Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de le journal de campagne de KIKI DU 78
  • : Cet espace est réservé à des informations souvent ignorées par les " grands " médias, et à divers sujets d'actualité , en vue d'échanges de points de vues.
  • Contact

Recherche

Liens

18 août 2020 2 18 /08 /août /2020 18:50

www.ecologie-radicale.org

La lettre de Gérard CHAROLLOIS

 

 

Quand parlent les ennemis de la terre

 

 

La presse mentionne la publication d’un livre rédigé par le président national des chasseurs préfacé par l’actuel garde des sceaux en un temps où il était avocat.

 

Je ne commenterai pas un livre que je ne lirai pas, faute de temps à gaspiller, le temps étant notre bien le plus précieux.

 

La presse énonce d’ailleurs les meilleurs morceaux de l’ouvrage dans le style habituel des ennemis de la terre que je connais trop.

 

Les protecteurs des animaux sont injuriés en extrémistes, intégristes, fanatiques, adversaires du genre humain, minoritaires et marginaux et autres propos subalternes et dérisoires.

 

Que 82% des Français contemporains souhaitent des dimanches sans chasse n’y change rien.

 

Que le nombre des chasseurs s’effondre n’ébranle pas l’arrogance des propos.

 

Ni dans mes chroniques diffusées sur YOUTUBE, ni dans mes lettres je ne m’abaisserai à l’injure à l’encontre de quiconque.

 

L’injure de l’ennemi marque l’indigence de la pensée.

 

Ce qui vaut est la réflexion de fond.

 

Sans doute n’y a-t-il pas, dans notre temps, de débat de fond plus discriminant que celui relatif au rapport à la vie et à la mort, au respect des êtres sensibles, à l’approche de la nature, à l’acceptation ou au refus de la violence, à la compassion envers toute souffrance ou le mépris d’autrui.

 

La chasse, mort–loisir, la corrida, mort–spectacle, clivent la société et creusent un fossé plein de sang entre ceux qui aiment et ceux qui tuent.

 

Que peuvent se dire les humains placés d’un côté ou de l’autre de ce gouffre ?

 

Le dialogue est impossible.

 

L’insulte est misérable et n’ajoute rien si ce n’est une brève satisfaction à celui que frappe une impuissance à argumenter au fond.

 

Comment pouvez-vous prendre du plaisir à ôter la vie ?

 

Cette injonction porte plus et mieux que les invectives puériles et trépignantes de ceux qui vocifèrent des injures.

 

A propos : savez-vous que le sanglier possède une intelligence équivalente à celle de votre chien et qu’il peut s’apprivoiser tout aussi aisément ?

 

Inutile de débattre avec ceux qui ne nourrissent pas l’élémentaire respect de la vie.

Ils ne sont pas de notre espèce par l’éthique.

 

 

 

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

UNE FORCE POUR LE VIVANT.

Partager cet article
Repost0
15 mai 2020 5 15 /05 /mai /2020 10:34

www.ecologie-radicale.org

 Le poignant récit, ci-dessous, relatant l’empoisonnement d’un chien par un « exploitant agricole » illustre ce que nous ne cessons pas de dénoncer.

 La SEINE ST-DENIS n’a pas le monopole des zones de non-droit où quelques voyous mafieux font leur loi .

 Les campagnes sont victimes d’arriérés maltraitant l’animal et la nature par habitude, par acculturation, par sottise primaire.

Des agro-cynégétiques ne respectent pas la vie.

Ils empoisonnent, fusillent, piègent, arrachent les haies, déboisent, assèchent les mares, recalibrent au tractopelle les ruisseaux, détruisent systématiquement le vivant faisant de cette terre une désolation.

 Mais, il ne faut pas le dire : ce n’est pas politiquement correct.

Disons-le, haut, fort et clair :

Un tueur n’est qu’un salaud méprisable !

      Gérard CHAROLLOIS


----------------------------------------------------

 

 

 Objet : empoisonnement animal de compagnie/agriculture/détérioration environnementale


 
 Corps du message :
 Je me nomme Marine, je vis dans un joli village du Sud Ouest appelé Saint Pée sur Nivelle. Nous vivons entourés de champs et de bois, ce qui a été une véritable chance pour notre équilibre à 5 en ces temps de confinement.
 Présentons-nous, Mathieu, le père, Titouan, notre petit garçon de 3 ans, Darwin, félin au mauvais caractère recueilli il y a 12 ans et Frost, notre beauceron adopté il y a un an à l’âge d’un an. Notre famille était ainsi au complet, avec ce sentiment de plénitude incroyable.
 Jusqu’à ce dimanche 10 mai, sous des trombes d’eau nous nous faisons violence pour mettre au moins une fois le nez dehors en cette fin de journée pluvieuse, nous restons, confinement oblige, devant le chemin de la maison et faisons 200 mètres à peine à courir sous les gouttes. Là, l’ogre sur pattes qu’est notre chien, accueilli affamé dans notre foyer, a jeté son dévolu sur « ce quelque chose » à l’entrée du champ, à 4 mètres de nous, de l’autre côté du chemin. Fervent adepte des crottes de brebis jonchant le sol tout autour de notre domicile, nous n’avons pas davantage prêté attention à cet écart alimentaire de plus, réprimandant sa gourmandise légendaire, comme souvent. 
 La soirée se passe, la famille se couche jusqu’à ces terribles bruits, à 23h, ces coups brutaux, soudains, violents, irréguliers. Inquiets nous descendons de l’étage et retrouvons notre chien, notre morceau de famille, haletant, bavant, les yeux exorbités, les muscles tétanisés, apeuré, souffrant…nous lui ouvrons la porte vers l’extérieur, il est brûlant, il sort, titube, se met de lui-même devant le coffre de la voiture. Urgences prévenues, Mathieu se met dans les 5 minutes en route pour les urgences vétérinaires, emmenant notre chien agonisant dans le coffre et suppliant par téléphone la vétérinaire de garde d’arriver rapidement.


 A son arrivée valium, morphine, diurétique, rien n’y fait, son état ne se stabilise pas. Sa tête est glacée pour tenter de faire diminuer cette température qui n’en peut plus de monter. Mathieu est effrayé, de garde à la maison j’attends les nouvelles données de manière sporadique et je creuse une tranchée dans la maison à force d’allers et retours compulsifs. Le verdict tombe alors, il a été empoisonné, il est jeune et costaud et puis c’est notre chien, le NOTRE alors on y croit, la fièvre est à 42, ça baisse, on y croit ; côté cardiaque il est fort, on y croit…
 Il ne faut juste pas que ce soit de la Metaldehyde, on espère, on y croit. Il parvient enfin à s’apaiser plus de 3h après, les doses médicamenteuses revues à la hausse le lui permettant. Mathieu rentre, nous pleurons, sidérés jusqu’au petit matin. Nous raccrochant à ce « s’il tient la nuit, il a des chances… », il va tenir, je l’ai vu dans ses yeux…et puis il y a trop d’amour chez nous…
 L’assistante prenant le relais à 8h, j’étais à 8h15 devant la clinique pour voir notre chien, mon Frost et le glas sonne…Frost s’est éteint au petit matin, il a fait un arrêt respiratoire. Je m’effondre littéralement devant la clinique, j’appelle Mathieu, dévasté à son tour. Incapables de gérer la douleur de perdre un membre de notre famille de la sorte.
 Arrêt sur la route du retour vers ce fameux champ où Frost avait dégusté ce « quelque chose » dans cette anodine balade de fin de journée.
 Je m’avance vers l’entrée de ce champ et mes yeux sont stupéfaits devant autant de bleu, ces petits paquets bien posés, chacun espacés d’un mètre, tout le long de la haie, dans l’herbe jouxtant ce champ fraichement labouré. Je poursuis, sidérée et constate que sur 20 mètres, de chaque côté de l’entrée du champ, il y a ces petits paquets de granules bleus, savamment disposés et puis le verdict tombe lorsque mon regard se porte sur ce sac plastique de 15kg négligemment jeté dans la haie naturelle de la parcelle : molluscicide warior QDX…il n’avait aucune chance notre guerrier… EUH401 : respecter les instructions d’utilisation pour éviter les risques pour la santé humaine et l’environnement, quels dégâts en outre sur notre Terre. 
 Après avoir déposé plainte à la gendarmerie, je suis surprise d’entendre par les gendarmes venus constater les faits sur place à ma demande pour constituer un dossier qu’« en même temps il est chez lui, il fait bien ce qu’il veut ». Ce premier jour de déconfinement dans un bain de bêtises humaines nous frappe en plein cœur. La plainte est déposée, transférée au parquet mais je n’y crois pas. 11 grammes suffisaient à tuer notre chien et il s’agissait là de poignées entières déposées sur 20mètres. Je ne PEUX pas croire que cela soit autorisé, je ne VEUX pas le croire. Ici, à l’entrée du champ, à un pas de la bordure de la route où chaque jour de nombreux riverains se promènent avec chiens et enfants, avec ces bois autour abritant des animaux sauvages, avec ces terrains d’agriculture. Rien n’indique et ne matérialise la privatisation de ce champ, son danger, notre chien a péri et nous sommes aujourd’hui anéantis. 

 


 Je suis patiente, opiniâtre et sans nul doute un peu justicière, je prêterais volontiers mon temps à participer à cette mouvance de faire changer les choses sur la Terre de nos Enfants. Nous ne lâcherons pas, les faits sont trop graves. Alors face à cette baie vitrée et les empreintes de groin ternis de notre Frost, avec cette trace de patte sur le pantalon et les poils disposés autour de ce tapis effroyablement vide : je demande à travers ce récit exposé toute l’aide nécessaire pour faire entendre nos voix, protéger nos vies. Il faut que cette histoire, la nôtre, la fin tragique de notre compagnon, soit entendue, criée, placardée, défendue, protégée, refusée…Nous avons besoin de votre aide dans notre souffrance, j’espère trouver auprès de vous un relais de plus pour faire entendre ce drame et que l’Individu qui a volé un morceau de notre vie soit reconnu responsable face à cet acte de cruauté sans nom. 
 #pourFrost #plusjamaisça 
 
 Marine, Mathieu & Titouan
 
 @
 contacthugoclement@gmail.com
 contactspa sur site
 contact.adap@gmail.com
 contact@animal-cross.org
 contact@spa64.fr
 service.legs@30millionsdamis.fr
 associationanimauxsanspanierfixe@live.fr
 animaux-assistance-europe@wanadoo.fr
 les4pattesdupiemontoloronais@yahoo.fr
 ddpp@pyrenees-atlantiques.gouv.fr
 dt.centre-ouest-aquitaine@onf.fr

Partager cet article
Repost0
26 avril 2020 7 26 /04 /avril /2020 10:44

La lettre ouverte ci-dessous relate la malfaisance durable des partis de l’argent, du MEDEF, de la chasse et des exploiteurs.

 

 

Majoritaires dans les assemblées étatiqeus et au parlement européen, les ultras-libéraux refusent l’interdiction du commerce des animaux sauvages dont on peut penser qu’il est à l’origine de cette pandémie comme à  d’autres émergences de virus pathogènes.

 

 

Pour faire des profits, pour satisfaire au culte marchand, la secte libéarale ne changera rien, n’ayant rien appris et rien oublié à l’instar des ultras de la droite royaliste au 19ème siècle.

 

La FNSEA imposera ses poisons.

 

 

Les pervers tireront les corvidés et tortureront les blaireaux   au prétexte menteur de prétendus dégâts imaginaires.

 

MACRON restera l’homme de ceux qui ont financé son élection, prisonnier des banques, de la caste oligarchique et de la vénerie.

 

Il parlera social et écologie mais laissra massacrer la faune et détruira  par pans successifs tous les droits sociaux.

 

Le COVID n’y changera rien.

 

Leur politique n’a rien à redire de celle d’un TRUMP ou d’un BOLSONARO.

 

Seuls les discours changent, car ici on joue l’humaniste éclairé et la contrition feinte.

 

La preuve : par la chasse, cette injure faite à l’intelligence et au cœur.

 

L’union de tous ceux qui sont contre la dictature du medef, de la fnsea, de la chasse renversera électoralement leur emprise nuisible.

Sans l’union de tous, leur règne durera jusqu’à l’anéantissement du vivant et l’inhabitabilité de la terre.

 

   G.  C.

 

 

------ message transféré

Mesdames, Messieurs  les eurodéputés français,

 

Alors que les experts invités dans les médias incriminent la destruction des habitats des animaux sauvages et la perte de biodiversité comme principale cause des zoonoses, vous avez de manière difficilement compréhensible voté contre l'amendement 79 <https://www.politique-animaux.fr/chasse/covid-19-amendement-79-demandant-l-interdiction-du-commerce-de-l-elevage-et-de-consommation-d>

proposant d'insérer le paragraphe 33 bis suivant dans la Proposition de résolution commune Action coordonnée de l’Union pour combattre la pandémie de COVID-19 et ses conséquences <https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/RC-9-2020-0143_FR.html>.

Cette proposition 33 bis. souligne que le commerce et l’élevage d’animaux sauvages augmentent les risques pour la santé publique, en combinant les facteurs critiques pour le développement de zoonoses ; engage la Commission et les États membres à plaider en faveur d’une interdiction mondiale des marchés d’animaux sauvages et de l’utilisation d’animaux sauvages dans la médecine traditionnelle ; invite instamment la Commission à présenter des propositions législatives visant à interdire l’importation, le commerce, l’élevage et la consommation d’animaux sauvages dans l’Union, afin de réduire le risque d’épidémies de zoonoses à l’avenir ;

 

 

 

       Cet  amendement essentiel a été *rejeté*par le Parlement européen

(448 voix contre, 187 voix pour

<https://www.politique-animaux.fr/chasse/covid-19-44-eurodeputes-ont-vote-pour-l-interdiction-du-commerce-de-l-elevage-et-de-consommat>,

53 abstentions

<https://www.politique-animaux.fr/chasse/covid-19-5-eurodeputes-se-sont-abstenus-lors-du-vote-sur-l-interdiction-du-commerce-de-l-elev>).

 

       Pourtant, notre pays est très largement concerné quand en France le virus de la peste porcine africaine suscite aussi de très fortes inquiétudes. Ce virus a été introduit en Belgique suite à un trafic de sangliers importés des pays de l'Est pour la  chasse et en particulier pour permettre l'horreur toujours autorisée dans notre pays d'une chasse en enclos indigne et qui insulte notre humanité et notre droit.

Pour citer d'autres exemples : dans les années 2000, des importations de sangliers mais aussi de lièvres sont fortement suspectées d'avoir introduit la brucellose dans notre fauve sauvage qui aujourd'hui est très largement contaminée et en 2012, des sangliers atteints de tuberculose bovine ont été découverts dans un parc de chasse marnais.

 

 

      Sachant qu'il n'y a qu'une seule santé, celle des écosystèmes, de la biodiversité  et des animaux mais aussi la santé humaine, il faudrait enfin apprendre des expériences passées et éviter de continuer les activités problématiques qui conduisent à des catastrophes écologiques et sanitaires. Ces catastrophes d'ailleurs interrogent le carnisme de nos sociétés, qui est un choix culturel et non une nécessité biologique pour notre espèce omnivore qui bénéficie de régimes végétalisés plus appropriés à sa nature. Si le trafic des animaux sauvages est si important, si la viande de brousse et le gibier entraîne la disparition d'espèces et des modifications des équilibres avec les microorganismes entraînant l'émergence de nouvelles maladies et un accroissement des risques épidémiques,  si la forêt recule en Amazonie c’est principalement pour nous nourrir d'une manière aujourd'hui de plus en plus insoutenable. Et nos animaux domestiques, beaucoup trop nombreux, appauvrissent la biodiversité, notre assurance vie et ils servent de passerelles pour les mutants pathogènes et d’amplificateurs de pandémie.

     Votre position va à l'encontre du principe de précaution constitutionnel qui vise à protéger les citoyens. Tout au contraire, il vous faudrait faire progresser notre droit pour qu'il prenne en compte les limites que notre humanité ne doit pas transgresser, d'un point de vue éthique mais aussi de fait et de raison, face à la complexité du vivant et à la fragilité des équilibres systémiques qui ont permis les avancées de l'humanité au point de parler d'anthropocène. Mais aujourd'hui, nous sommes victimes de cette réussite qui finit par nous menacer à notre tour et il est nécessaire de repenser nos fondamentaux.

Comme 78% des Français

(www.politique-animaux.fr/opinion-publique#chasse), je souhaite la reconnaissance du statut d'être vivant et sensible pour tous les animaux sauvages sentients.

En agissant tel que reporté ici : l214.com/pa/14010 ("Covid-19 : 28 eurodéputés ont voté contre l'interdiction du commerce, de l’élevage et de la consommation d’animaux sauvages dans l’UE "), vous soutenez la persécution et la souffrance des animaux sauvages mais aussi l'effondrement de la biodiversité et le risque sanitaire qui lui est associé.

Je le désapprouve et attends de vous des actions en défense des animaux et de notre humanité menacée par des institutions mal adaptées aux défis de notre temps et qu'il faut d'urgence faire évoluer.

 

 

  Je vous prie de croire, Mesdames et Messieurs  les eurodéputés français,, en l'expression de ma citoyenneté vigilante.

 

Mme le Dr Nadia Vilchenon

Psychiatre d'exercice libéral à Amiens (80090) Recherche indépendante santé et biodiversité et sur les liens entre abus et violences contre les animaux, individuels ou institués, rapports interhumains de domination et d'exploitation, injustices sociales, conflits graves, destructivité et banalité du mal

 

 

Partager cet article
Repost0
24 mars 2020 2 24 /03 /mars /2020 10:23

www.ecologie-radicale.org

La lettre de Gérard CHAROLLOIS     le 23 mars 2020

Le printemps silencieux et la vengeance du fourmilier

 

La nature s’étonne.

Un étrange silence et une paix nouvelle s’installent sur la Terre.

 

 

 

Le grand nuisible, cancer de la terre, tortionnaire de la vie, semble avoir disparu avec ses gros fusils, ses moteurs vrombissants, son piétinement irrespectueux, son arrogance puérile.

Enfin plus de chasse, plus de grands travaux qui écrasent les espaces naturels et déménagent la vie partout.

Des hommes cruels et sots (tares indissociables) tuèrent, consommèrent la chauve-souris et le pangolin au nom de traditions ou de vertus médicinales imaginaires.

La faune sauvage ne demande qu’une chose : qu’on lui déclare la paix.

 

 

Certaines pratiques contre-nature favorisent l’apparition de virus nouveaux par mutations et franchissement de la barrière des espèces.

Le mal actuel résulte de ce processus bien connu.

Tout biologiste le sait mais l’animal humain demeure hermétique à la science et à la conscience.

 

Les déséquilibres écologiques, la surpopulation, les mouvements de masse sur la planète de l’espèce humaine agitée en tous sens ne pouvaient que déboucher sur la catastrophe sanitaire en cours.

Naguère, les pandémies avançaient à la vitesse du pas des hommes ou au mieux des chevaux.

Aujourd’hui, sans passeport, les virus prennent l’avion et la carte de l’épidémie recouvre celle des dessertes aériennes.

 

 

 

Peu probable que l’animal humain apprenne définitivement de l’épreuve qui le frappe.

Demain, un autre virus, tout aussi contagieux mais infiniment plus létal pourrait naître des pratiques d’exploitation immorale de la nature, des élevages concentrationnaires.

 

Présentement, le chant de la nature remplace momentanément le vacarme malfaisant des hommes cupides et déprédateurs.

Faut-il s’en réjouir ?

 

J’ai toujours préconisé une autre issue de secours, une autre sortie de la société de dévastation, une sortie non misanthropique, une issue de réconciliation de l’homme avec la vie dans sa merveilleuse et fragile diversité.

 

Science et conscience s’imposent.

Science, pour faire reculer la souffrance et la mort.

Conscience, pour abolir tout acte de violence et de cruauté à l’encontre des êtres vivants.

 

 

 

Je dis science, ce qui implique que l’humanité consacre des crédits illimités à la recherche bio-médicale pour vaincre les viroses, mais aussi les cancers et les leucoarioses, maladies neuro-dégénératives.

Ces maladies ne sont pas plus des fatalités que ne le furent la peste,le choléra, la phtisie galopante, la diphtérie et la variole vaincues ou éradiquées.

 

D’aucuns pourraient observer avec une indifférence froide les malheurs accablant ce calamiteux élu des Hautes-Alpes offrant au préfet une queue de loup ou ces électeurs de DORDOGNE préférant une route à la sauvegarde d’une vallée.

N’ont-ils pas mérité la vengeance de la chauve-souris et du pangolin ?

 

Personnellement, je préfère la conversion du grand nuisible à son châtiment.

Science et conscience sont accessibles à tous les hommes pour peu qu’ils s’en donnent la peine.

L’amour de la vie ne se divise pas.

Changeons de société et apprenons le respect d’autrui, c’est-à-dire celui de la chauve-souris et du pangolin qui ne nous veulent et ne nous feront aucun mal pour peu que nous renoncions à les manger.

Les ennemis de la vie s’appellent ici le chasseur et le virus car tous deux tuent.

 

 

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

UNE FORCE POUR LE VIVANT

 

 

Partager cet article
Repost0
8 janvier 2020 3 08 /01 /janvier /2020 13:00

www.ecologie-radicale.org

 

La lettre de Gérard CHAROLLOIS

 

Une lettre à Demeter

Chère déesse des récoltes et des champs, tes enfants sont devenus fous.

Consulte JUPITER, dieu des dieux, qui frappe ainsi ceux qu’il veut perdre.

Tes adeptes ont anéanti 80% des insectes, 40% des oiseaux, empoisonnent les sols, l’air et l’eau, transformant les campagnes en usines à céréales et à viande.

 

 

Tes enfants déprédateurs s’anéantissent eux-mêmes, victimes de leur ubris et il faut être sot comme un ministre pour s’imaginer faire de la démagogie en s’agenouillant devant le lobby de tes fidèles en voie d’extinction.

 

Nervis de sous-préfectures, petits hommes qui torturent l’animal, détruisent la nature, exploitent sans vergogne l’arbre, l’animal et l’homme, ne cherchez plus.

Celui qui, dans l’OISE, montre du doigt la chasse à courre et que vous violentez, espionnez, dénoncez :

C’est moi.

Celui qui filme les porcs, poules et canetons tourmentés dans vos univers concentrationnaires :

C’est moi.

Celui qui introduit des caméras dans vos abattoirs où sont suppliciés des êtres sensibles :

C’est moi.

Celui qui porte les couleurs que vous voulez effacer :

C’est moi.

Celui qui dénonce les bétonneurs, les bitumeurs, les pollueurs et exterminateurs de coquelicots et d’insectes :

C’est moi.

Celui qui fustige la cupidité vorace, la lâcheté débile, les impostures grossières, vos manipulations honteuses :

C’est moi.

Celui qui proclame que les loups, ours et lynx doivent vivre dans des montagnes qui ne sont pas des parcs à moutons :

C’est moi.

Celui qui méprise les veneurs, les amateurs de corridas, les spéculateurs assassins de la biosphère :

C’est moi.

Celui qui brandira toujours les droits sacrés de la nature, des animaux et des hommes, qui ne redoute pas les coups de mentons mussoliniens et qui préfèrera toujours la vie et la liberté aux anesthésiantes postures des impostures :

C’est moi.

 

 

Amis résistants, vous qui récusez la chasse, la tauromachie, l’injustice et la violence faite au vivant, ne craignez rien.

Les ennemis de la terre ne sont que des fascistes d’opérettes car celui qui torture un enfant, une femme ou un animal est d’abord un lâche, un très très petit homme.

Demain, l’Histoire les jugera.

Sans violence, avec l’arme du cœur et de la raison, avec le culte de la vérité des faits qui ne mentent pas, continuez le combat et tel Victor HUGO face au coup d’état, j’écrirai :

« S’il en reste dix, je serai le dixième et s’il n’en reste qu’un, je serais celui-là ».

 

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

UNE FORCE POUR LE VIVANT

 

 

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2019 1 16 /12 /décembre /2019 10:24

www.ecologie-radicale.org

 

La lettre de Gérard CHAROLLOIS  Le 15 décembre 2019 

 

 

 

         silence :  ils maltraitent, tuent, mais dans le secret .

 

 

 

Une puissante prise de conscience en faveur du caractère sensible de l’animal marque notre époque.

L’immense majorité des personnes  condamnent la chasse et la tauromachie, mort – loisir et mort – spectacle.

Des mouvements animalistes dénoncent les conditions effroyables d’élevage et demise à mort des animaux domestiques et l’opinion publique les suit ce qui révulse les « filières » de l’exploitation animale.

Que font ces « redoutables » associations « extrémistes », telles que L214, ONE VOICE et autres antispécistes ?

Elles filment et portent à la connaissance des gens les cruautés qui se déroulent dans l’ombre des établissements concentrationnaires d’élevage dansleslieux de mise à mort.

Leur seule arme, leur seule violence : l’image.

Mais la vérité dérange ceux qui s’abritent derrière le paravent des conformismes et des habitudes.

 

 

 

Tout lanceur d’alerte trouble l’anesthésie des consciences  et les vilains petits secrets de famille.

Le réel doit être dissimulé pourla bonne conscience des consommateurs et les grands profits des « filières ».

Je peux d’autant mieux plaider pour ces associations que je n’en suis pas adhérent.

Vu de l’extérieur leurs actions d’informations du public, de dénonciations des faits ne sont délictueuses que pour les  tenants de l’ignorance commode, dumensonge officiel et lucratif.

Honneur aux courageux qui disent les faits que les puissants veulent taire.

On torture des porcs, des volailles, des veaux dans certains lieux sinistres et il faudrait que nul ne le sache en dehors de ceux qui perpétuent des cruautés insoutenables.

Les caméras révèlent l’horreur de leurs exactions contre le vivant et les tortionnaires ne suportent pas cette lumière.

 

 

 

Le ministre de l’intérieur aurait promis aux lobbies contre nature de créer une cellule de gendarmerie spécialement affectée à la lutte contre les animalistes et antispécistes.

Tiens, la secte libérale sollicite la dépense publique !

Perte de temps et d’énergie, car, pour ce que j’en sais, les associations visées ne font que de l’image et de l’information du public.

S’il advenait que des tenanciers de centres de tortures de la gente animale défèrent en justice pour « violation par l’image deleur vie privée », les militants pourraient utilement invoquer l’article 10 de la  Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme garantissant laliberté d’expression et d’information.

Pour certains, les tueries avec actes de torture participe de « leur vie privéde ».

Privée de quoi ?

De conscience.

 

 

Il se peut que des militants, de cette cause  comme de toutes les autres, peignent ici ou là un graffiti !

On a les terroristes qu’on peut pour faire dela gesticulation, mais, amis des animaux, réjouissez-vous, ceux qui insultent la vie ont peur.

Peur de quoi ?

Des faits, du réel, de l’information libre.

 

 

Je diverge avec certains amis antispécistes sur certains points et notamment celui-ci :

La nature a besoin de prédateurs naturels.

Or, le gouvernement a autorisé en 2019 la tuerie de 96 loups pour complaire aux lobbies contre nature.

Et, en 2020, il se propose de réitérer cette faute contre les équilibres écologiques.

 

 

Malgré les évolutions des mentalités, les aspirations majoritaires au respect de l’animal domestique ou sauvage, le pouvoir demeure aux ordres des lobbies de l’agro-industrie et de la chasse.

Alors, amis de mieux, continuez le combat !

 

 

       Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

Une force pour le vivant

 

 

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2019 7 27 /10 /octobre /2019 13:08

La lettre de Gérard CHAROLLOIS      le 27 octobre 2019 

 

Le temps des fanatiques hallucinés

Le passionné défend des idées, des valeurs, des convictions ardentes en usant de la raison et souvent de l’humour.

Le fanatique souffre d’un obscurantisme haineux, inaccessible à tout débat d’idées, à tout échange d’arguments.

Le fanatique ne cherche pas à convaincre son antagoniste mais à le faire taire, à l’exclure du débat, à l’éliminer sinon physiquement du moins moralement.

Il en appellera à la censure, à l’ostracisme et au besoin au juge pour condamner l’insolent qui ose s’exprimer.

Or, dans le super-marché mondialisé, l’intelligence, le heurt salutaire des convictions contraires, l’appel à la raison, la confrontation des faits et du réel ne sont pas de saison.

Malheur aux vigies du temps.

 

 

La jeune suédoise mobilisée pour la planète devient une malade aux mimiques de dérangés de l’esprit pour les agents du Marché et pour les conservateurs.

Michel ONFRAY est interdit d’antennes nationales et Eric ZEMOUR est promis à la correctionnelle.

A gauche, à droite, en écologie, tout décalé se mue en déviant dangereux, infréquentable, qu’il faut bâillonner au nom du conformisme et de l’anesthésie de l’opinion publique.

J’aime les « parasites », ceux qui dérangent en secouant les cerveaux encore disponibles.

Bien sûr, il y a ceux de mon camp qui confortent mes propres analyses et il y a des adversaires qui m’irritent mais dont j’affirme qu’ils ont le droit imprescriptible de m’irriter et de me contraindre au débat.

Pourquoi notre époque n’est-elle plus capable d’assumer les controverses sans immédiatement sombrer dans le fanatisme qui exclut ?

 

 

La société demeure violente, intolérante, dure aux faibles, faibles pour les puissants qui cumulent le pouvoir de l’argent, de l’Etat, des médias.

La répression frappe les manifestants y compris lorsqu’ils sont pompiers ce qui représente une étrange incongruité.

Violence d’état qui est celle des lobbies puisque ceux-ci règnent sans partage.

Ainsi, il y a cinq ans, Rémi FRAISSE mourait de l’explosion d’une grenade offensive dans le dos, à SIVENS, parce que sous couvert d’intérêts agricoles, un conseil départemental offrait de grands travaux à une entreprise amie.

Et voilà pourquoi un jeune botaniste pacifique perdit la vie sans que nul autorité ne réponde de ce meurtre.

Malheur aux humains libres qui osent encore penser, parler, militer, agir.

Tout le monde est sommé de marcher au pas du commerce et des affaires et à ne pas troubler le cours de l’économie libérale.

Merci à tous les réfractaires, à tous ceux qui refusent le monde du Marché et qui font le choix de la vie et de la liberté d’expression, de manifestation, de remise en cause de l’ordre inique.

Ici et maintenant, le sort réservé à la nature, aux animaux et aux humains invite à l’insurrection des consciences et à la résistance.

 

 

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

UNE FORCE POUR LE VIVANT

Partager cet article
Repost0
14 avril 2019 7 14 /04 /avril /2019 10:58

www.ecologie-radicale.org

 

La lettre de Gérard CHAROLLOIS   Le 13 avril 2019

TEL 06 76 99 84 65

 

 

La peur et le mépris

 

 

Est-ce pour oublier ce qui les tuera que les humains développent des peurs irrationnelles : peur du ciel et de la forêt, des étrangers et des casseurs, des rouges et des noirs, des sangliers et des chauves-souris, de la nuit et des ondes, de la science et de la nature.

Ces phobies puériles aident-elles à ignorer un temps Alzheimer, Parkinson, glioblastome, adénocarcinome et AVC.

La droite instrumentalisera la xénophobie et la peur des désordres.

Certains écologistes, dont je ne suis pas sur ce point, joueront de la technophobie.

Les religions ont de tout temps inculqué la peur d’une culpabilité universelle.

Parfois, ces superstitions, crédulités et terreurs infondées susciteront l’hilarité, mais plus souvent encore, une navrante contemplation des limites de l’esprit humain.

Si les phobies et croyances farfelues ne déterminaient pas des comportements agressifs en retour, elles ne seraient que de plaisantes déraisons.

La peur enfante bien souvent la haine.

 

 

Comment affranchir l’humain de ces peurs irrationnelles, sources de rejets, d’angoisses, occasions de manipulations par les forces sociales sans scrupule qui utilisent ces ignorances pour conduire le troupeau de leurs victimes ?

Non, la forêt n’est pas un coupe-gorge.

Non, les sangliers, animaux d’une exceptionnelle intelligence, n’agressent pas les grands-mères.

Non, les chauves-souris ne s’accrochent pas aux cheveux des femmes, les chouettes n’annoncent pas la mort et toute innovation ne représente pas un péril.

Ces craintes irrationnelles constituent le paravent des crimes insondables de l’humain.

Ce sont elles qui génèrent le camp de concentration, le bombardement des villes, les élevages industriels de poules et de porcs.

Jamais un humain usant paisiblement de sa raison n’admettrait de soumettre des êtres sensibles, humains ou animaux, à la torture et à l’exploitation.

Le mépris d’autrui n’existerait pas sans cet irrationnel qui dégrade cet autrui en menace, en marchandise, en souffre-douleurs.

 

Notre époque tolère des faits et pratiques que la lucidité, la conscience libre et éclairée, l’observation objective interdisent radicalement.

Il faut une forte dose d’abrutissement pour accepter ces usines à viande et à œufs où le capitalisme relègue en enfer des animaux suppliciés.

S’il usait de sa simple raison, libérée de tout conditionnement grégaire, l’humain ne pourrait exercer tous ces actes de cruauté et de violence qu’impliquent l’agro-productivisme, la chasse, l’expulsion de la nature au nom du profit, de l’aménagement, d’un pseudo-développement.

S’il n’avait pas l’excuse de ses névroses, si l’homme débarrassé de son obscurantisme crasse perdurait à être un tortionnaire du vivant, c’est que l’espèce n’aurait été qu’une impasse évolutive, un échec de la sélection naturelle.

Car la sélection naturelle privilégie non pas la compétition, mais l’entraide et la compassion.

En présence d’un fait quelconque, d’une technique, d’un objet ou d’un être vivant, invitons l’humain libre à se livrer à un examen rationnel, puis à une approche dictée par l’empathie.

Rejetons la peur de ce qui ne la justifie pas en comprenant qu’elle est la matrice des lâchetés coupables et des « collaborations » pusillanimes.

Combattons les ignorances et apprenons à aimer la vie et le vivant.

Les lobbies, les pouvoirs, les petits intérêts cultivent ces peurs, ces crédulités pour dominer, prospérer, soumettre les hommes en les aliénant.

Bref, célébrons le cœur et la raison pour que la vie triomphe de la mort.

 

 

 

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

UNE FORCE POUR LE VIVANT

 

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2018 7 21 /10 /octobre /2018 11:12

Le Macronisme se révèle nuisible

 

 

 

Après les embrassades avec les dirigeants caricaturaux de la chasse française, les promesses de préserver vénerie et piégeages de petits oiseaux et la réduction du coût du permis de chasser pour enrayer la chute des effectifs des tueurs agréés, le pouvoir nous offre d’honteuses élucubrations.

 

 

Le ministre de l’agriculture, histoire d’annoncer sa soumission à la FNSEA, fustige le « végétarisme » et défend les marchands de poisons agricoles en affirmant qu’il appartient aux scientifiques de prouver la nocivité des biocides divers déversés par milliers de tonnes dans la nature par l’agrochimie.

Un député Macronien de l’AUDE, obsédé par le loisir de mort, veut interdire le vététisme pendant les mois de chasse.

Demain, ces petits personnages délirants vous interdiront de sortir de chez vous pendant les six mois de chasse et même d’ouvrir vos volets !

Et ils osent dénoncer le « populisme », les « extrémistes » à l’encontre desquels ils veulent se présenter en remparts.

Or, si tout chasseur n’est pas un fasciste, la chasse est un loisir de culture et d’essence fasciste (viva la meurte).

Entre la chasse et le meurtre n’existe qu’une différence de degré et non de nature.

Tuer pour le plaisir et pour se distraire est une perversion.

 

 

Les mesures antisociales et anti-écologiques prises par l’actuel pouvoir n’auraient pas été prises par tous ceux que la propagande officielle qualifie de « populiste ».

Alors, vite, ouvrez la chasse au Macronisme.

Il anéantit la faune, empoisonne les sols et les eaux, déménage la nature, vole les retraités, détricote tous les statuts sociaux, dégrade les classes moyennes au profit d’une infime petite oligarchie affairiste.

Bref, ce pouvoir est nuisible.

Manifestez, votez, dans l’unité de tout ce qui est contre, agissez contre ceux qui tuent, polluent, détériorent les conditions de vie de tous pour complaire à des veneurs, des piégeurs et des actionnaires très « entreprenants » !

Gérard Charollois

https://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2018/10/19/le-ministre-de-l-agriculture-demande-aux-scientifiques-de-faire-la-preuve-des-consequences-des-pesticides-sur-la-sante_5372051_823448.html

Didier Guillaume, ministre de l’agriculture, demande aux scientifiques de « faire la preuve » des conséquences des pesticides sur la santé.

Contrairement à ce qu’affirme Didier Guillaume, la loi dispose que c’est au producteur du pesticide de prouver que son produit n’a pas d’effet sur la santé.

Le Monde.fr avec AFP | 19.10.2018 à 18h54 • Mis à jour le 19.10.2018 à 20h05

Didier Guillaume a été nommé ministre de l’agriculture lors du dernier remaniement, le 16 octobre 2018.

Le nouveau ministre de l’agriculture, Didier Guillaume, s’est attiré les foudres d’ONG et de la gauche, vendredi 19 octobre, en déclarant que les scientifiques devaient faire la preuve que l’usage de pesticides avait des conséquences sur la santé. « C’est aux scientifiques de faire la preuve ou non qu’il y a des conséquences à l’usage des pesticides ou pas », a déclaré le ministre lors d’un entretien à l’antenne de RTL.

Notamment « sur la question des bébés sans bras, il faut que la science fasse son travail », a-t-il ajouté, faisant référence aux cas de bébés nés sans mains, bras ou avant-bras dans l’Ain. Or, dans ce cas précis, l’Agence sanitaire du ministère de la santé a choisi d’arrêter d’enquêter. « L’analyse statistique ne met pas en évidence un excès de cas par rapport à la moyenne nationale, et Santé publique France n’a pas identifié une exposition commune à la survenue de ces malformations », avait en effet écrit l’agence sanitaire dans un rapport publié au début d’octobre.

Lire aussi : Didier Guillaume, un ancien socialiste à l’agriculture

« Ministre des pesticides »

Mais la question des pesticides est brûlante en France, et les propos du ministre ont été très mal reçus par les ONG concernées comme par la gauche, plutôt tenants du principe de précaution. « Je vous présente Didier Guillaume, nouveau ministre des pesticides. On attend toujours la nomination d’un ministre de l’agriculture… », a commenté la sénatrice écologiste Esther Benbassa sur Twitter.

« Ça commence bien mal ! Première intervention et déjà une communication de lobbyiste. Les études sont toutes là, la démonstration des magouilles et mensonges de Monsanto aussi, mais on ne va pas contrarier la FNSEA, n’est-ce pas? », a aussi ironisé Pascal Durand, eurodéputé écologiste, sur les réseaux sociaux. « L’âge de bronze… », a noté Benoît Hamon, fondateur du mouvement Génération.s, qui a ajouté sur son compte Twitter : « Trois jours d’exercice et déjà porte-parole des lobbies : chapeau bas. » 

« Heureusement que ça ne fonctionne pas comme le ministre le suggère parce qu’on pourrait mettre n’importe quoi sur le marché et attendre qu’il y ait des morts pour pouvoir retirer le produit. Je pense qu’il s’est mal exprimé, c’est pas possible », a déclaré François Veillerette, porte-parole de l’ONG Générations futures.

Une déclaration « sur le compte de l’inexpérience »

« La loi stipule que c’est au producteur de prouver, au moment de la demande de mise sur le marché, que son produit n’a pas d’effet inacceptable en regard des différents critères réglementaires. Ce n’est pas aux scientifiques de montrer que le produit a des effets. On va mettre (cette déclaration) sur le compte de l’inexpérience », a ajouté M. Veillerette. « Après, il peut y avoir des éléments scientifiques nouveaux qui interviennent et peuvent entraîner une suspension ou un retrait de l’autorisation. Ce fut le cas pour les néonicotinoïdes », admet-il.

La mission d’information de l’Assemblée nationale sur les pesticides a recommandé, dans son rapport rendu public en avril, une meilleure prévention et information concernant les dangers occasionnés par les produits phytosanitaires. 

« L’établissement d’un lien de causalité entre la survenue d’une pathologie et l’exposition aux produits phytopharmaceutiques est délicat », notait la mission parlementaire, qui souhaite « disposer de données documentées et notamment d’études épidémiologiques ». Elle préconisait donc de « renforcer les dispositifs de surveillance écotoxicologique afin de disposer de données plus complètes et suivies des différents milieux, ainsi que des espèces à surveiller en priorité », car « plusieurs études récentes montrent, sans doute possible, les dégâts » occasionnés par une « large utilisation » des pesticides, évoquant la disparition d’une large part des insectes, oiseaux et autres pollinisateurs.

 

 

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2018 7 23 /09 /septembre /2018 11:03

www.ecologie-radicaLe.org

La lettre de Gérard CHAROLLOIS   du 23 septembre 2018

TEL  06 76 99 84 65

 

Les confusions idéologiques.

 

 


A dessein, le monde de l’argent, qui finance les campagnes électorales et achète la presse écrite et télévisée afin d’imposer des gouvernants dociles à ses intérêts, multiplie les sources de confusions idéologiques.
La secte « libérale », pour laquelle « il n‘y a pas d’alternative », se réjouit de l’atomisation de la vie politique, des fractures des gauches et des droites, des contradictions et confusions assurant la pérennité du pouvoir de l’affairisme oligarchique.
Le peuple ne doit surtout pas comprendre qu’il se trouve globalement soumis à une détérioration progressive des conditions de vie au profit d’une ploutocratie mondialisée.


Un milliardaire américain, Waren BUFFET, résuma avec éclat ce fait : « La lutte des classes est terminée. Nous l’avons gagnée ».
Alors la propagande insidieuse, reprise de bonne foi par tant de commentateurs, oppose les jeunes aux gens âgées, les chômeurs aux travailleurs pauvres, les cheminots aux infirmières, les agents des services publics aux salariés du secteur privé et, avant tout, parle des « migrants » pour alarmer les uns et offrir de la générosité aux autres.
Pour occuper la scène médiatique, pour alimenter le grand spectacle politique, des confusions sont délibérément entretenues.


A droite, les acteurs en représentation jouent sur la peur en amalgamant l’insécurité, l’immigration, l’islamo-fascisme, le grand remplacement, la perte d’identité culturelle de l’Europe, le racisme antifrançais des populations exogènes crispées sur leurs appartenances communautaires.
Il y a dans tout ce fatras, à la fois de vrais problèmes, de graves questions, de profonds défis et des confusions de notions qu’il conviendrait non seulement de distinguer mais qui n’ont aucun lien entre elles.
Tout migrant n’est pas un islamiste politique, ennemi des droits du vivant, adepte de la mort rédemptrice.


A gauche, ce n’est pas mieux.
La main sur le cœur, la générosité en bannière déployée et la culpabilité masochiste en prime, les acteurs mélangent l’accueil des migrants, le complexe d’infériorité et une pusillanimité envers tout ce qui vient d’ailleurs, refusant même de condamner au nom de l’amour des « damnés de la terre » une idéologie qui met à mort les homosexuels, abaisse et enferme la femme, fouette les apostats et nie la liberté de l’humain.
Leur repentance obsessionnelle les sépare irrémédiablement, tant des valeurs essentielles des droits du vivant que des peuples qui ne les comprennent plus.
Nul ne peut sereinement débattre des vrais enjeux car l’anathème et l’outrance font la loi et la faillite des intellectuels emportés par ces débats viciés.


Il conviendrait de manifester, d’une part ce qu’il faut d’altruisme et de solidarité envers les personnes en souffrance et en détresse par-delà les origines et d’où qu’elles viennent, et d’autre part une condamnation ferme face à un néototalitarisme pas moins criminel que les pires idéologies séculaires du siècle passé.
Nous assistons, dans tous les camps, à l’immense désastre de la pensée.
C’est que notre époque ne reconnaît plus où sont les valeurs fondamentales méritant d’être célébrées, ne discerne plus les phares qu’il ne faut jamais perdre de vue.
Ces deux valeurs avec lesquelles nul ne devrait transiger sont le respect de la vie et de la liberté de mode de vie et de pensée.
Tout ce qui contredit ces valeurs méritent d’être intellectuellement combattu sans faiblesse.


Le reste représente l’écume dans laquelle se dissimule les petites ambitions et les grands intérêts mortifères de l’oligarchie.
On occupe les peuples avec de faux débats pour mieux les anesthésier, les exploiter, anéantir la biodiversité, maltraiter les êtres vivants.
Le monde monstrueux des « affaires » s’accommodera toujours de tous les totalitarismes.
Il pactisa avec HITLER, MUSSOLINI, FRANCO et PINOCHET, comme il saura tirer profit de l’islamisme fondamentaliste et ce d’autant que celui-ci enseigne la soumission et prône l’ordre.
Le monde des « affaires » n’aime ni la vie, ni la liberté puisqu’elles ne sont pas dans le commerce et ne rapportent aucun profit.
Le monde des « affaires » aime la chasse et n’instrumente la peur du fascisme que pour se maintenir au pouvoir sur le thème : « moi ou l’extrême-droite ».
Or, la secte « libérale » est l’extrême-droite de ce temps.
Mauvaise pièce de théâtre de boulevard qui finit souvent par une fusion de tout ce petit monde au détriment des peuples dupés.
C’est ce que nous a appris l’histoire et l’observation des évolutions politiques dans les pays voisins du nôtre.
L’objectif de la secte « libérale » est de régner mille ans.
Mais bien avant cette échéance, leur système aura anéanti la vie sur Terre.
En attendant, vous reprendrez bien un contournement de STRASBOURG, une voie de la vallée sur les rives de la DORDOGNE, une montagne d’or en GUYANE et une bonne dose de glyphosate et de pesticides !
L’environnement, les droits sociaux, la reconnaissance du caractère sensible de l’animal, toutes ces entraves au profit, pour la secte : « ça commence à bien faire ».

 


Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
UNE FORCE POUR LE VIVANT

Partager cet article
Repost0