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  • : Le blog de le journal de campagne de KIKI DU 78
  • : Cet espace est réservé à des informations souvent ignorées par les " grands " médias, et à divers sujets d'actualité , en vue d'échanges de points de vues.
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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 10:17

 

 

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À noter sur vos agendas :

 

 

 

 



Paris  Jeudi 27 mars  12h → 14h
Distribution de tracts, échanges, sensibilisation au véganisme. 

Présentation de L214 et de nos campagnes.

Paris  Vendredi 28 mars  12h → 14h
Distribution de tracts pour inciter Super U à ne plus vendre d’œufs provenant d'une des pires exploitations qui soit: l'élevage en cage.

Bruxelles (Belgique)  Samedi 29 mars  10h → 12h
« Black Requiem » est un hommage à tous les requins tués hier, aujourd’hui ou demain à cause du projet « anti-requin » initié par M. Colin Barnett, Premier Ministre d’Australie-Occidentale.

Paris  Samedi 29 mars  10h → 18h
Dans le cadre d'une journée d'étude du Collège international de philosophie sur le thème "La question de la démocratie : Derrida/Rancière", Patrick Llored de l'Université Jean Moulin Lyon III fera une intervention spécifique (de 15h30 à 16h) sur "La démocratie animale à venir de Derrida et ses résistances".

Guéret  Samedi 29 mars  13h → 17h30
Manifestation d'opposition à l'abattage sans étourdissement et au projet d'abattoir de Guéret organisée par le Collectif N.A.R.G. Un car est organisé par L214 au départ de Lyon. Pour les autres cars, voir sur les liens suivants.

Tournai (Belgique)  Dimanche 30 mars  10h → 20h
Conférence, quizz, petite restauration végétalienne. L'intégralité des bénéfices servira à la protection des requins.

Bourg-en-Bresse  Dimanche 30 mars  13h30 → 14h30
Distribution de tracts. Venez nombreux ! 
Contact Danielle.

Vannes  Vendredi 4 avril  19h30
Repas végétalien proposé par le restaurant Le Boudoir, 23€ le menu (entrée + plat + dessert + café). Uniquement sur réservation, envoyer un mail à : sortie.resto.vege.vannes@gmail.com

Vannes  Samedi 5 avril  10h30
Action menée dans le cadre de la campagne visant Monoprix, afin d'informer sa clientèle sur l’élevage de batterie des poules pondeuses et afin de convaincre cette enseigne de retirer l'ensemble des œufs de batterie de ses rayons.
→ En savoir plus : Agissez pour les poules pondeuses

Marseille  Samedi 5 avril  14h → 17h
Une ribambelle de militants en costume de poules amochées iront à la rencontre des passants : distribution de tracts, signatures de carte-pétitions, photo-message à l'attention de Super U. 
Action pour inciter Super U à ne plus vendre d’œufs provenant d'une des pires exploitations qui soit : l'élevage en cage.
→ En savoir plus : Agissez pour les poules pondeuses

Nice  Vendredi 11 avril  08h → 19h

Paris  Samedi 12 avril  10h → 15h
À l'occasion de la réouverture du zoo de Vincennes, 269 Life France souhaite informer le public de l'imposture que montrent les zoos. Happening, tractage, scénettes. Détails à venir.

Vannes  Samedi 12 avril  15h → 17h
Distribution de tracts pour inciter Super U à ne plus vendre d’œufs provenant d'une des pires exploitations qui soit: l'élevage en cage.

Paris  Samedi 26 avril  13h → 17h
Happening organisé par le collectif International Campaigns, à l’occasion de la Journée Mondiale des Animaux dans les Laboratoires (JMAL).

Lille  Samedi 26 avril  14h30 → 17h30
A l'occasion de la Semaine Mondiale pour la libération des « Animaux de Laboratoire » , Cause Animale Nord invite à un happening géant sur la grande place de Lille mais également une action devant l'agence Air France face à la Grand Place.

Paris  Du samedi 10 au dimanche 11 mai
La manifestation des personnes qui refusent de manger les animaux et qui sont solidaires avec les victimes de l'exploitation animale, de l'abattage et de la pêche. Samedi : manifestation suivie d'une After Pride. Dimanche : journée d'information.

Alès  Samedi 31 mai  12h → 18h
Soyons nombreux à Alès pour empêcher le massacre ! 
contact[at]anticorrida.com

Toulouse  Samedi 7 juin
La Marche pour la fermeture des abattoirs a pour objectif d'accroître la visibilité de cette question éthique, urgente pour les centaines de milliards d'animaux qui sont tués chaque année.

Paris  Samedi 14 juin
La Marche pour la fermeture des abattoirs a pour objectif d'accroître la visibilité de cette question éthique, urgente pour les centaines de milliards d'animaux qui sont tués chaque année.

Avignon  Dimanche 22 juin
Stand L214 à la fête Bien vivre tous ensemble. 
Animations et stands d'association diverses.






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Dernières nouvelles du NARG :

Les dernières nouvelles... et la manif du 29 mars !

Laurent Baffie rejoint le NARG aux côtés de Raphael Mezrahi, Corinne Touzet, Mylène Demongeot, Allain Bougrain Dubourg, Henry Jean Servat, Luce Lapin, Edgar Morin, le Dr Yves Lahiani, le Professeur Courreau et Gérard Charollois.

 

La Fondation Assistance aux Animaux nous rejoint également et appelle à la mobilisation:

http://www.fondationassistanceauxanimaux.com/


Corinne TOUZET soutient le NARG et s'engage réellement pour la cause animale. Une très belle femme d'apparence, de cœur et d'esprit.

http://www.corinne-touzet.com/index.php/fr/168-communique-de-presse-narg-18-mars-2014

http://www.corinne-touzet.com/index.php/fr/169-narg-corinne-touzet-appelle-a-la-mobilisation


Allain Bougrain Dubourg a rappelé la manif hier sur France Inter... http://www.franceinter.fr/emission-vivre-avec-les-betes

 

Pour les personnes intéressées à la cause animale, un nouveau site de référence vient de voir le jour. Il est animé par la journaliste de Charlie Hebdo, Luce Lapin. Des infos nationales, internationales...: www.luce-lapin-et-copains.com

 

Samedi prochain, nous devons faire la une !
 Les citoyens de France entière doivent prendre conscience qu'un mouvement est né, pour l'étourdissement préalable de tous les animaux, pour le respect des animaux en tant qu'êtres sensibles ! 
Nous comptons sur vous pour envahir les rues de Guéret. 
Nous lancerons notre campagne auprès du Gouvernement et de Bruxelles, afin d’obtenir l’obligation d’étourdissement préalable de tous les animaux lors de leur mise à mort, y compris dans le cadre d’abattages religieux ; ainsi que l’étiquetage des viandes selon le mode d’abattage (avec ou sans étourdissement).

Notre victoire doit être retentissante pour dissuader les autres départements d'accueillir un tel projet !

Tous à Guéret, le 29 mars !

Amitiés dans la lutte,
Aurore LENOIR
Coordinatrice du Collectif N.A.R.G.
Contre l'abattage à vif et pour l'abandon du premier projet européen d'abattoir exclusivement rituel.
07 88 35 06 10

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25 juillet au vendredi 1er août : Les Estivales de la question animale
La treizième édition des Estivales de la question animale se déroulera du vendredi 25 juillet au vendredi 1er août 2014 à la Maison Familiale et Rurale de Marlhes dans la Loire, à 25 kilomètres au sud de Saint-Étienne. Les Estivales sont une occasion unique de discuter pendant une semaine avec des personnes très différentes, d'opinions diverses, de questions fondamentales qui concernent le sort des individus sentients dans notre société. Des rencontres pour une révolution !
On trouvera les informations utiles (lieu, hébergement, tarifs, repas, programme...) ici :
http://www.question-animale.org/fra/estivales-2014
Le programme des interventions n'est pas encore totalement établi ; cela ne saurait tarder... :)
                                                                                                    
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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 12:56

 

La nouvelle vient de tomber  et nous pouvons nous en réjouir ! Cependant restons mobilisés car parfois laisser entendre qu'un projet va être abandonné est un moyen classique pour démobiliser ses opposants, comme nous le fait remarquer un commentateur de cet article :

 


http://limousin.france3.fr/2014/03/17/abandon-du-projet-d-abattoir-halal-gueret-434991.html


 

 

 

 

Communiqué NARG 18 mars 2014

 

Victoire du NARG, victoire de la cause animale,

 

le projet d’abattoir (sans étourdissement) de Guéret est abandonné !

 

Le NARG porte le débat à Bruxelles.

La nouvelle est tombée hier après midi, avec l’envoi d’un communiqué de presse par la SOVIALIM, entreprise porteuse du projet d’abattoir à Guéret, en Creuse. C’est donc officiel, cette fois, le NARG a obtenu gain de cause, après deux ans et demie de lutte sans relâche. Il s’agissait du premier projet abattoir européen pratiquant exclusivement l’abattage sans étourdissement.


Cependant, nous sommes particulièrement choqués par les propos de M.Masri, PDG de la SOVIALIM. Nous comprenons que ce dernier soit déçu de ne pouvoir mener à bien son projet, mais cela ne l’autorise pas à devenir vindicatif, à la limite de la vulgarité. La SOVIALIM s’en sort avec peu de panache… 


M.Masri nous associe à des groupuscules d’extrême droite, nous accuse d’attiser les haines racistes, ce pour quoi nous comptons porter plainte pour diffamation.

M.Masri ne participe pas à la bonne entente et contribue à attiser les haines, en se victimisant. Les véritables victimes demeurent tout de même les animaux.


Nous rappelons que 85% des français considèrent l’étourdissement comme un élément primordial ou nécessaire lors de l’abattage des animaux, selon un récent sondage IPSOS (septembre 2013). Si l’on suit la logique de M.Masri, il y aurait alors 85% de « faschos », en France ? 


Aujourd’hui, l’Europe entière tend dans le sens d’une interdiction de l’abattage sans étourdissement, comme cela est déjà le cas au Lichtenstein, en Islande, en Norvège, en Suède, en Suisse, en Pologne et tout récemment au Danemark. Le Royaume Uni commence à évoquer une possible interdiction. Cela, essentiellement parce que l’abattage sans étourdissement est en désaccord avec le principe européen de respect de l’animal en tant qu’être sensible.


Etant donné le soutien officiel apporté au NARG, par des personnalités telles que Raphael Mezrahi,  le Dr Yves Lahiani, Allain Bougrain-Dubourg, Henry Jean Servat, Mylène Demongeot, Edgar Morin, Corinne Touzet, Luce Lapin, Gérard Charollois et le Professeur Courreau, nos motivations ne peuvent être remises en cause.


IMPORTANT ! Notre manifestation du 29 mars prochain, à Guéret,  est maintenue !

 

Il s’agit là d’une merveilleuse victoire qui aura des répercussions nationales et contribuera à empêcher ce type de projet dans d’autres régions.

 

Cette victoire ne doit pas passer inaperçue ! Des milliers d’animaux continuent d’être égorgés en pleine conscience, en France entière et au sein d’autres pays européens.

 

Le 29 mars, nous manifesterons contre l’abattage sans étourdissement, et lancerons officiellement notre campagne auprès de Bruxelles, afin d’obtenir l’étiquetage des viandes selon le mode d’abattage ainsi que l’obligation d’étourdissement préalable des animaux, lors de leur abattage, y compris dans le cadre d’abattage religieux.

 

Nous remercions toutes les personnes qui nous ont soutenu, ont ardemment milité à nos côtés. C’est une victoire citoyenne retentissante !

 

Restons mobilisés !

 

Tous à Guéret le 29 mars !

 

Amitiés dans la lutte !

Aurore LENOIR
Coordinatrice du Collectif N.A.R.G.
Contre l'abattage à vif et pour l'abandon du premier projet européen d'abattoir exclusivement rituel.
 
07 88 35 06 10

 


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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 10:45

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La manifestation du 29 mars approche à grands pas. Nous devons tous nous mobiliser pour cette dernière ligne droite. 
Voici les dernières actualités. 
De nouveaux cars et covoiturages se mettent en place (Bordeaux, Nantes, Poitiers...), pour les consulter: http://www.collectif-narg.info/texte/reservations%20cars%20manif.html
Événement Facebook covoiturage: https://www.facebook.com/ events/427047780750658/


Vous pouvez dès à présent découvrir les affiches des concerts de soutien qui auront lieu le 29 mars. Les Cactus joueront de 13h à 14h, place Bonnyaud puis, à 19h, nous vous donnons rendez vous au Bar de la Poste avec trois groupes: http://www.collectif-narg.info/texte/concert.html
Une très bonne nouvelle, Raphael Mezrahi rejoint le NARG, aux côtés de Corinne Touzet, Mylène Demongeot, Allain Bougrain Dubourg, Henry Jean Servat, Luce Lapin, Edgar Morin, le Dr Yves Lahiani et Gérard Charollois.

Enfin, nous cherchons toujours des volontaires pour l'affichage sur tout le Limousin. Si vous souhaitez nous aider, nous vous invitons à envoyer un mail à cette adresse, en précisant une adresse postale pour l'envoi des affiches et tracts. La participation aux frais est libre.

Cette année nous pouvons obtenir la victoire ! Cela dépend de vous !

A très bientôt

Amitiés dans la lutte,

Aurore LENOIR
Coordinatrice du Collectif N.A.R.G.

Contre l'abattage à vif et pour l'abandon du premier projet européen d'abattoir exclusivement rituel.
Dans le prochain numéro de Charlie Hebdo, mercredi 12 mars, interview du NARG et annonce de la manifestation du 29 mars, à Guéret. Chez vos marchands de journaux dès demain. Soutenons la presse indépendante et sensible à la cause animale ! 
 
07 88 35 06 10

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Pour info : dans le numéro du 12 mars de Charlie Hebdo, interview du NARG et annonce de la manifestation du 29 mars. Soutenons la presse indépendante sensible à la cause animale !!! 
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Quels politiciens défendent ou négligent les animaux ? Politique&animaux dévoile leurs positions :





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Le 24 mars prochain, Jean-Pierre Garrigues, président du CRAC Europe, association membre de la FLAC, comparaîtra devant le Tribunal de grande instance de Dax  pour répondre à 14 plaintes suite à une action menée à Rion-des-Landes. Vous trouverez tous les détails de ce procès grâce au lien ci-dessous.

http://www.flac-anticorrida.org/quand-les-valeurs-sont-inversees/

A travers ce procès, il est bien évident que c'est l'association CRAC Europe qui est visée... Notre Fédération apportera toujours son soutien à toutes associations membres de laFLAC attaquées par des aficionados de corrida.

Nous vous demandons de venir le plus nombreux possible à Dax afin d'apporter votre soutien à un courageux militant dont le "crime" est de lutter contre des actes de cruauté et sévices exercés sur les animaux autorisés seulement sur 10 % de notre territoire. Juste pour le voyeurisme pervers de quelques uns comme à l'époque des jeux du cirque !

Ce sont les toreros qui devraient être sur le banc des accusés !  
De manière générale, dans le monde de la corrida, toutes les valeurs sont inversées. 

C'est encore un exemple...

Amitiés et à très bientôt dans la lutte.

Thierry Hély 
Pour le bureau de la FLAC
www.flac-anticorrida.org

>> retrouvez la FLAC sur Facebook

http://www.flac-anticorrida.org/agir/adherer/

 
 
06 23 94 84 83

 


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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 10:27

 

 

En quelques jours, le petit chat Oscar est devenu une star. Un petit chat insignifiant, un chaton mignon au nez bien rose, certes, mais pas le moindre pedigree en vue, rien de rare. Le chaton lambda. Pourtant, à moins de vivre sur une île déserte d'un archipel du Pacifique non encore répertorié sur les cartes officielles, impossible de ne pas en avoir entendu parler. Oscar se serait sans doute bien passé de cette éphémère gloire, puisque la mésaventure qui l'a rendu célèbre aurait bien pu être la dernière de sa courte existence.
LG-Oscar.jpg

Un petit rappel des faits : il y a quelques semaines, un quidam balançait sur la toile une vidéo où on le voyait jeter violemment en l'air un chaton qu'il jetait de nouveau après que la pauvre bête fut retombée lourdement sur le béton... Il venait, croyait-il, d'inventer un nouveau jeu, beaucoup plus intelligent que le jeu de l'oie, le Monopoly ou la marelle : le jeu du lancer de chaton. Les internautes, dont certains n'ont pas aimé du tout, ont réagi en temps record. Le lanceur, qui avait laissé pour mort le petit chat avant de retourner tranquillement vaquer à ses occupations, ne s'attendait sans doute pas à ça. Après l'avoir identifié, la police l'embarquait illico et voilà qu'au terme d'une procédure de comparution immédiate, l'individu se retrouvait condamné à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Marseille.

 



Il ignorait peut-être, cet imbécile malfaisant, que ce qu'il venait de faire subir à Oscar portait un nom : sévices et actes de cruauté envers un animal domestique, et que cela tombait sous le coup de l'article 521-1 du code pénal. En d'autres temps, cela eût été qualifié "d'actes de maltraitance" et sanctionné par une amende, voire une légère réprimande, mais là, non. Pour une fois, on avait un magistrat qui prenait la chose au sérieux.

A partir de ce moment-là, les réactions se sont enchaînées. D'aucuns, appartenant au camp des anthropocentristes droits-de-l'hommiste, trouvaient la peine beaucoup trop salée. Et faisaient remarquer que le chaton n'était même pas mort. Quoi ? Tout ce remue-ménage pour une "légère fracture" ! Une broutille. Qu'est-ce que c'est que cette chochotte ? D'autres, à l'inverse, qui auraient bien voulu que le salopard soit condamné au supplice de la roue en place publique, en appelaient au lynchage. Le garçon, qui portait un patronyme indiquant une origine outre-méditerranée, était voué aux gémonies. Les racistes s'en mêlaient. Une pétition circulait même sur le net pour réclamer une peine plus lourde.

Les animalistes, eux, exultaient. Enfin ! Les actes de torture sur les animaux étaient pris au sérieux. Car, il faut bien l'admettre, ce qu'a subi Oscar et qui aurait pu se solder par de multiples fractures, voire quelques hémorragies internes et la mort au bout, cela s'appelle un acte de cruauté. Point barre.

 




Les antispécistes vegan en rajoutaient une couche, comme le collectif Alarm, de Marseille, qui rappelait que d'accord, le petit chat (même pas mort !)... Mais que tous les jours, dans les abattoirs, des actes de cruauté du même acabit sont perpétrés, etc. C'est rigoureusement vrai. Sauf que, jusqu'à aujourd'hui, et peut-être encore pendant quelques années, le gros de la société pensera que tuer des animaux pour les manger est un mal nécessaire, une horreur légitime. Même si le mangeur de viande moyen refuse de voir les traitements auxquels ces animaux sont soumis,  son but n'est pas de martyriser. Même si les abattoirs abritent leur lot de sadiques, l'intention officielle a priori n'est pas de faire mal, juste de tuer. Funeste hypocrisie, lamentable lâcheté, sans aucun doute. Mais... Dans le cas d'Oscar, on peut dire qu'il y avait volonté manifeste de nuire. Que cet acte, qui n'avait d'autre but que de faire mal, procédait d'une véritable cruauté. Doublée de forfanterie, qui plus est. Et que le chaton ne doit sans doute qu'à la chance le fait d'en être sorti vivant. A moins que l'auteur des faits ne fût un disciple tardif de Descartes, attaché comme pas deux à la brillante théorie de l'animal-machine. Ce qui reste peu probable.

Plus grave : en permanence circulent sur Internet des vidéos ignobles, œuvres de dégénérés, d'assassins décervelés, qui mettent en scène des actes de torture sur les animaux... Le plus souvent en toute impunité. On ne peut décemment pas faire l'amalgame de ce genre d'horreur avec les horreurs ordinaires que sont les abattoirs et les élevages.

C'est pourquoi, à tous ceux qui s'esbaudissent devant l'insignifiance du délit et la dureté de la peine, on répondra, sans même invoquer les meurtres à but alimentaire ou autre mission essentielle de salubrité publique, que, chaque jour, des animaux sont martyrisés comme ça, gratuitement, pour rien, juste pour le plaisir de faire souffrir, par des types qu'on ne saurait même qualifier. Malades ? Un peu trop facile, non ?. On en voit passer sans arrêt sur le net, de ces pauvres bêtes assassinées par des brutes sadiques, petits-fils putatifs du docteur Mengele. On en voit partout, même près de chez nous, et, en général, les assassins, eux, courent toujours. A l'aune des tortures infligées et des sanctions reçues, on est en retard de quelques longueurs. Il n'y aura pas de peine assez dure pour faire payer à l'humanité les crimes qu'elle a commis et commet encore sur les bêtes. On se souvient de ce poney, Pago http://lagriffe.over-blog.net/article-carnage-79438804.html, qui avait été égorgé, démembré alors qu'il était encore peut-être vivant dans son pré. Un peu plus tard, Chouchou, le bélier. D'autres, des chats brûlés vifs, des chiens pendus, défenestrés, roués de coups, jusqu'à ce que mort s'ensuive, écrasés volontairement, brûlés à l'acide, traînés pantelants, derrière des bagnoles, pour les punir ? Et de quoi ?... Cruautés de psychopathes, de brutes malsaines... L'imagination ne fait pas défaut aux minables tortionnaires. Quelles monstrueuses folies les habitent ? Alors oui, vraiment, lorsque la colère est trop grande, on a envie de s'en remettre à la loi du Talion, même si on sait au fond que ça aussi c'est un leurre. Que la justice n'est pas la vengeance. Qu'une sanction, ce doit aussi être pédagogique, sinon, ça ne sert à rien qu'à calmer pour un temps les fureurs vengeresses. Qu'importe, devant de tels actes, tellement vils, qui témoignent de tellement de bassesse, on a honte d'être de la même espèce qu'EUX...

Oui, la cruauté pure, ça existe, et pas seulement à Oradour...

 



Le tortionnaire d'Oscar pensait aussi peut-être, en substance, qu'un animal n'est qu'un objet, qu'on peut faire joujou avec, le casser exprès. Nos sociétés, bien que pour certaines sur la voie de l'évolution, ne disent pas autre chose. Il suffit d'aller faire un tour dans une animalerie pour le comprendre. Les gens "normaux", même s'ils sont sincèrement attachés à leur chat ou à leur chien, s'ils le considèrent comme un individu et le respectent, acceptent, lorsque cela les arrange, qu'un chat, un chien, ou n'importe quel autre animal, ne soit qu'une marchandise. Il faudra bien un jour se poser des questions sur cette attitude schizophrène.

Il suffit de penser à la sidération du petit Oscar regardant son tortionnaire sans comprendre, de sa terreur devant une situation effrayante et inconnue de lui, pour se dire que, finalement, un an de prison qui se transformera en quelques mois, ce n'est que justice. Pendant ce temps-là, au moins, il y aura un tortionnaire de moins sur la place.

 





Et si s'émouvoir du sort d'un seul petit chat semble à certains dérisoire alors qu'il y a tant et tant d'animaux exploités de par le monde, on leur répondra que parfois, les petites batailles font les grandes victoires, que derrière les moustaches d'Oscar, se cachent bien des souffrances qui ne demandent qu'à être prises en compte, et qui le seront (peut-être ? sans doute ?) un jour. L'histoire d'Oscar, c'est bien plus que l'histoire d'un chaton martyrisé, c'est un signe que la voie est ouverte...

 





Joss Barn


SOURCE :

 
Il semblerait que les sadiques et autres innommables brutes se focalisent particulièrement sur l'espèce féline. A Niort, des chats sont tirés à l'arbalète, mais il y a aussi ceci : 
 
 
Mais il ne s'agit que de quelques exemples parmi beaucoup d'autres...
 
L'équipe de La Griffe

 

 

 

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ET JE RAJOUTE CE LIEN QUI MONTRE LES RÉACTIONS INDIGNÉES APRÈS LA TUERIE DES BOUCS DE CANCALE :  



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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 13:43

 

 

 

L'ALARM, qui lutte pour l'abolition de TOUTES les formes d'exploitation animale, est horrifiée par les sévices exercés à l'encontre d'Oscar, un chaton odieusement maltraité et blessé par un jeune marseillais, qui aurait pu mourir de ses mauvais traitements et qui devra affronter probablement le reste de sa vie durant les séquelles de cette cruauté.
Oscar, en tant qu'individu sentient a droit au respect de son intégrité, tant physique que psychologique et la barbarie dont il a été la victime est hautement répréhensible et ne doit en aucun cas être minimisée.

 

MAIS... Mais l'ALARM est abasourdie, désemparée, désespérée... Face à l'avalanche des réactions haineuses et dangereuses qu'a déclenché la mise en ligne de la vidéo de ces sévices.
Que signifie cette focalisation soudaine sur les agissements odieux d'un individu isolé, dans une société où chacun-e, quasiment sans exception, commandite chaque jour la souffrance et la mort ? Que signifie cette éruption de haine vis-à-vis d'une personne maltraitante, quand cette cruauté fait partie d'un océan de souffrances qui découle de tout un système de violences institutionnalisées dont sont victimes des millions d'animaux chaque jour en France ?

 

 

Nous rappelons :

  • Qu'en France, ce sont en permanence des centaines de millions d'animaux (vertébrés terrestres) qui sont victimes de sévices dans nos élevages ; que chaque jour plus de trois millions d'entre eux sont assassinés dans nos abattoirs ;

 

  • Que chaque jour en France, ce sont plus de cent millions de poissons (vous avez bien lu) qui agonisent lentement, après avoir vécu la terreur et la souffrance - là encore pour notre simple plaisir et notre confort ;

 

  • Que chaque jour en France, plus de 7000 animaux sont torturés et tués dans les laboratoires publics ou privés pour l'expérimentation animale ;

 

  • Que chaque jour en France, nous torturons et massacrons les animaux victimes des innombrables autres exploitations animales (chasse, production des ¦ufs et du lait, industrie de la fourrure, du cuir, de la laine, cirques, zoos, corrida, etc.).

 

Et particulièrement les consommateurs et les consommatrices de viandes et poissons sont les commanditaires actifs-ves d'atrocités de masse.
Ces consommations font de nous des « serial killers » par procuration.

 

Nous rappelons que tous les jours, ce sont des dizaines de millions d'animaux qui sont tués par notre propre entourage dans l'indifférence générale, c'est-à-dire, avec notre propre complicité : notre silence à toutes et à tous, qui est assourdissant, qui accompagne la consommation de viande et de poisson en France. Personne dans cette histoire n'a de quoi être fièr-e...

 

Alors l'ALARM s'indigne de ce qu'on explose si aisément lorsque c'est un chat qui est victime de sévices, alors qu'on reste de marbre lorsqu'il s'agit de poulets ou de poissons qui trônent de façon ostentatoire au centre des repas.

 

 

L'ALARM s'indigne du déchaînement de violence de cette soudaine et massive mobilisation générale : les appels au meurtre, à la torture et au viol du tortionnaire sont des véritables appels au lynchage. La soif de faire mal, quelles qu'en soient les victimes, quels qu'en soient les alibis, qui que soient les assoiffé-e-s, est toujours une barbarie qui nous éloigne d'un monde de justice.
Nous nous battons pour un monde plus juste pour toutes et tous, humains et animaux non humains et non pour qu'un quelconque «bon droit», une quelconque «indignation légitime» nous place «du bon côté de la barrière» et «justifie» notre propre violence en «légitimant» que nous fassions n'importe quoi.

 

Nous nous refusons à justifier la barbarie sous prétexte de civilisation.

 

L'ALARM s'indigne du déferlement d'insultes racistes («bougnoul», «sale race»), homophobes («enculé», «pédé»), putophobes («fils de pute») - entre-autres - qui ont déferlé, avec en plus une volonté d'anéantir le jeune tortionnaire.
Et pourtant... Farid existe, il est proche de nous, il est à notre propre image, qui n'est que le reflet de la société dans laquelle nous vivons.
Alors... Plutôt que vouloir l'effacer de la surface de la terre, peut-être pouvons-nous saisir l'occasion de réfléchir à l'image qu'il nous renvoie de nous-même et à ce que nous pouvons faire pour changer ce monde, son monde, notre monde commun ?

 

Que faire également pour qu'enfin tout un chacun, toute une chacune, puisse plonger son regard dans celui de n'importe quel autre être vivant et comprendre ?
Enfin comprendre...
Comprendre les sentiments, les émotions, les plaisirs, les souffrances, les douleurs, les détresses et les aspirations de l'autre, aussi différent ou différente qu'il ou elle puisse être de nous...

 

Au lieu de hurler des imprécations racistes et homophobes, chacun-e de nous pourrait utilement s'interroger sur nos propres constructions sociales qui conditionnent la violence que nous exerçons quotidiennement (ou laissons jour après jour commettre) envers les autres animaux...

 

L'affaire «Oscar» révèle au grand jour combien notre société, qui se proclame si hautainement «civilisée», est fondée sur la haine et la violence : la haine et la violence spéciste, mais aussi raciste, sexiste, homophobe.
La haine et la violence aussi qu'exerce la majorité contre les individu-e-s qui ne font pas souffrir et qui ne tuent pas dans les normes... Et qui dévoilent le vrai visage de notre société.

 

Nous souhaitons aussi attirer l'attention sur le fait que c'est au nom de notre humanité que nous mettons à mort des centaines de millions d'animaux : l'espèce supérieure, l'espèce élue n'a-t-elle pas tous les droits ?
C'est toujours au nom de notre supériorité que nous nous donnons le droit de briser les vies des autres, de les torturer... N'est-ce pas ce qui se joue encore ici : notre supériorité morale vis-à-vis de l'auteur des sévices ne nous donne-t-elle pas le droit de souhaiter sa mort, son lynchage, sa punition ?

 

L'ALARM se dissocie donc de toutes ces réactions de lynchage qui se sont déversées ces derniers jours.
Nous ne voulons pas communier dans ces discours de haine, dans la volonté de châtier et de faire souffrir.
Les réactions de ces derniers jours sont une illustration sordide de ce monde que nous combattons, et renforcent notre volonté de lutter contre toutes les dominations, toutes les oppressions, toutes les discriminations...
Nous ne construirons pas un monde par la haine ni par le déni de ce que nous faisons ou laissons faire.
Nous ne le construirons pas en nous distanciant les un-e-s des autres, mais en nous remettant nous-mêmes en cause toutes et tous ensemble, et en réfléchissant ainsi aux raisons structurelles, sociales et politiques, qui conditionnent l'ultra violence sur laquelle s'érige notre société !

 

Source :  

http://alarm-asso.fr/oscar-le-fait-divers-qui-masque-notre-hypocrisie/

 

 

_________________________________________________________________________________________________

 

 

 

LIRE AUSSI LE COMMUNIQUÉ DE PRESSE  DE  L'ASSOCIATION L214    

Un chat projeté contre un mur : indignation légitime et 1 an de prison ferme.

 

Pourtant, fracasser la tête d'un animal est légal et routinier en France !

Dans les élevages français, chaque année, des millions d'animaux subissent le même sort qu'Oscar.

Chaque éleveur peut tuer "ses bêtes" par "dislocation du cou et percussion de la boîte crânienne" à hauteur de 70 animaux par jour. C'est légal lorsque "l’on ne dispose pas d’autres méthodes d’étourdissement" ce qui est le cas dans la plupart des élevages.

Et si on secourait aussi les millions d'Oscar enfermés dans des élevages ?

 

 

LA SUITE SUR : http://www.l214.com/oscar-le-chat-non-mais-les-autres-oui

 

 

 


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28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 11:45

 

 

Le scandale de la traite des Hominidés !
[vidéos à voir  dans le lien en bas de l'article ]

26 décembre 2013, 14 h 11

 

 

 

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Le trafic LÉGAL de nos frères les Grands singes, véritable traite d'Hominidés, se poursuit comme si de rien n'était, de cage en cage, de zoo en ménagerie... Ces jours-ci, c'est à grand renfort de pubs que l'hétéroclite Jardin des Plantes parisien, bien qu'en total désuétude par manque de crédits et par désintérêt du public, annonce l'arrivée dans ses cages de Joey, un nouvel orang-outang pensionnaire contre son gré, donc prisonnier, transfuge d'un quartier de haute sécurité zoologique de Hongrie. Pour moi qui, enfant dans les années 1960, était déjà profondément bouleversé par le regard nostalgique et désespéré des orangs-outangs embastillés dans le même bâtiment vétuste dénommé "singerie", une telle annonce en ce début de troisième Millénaire me ferait presque accroire à un hoax. Hélas ! Anthropocentrisme triomphant, l'incarcération sans raison de Joey, ce jeune homme d'un autre Genre, ne saurait intéresser Amnistie international. Un orang-outang, un gorille, c'est un "animal", comme une sardine ou une tique. Pourtant, il n'y a pas si longtemps, il existait des zoos humains. Ont-ils vraiment disparus ?

 

 

 

 


Une passion pour les prisons

"Le jour où les humains comprendront qu'une pensée sans langage existe chez les Animaux, nous mourons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires." Boris Cyrulnik

 

 


À l'heure d'une nouvelle conscience écologique, d'un souhaité rafraîchissement universel de nos rapports aux autres espèces, tandis que les primatologues travaillent au fameuxprojet Grands Singes pour une redéfinition de leur statut taxinomiste datant de Linné et donc du XVIIIe siècle, voire pour les intégrer dans le genre Homo, alors que certains pays (comme le Costa Rica) ferment ou s'apprêtent à légiférer du bien-fondé de bannir (USA) les parcs zoologiques, il est consternant qu'en France nous nous encroûtions dans une mentalité rétrograde digne de l'époque du Roi Soleil. Chez nous, aucune remise en cause ne semble envisageable et l'Arrêté du 25 mars 2004 (Directive Zoo) fixant les caractéristiques générales des installations des établissements zoologiques gère les conditions d'enfermement des animaux (du triton au chimpanzé...) d'une façon guère plus évolutive que celle de notre culture figée et toute héritée de Descartes, voyant l'animal comme une machine, en l'occurrence un objet récréatif. Le statut juridique de l'animal est en France celui de "meuble", ne l'oublions pas !
La mentalité des Français peut être jugée comme ultra-spéciste si l'on se base sur le modèle tortionnaire des cirques qui chez nous semble résister à toutes les critiques. Les conditions y sont encore plus affligeantes que celles du seul enfermement en parcs zoologiques, tant pour les Primates que pour les autres animaux. Belgique, Bolivie, Costa Rica, Inde, Israël, Liban, Paraguay, Pérou... ont déjà interdits sur tout leur territoire les cirques avec animaux sauvages, y compris les singes. De plus en plus de villes d'autres nations refusent de recevoir de tels cirques d'un autre âge. C'est le cas de bien des municipalités de pays comme l'Argentine, l'Australie, le Brésil, la Bulgarie, le Canada, la Croatie, le Danemark, l'Espagne (villes de Catalogne), la Finlande, la Grande-Bretagne, laGrèce, la Norvège, la Pologne, la Suède, les USA... La France reste sans législation sur le sujet, estimant peut-être que le calvaire des animaux est un digne amusement pour les familles.

 


Une ménagerie est un établissement destiné à maintenir et présenter des animaux sauvages et exotiques, en captivité sous garde humaine, sur un modèle archaïque, niant l'espace et toute reconstitution même partielle du milieu écologique des espèces captives. Ce cadre est celui prédécesseur des jardins zoologiques modernes, dit zoos, et de leur relookage en parcs animaliers "sans barreaux", parcs safaris, parcs de vision, bioparcs et autres euphémismes ou oxymores de la syntaxe d'un marketing cherchant à surfer sur la mouvance pseudo écologique pour faire vainement oublier la coupable incarcération. Présenter des animaux en pseudo semi-liberté est effectivement moins pitoyable qu'en cages, fauveries, singeries et autres culs-de-basse-fosse.

 

 

 

La Ménagerie du Jardin des Plantes

 

 

 

Le terme et le concept datent du XVIIe siècle, mais dès le Moyen Âge, plusieurs souverains maintenaient des ménageries dans leurs cours royales. Une ménagerie est aussi une collection itinérante d'animaux sauvages destinés à être montrés dans les foires et les cirques. La Ménagerie du Jardin des Plantes de Paris est la plus vieille prison française, un must grillagé, une pièce maîtresse de la muséologie des barreaux, un mouroir au plus loin de la jungle berceau. Elle fut créée en 1793 par le transfert des animaux de la ménagerie royale de Versailles et d'autres ménageries privées et foraines. Lors de la commune de Paris, les animaux furent mangés par les Parisiens assiégés, ce qui pourrait se reproduire si, par une crise qui n'en finirait pas et la fermeture des McDo, les mêmes Parisiens plus zoophages que jamais venaient à manquer de protéines animales !
Les souteneurs de cette "ménagerie" (appellation contrôlée) sont la ville de Paris, le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et celui de l'Écologie et du Développement durable (statut du Muséum national d'Histoire naturelle).
Nous sommes donc restés au temps de Buffon, mais pour la présence de l'orang-outang, entre autres captifs, ce n'est plus la curiosité et le récréatif qui la justifie comme d'antan... Les promoteurs ont trouvé plus fin, plus sarcastique, c'est la déforestation de Bornéo qui sert d'alibi... Merci l'huile de palme. Tout comme Homo sapiens ou Homo gorillaHomo pongo se reproduit, nait et vit plus longtemps en captivité, il y est scientifiquement suivi, bien nourri et "heureux" d'être exhibé à un grand public qui continue d'en rire (parce qu'un singe humain, ça mange son caca...).

 

 

 

Actu pour les badauds

 

 

 

Jardin des Plantes de Paris: Joey, le nouvel orang-outang

Au bagne les singes, au bagne !

Effroyable pédagogie

 

 

Lave-toi le cul avec Dove, bouffe ta tartine de Nutella et va voir les espèces qui ont le malheur d'être protégées en "semi-liberté". C'est 11€ la passe de voyeurisme. Ce qu'il faut lire... : "La ménagerie a privilégié les espèces de petite et moyenne taille pour beaucoup d'entre elles menacées d'extinction". L'orang-outang, c'est de la faunule... Et qui dit "menacé d'extinction" induit "embétonné dans Paris" ! Ils n'ont même pas honte ! 

 

 

 

Le filon des espèces en voie d'extinction

 

 

 

On connaît bien la chanson de tous ces zoos qui s'achètent une vertu en se prétendant centres de conservation et de reproduction d'espèces en voie d'extinction, espérant une reconnaissance du type Arche de Noé. Cette nouvelle justification de faire-valoir est le plus souvent usurpée et permet simplement à ces institutions et à d'innombrables entreprises privées à seule visée mercantile de se maintenir. C'est une carte de visite pour justifier l'injustifiable. Sans cette opportunité induite de l'actuelle sixième phase d'extinction massive d'espèces, ces lieux de captivité seraient clos depuis belle lurette et les vétérinaires sans âme auraient euthanasié à tour de bras. À cet argument s'ajoute celui, imparable et insistant de l'impossibilité de réintroduire dans leur milieu naturel des animaux nés en captivité. Ben voyons... Et c'est pour s'enferrer dans cette fin de non-recevoir que l'on continue à faire se reproduire ces espèces. Le visiteur ne découvre in fine qu'un pauvre ours brun aliéné effectuant ses allers-retours incessants (le tic de l'ours) en plein hiver alors qu'il devrait être en train d'hiberner, prisonnier d'un écoinçon alors que son territoire vital est de 60 kilomètres carrés, soit un million de fois ce qui lui est alloué ; des Primates en milieu confiné derrière des parois de verre et sans aucun arbre ; une otarie applaudissant et faisant tourner un ballon ; etc. Et n'abordons pas ici le cas absolument dramatique des delphinariums qui vont encore plus loin dans l'exploitation éhontée du filon la fausse science pour des activités strictement récréatives, aux fins de l'enrichissement des actionnaires. Et tout cela avec des subventions du contribuable. Tous les parcs zoologiques n'accèdent pas à une forte fréquentation mais, dans l'ensemble, la filière est juteuse avec 350 millions de visiteurs annuels pour les 2000 zoos recensés dans le monde. 

 

 

 

 

 

Dans la ligne de pareille honte

La prochaine réouverture du Parc zoologique de Paris, ex- Zoo de Vincennes, avec des animaux "dans leur milieu naturel" en plein Paris et aux bons soins écologiques du bétonneur Bouygues, est une initiative lamentable, une véritable honte à la Française.
L'évènement utilisé comme effet d'annonce à l'occasion du lancement laisse rêveur : "Parrainez un petit prisonnier !" Il s'agit d'une véritable tentative d'escroquerie pour laquelle les associations de protection animales devraient s'en référer à la Justice... si la Justice était un tant soit peu animaliste. À l'heure d'une soi-disant écoconscience, il y a de quoi s'indigner ! Le site en ligne n'a d'égal que les affiches mirobolantes des cirques misérables de mon enfance. 

 

 

 

Tête d'affiche d'un passé qu'on croyait révolu

 

 

In memoriam Copito de nieve (Flocon de neige) : 37 ans d'incarcération dans les geôles catalanes ; son délit : être Blanc !
De 1966, date de sa capture par un primatologue mal intentionné, jusqu'en 2003, date de son décès derrière les grilles du zoo-prison de Barcelone où il fut exhibé comme tête de gondole (le fric, messieurs-dames, le fric !), cet homme albinos aura passé sa vie entière prisonnier des attardés. Justifications : science et génétique.






Et tout le monde est d'accord avec ça puisque la détention d'autres Grands Singes se poursuit pour le plus grand plaisir des familles dominicales écervelées.

 

 

 

Et basta, mode d'emploi !

Pour en finir avec les cages, ainsi qu'avec tous les modes dérivés et virtuellement plus "oxygénés" qui n'en restent pas moins des cas de privations de liberté, ainsi que des abstractions de vie dans les écosystèmes adéquat, il faut bien sûr interdire irrévocablement et sans exception les zoos sous toutes leurs formes. Cela fait partie d'une lutte générale contre l'anthropocentrisme exacerbé et l'exploitation animale, d'une sortie définitive d'un paradigme moyenâgeux.
Dans cette urgence du respect des libertés, les Grands Singes sont prioritaires en raison de leurs affinités génétiques et éthologiques avec nous. Mais l'antispécisme impose que tous les animaux vertébrés, non domestiques et non comestibles (là est un autre débat...) doivent reprendre le chemin de leurs habitats d'origines.
Plusieurs catégories seront reconnues. Les singes Hominidés et de nombreux grands mammifères nés en captivité, souvent depuis plusieurs générations, ne sont pas aptes à se réadapter spontanément dans leurs biotopes respectifs. Leur remise en liberté doit être accompagnée et circonscrite selon un protocole scientifique dans le cadre de centres de conservation, de refuges-sanctuaires des contrées d'origines comme il en existe déjà. C'est là que les zoologues se consacreront à leur chère conservation des espèces menacées, sans exhibition "foraine" derrière des verres, des cages et des grillages dans l'univers bétonné et pollué d'une mégapole ou d'une campagne française dont la faune locale est le lapin de garenne... Il faudra multiplier de tels sanctuaires dans tous les biomes des continents. Les pays nantis et responsables de cette situation ont parfaitement les moyens de produire les crédits nécessaires. Au même titre qu'ils devront, un jour, restituer les trésor dérobés de leurs musées. De faramineuses sommes d'argent ont été encaissées depuis des siècles par les entrées de visiteurs et sur le dos de tous ces animaux emprisonnés. Les espèces appartenant à des faunes locales peuvent parfaitement être relâchés. Et s'il reste des cas insolubles, l'euthanasie sera la solution finale puisqu'il faudra bien en finir. Les municipalités ne se gênent pas avec les chiens et les chats errants.

 

 

 


Militons déjà et tout de suite pour la fermeture de la honteuse Ménagerie du Jardin des Plantes et de tant d'autres centres d'incarcérations d'orangs-outangs, de gorilles, de chimpanzés, de bonobos, de gibbons... sous le fallacieux prétexte "qu'on ne peut faire autrement" ! Manifestons aussi notre désapprobation pour la réouverture du Zoo de Vincennes et incitons à son boycott !
Science ? Bien sûr que non ! Décadence et esprit de lucre ? Bien sûr que oui !

 


 


Notes

L'auteur, zoologue éminemment rompu à la systématique, a recours ici à une taxinomie de complaisance qui regroupe idéalement les gorilles Gorilla gorilla, G. beringei et leurs sous-espèces, les orangs-outangs Pongo abelii et P. pygmaeus, le bonobo Pan paniscus, le chimpanzé P. troglodytes et ses sous-espèces dans le Genre Homo dont la seule espèce actuellement reconnue est sapiens (et ses sous-espèces). Le but est un volontaire parti pris pour attirer l'attention sur la proximité spécifique des Hominidés (Grands Primates) et tenter ainsi d'obtenir un meilleur respect de leurs libertés. À notre grande famille générique, ne manque ainsi que l'Australopithèque, hominidé disparu ayant vécu il y a 7 millions d'années.

 

 

 

Auteur

avatar Michel Tarrier

 

 

source ( cliquer sur ce lien afin de voir les vidéos ) :
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27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 10:45

 

 

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Les Animaux hors de nos menus, ou le plus beau des discours !
 
Je vous supplie de visionner et d’écouter Philip Wollen nous dire pourquoi “ça suffit !”.
Après vous en penserez ce que vous voudrez mais je suis certain que vous serez touché(e).

 
 
Extraits :
"Il y a plus de 600 millions de végétariens dans le monde, une nation plus grande que l'Union Européenne à 27 !"
"La viande tue : les animaux, nous et nos économies"
"L'âge de pierre ne s'est pas arrêté par manque de pierres, cette cruelle et dégoutante industrie prendra fin car nous finirons par manquer d'excuses"
"Nous torturons et tuons 2 milliards d'êtres conscients par semaine"
"Les animaux ne sont pas juste d'autres espèces, ce sont d'autres nations. Et nous les assassinons à nos risques et périls"
"Chaque morceau de viande que nous avalons est une gifle sur la joue baignée de larmes d'un enfant affamé".

 Cette vidéo de 10 minutes extraite d'une conférence de près de 2 heures consacrée à l'alimentation végétarienne "Animals should be off the menu" a été enregistrée le 20 mars 2012 à The Wheeler Centre of Melbourne (Australie), un think tank d'écrivains et de penseurs qui tentent de faire avancer les idées. Orateurs/trice : Peter Singer philosophe et éthicienVeronica Ridge, journaliste et Philip Wollen.
Philip Wollen, est un ancien vice-président de la City Bank (un grand mâle blanc puissant, influent et riche donc) qui, selon ce qu'on entend dans son discours et qu'on lit dans cette page de présentation, a eu la révélation à 40 ans de la cruauté sans fin qui tisse le monde. On peut sans doute aussi conjecturer que la mort douloureuse de son père dont il parle au début de la vidéo, l'a ouvert à la compassion et à l'empathie qui ne sont pas les deux qualités qu'on cherche en premier quand on recrute un banquier : sa voix enrouée, son émotion tangible quand il parle, ses yeux embués, le laissent en tous cas supposer. Il a cessé ses activités et donné tout ce qu'il possède à différentes causes humanitaires qu'il défend, dont la cause animale, via son ONG Kindness Trust.

 


 
Traduction de l’extrait du discours 

 
Au nom du St James Ethics Centre, du Centre Wheeler, du Festival de la nourriture et du vin de Melbourne, du « Age », de la ville de Melbourne et de l’ABC qui ont tous travaillé ensemble pour faire de cet évènement possible, je voudrais souhaiter la bienvenue à Philip Wollen.

(Applaudissements)

 
 Le Roi Lear, tard dans la nuit sur les falaises demande au comte de Gloucester aveugle « Comment voyez-vous le monde? »
 Et l’aveugle Gloucester répond: «Je le vois avec émotion ».

 Ne devrions-nous pas le voir ainsi?


 

Les animaux doivent être hors du menu car ce soir ils hurlent de terreur dans l’abattoir, dans des caisses et des cages. Vils et ignobles goulags de désespoir. J’ai entendu les cris de mon père mourant alors que son corps était ravagé par le cancer qui l’a tué. Et j’ai réalisé que j’avais entendu ces cris avant. Dans l’abattoir, les yeux poignardés et les tendons tailladés sur le bétail expédié au Moyen-Orient et la baleine mère mourante, appelant son petit pendant qu’un harponneur japonais explose dans son cerveau. Leurs cris étaient les cris de mon père. J’ai découvert que quand nous souffrons, nous souffrons égaux. Et dans leur capacité de souffrir, un chien est un cochon est un ours, est un garçon. La viande est le nouvel amiante, plus meurtrière que le tabac.

Le CO2, le méthane, et l’oxyde nitrique de l’industrie du bétail tuent nos océans avec des zones mortes acides et hypoxiques. 90% des poissons de petite taille sont broyés en granulés pour nourrir le bétail. Les vaches végétariennes sont maintenant les plus grandes prédatrices du monde marin. Les océans meurent. En 2048 toute l’industrie de la pêche sera morte. Les poumons et les artères de la terre. Des milliards de petits poussins bondissants sont broyés vivants, simplement parce qu’ils sont de sexe masculin.
 
 Seulement cent milliards de personnes ont déjà vécu. Sept milliards vivent aujourd’hui. Et nous torturons et tuons deux milliards d’animaux chaque semaine. Dix milles espèces entières sont anéanties chaque année à cause des actions d’une même espèce. Nous sommes maintenant face à la sixième extinction de masse de l’histoire cosmologique. Si n’importe quel autre organisme faisait ça, un biologiste dirait que c’est un virus. Il s’agit d’un crime contre l’humanité aux proportions inimaginables.

Le monde a changé. Il y a dix ans Twitter était un bruit d’oiseaux, www un clavier bloqué, les nuages étaient dans le ciel, 4G était une place de parking, Google était un son de bébé, Skype était une faute de frappe et Al Qaïda était mon plombier.

Victor Hugo a dit «il n’y a rien de plus puissant qu’une idée dont l’heure est venue ».
Les droits des animaux sont maintenant le plus grand problème de justice sociale depuis l’abolition de l’esclavage. Il ya plus de six cent millions de végétariens dans le monde. C’est plus grand que les Etats-Unis, l’Angleterre, la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, le Canada, et l’Australie réunis! Si nous étions une nation, nous serions plus grands que les vingt-sept pays de l’Union européenne! Malgré cette empreinte massive, nous sommes toujours noyés par les rauques cartels qui chassent, tirent et tuent, croyant que la violence est la réponse – alors que cela ne devrait même pas être une question. La viande est une industrie qui tue – les animaux, nous et nos économies.

 Medicare a déjà fait faillite aux Etats-Unis. Ils auront besoin de huit milliards de dollars investis en bons du Trésor juste pour payer les intérêts. Ils n’ont précisément rien! Ils pourraient fermer toutes les écoles, l’armée, la marine, l’armée de l’air, et les Marines, le FBI et la CIA – et ils ne seront toujours pas en mesure de payer.
Cornell et Harvard ont dit que la quantité optimale de viande pour une alimentation saine, c’est précisément ZERO.

L’eau est le nouveau pétrole. Les nations iront bientôt faire la guerre pour ça. Les aquifères souterrains qui ont nécessité des millions d’années pour se remplir sont à sec. Il faut cinquante milles litres d’eau pour produire un kilo de viande de bœuf. Aujourd’hui un milliard de personnes ont faim. Vingt millions mourront de malnutrition. Réduire de 10% seulement la consommation de viande pourrait nourrir cent millions de personnes. L’élimination de la viande mettra fin à jamais la famine.

Si tout le monde avait un régime alimentaire occidental, nous aurions besoin de deux planètes Terre pour les nourrir. Nous n’en avons qu’une seule. Et elle est en train de mourir. Les gaz à effet de serre provenant du bétail sont de 50% plus élevés que le transport. . . . . avions, trains, camions, voitures, et bateaux. Les pays pauvres vendent leurs céréales à l’Ouest, tandis que leurs propres enfants meurent de faim dans leurs bras. Et nous en nourrissons le bétail. Donc, nous pouvons manger un steak? Suis-je le seul à voir cela comme un crime? Chaque morceau de viande que nous mangeons frappe le visage baigné de larmes d’un enfant affamé. Quand je regarde dans ses yeux, devrais-je me taire? La terre peut produire assez pour les besoins de chacun. Mais pas assez pour la cupidité de tous. Nous sommes face à une tempête parfaite. Si une nation mettait au point des armes qui pourraient causer de tels ravages sur la planète , nous lancerions une attaque militaire préventive et les renverrions à l’Age du Bronze. Mais ce n’est pas un Etat voyou. Il s’agit d’une industrie. Les bonnes nouvelles sont que nous n’avons pas à la bombarder. Nous pouvons tout simplement ne pas acheter. George Bush a eu tort. L’Axe du Mal ne passe pas par l’Irak, l’Iran ou la Corée du Nord. Il fonctionne grâce à nos tables. Les armes de destruction massive sont nos couteaux et fourchettes.
C’est le couteau suisse de l’avenir – il résout nos problèmes environnementaux, de santé, d’eau et met fin à la cruauté pour toujours .

 L’âge de pierre n’a pas pris fin parce que nous avons manqué de pierres. Cette industrie cruelle prendra fin parce que nous n’avons plus d’excuses. La viande est comme les pièces de un et deux cents. Elle coûte plus cher à fabriquer que ce qu’elle vaut.
Et les agriculteurs sont ceux qui ont le plus à gagner. L’agriculture ne s’arrêterait pas . Elle prospèrerait. Seule la gamme de produits changerait. Les agriculteurs feraient tellement d’argent qu’ils n’auraient même pas le temps de le compter. Les gouvernements nous aimeraient. De nouvelles industries émergeraient et s’épanouiraient. Les primes d’assurance santé seraient en chute libre. Les listes d’attente dans les hôpitaux disparaîtraient. Bon sang nous serions en si bonne santé que nous aurions à tirer sur quelqu’un juste pour ouvrir un cimetière! »

Alors ce soir, j’ai deux défis pour l’opposition:
 1. La viande provoque un large éventail de cancers et de maladies cardiaques. Vont-ils nommer une maladie causée par un régime végétarien?

 2. Je finance la trilogie « Earthlings ». Si l’opposition est si sûr de son opinion, je les mets au défi d’envoyer le DVD d’ » Earthlings » à tous leurs collègues et clients. Allez-y, je vous met au défi .

Les animaux ne sont pas seulement d’autres espèces. Ils sont d’autres nations. Et nous les massacrons à nos risques et périls.
La carte de la paix est établie sur un menu. La paix n’est pas seulement l’absence de guerre. C’est la présence de la Justice. La justice doit être aveugle à la race, la couleur, la religion ou les espèces. Si elle n’est pas aveugle, elle sera une arme de terreur. Et la terreur est inimaginable dans ces horribles Guantanamos. Si les abattoirs avaient des parois de verre, nous n’aurions pas besoin de ce débat.

Je crois qu’un autre monde est possible. Lors d’une nuit tranquille, je peux l’entendre respirer.
Mettons les animaux hors du menu et de ces chambres de torture.

S’il-vous-plaît votez ce soir pour ceux qui n’ont pas de voix.

Merci.

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 10:29

 

 

 

 

Lundi 16 décembre 2013




 

 

 

 Avertissement : caprices de l'informatique ou impéritie de la manipulatrice, il a été impossible de rentrer des liens sur ce texte. Aussi ai-je été contrainte de les écrire en toutes lettres à côté des mots ou des groupes de mots concernés... 





Je n'ai jamais mis les pieds dans une salle de gavage (*), je l'avoue. Et avant que l'on m'explique ce qu'il s'y passe, je trouvais le foie gras à mon goût. En réalité, j'avais ingurgité ce que l'on m'en avait dit : le gavage, chez les palmipèdes, est un comportement naturel. Lorsque l'homme intervient, ce n'est jamais que pour "aider" un peu la nature.

 


A cette époque lointaine, il va de soi que je n'étais pas végétarienne. Je limitais certes ma consommation autant que possible, car j'avais bien conscience que les abattoirs n'étaient pas des lieux où l'on aimerait finir sa vie, à peine entamée l'adolescence, mais je n'avais pas encore totalement renoncé. Il faut dire que je ne faisais pas partie de ceux que la vue d'un steak bleu révulsait, bien au contraire. Que le fumet des pieds de cochon panés et de l'andouillette de Vire eût poussé au suicide. Que la perspective d'un morceau de boudin dûment poêlé faisait tomber dans les pommes. Non, j'en fais l'aveu : la barbaque, j'aimais ça !
   


Salades...
Mais on n'est pas là pour parler de moi. Juste une précision tout de même : ayant renoncé à me faire plaisir avec des aliments parce que ces mêmes aliments étaient à l'origine de bien des tourments chez ceux à qui on les devait, je supporte d'autant plus mal que l'on me raconte des histoires sur la façon dont ils sont obtenus. Ce matin, dimanche 15 décembre de l'an de grâce 2013, une émission dont j'ai, en passant d'une pièce à l'autre, entendu quelques bribes sur France Inter m'a fait bondir. Il s'agit de "On va déguster" (http://www.franceinter.fr/emission-on-va-deguster-saumon-fume-et-foie-gras), le rendez-vous dominical obligé des gastronomes et autres gourmets. On y parle plus souvent de chair et de sang que de salade, mais c'est normal : la France s'est construite autour du gigot et autres jambons, n'est-il pas ?

 

 

 

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Photo L214 : élevages Ernest Soulard

 

 





Dans "On va déguster"(http://www.franceinter.fr/emission-on-va-deguster-saumon-fume-et-foie-gras), il était question de saumon fumé et de foie gras, proximité des fêtes de fin d'année oblige. On le sait, la constance dans un certain conformisme alimentaire tient souvent lieu de bon goût. L'imagination n'est pas au pouvoir en matière de gastronomie, on dirait. Je suis tombée pile au moment où un producteur de foie gras (ou du moins que j'ai identifié comme tel) prétendait que le gavage n'était que douceur, parce que les palmipèdes étant des êtres très émotifs, si on leur faisait violence, leur foie s'en trouverait tout retourné et donc impropre à la consommation. Il citait en vrac les oies du Capitole (http://fr.wikipedia.org/wiki/Oies_du_Capitole), si sensibles ; les exquises pratiques des petits producteurs (dont on sait qu'en France, actuellement, ils représentent moins de 20 % de la production) et en appelait à la nature intrinsèque de ces oiseaux pour qui le gavage est une pratique courante avant la migration. D'ailleurs, si on ne se mêlait pas de les gaver, il est probable qu'ils s'en chargeraient eux-mêmes tellement ils aiment ça ! Le monsieur oubliait de dire qu'avoir à porter un foie dont le volume a été multiplié par dix en douze jours, voilà qui alourdit considérablement les bagages lorsqu'il s'agit de partir pour un voyage au long cours. Ces pauvres oiseaux seraient bien en peine de s'envoler, ils n'arrivent déjà pas à marcher... Heureusement que les canards ne prennent pas l'avion : sûr qu'on ne les laisserait pas monter, semblablement lestés.

 



Il oubliait de dire aussi que les canards mulards, hybrides "utilisés" uniquement pour la production de foie gras, ne sont pas (ou plus) des oiseaux migrateurs. Tout ce qu'ils savent faire, justement, ce n'est pas du lard, mais du foie gras ! Ah ça, on peut dire qu'ils sont spécialisés...

Je ne répèterai pas ici la totalité des contre-vérités que j'ai entendues en quelques minutes, contre-vérités approuvées par le journaliste, qui ne pouvait cacher sa joie. Ouf ! On va pouvoir continuer à bouffer du foie gras tranquille ! Non seulement ça ne fait pas mal aux canards ni aux oies (38 millions des uns par an en France, et 800.000 des autres), mais en plus pour eux le gavage est une partie de plaisir. Bien sûr, il y a la mort au bout, mais que voulez-vous, c'est la vie ! Ah bon, la mort c'est la vie ? On n'est pas à un oxymore près...

 

 



Et les associations de protection animale, du coup, de passer encore pour des grosses menteuses. Mais dites-moi, monsieur le bienfaiteur des canards et des oies stéatosés, à qui profite le crime ? Qui a intérêt à fourguer sa camelote ? Est-ce vous ou est-ce nous ? Vous savez, ce combat que nous menons ne nous rapporte pas un sou, pire, il nous fait faire des cheveux, nous retourne sens dessus dessous, nous fait faire bien des choses que les citoyens normaux ne voudraient pas faire, parce qu'il y a plus sympa que d'aller se geler les pinceaux dans une rue infestée de passants dont 90 % font la gueule, pour essayer de les gagner à un peu de compassion. Peine perdue, ils sont trop occupés à regarder du côté de leur nombril pour vérifier qu'il est toujours là.

 

 



Je sais de quoi je parle : hier samedi, avec des potes de La Griffe, on a tenté de réveiller nos contemporains à l'atroce condition du canard gavé. Distribution de tracts fournis par l'association L214 (http://www.l214.com/canards-foie-gras-gavage), qui passe un temps fou et une énergie peu commune à dénoncer, images à l'appui, cette pratique d'un autre âge, exhibition de panneaux géants portant des photos prises par l'association, en caméra cachée, dans des élevages... Nous avons eu à affronter une population pressée qui faisait, la plupart du temps, semblant de ne pas se sentir concernée. Parmi les réflexions les plus débiles qu'il nous a été donné d'entendre : je ne veux pas de vos tracts, "parce que le foie gras j'aime ça", "parce que je ne veux pas savoir", "parce que je n'en mange pas", "parce que ça crée des emplois", souvent d'ailleurs, il n'y avait pas de mots, seulement un air dégoûté en regardant nos tracts, comme s'ils étaient contagieux. Tout de même, on a eu droit de la part de plusieurs passants à des encouragements, des félicitations, quelques-uns voulaient en savoir plus, ils ont pris plusieurs tracts pour en distribuer à leurs proches... Allons, ne noircissons pas le tableau. Rome ne s'est pas faite en un jour. Ce ne sont pas les oies du Capitole qui vont dire le contraire...




                                                                                                                    Josée Barnérias

 

 

 

 


PS. Dans l'émission Vivre avec les bêtes (http://www.franceinter.fr/emission-vivre-avec-les-betes-vivre-avec-les-betes-72#comment-433970), ce même dimanche, à 15 heures, Allain Bougrain Dubourg a lui aussi exprimé son désaccord quant à la diffusion de contre-vérités sur la justification du gavage...

(*) Je ne suis pas la seule : essayer d'entrer dans ce genre d'endroit, comme dans un élevage hors sol, comme dans un abattoir, c'est quasiment mission impossible. Ils ont quelque chose à cacher ? Non, non, c'est juste pour des raisons sanitaires... En revanche, il existe des salles de gavage bien volontiers ouvertes au public des touristes, dans le sud-ouest, par exemple. Pour entrer dans celles-ci, pas besoin de blanc-seing. Tout y est en place pour rassurer le consommateur sur la façon dont les oiseaux sont traités. Le consommateur qui, entre parenthèse, ne demande pas autre chose justement, que d'être rassuré...

 

 

 



source :  http://lagriffe.over-blog.net/article-il-etait-une-fois-mythes-et-legendes-du-foie-gras-121628303.html

 

 

 

 


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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 10:48

 

 

 

Statut juridique de l’animal… ou
révolution de pacotille ?
19 Nov 2013

Ils sont vingt-quatre. Comme l’a justement écrit la journaliste et écrivaine Florence Pinaud sur Rue89 («Comment défendre les animaux sans se faire traiter d’idiot?»), impossible de les accuser de «sensiblerie».


 

 

 

Florence Burgat, Luc Ferry, Élisabeth de Fontenay, Edgar Morin, Boris Cyrulnik, Jacques Julliard, Alain Finkielkraut, Michel Onfray, Erik Orsenna, Hubert Reeves, Didier Van Cauwelaert et treize autres intellectuels — en tant que tels, leurs signatures, «respectables», sont une caution, leur position, de fait, est crédible— ont signé le manifeste de la Fondation 30 Millions d’amis pour un nouveau statut de l’animal dans le Code civil. Il reconnaîtrait sa nature d’être sensible et le placerait dans une catégorie intermédiaire, entre les humains et les choses. Cette initiative est approuvée par neuf Français sur dix (sondage IFOP-30 Millions d’amis, 29-31/10/13). En effet, les animaux domestiques, déjà reconnus, eux, comme «sensibles» (article L214-1 du Code rural), sont cependant toujours, au nom de la loi, considérés comme «biens meubles» (article 528 du Code civil, inspiré de Descartes et de son cruel «animal machine»). Les animaux ne seront pas les seuls à profiter de cette avancée, une meilleure humanité en découlera. Cela s’appelle le Progrès.

 

 

 

Mais la seule perspective de leur donner un vrai statut en effraie déjà d’aucuns, qui s’inquiètent de savoir si l’on pourra toujours «les manger». À propos de la corrida, dès que l’on émet l’éventualité de son abolition, c’est déjà le refrain des aficionados: et après l’interdiction de la corrida, ce sera la chasse, le cirque, le foie gras…, dans le genre: «On vous voit venir!» Pour faire le pendant, j’ai envie de répondre, par provocation, mais pas seulement: «Bien vu, on y a déjà pensé!» Pour ce qui est de «les manger», ma première réaction, moi qui n’en consomme pas la queue d’un, fut d’être agacée par ces carnivores égoïstes incapables de ressentir la moindre compassion, ensuite d’en rire, puis, après réflexion, j’ai trouvé la question des plus intéressantes et judicieuses — elle pointe exactement le fond du problème et aurait déjà dû se poser antérieurement. Car ce statut irait de pair avec une meilleure considération de nos «frères inférieurs» et serait fondé sur de nouvelles relations. Mais j’y vois poindre l’émergence d’un formidable paradoxe. Comment alors logiquement, et surtout légalement, pouvoir continuer à parquer poules, cochons, lapins, etc., dans des élevages intensifs, à chasser, pêcher, gaver, toréer, expérimenter, exhiber, sacrifier au nom du dieu Mode, dresser pour les cirques dans des numéros contre nature et dangereux qu’on force à exécuter éléphants, tigres, lions, etc., comment pouvoir continuer de même à emprisonner dans les zoos et les delphinariums (liste non exhaustive!) des êtres vivants enfin reconnus comme sensibles, qui ressentent la faim, la soif, la peur, l’angoisse, la douleur, dotés d’une intelligence équivalente à la nôtre, proportionnellement à son espèce, les faire souffrir, les TUER? 

 

 

 

 

Il faudrait donc impérativement supprimer tous les articles de loi précédents, afin de ne pas se retrouver dans un cas de figure qui réduirait à néant ce statut révolutionnaire. Quelles seraient les limites d’un tel texte? Je pense notamment à l’excellent article 521-1 de notre Code pénal, qui punit les sévices cruels exercés sur les animaux de deux mois de prison ferme et de 30000 euros d’amende, mais dont l’alinéa 7 autorise l’«exception culturelle» en France: corrida dans le Sud et combats de coqs dans le Nord, et dont nous, anticorrida, demandons la suppression, qui nous paraît d’une légitime évidence, aux politiques. Voilà qui illustre parfaitement mon ressenti et mes craintes. Mais alors combien d’alinéas faudra-t-il afin que ce statut soit «acceptable» pour les humains?

Et, dans ce cas… à quoi bon?

 

 

 

 

 

• À noter : Florence Pinaud est l’auteure de l’excellent Respecter les animaux à petit pas, avec Anne-Lise Combeaud pour les (très beaux) dessins (Actes Sud Junior, février 2013, à partir de 8 ans). Un super cadeau pour les fêtes, intelligent, didactique et peu onéreux (12,70 euros). Critique du bouquin sur ce site même, ici 

 

 

 

• Plus de 300 000 signatures pour le manifeste. Pour le signer vous aussi, cliquez!

Luce Lapin

 

source :

 

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 10:20

 

 

 Le 11 novembre, jour de tous les défilés, était celui qu'avait choisi la filière équestre pour investir les rues de certaines villes de France. A Clermont-Ferrand, on a compté 750 personnes et 150 chevaux, chiffres rapportés par le quotidien régional La Montagne. Centres équestres et professionnels de la filière ainsi que cavaliers amateurs étaient ainsi venus protester contre la hausse annoncée de la TVA sur tout ce qui concerne les loisirs équestres. Pour mémoire, la TVA avait été fixée en 2004 à 5,5 %, puis rehaussée à 7 % après une condamnation de l'Europe. La même UE demande aujourd'hui que la taxe soit portée à 20 % au 1erjanvier 2014, et cela pour tout ce qui concerne les loisirs équestres. Ce à quoi s'apprêterait à souscrire le gouvernement français.

 

 


 

 

 

 

chevaux_combelle_12.JPG

 

 Orion et Iota, sauvés de l'abattoir par une petite association auvergnate, Parrainage et détresse animale (PDA)

 

 

 

 

 

 

Il y a conquête et conquête

 


Le cheval serait, dit-on, la plus noble conquête de l'homme. Le mot  "conquête" participe de deux registres : celui de l'amour et celui de la guerre. On se dit « conquis » par quelqu'un ou quelqu'une, mais on conquiert également des territoires, des pays, le plus souvent par la force. La relation de l'homme au cheval participe bien de cette ambivalence. D'un côté, Ourasi ou Crin-Blanc, qui attirent soit l'admiration soit la compassion, ou les deux ensemble, de l'autre, la pauvre bête épuisée et anonyme, tombant sous les coups, se tuant à la tâche (voir les chevaux de la mine). Quel que soit leur sort, quels que soit l'adulation, le mépris ou la brutalité des hommes à leur égard, les chevaux sortent rarement indemnes de leur confrontation avec la gent humaine, basée le plus souvent sur la contrainte, la violence, et l'exploitation... Ceci est valable pour tous les représentants de l'espèce équine : ânes, poneys, mulets...

 

 


Les manifestations équestres du 11 novembre, bien qu'elles fissent parfois une allusion non voilée au sort qui attendait probablement les animaux (l'abattage) s'il se trouvait que le chiffre d'affaires des professionnels fût en chute libre pour cause de taxes trop lourdes, étaient essentiellement corporatistes et anthropocentristes. A aucun moment, il ne s'y est agi des chevaux eux-mêmes. A aucun moment, on n'a vu fleurir des slogans contre l’hippophagie (à ce sujet, on peut aller sur le site de la Fondation Brigitte Bardot), pourtant qu'est-ce qui pourrait mieux sauver les chevaux de l'abattoir que d'interdire de consommer leur chair ?

 

 


Le cheval est encore officiellement, juridiquement, un animal de rente, bien que, pour le protéger, certaines associations demandent pour lui un statut d'animal domestique, voire d’animal de compagnie. Nous n'en sommes pas là. En France, environ 20.000 chevaux partent chaque année à l'abattoir. On ne compte plus les équidés oubliés dans les prés, sans eau ni nourriture, dans l'indifférence générale, parce que leur propriétaire "n'assume" plus... Ceux qui manifestaient, lundi, sont souvent les mêmes que ceux qui se débarrassent d'un animal trop vieux ou trop affaibli, qui a passé les plus belles années de sa vie à trimbaler sur son dos des cavaliers occasionnels, inexpérimentés, à subir leur ignorance, leur maladresse, parfois leur brutalité. Que pourrait faire un centre équestre d'un cheval qui ne rapporte plus rien ? On ne nourrit pas les bouches inutiles. On le fera à contrecœur mais on le fera quand même : un jour, le camion viendra chercher l'animal « réformé » et ce sera l'horreur de l'abattoir.

 


Aux chevaux des courses hippiques, on ne réserve pas un sort plus enviable, loin s'en faut. Soit c'est la chute, la blessure et la mort immédiate, soit c'est l'abattoir pour le "tocard" soit c'est le reclassement dans les chasses à courre, extrêmement pénibles pour un cheval qui s'y brise rapidement. Dans n'importe quel cas de figure, la mort infligée est au bout.

Quant aux élevages de chevaux lourds, ce sont essentiellement des élevages de chevaux « à viande ». A peine sortis de l'enfance, les poulains passent sous le couteau.

 


Bien plus que de la TVA à 20 %, c'est des chevaux eux-mêmes qu'il faudrait s'inquiéter. Les apprentis cavaliers, enfants et adolescents qui au départ ressentent de la tendresse pour ces immenses bêtes au regard si doux, savent-ils comment l'on traite leurs protégés ? Peu importe, d'ailleurs, puisque très vite, on leur apprendra à rentrer dans le rang, à refouler leur trop-plein d'empathie et à user de la cravache. Car qui dit loisir équestre dit le plus souvent compétition.

Les chevaux, nobles ou pas, sont des esclaves comme les autres. S'il existe parmi eux quelques privilégiés (ces fameuses exceptions qui ne manquent pas de confirmer les règles), choyés par leur propriétaire ou pris en charge par une association – une infime minorité - les autres connaissent une qualité d'existence médiocre et une fin terrible.

 


Parmi les manifestants, le lundi 11 novembre, pas plus sans doute à Clermont-Ferrand qu’ailleurs, on ne repérait d'association de protection des animaux. C'est que le mot « cheval » n'a pas le même sens pour les uns et pour les autres.


Aurait-on pu mobiliser 750 personnes ce jour-là dans les rues de Clermont-Ferrand pour demander l'interdiction de l'hippophagie ? On connaît la réponse...

 

                                                                                    Josée Barnérias

 

 

 

 

SOURCE :

 

 

Deux nouveaux articles sur le blog de La Griffe :
 
 
TVA ou pas, ce sont les chevaux qui paient la facture

L'équipe de La Griffe

La Griffe
BP 10152
63020 Clermont-Ferrand Cedex 2
lagriffe@orange.fr

 

 

 

 

 


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