient à ce qu’énonce, depuis deux ans, le code civil français en son article 515 – 14 : « L’animal est un être vivant doté de sensibilité ».

Jusqu’à présent, pour le droit civil, l’animal était un meuble (article 528 du code civil).

Bien sûr, cette déclaration de principe n’emporte pas immédiatement des conséquences très positives pour nos frères en fortune de vivre et en infortune de mourir. Le texte susvisé prévoit d’ailleurs que l'animal peut être approprié.

Les conditions d’élevage se sont mêmes dégradées avec l’ère du capitalisme forcené, créateur d’usines à viandes, à lait et à œufs dans lesquelles les animaux de rente sont ramenés au rang de producteurs de profits,  de marchandises, à l’instar d’ailleurs de ce que deviennent les humains.

Quant au droit pénal, son évolution indéniable est ralentie par le poids des lobbies qui redoutent des atteintes à leurs intérêts et pratiques culturelles.

Ainsi, la loi de 1850 dite GRAMONT punissait le fait d’exercer publiquement des actes de cruauté à l’encontre des animaux domestiques. L’important était le caractère public des mauvais traitements et le législateur pensait alors aux chevaux de trait et de transports que les chartiers violentaient, dans les rues, sous le regard des passants troublés par cette brutalité.

L’humain était davantage protégé dans sa sensibilité que le cheval.

 

 

Il fallut attendre un siècle pour que l’exigence de la publicité des actes de cruauté disparaisse de la loi pénale qui, désormais, punit tous les actes de cruauté envers les animaux domestiques ou tenus captifs.

Reste que pour être protégé des actes de violences brutales, l’animal doit être domestique ou tenu en captivité.

L’animal sauvage demeure une chose sans maître ce qui en langage pudique de juriste s’énonce : « res nulius ».

Il va de soi que l’omnipotent et très minoritaire lobby chasse ne saurait souffrir que son « gibier » et ses « nuisibles » bénéficient d’une quelconque protection. Les chasseurs s’émeuvent dès que le législateur manifeste la moindre empathie pour l’animal en général, et les gouvernants doivent assurer le lobby que la réforme ne modifiera en rien les pratiques de mort en usage traditionnel ici ou là. Il en fut ainsi lorsque le code civil fut modifié, comme rappelé ci-dessus.

Or, un coup porté à un renard ferait-il moins mal que le même coup porté à un chien ?

Un chevreuil soumis aux morsures et aux déchirures des balles souffrirait-il moins que la chèvre domestique ?

La fouine piégée ressentirait-elle moins le stress et l’épreuve de la mort que le chat de compagnie ?

La distinction opérée par le droit positif actuel est absurde et ne saurait tenir longtemps.

Elle n’a pas d’autre raison d’être que les commodités des puissances politiques du temps.

Qu’il soit de compagnie ou vivant à l’état libre, l’animal possède un système nerveux lui faisant éprouver le principe du plaisir/déplaisir.

Il n’y a pas lieu de distinguer là où la nature des choses ne distingue pas.

 

 

Tout animal n’est-il pas un être vivant doté de sensibilité ?

Or, le droit actuel ne prend en considération l’animal sauvage que sous l’angle de l’espèce. Il ne  jouit occasionnellement d’une protection qu’à titre de conservation d’un « patrimoine naturel ».

Ainsi, détruire un individu d’une espèce protégée constitue un délit correctionnel, mais en raison de l’intérêt patrimonial de cette espèce et non parce que cet individu ressent la souffrance.

Pour harmoniser le droit, satisfaire à sa cohérence, il suffirait de supprimer des normes juridiques les notions infondées et floues de « domestiques » et « tenus en captivité ».

 

 

Un fait divers monstrueux illustre l’absurdité de la notion de « tenu en captivité ».

En ce début d’année, dans le département des HAUTES-PYRENEES, trois sadiques s’emparèrent d’un hérisson, animal vivant à l’état libre.

Ils le frappèrent à coups de pieds, le jetèrent contre un mur et, après des violences cruelles,  finirent par l’enflammer vif, jouissant des souffrances ainsi infligées.

Malgré la dangerosité avérée de ces individus, potentiels tortionnaires d’humains vulnérables, le ministère public n’engagea pas de poursuites sur le fondement de l’article 521 du code pénal, au motif que le malheureux hérisson tourmenté n’était pas « un animal captif ».

Or, dès  qu’il est entre les mains de l’homme et à sa seule merci, qu’il a cessé d’être libre, l’animal ne devient-il pas captif ?

Faut-il une durée de captivité préalable aux actes de tortures pour que cet être sensible reçoive la protection de la loi ?

Dans notre exemple, il ne fait aucun doute que si les pervers avaient détenu le hérisson une semaine avant de le supplicier, ils auraient commis le délit d’actes de cruauté à l’encontre d’un animal devenu captif.

La détention absolue et définitive, mais trop brève, empêche la société de se prémunir face à des individus qu’il faudrait neutraliser par la prison faute de pouvoir les guérir de leur dérangement moral et mental.

Pour assouvir la pulsion de violence et de mort de certaines strates de la société, le législateur français se contortionne pour déroger à une règle qu’impose la raison et l’élémentaire logique.

L’animal vivant à l’état ibre peut bien être un être doté de sensibilité, il échappe à la protection à l’encontre des actes de cruauté car des hommes veulent exercer sur lui de tels actes et qu’il ne faut pas les en priver.

Il convient par ailleurs de relever que la loi française avoue explicitement que la torture tauromachique est un acte de cruauté puisqu’il a fallu prévoir expressément une dérogation en faveur d’une telle tolérance sous l’article 521 du code pénal qui réprime les actes de cruauté envers les animaux.

Ainsi, dans notre droit positif, l’hommage du vice à la vertu est rendu sous réserve que la vertu ne contrarie pas trop le vice.

 

 

Des décennies furent nécessaires pour l’adoption imparfaite et laborieuse d’un droit protecteur de l’animal, droit qui reste à édifier pour qu’il devienne intelligible.

L’obstacle tient au poids politique de minorités arriérées qui nient le caractère sensible de leurs victimes pour mieux les maintenir en servitude et en défouloirs de leurs pulsions.

Combien de temps faudra-t-il pour que s’énonce un véritable statut de tout animal ?

Combien de temps nécessitèrent les abolitions des jeux du cirque, de l’esclavage, de la question, de la peine de mort ?

Que de crimes commis aux noms des traditions, des us et coutumes, des ignorances des foules !

 

 

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

UNE FORCE POUR LE VIVANT

 

 

 

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24 décembre 2017 7 24 /12 /décembre /2017 11:16

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS Le dimanche  24 décembre 2017 

TEL 06 76 99 84 65

 


La peur de la nature.

 


Les faits divers, les petites anecdotes du quotidien, les péripéties des gens ordinaires parlent pour une société et la révèlent.
Ainsi, en PÉRIGORD, sur le territoire de la commune de GRIGNOLS, une querelle subalterne de voisinage s’est cristallisée sur une mare. Des voisins plaideurs ont assigné en comblement de ce gîte à amphibiens leurs ennemis locaux au motif que les grenouilles coassent trop près de leur maison au printemps, constituant un « trouble anormal du voisinage ».
Un tribunal rejeta leurs prétentions « contre nature » mais la cour d’appel de BORDEAUX infirma la décision et ordonna que la mare devait disparaître et ce sous forte astreinte par jour de retard, arrêt validé en cassation.
Or les mares, naguère présentes partout dans les campagnes, se font très rares et représentent pour ce que la doctrine contemporaine qualifie de biodiversité, des milieux précieux, fragiles, menacés, des milieux accueillant des espèces ne pouvant pas vivre en dehors de ces points d’eau.
La mare de GRIGNOLS recèle plusieurs espèces intégralement protégées par la loi (loi 76 629), mais le chant des grenouilles perturbe nos plaideurs dont on ignore s’ils exècrent les amphibiens ou leurs voisins humains.
S’agit-il d’une chronique de la haine ordinaire ou de cette peur de la nature qui habite trop de nos contemporains ?

 


Les tribunaux ont ainsi à connaître fréquemment de requêtes de gens irascibles mécontents du coq, des chevaux ou des vaches du voisin, belle illustration de l’adage sartrien « L’enfer, c’est les autres ».
Il y a aussi ceux qui veulent faire abattre les arbres, les haies de leurs petits ennemis domestiques d’à côté.
Ici, nous voyons que l’animal cupide s’avère volontiers belliciste, tare redoutable, aux effets locaux et parfois mondiaux sous forme de guerres justes, saintes, glorieuses avant de devenir, avec le recul du temps, dérisoires.


L’humain n’aime pas la nature dont il a peur.
Peur des forêts non jardinées, des zones humides, des friches, des animaux sauvages, des herbes folles.
Il y en a même pour se plaindre du chant du rossignol philomèle, des déjections des hirondelles, des chahuts d’une fouine dans un grenier.
Sans doute, l’animal humain raté et dénaturé supportera davantage le vacarme des moteurs à explosions de son trafic routier et l’assourdissant vrombissement des avions aux abords des aéroports, la fumée de ses pollutions cancérogènes que la mélodie de la nature vivante.
Si la montagne et ses ravins, les cours d’eau et les océans ne lui offraient pas des occasions de spéculations financières, l’animal dénaturé demanderait l’aplanissement des pics et le comblement des fleuves car tout ceci est dangereux.
Disons, en synthèse, que l’homme n’aime pas sa planète et que seul l’anime la quête insatiable du profit.
Alors, vous qui n’êtes pas formatés par ce système de pensées, respectez ou mieux créez des mares, sauvegardez les vieux arbres, plantez des haies, laissez la végétation spontanée envahir une partie de vos espaces.
Changeons vite pour sauver la vie, ça presse.

 

 


Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
UNE FORCE POUR LE VIVANT

 

 

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17 décembre 2017 7 17 /12 /décembre /2017 11:12

le dimanche 17 décembre 2017.


Aménagement du territoire et cancérisation de la terre.

 


Le libéralisme économique triomphe mais seule la liberté d’entreprendre, de spéculer, d’exploiter, de rentabiliser se célèbre à longueur de médias et se trouve promue par les Etats sous contrôle.
La liberté d’opinion et de manifester des convictions s’avère à géométrie très variable.
Non, les hommes ne sont pas égaux dans l’expression de la pensée ni dans le droit de manifester des convictions.
Les protecteurs de la nature, ceux qui ne se promènent pas sous les lambris de la république pour y délivrer une caution écologique et y recueillir des honneurs de pacotilles, savent ce qu’il en coûte de défendre des sites et de conspuer les « traditions ».


A SIVENS, un jeune botaniste y perdit la vie mais ce qui se sait moins et que d’autres militants furent grièvement molestés et blessés par des nervis fascisants du « ruralisme profond », avec la mansuétude des pouvoirs publics. Aucun syndicaliste agricole ne fut interpelé pour ces violences perpétrées avec des armes blanches et des bâtons.
Les défenseurs du vivant qui n’ont jamais brûlé d’édifices public, souillée une préfecture, dégradé du mobilier urbain, violenté des personnes - à la différence d’autres groupements connus pour leurs débordements - sont volontiers stigmatisés par une presse aux mains des promoteurs.
Dans le même temps, les défenseurs du vivant, de l’intérêt général, de l’avenir de la planète et de l’humanité se voient étroitement surveillés par l’Etat et inquiétés pour la moindre incartade.
Bref, un zadiste, un animaliste sont des sous-citoyens alors qu’un promoteur, un syndicaliste agricole peuvent exprimer bruyamment leurs intérêts ou leurs détresses.


Selon que vous serez du coté des intérêts économiques corporatistes ou que vous remettrez en cause la loi de l’argent, vous bénéficierez de l’indulgence, de la compréhension, de la complicité des pouvoirs installés ou d’un ostracisme vigilant.
Cela tient à un fait passant inaperçu par nombre de nos contemporains, mais à un fait grave.
Le pouvoir politique, donc le pouvoir d’Etat, se confond avec le pouvoir de l’argent dont il est une émanation.
Alors les ministres, les présidents, les décideurs proclament qu’il faut sauver la planète, le climat, la biodiversité, en remplaçant les fenêtres des demeures, en fermant le robinet en se lavant les dents, en substituant des toilettes sèches à celles consommatrices d’eau.
Ce battage permet de culpabiliser le citoyen et d’exonérer le système. En revanche, les guerres lointaines, l’agrochimie, l’industrie, les affaires, le bétonnage et bitumage doivent perdurer, alors qu’ils sont les principales sources de nuisances, d’altération de l’atmosphère, de la mort des espèces.
Vous ne trouverez pas un département, un canton, une commune où élus et chambres de commerce et d’industrie ne rêvent pas de routes nouvelles, de ronds-points, de zones artisanales, de lotissements, bien évidemment très « écologiquement responsables ».
Et puis pour l’aménageur, ce ne sont pas la petite déviation nouvelle, le modeste ouvrage qui vont compromettre la viabilité de la terre !
Bien sûr, mais partout vous trouvez des élus locaux, des promoteurs pour couler de l’asphalte et artificialiser, agissant, sans même en avoir conscience, en véritables cellules cancéreuses qui inéluctablement font disparaître les espaces libres et naturels.


Malheur à ceux qui osent expliquer que tout ceci est radicalement contraire aux généreuses proclamations solennelles affichées au plus haut niveau lorsqu’on parle de la planète et non du petit trou de campagne dont il faut surtout ne pas faire « une réserve d’indiens ».
Que la nature aille se faire protéger ailleurs. Voilà ce que pensent l’élu local et sa cohorte de petites entreprises du BTP en mal de couler de l’asphalte.
Ce petit monde ne pense pas. Il compte l’argent dans ses tiroirs caisses.
LABRUYÈRE dépeignait déjà ces marchands qui se battraient pour nous vendre la corde qui servirait à les pendre.
Qu’importe aux vaillants entrepreneurs le sort d’une forêt, d’une vallée, d’une montagne, d’un bord de mer.
Bien sûr, la maison brûle mais pour trop d’élus, pour les promoteurs, il faut se dépêcher à faire des affaires et la vertu civique, écologique et humaine peut bien attendre.
Alors, le zadiste, l’écolo, l’animaliste peuvent bien se faire matraquer, blesser ou tuer, ridiculiser dans la presse formatée , le règne de l’argent exige cette entorse au grands principes démocratiques, républicains et droits de l’homme.
Le système sert d’abord les petits intérêts privés au nom du développement, de la croissance, de l’emploi, avec les résultats que vous connaissez.
S’il est légitime que tout peuple, tout individu veut pour lui-même le développement, celui-ci n’est pas viable avec une croissance démographique infinie sur une planète finie.
Il en résulte qu’il sera difficile d’arrêter un système inhérent à la nature intrinsèque de l’animal humain mais que ce système est à terme létal.
Sans doute que l’humanité se voit condamnée à brève échéance, intoxiquée par elle-même.
Pas très grave, puisque nous savons que le système solaire est lui-même à terme condamné.
Cela pourra vous consoler d’avoir des élus et des affairistes qui bétonnent près de chez vous, sans comprendre qu’ils menacent la vie.
Il se pourrait même que bien avant la mort du système solaire, dans cinq milliards d’années, les poulpes, dont l’intelligence est surprenante, auront remplacés les hommes, animaux cupides qui préfèrent l’argent à la vie, comme me le disait mon regretté ami Théodore Monod.

 


Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
UNE FORCE POUR LE VIVANT

 

 

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22 octobre 2017 7 22 /10 /octobre /2017 12:18

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS    Le dimanche 22 octobre 2017
TEL 06 76 99 84 65

 


Amiante, glyphosat et autres molécules chimiques.

 


La nature et les êtres vivants apparurent dans un contexte environnemental exempt de la chimie qui, depuis le 20ème siècle, envahit tous les milieux et les organismes.
Insecticides, herbicides, fongicides, ralentisseurs de flammes, détergents, sulfides, métaux lourds, mercure polluent la planète dans les régions les plus éloignées des centres de productions de ces substances.
Tous les aliments présentent des traces de molécules phytosanitaires et périodiquement des scientifiques et les gazettes s’émeuvent devant les analyses sanguines révélant les contaminations.
Ne nous y trompons pas, le cancer est aussi vieux que le monde et on en trouva sur les momies égyptiennes, bien avant l’ère industrielle.
Les pollutions des sols, des eaux, de l’air et des aliments n’inventèrent pas la mort qui frappait les hommes du passé bénéficiant d’un régime super-bio.
La science, la chimie, les connaissances, loin d’être malfaisantes, peuvent servir le bien commun et combattre la souffrance, les maladies et prolonger l’espace d’une vie dans de meilleures conditions.
Tout dépend de l’usage que la société fait de sa maîtrise sur le monde.
Science et conscience doivent marcher au même pas et dans la même direction, celle d’un mieux être, d’un mieux vivre.
Pour l’heure, des intérêts sordides détournent la technique en la mettant aux ordres du monde nuisible de l’argent.
Le bain de molécules issues de l’industrie chimique dans lequel nous évoluons n’est pas la cause de tous nos maux et de la chute finale de tout être. Les fléaux préexistaient au développement technologique.
Mais cette évidence ne saurait justifier l’imposture des firmes du poison qui, pour faire du profit, dissimulent la nocivité de leurs productions, du tabac aux alcools, de l’amiante au glyphosat, des néonicotinoïdes au médiator.
Pour le profit, le système aseptise la nature, extermine les formes de vies, compromet les progrès de l’hygiène et de la médecine en menaçant la santé des populations.
Les firmes trouvent même de pseudo-experts pour nier, hier, les dangers du tabagisme passif et aujourd’hui, du caractère cancérogène de l’herbicide phare de MONSANTO.

 


Le gouvernement français affiche qu’il opinera, à BRUXELLES, pour que l’Europe ne renouvelle pas l’autorisation d’utilisation en agriculture du glyphosat, en espérant sans doute qu’il se trouvera une majorité contraire.
En France, l’interdiction de cet herbicide est différée et le syndicat FNSEA de l’agrochimie milite pour le maintien de tous les biocides, du moins jusqu’à ce qu’un produit ait trouvé un substitut qui, à terme, s’avèrera aussi toxique que celui qu’il remplace.
Car tout poison est un poison.
Pour l’Agence Européenne de Sécurité des Aliments, EFSA, le glyphosat ne posait aucun problème de santé publique. Elle se fondait sur des études émanant de la firme. Le CIRC, organisme international de recherche contre le cancer classe en revanche l’herbicide cancérogène probable.
Par-delà ces polémiques scientifiques, un défi fondamental apparaît : pour le dieu profit, l’humain doit-il asservir le vivant ?
La terre doit-elle devenir un terrain d’exploitation frénétique offert à l’appétit insatiable des spéculateurs ?
Il est en effet probable que les molécules toxiques pour les végétaux et neurotoxiques pour les insectes le soient pour tout organisme vivant, surtout par effets cumulatifs et croisés des innombrables molécules absorbées.
Si les maladies infectieuses paraissent en grande partie maîtrisées, il faut constater une préoccupante augmentation de certains troubles neurologiques dans la population. Ainsi, selon une étude, en 1966, 4,5 enfants sur dix mille présentaient un trouble du spectre autistique, ils seraient aujourd’hui 147 sur dix mille.


Que penser de l’explosion des toxicomanies et de la baisse du Quotient Intellectuel moyen observée aux USA ?
Une autre étude Allemande, indique qu'en trente ans, 80% des insectes ont disparu.
Mais avant tout, face aux pesticides, aux perturbateurs endocriniens, mon objection sera éthique en ce que, lorsque le profit dicte sa loi, la vie recule.
Pour accroître sans fin les rendements de tout, homo economicus expulse la vie.
Il n’y a pas que les poètes pour déplorer que les coquelicots et les bleuets n’enchantent plus les champs de blé. Le sage et l’hédoniste altruiste qui sont les mêmes regretteront que le rendement devienne l’obsession d’une société abîmée.
L’oligarque, premier de cordée, actionnaire des firmes, personnage avide d’argent gagné au détriment de tout, n’a rien à faire de la nature, de la qualité de la vie de ses semblables, de leur santé, de leur travail et de leur vie.
Le profit d’abord est son dogme.
A quand, le procès de NUREMBERG de ces criminels contre la vie ?

 


Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
UNE FORCE POUR LE VIVANT

 

 

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6 août 2017 7 06 /08 /août /2017 10:46

La lettre de Gérard CHAROLLOIS                                                                                                                                                           le 06 aout 2017 

 

 

 

L’extinction de l’humanité ?


 

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, en 70 ans l’humanité a triplé passant de deux milliards cinq cent millions à sept milliards cinq cent millions d’humains.

Chaque année, la bombe démographique fait croître de près de cent millions le nombre des humains et en 2050, l’Afrique devrait doubler sa population.

Or, l’homme s’avère un animal gravement déprédateur par sa consommation insatiable, par son agressivité envers les autres espèces et occasionnellement envers sa propre espèce.

Ses facultés cognitives supérieures ne sont guère employées à protéger la vie.

L’humain provoque la sixième extinction d’espèces et crée des conditions interdisant les évolutions futures des formes de vies, car il pille la terre, l’empoisonne, y déménage tout ce qui ne lui est pas immédiatement profitable.

Animal dénaturé, il ne supporte pas la nature et par peur, par cruauté, par cupidité, il détruit méticuleusement toutes les espèces avec lesquelles il aurait pu cohabiter.

Croissance démographique explosive, voracité, mépris du vivant, omniprésence dans tous les milieux, générateur de déchets qui transforment la planète en poubelle toxique, l’homme compromet la viabilité du globe.

Du haut des tribunes des colloques, scientifiques, associatifs, politiciens déplorent la mort de la biodiversité, mais dans les faits qui seuls comptent, l’économie prévaut sur l’écologie, les profits des firmes sur la préservation des espèces et des milieux et les humains aseptisent leurs jardins, s’effraient devant la présence d’un animal sauvage dans leur proximité invitant la faune à se faire protéger ailleurs.

Trop de nos contemporains, par ignorance crasse, demeurent des ennemis de la terre, incapables de vivre dans un espace partagé avec les autres espèces.

Mais ce qui échappe aux observateurs, c’est que le grand déprédateur pourrait être victime de son hubris, de sa démesure et de son manque de maîtrise de sa main-mise sur le monde.

Plusieurs périls le menacent :


 

1° Les périls environnementaux :

Altération du climat, épuisement des ressources naturelles, intoxication de l’eau et de l’air, épuisement de la biodiversité, possibilité d’un virus mutant pandémique dont la virulence pourrait anéantir les populations avant que les laboratoires trouvent la parade.

Une densité excessive, des mouvements massifs de populations, des migrations, le tourisme calamiteux créent les conditions propices à l’émergence de telles pandémies.

Actuellement, le Système consomme, chaque année, 1,6 de ce que produit la planète.

Or, le Système n’est « libéral » qu’en ce sens qu’il veut que l’individu s’enrichisse sans cadre, sans frein, sans limite. En revanche, il cesse de célébrer la liberté si celle-ci porte atteinte à la finance et aux privilégiés.

Toute tentative d’alternative est tuée dans l’œuf par la finance, maître du monde.


 

2° Des périls technologiques et politiques :

La science et la technologie de demain peuvent considérablement améliorer le sort des hommes en faisant reculer la souffrance et la mort, mais elles peuvent aussi échapper au contrôle et au lieu de vaincre le vieillissement, le cancer et autres pathologies, créer des déséquilibres sociaux et économiques insurmontables et irréversibles.

Le bilan désastreux de l’humain, avec les guerres, les génocides, l’esclavage, la chasse, ne mérite guère un culte. Le posthumanisme peut être une chance s’il débouche sur la valorisation du vivant.

Mais les firmes, la finance peuvent inversement confisquer et instrumentaliser la science pour leurs seuls profits, donc pour la mort.

Le Système dit « libéral » ne peut survivre qu’avec une croissance quantitative infinie. Sans croissance, pas de dividendes pour les actionnaires, pas de bonus pour les oligarques, car ces gains reposent sur les intérêts de cette croissance, par ailleurs insupportable pour la terre.

Les écarts sociaux vont eux aussi croissants et la logique du Système implique cette dérive. Pour la pseudo-science économique, les salaires sont des coûts qu’il faut réduire sans cesse, et les dividendes et bonus des profits, qu’il faut augmenter indéfiniment.

Qu’adviendra-t-il à la fin du siècle ?

Disons-le clairement, le contemporain n’en a guère le souci. Il sait qu’il sera mort, et pour longtemps ! Alors, l’avenir n’est qu’une préoccupation théorique. Si la biologie permettait, un jour, de prolonger la vie individuelle de plusieurs siècles, cela modifierait radicalement l’approche du futur par la personne. En 2100, l’individu serait toujours là pour vivre le changement climatique et les aléas de la biosphère.


 

3° Des affrontements meurtriers définitifs :

La modernité génère une société plus libre, des individus émancipés, une remise en cause des vieilles lunes religieuses. Or, l’homme est-il assez fort pour assumer cette liberté ?

Les réactions obscurantistes terroristes auxquelles nous assistons pourraient révéler une incapacité d’une fraction importante de notre espèce de vivre cette émancipation par rapport aux mythes.

Des massacres sans précédent pourraient résulter de cette confrontation de la raison et de la foi.

Par sa démographie galopante et la fragilité de la société technologisée, une guerre des civilisations serait plus destructrice que les guerres du 20ème siècle, déjà si meurtrières.

Il ne s’agit pas là d’un scénario catastrophe, mais d’une simple conjecture que nous pouvons éviter.

Comment ?

En changeant de paradigme, en mettant le vivant au centre des valeurs, en utilisant notre génie au service de ce qui ajoute du bonheur, du plaisir, du bien-être pour tous et non des profits pour quelques milliers d’oligarques sur la planète, en assumant des idées fortes et claires, en éclairant les hommes au lieu de flatter ceux qui détruisent la nature et qui croupissent dans des superstitions farfelues.

Homo Sapiens est apparu il n’y a qu’un instant, au regard des temps géologiques. Sur le calendrier cosmique élaboré par l'astrophysicien André Brahic et compressé sur la durée d'une année terrestre, les dinosaures sont restés sur Terre durant 3 jours alors que nous n’y sommes que depuis 1h30 ! !

L'humain sera-t-il une impasse, une tentative avortée de la vie d’enfanter un agent bienveillant de la grande aventure de l’évolution ?

Le Système déprédateur, exploiteur, spéculatif disparaîtra-t-il avant l’anéantissement ?

Le défi est muter ou disparaître.

Je savoure les injonctions qu’adresse aux citoyens du monde 

l’ONG Californienne mesurant le jour de dépassement (2 août cette année).

Pour remédier aux menaces planant sur le vivant, elle somme les humains responsables de :

--- Faire moins d’enfants, ce qui ne signifie pas faire moins l’amour !

--- Ne pas prendre l’avion, ce qui n’interdit pas de contempler la nature près de chez soi !

--- Consommer moins de viande, ce qui ne nuira pas à la santé !

--- Privilégier le bio, ce qui ne fera pleurer que les lobbies agrochimistes !


 

Question :

Connaissez-vous beaucoup d’amis du vivant qui célèbrent ces vertus ?

Et puis, j’ajouterai, en impératif premier :

Accueillir avec bienveillance la nature chez soi !


 

 

Gérard CHAROLLOIS

TEL 06 76 99 84 65

CONVENTION VIE ET NATURE ( www.ecologie-radicale.org )

FORCE POUR LE VIVANT ( http://gerardcharollois2017.fr/2017/01/13/force-pour-le-vivant/ )

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