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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 11:11

 

 

www.ecologie-radicale.org

 

 

La lettre de Gérard CHAROLLOIS          le dimanche 10  mars 2013

TEL 06 76 99 84 65

 

 

          Ne collaborez pas !

 

Dans une société pluraliste, les partisans doivent parler avec les adversaires de tous faits sociaux, de diverses doctrines, d’intérêts contradictoires.

Ce dialogue est inhérent au pluralisme des mœurs, des manières et des opinions.

Il est davantage qu’une manifestation de tolérance et nullement une marque de relativisme. Il est une conséquence du pluralisme d’une société échappant au monolithisme.

Le dialogue signe la bonne santé d’une société.

 

Alors, nous, écologistes, donc défenseurs du vivant, devons-nous dialoguer avec ceux qui tuent, détruisent, torturent ?

 

 

Tout d’abord, observons que pour dialoguer, il faut trouver un interlocuteur disposé lui-même au dialogue.

Ce n’est pas le cas dans ce pays.

Mais, nous diront certains, le monde de la chasse pactise occasionnellement avec tel ou tel groupement naturaliste et il lui advient même de promouvoir une initiative locale avec de tels partenariats : vous savez une mini-réserve naturelle,ouverte au public, avec des banderoles à la gloire des « gestionnaires de la faune » !

 

 

Cela n’empêche pas les dirigeants cynégétiques de dénoncer avec constance ces mêmes groupements qualifiés par eux « d’anti-chasses » et d’œuvrer pour réduire leur influence auprès des pouvoirs publics.

Le dialogue chasseurs – protecteurs n’a qu’un  objectif de pure communication, de lourde propagande.

Pour dialoguer, il faut être deux.

Il faut aussi que l’interlocuteur participe du débat pluraliste et démocratique.

Or, la logique de tout lobby est de corrompre la démocratie, de s’arroger le pouvoir, de vicier les institutions, d’obtenir par la pression, la manœuvre de couloirs non pas des droits légitimement débattus mais des privilèges usurpés.

C’est ce qui distingue le lobby, affaire de réseau, d’argent, d’hommes rémunérés pour intriguer et un parti politique, une association, un syndicat qui, dans la transparence, la loyauté de la confrontation promeuvent des valeurs et des intérêts.

Les partis politiques, les syndicats, les associations organisent une société démocratique.

Un lobby supprime le jeu démocratique en imposant par la pression, en total décalage avec l’opinion et en fonction des ressources financières du réseau, des privilèges exorbitants, souvent contre la volonté majoritaire des citoyens.

 

 

 

En France, la chasse, trop bien gardée, représente par excellence ce qu’est un  lobby.

Une mainmise sur l’Etat vise à conférer à cette infime minorité (moins de 2% de la population), un monopole absolu sur la faune et sur l’espace  naturel.

Le monde de la chasse à la Française ne tolère aucune remise en cause, aucune liberté, aucun droit pour l’immense majorité de nos contemporains qui approchent l’animal sauvage autrement qu’avec un fusil et une intention meurtrière.

Ce lobby manipule ses valets dociles au parlement pour que des lois  dissuadent les propriétaires fonciers rebelles à l’emprise de la chasse de l’interdire chez eux et exige du législateur une constante génuflexion.

Si une poignée de rustres  demeurés demande à piéger le petit passereau dans une campagne reculée, Aussitôt, deux sénateurs et un député  interviennent auprès du gouvernement pour que soit légalisé le braconnage, cher à deux cents arriérés.

Gluaux, matoles, tendelles, lacets, chasse de nuit, piégeages divers apparaissent pour nos contemporains comme des horreurs issus d’un passé de barbarie.

 

 

Les ministres de l’écologie, de l’agriculture et même de l’éducation nationale sont sommés de s’incliner devant sa majesté cynégétique et d’offrir leur soumission.

Le président de la république, y compris l’actuel dit de gauche, doit recevoir en personne le président national des chasseurs, élu de droite.

Dans ces conditions, le dialogue avec ce monde féodal, faussant le jeu démocratique, est une faute morale et politique.

 

Je ne partagerai pas ce complexe de STOCKOLM conduisant certains écologistes et protecteurs de la nature à dialoguer avec le monde de la chasse Française, dialogue de dupe, vain et dégradant.

Ces écologistes ne servent que de caution, d’alibi à des chasseurs qui ne veulent rien concéder.

 

 

Parce que les pouvoirs publics sont paralysés face à un lobby artificiellement constitué, parce que le parlement  possède un groupe chasse, parce quel’administration locale ne veut surtout pas d’ennuis avec les structures de la chasse, parce que les timorés se couchent devant cette féodalité comme ils le firent toujours devant tous les puissants, il faut adopter une attitude de fermeté face à la dictature cynégétique.

Car, en la matière, l’esprit démocratique est violé.

Les habitants des campagnes peinent à se soustraire à la chasse et subissent pressions et contraintes que prouvent les innombrables doléances que nous recueillons de toutes les régions.

L’esprit démocratique est violé lorsqu’un député évidemment  UMP,  DU VAUCLUSE, interroge la ministre de l’écologie pour que soit envisagé de contraindre les pacifiques mais très gênants « photographes » en milieu forestier à porter des habits fluorescents !

Les politiciens inconsistants érigèrent l’entrave à la chasse en une contravention par décret du 3 juin 2010, faisant de la chasse l’unique loisir pénalement protégé spécifiquement au monde !

 

La faune sauvage est anéantie en ce pays par la chasse et par elle seule.

Non, ce ne sont pas les pesticides malfaisants de l’agrochimie, ni les infrastructures  lépreuses de transports saccageant les milieux naturels qui firent disparaître l’ours pyrénéen, le lynx, le loup et les grands rapaces,.

C’est la chasse qui artificialise les animaux de nos bois en multipliant les sangliers croisés de porcs domestiques, qui persécute sous des prétextes grossièrement mensongers les renards et mustélidés abusivement classés « nuisibles » par un ministère de l’écologie capitulant devant les délires destructeurs.

 

  

Aussi longtemps que la France ne deviendra pas en la matière une démocratie pluraliste, tout dialogue est  un abaissement.

Les chasseurs représentent moins de 2% de la population.

Les non-chasseurs plus de 97%.

Toutes les enquêtes d’opinion prouvent que nos contemporains aspirent à une meilleure protection de la faune.

Qui niera la négation de la démocratie quand la faune et l’espace naturel sont remis sans partage à cette infime minorité ?

 

 

Ceux qui par lâcheté n’osent pas s’opposer aux tueurs agréés, ignorent qu’inéluctablement le loisir de mort sera aboli ici comme ailleurs, même si cela doit être un peu plus tard en ce pays.

Amis écologistes, cessez d’avaler des couleuvres !

 

Ne collaborez plus : résistez.

 

 

       Gérard  CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

 POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

 

 

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 10:33

 

 

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS      le dimanche 3 mars 2013

TEL 06 76 99 84 65

 

 

 

           L’économisme contre le vivant.

 

 

 

 

Depuis l’émergence de l’humanité, les périodes de paix s’accompagnèrent d’une amélioration des conditions de vie des hommes.

Or, depuis 70 ans, l’Occident est en paix et chaque année les dirigeants saluèrent le constant taux de croissance.

Les progrès des techniques, sans exemple dans l’Histoire, permettent de produire en une heure de travail d’un seul homme ce qui exigeait d’innombrables heures d’efforts à des dizaines d’hommes autrefois et ce dans l’agriculture, l’industrie, les transports.

Ce progrès technologique est tel que le défi n’est plus de produire des céréales ou des voitures mais de les vendre.

Ainsi, les constructeurs automobiles Français peuvent fabriquer des voitures mais ne parviennent pas à écouler suffisamment ce qui sort de leurs usines.

Loin d’améliorer le sort de chacun, le système actuel, après 70 ans de croissance, nonobstant les bouleversements techniques, génère régressions, reculs sociaux, insécurités, appelant sans cesse  à l’effort, aux sacrifices les citoyens.

 

 

 

 

 

Pour satisfaire le Marché, la finance, les oligarques, les peuples doivent renoncer au nom de la «  réforme », de la « flexibilité » à ce que la société octroya comme protections sociales et garanties au sortir de la seconde guerre mondiale.

Les peuples désabusés, dépolitisés, atomisés en individus impuissants face au système mondial souffrent l’insécurité salariale, sanitaire, environnementale (comme ils disent).

 Ayons conscience que leur monde n’est pas confronté à une  « crise conjoncturelle », mais qu’il a atteint ses limites.

Nous assistons à la fin d’un cycle qui pourrait bien se muer en une fin de civilisation.

 

 

 

 

 

La force du système capitaliste réside, d’une part, dans le  fait qu’il façonne la globosphère, d’autre part, dans l’élimination de toute perspective de rechange.

 

Alors, indignés mais découragés, les hommes renoncent à être des acteurs du destin commun pour se réfugier dans le nihilisme, le repli, précipitant l’agonie de la démocratie.

Les récentes élections Italiennes illustrent cette pathologie de nos société moralement désarmées face à la dictature du Marché.

A défaut d’issue de secours, les peuples se tournent vers des bouffons nullement susceptibles de répondre aux défis du temps.

 Aux dérives populistes, les pseudo-élites répondent par une attitude post-démocratique.

Les dirigeants poursuivent et poursuivront jusqu’au bout la célébration de leur culte du Marché, de la déréglementation, de la privatisation, indifférents aux expressions des suffrages.

Qu’importe, disent ouvertement les maîtres du système, ce que votent les peuples, puisque le vrai pouvoir est désormais ailleurs : dans la finance qui tient les Etats sous sa coupe.

Pauvre démocratie : râillée par les uns, bafouée par les autres.

 

 

 

 

 

Nombre d’observateurs redoutent que le populisme ambiant, l’errance politique des masses, l’impuissance du politique face au mur budgétaire débouchent sur un nouveau césarisme démocratique, sur l’élection d’un chef providentiel, d’un fÜhrer ou d’un duce qui apporterait sécurité, ordre, réconfort.

Je ne le pense pas.

Si celui qui ignore l’Histoire est souvent condamné à la revivre, il faut aussi constater qu’elle ne repasse jamais les plats.

Le césarisme démocratique des siècles derniers exigeait un enthousiasme, une ardeur, une esthétisation de la politique, une sublimation, un dépassement de l’individu prêt à se sacrifier pour son parti, pour sa nation, pour sa race, pour son guide bien-aimé.

Rien de tel en notre temps.

Ce qui menace n’est nullement un excès d’adhésion mais un pourrissement de la société par l’économisme, ce dogme qui se grime en science.

 

 

 

 

Face à la dévastation du vivant par une caste mondiale de privilégiés, il n’y a rien qu’un profond »à quoi bon ».

Ce renoncement, ce nihilisme équivaut à tendre le cou à ceux qui veulent le couper.

« Indignez-vous » ! enjoignait  Stéphane HESSEL.

Très bien, car l’indignation vaut mieux que la résignation.

  Elle ne suffira toutefois pas à « renverser la table » et à sortir du système pervers à l’œuvre ici et ailleurs.

Indignez-vous, devant les impostures des propagandistes du système, puis travaillez à sortir de l’économisme.

La vie, la Nature valent plus et mieux que l’argent.

Leur système fondé sur la croissance, la compétition, la performance, sur la course à leurs indécents profits menace le vivant, éduque l’homme à la cupidité, déménage partout la nature.

 

 

 

 

 

Renversons leurs dogmes en rendant le pouvoir aux citoyens contre le Marché.

L’Etat, émanation de la volonté démocratique, doit imposer le bien public, l’intérêt général sans subir comme présentement la loi de la finance et des entreprises.

A ceux qui doutent encore des méfaits de l’ordre mercantile, je donne rendez-vous dans peu d’années pour mesurer l’ampleur du mal.

 

 

 

 

            Gérard  CHAROLLOIS

 

 

CONVENTION VIE ET NATURE

MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

 

 

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 10:25

 

 

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS         le dimanche 24 février 2013

TEL 06 76 99 84 65

 

 

           Halte au natalisme.

 

 

L’Europe se couvre de béton, s’urbanise, s’artificialise, se scarifie d’axes de transports, déménageant partout la nature.

En France, près de deux cents hectares disparaissent chaque jour sous cette marée stérilisante, soit l’équivalent d’un département Français tous les sept ans.

 

 

Prisonniers des vieilles idéologies, incapables de tirer les conséquences de ces faits, les décideurs, les commentateurs et un large public perdurent à aspirer à la croissance démographique, fruit de deux facteurs :

--- un solde positif des naissances sur les décès ;

---  un flux migratoire des régions tourmentées de la planète vers les régions moins défavorisées.

 

 

Les tenants de cette croissance ignorent le but, l’objectif final  de leur option éthique et politique.

Ils sont pour la croissance infinie, perpétuelle, sans autre horizon et finalité que la croissance.

 

 

Ils récitent qu’il faut des actifs plus nombreux pour payer les retraites des anciens plus nombreux, sans s’interroger sur une éventuelle limite de cette croissance infinie.

L’humain devient ainsi la cellule cancéreuse de la terre qui se multiplie indéfiniment sans songer à se réguler et à préserver les autres formes de vies.

 

 

La France, au cours des siècles passés, pour alimenter ses armées et mettre la « pâtée » aux Allemands, voulut beaucoup d’enfants.

Les dirigeants promurent une politique nataliste aux moyens, d’une part, d’un conditionnement  collectif, d’autre part, des incitations financières : les allocations familiales distribuées nullement en fonction des besoins mais uniquement sur la base de la production d’enfants.

Ainsi, une femme isolée, de condition très modeste, en charge d’un enfant ne recevra rien au titre de ces absurdes  allocations familiales , cependant qu’un couple  de l’oligarchie élevant trois enfants percevra cette généreuse contribution de la société dont il n’a pas la moindre nécessité.

 

 

 

Ces allocations, distribuées déconnectées des exigences sociales, des besoins des enfants mais uniquement incitatives à la procréation sont injustes, dispendieuses, contraires à l’intérêt général d’un arrêt de la croissance démographique.

 

 

Une réforme s’impose et j’entends déjà les clameurs des réactionnaires, traditionalistes, chiens de garde des privilèges de la fortune et adeptes des vieilles idéologies religieuses et anthropocentristes.

 

Ces lobbies, tout aussi puissants que nocifs, mobiliseront leurs associations, partis politiques et chapelles pour « défendre la famille » !

 

 

Malgré des velléités de mieux faire en la matière et malgré les contraintes financières du temps, il est peu probable que l’actuel pouvoir triomphe des forces conservatrices et initie une révolution des prestations sociales.

 

 

La société a le devoir d’aider les personnes en dificulté en leur réservant les allocations dès le premier enfant, lorsque les revenus insuffisants des parents le justifient et avec dégressivité avec le nombre des enfants.

Les ménages fortunés n’ont pas à ponctionner l’argent public au titre de leurs enfants qu’ils peuvent aisément, sans sacrifice aucun, élever dans l’opulence.

Cette réforme d’équité, d’inspiration écologiste et sociale, s’appelle : attribution des allocations familiales sous conditions de ressources.

On peut résumer l’esprit de cette mesure par la formule : aide à l’enfant nécessiteux, arrêt de la prime à la prolifération.

 

 

 

En revanche, fiscaliser les allocations familiales aboutirait à un résultat certes positif en réduisant le scandale des attributions à des personnes favorisées, mais la mesure serait exploitée par les conservateurs, maîtres dans la désinformation et propriétaires des médias, sur le thème de «  la pression fiscale sur les classes moyennes ».

 

 

Pour éviter ce piège politique, il est préférable de subordonner l’octroi desdites prestations à des conditions de ressources.

La mesure prêtera moins à l’excitation populiste par les agents des oligarques de la finance, car il leur est plus difficile de justifier que des milliardaires ponctionnent les fonds sociaux.

 

Pourquoi stopper la croissance démographique ?

 

L’homme aspire très légitimement à une vie longue, saine, agréable qui, dans quelques décennies, pourrait fort heureusement atteindre 150 ans et davantage grâce à la réparation des gènes.

N’étant pas sado-masochiste, je m’en réjouis et  ne préconise pas pour autrui un ascétisme sinistre.

La frugalité, oui, mais une frugalité heureuse et hédoniste.

Dès lors, pour concilier ces aspirations au bien-être et la préservation de la nature, pour que les hommes soient heureux, prospères, épanouis et que dans le même temps la diversité de la vie soit sauvée, il ne  faut pas cancériser l’espace.

Les autres espèces méritent une place préservée.

La spirale actuelle débouche inéluctablement sur la mort de la biodiversité.

Par ses loisirs débiles et calamiteux et enparticulier l’abjecte chasse, par sa cupidité insatiable, l’homme saccage tout autour de lui.

Il se révèle intolérant aux autres formes de vies.

L’explosion démographique parachève sa nuisance et  au bout de cette course se profile la disparition du dernier oiseau et du dernier arbre.

 

 

La logique de la croissance démographique infinie implique la mort de la biodiversité.

Voilà pourquoi,

 le changement :

 C’est urgent !

 

 

            Gérard CHAROLLOIS

 

CONVENTION VIE ET NATURE

MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

POUR LE RESPECT DES  ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

 

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 12:41

 

 

 

www.ecologie-radicale.org

 

 

La lettre de Gérard CHAROLLOIS             le dimanche 17 février 2013

TEL 06 76 99 84 65

 

 

           Du cheval pour des pigeons.

 

 

Les Britanniques ne manquent pas d’éminentes qualités.

 Ils pratiquent volontiers le bird watching, sont pour beaucoup végétariens, ont aboli la chasse à courre malgré leurs aristocrates dégénérés de fin de race, ne consomment pas de viande de cheval.

Aussi, furent-ils les premiers à découvrir et  s’insurger contre la vaste tromperie délibérée de la mafia agroalimentaire leur ayant fourni de la chair du « noble animal » au lieu de bœuf.

Moralement, la vache mérite tout autant de compassion que le cheval, mais vous connaissez l’homme et ses déraisons.

Les médias Français éructent leurs « beaufreries » habituelles sur « la qualité sanitaire de la viande de cheval » que nos concitoyens absorbent sans retenue !

 

 

 

Les Britanniques ont néanmoins une tare fâcheuse, une idéologie putride, une infirmité morale qui leur fit élire Madame THATCHER et dont les symptômes sont : le culte du commerce, de l’entreprise privée, la défiance envers les services publics et la réglementation.

Or, le culte de l’argent, pratiqué par les conservateurs Anglais et par l’ancien président de la république Française, conduit immanquablement aux accidents du type de celui qui affecte ces jours-ci l’alimentation industrielle.

Puisqu’une entreprise privée n’a pas d’autre but que de faire de l’argent, que le profit est sa loi et  qu’il faut restreindre les contrôles et les réglementations, freins à la liberté de s’enrichir, l’animal cupide œuvre à son but unique.

 Le nombre des fonctionnaires chargés de la répression des fraudes  subit la règle du non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux.

 Et voilà pourquoi, les consommateurs mangent, aujourd’hui, du cheval au lieu de bœuf, et demain, pâtiront d’autres scandales, tels que des laits frelatés, des écoulements de produits avariés ou de qualités douteuses, de viandes ou légumes contaminés.

On ne va tout de même pas entraver le libre échange, le commerce souverain, le Mârché sacralisé dont la main invisible s’avère pourtant bien sale !

 

 

L’objectif du Marché est de vendre et de dégager des marges bénéficiaires.

 

 

La Commission Européenne, suite au vacarme médiatique, se réunit et annonce des mesures normatives pour protéger le malheureux consommateur et les gouvernements promettent, au moins durant une année, de multiplier les vérifications pour traquer les fraudes.

Avec quels moyens ?

 

L’Europe, dont le budget pourrait être réduit selon les souhaits des adorateurs du Marché, n’a pas de bras armé pour effectuer des contrôles et les criminels qui ont conçu la RGPP ont supprimés des emplois d’agents de répression.

 

 

Alors, les mafieux peuvent sévir encore en toute impunité.

D’après les premières informations, la société du Sud-Ouest qui a falsifié les viandes aurait réalisé plus de cinq cents mille Euros de profit, grâce à cette tromperie et encourt,  au maximum cent quatre vingt mille Euros d’amende.

Et, pour une fraude démasquée, combien d’autres malversations qui resteront ignorées ?

 

Pour une entreprise privée, la viande s’appelle du « minerai » !

Bon appétit !

 

Cela en dit long sur la bassesse morale d’une fraction de la société obsédée  d’exploitation du vivant, fraction affairiste méprisable parce qu’elle méprise l’animal et l’homme.

 

 

 

Le scandale des substitutions de viandes est le fruit  d’une politique dite « libérale » qui privilégie la spéculation et la course à l’enrichissement, au détriment de l’intérêt général.

 

Bien sûr, le système mercantile convient superbement à la cupidité humaine, ce qui explique d’ailleurs son triomphe planétaire.

 

Au lieu de faire prendre conscience à l’homme de cette tare naturelle et universelle, au lieu de l’éduquer, de le prémunir contre son vice ontologique, d’édicter des normes juridiques et de mettre enplace des institutions contenantes, le système exacerbe ce penchant.

 

 

Sans  jouer CASSANDRE, sachons qu’il y  aura bien d’autres scandales alimentaires, sanitaires, écologiques et que certains produiront de redoutables conséquences.

 

 

         Gérard  CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

 

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Commentaire perso : il y a de moins en moins de contrôles vétérinaires dans les abattoirs français ! 
 

On a l'impression que les abattoirs font un peu ce qu'ils veulent en France.

Ne sont-ils pas soumis à des contrôles réguliers ?


C'est à l'opérateur, c'est-à-dire au gestionnaire de l'abattoir, d'en décider.

Ils n'ont, bien sûr, aucun intérêt à ce qu'un scandale sanitaire éclate.

Mais les mesures pour les éviter sont encore bien trop aléatoires.

Nous avons, par exemple, en France de moins en moins de vétérinaires dans les abattoirs.

Les contrôles se cantonnent souvent à l'inspection des carcasses.

Or les maladies pourraient certainement être détectées en amont, sur l'animal vivant.

En Italie ou en Espagne, par exemple, vous avez beaucoup plus de contrôles vétérinaires en abattoir.

Certes, l'auscultation de l'animal ne garantit pas une viande sans contamination.

Mais disons que cela peut en diminuer les risques.

Or nous assistons aujourd'hui à une course à la rentabilité qui empêche de travailler normalement.

Je cite souvent cet exemple, car il est criant : j'ai réalisé, un jour, un audit dans un abattoir.

J'arrive sur place un lundi matin, demande à voir un ensemble de documents, dont les températures des frigos,

soumises à quatre contrôles quotidiens.

Eh bien, figurez-vous que la fiche qu'on m'a apportée comprenait déjà les relevés pour toute la semaine...

Où est donc passé le principe de précaution ?

 

source : http://www.lepoint.fr/societe/abattage-halal-ou-est-donc-passe-le-principe-de-precaution-21-02-2012-1433680_23.php

 

 

Lire aussi cette enquête très alarmante :

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 11:57

 

 

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS           le dimanche 10 février 2013 

TEL 06 76 99 84 65

 

 

 

         Eduquer les nuisibles.

 

 

            Les ministères de l’écologie et de l’agriculture de France ont présenté, le 5 février, un plan relatif au loup dont le retour, depuis 1992, suscite l’approbation de l’immense majorité des citoyens et l’ire de quelques dizaines de milliers d’ennemis de la terre.

 

Depuis vingt ans, les éleveurs de moutons et les chasseurs qui sont les mêmes, refusent tapageusement la présence du prédateur naturel, au même titre qu’ils refusent l’ensemble des espèces de faune, délirant entre autres sur les attaques de vautours.

 

Toujours très sensibles aux pressions des éléments les plus arriérés de la société, les politiciens relaient les fantasmes d’aseptisation de la nature exprimés par les groupements agro-pollueurs-cynégétiques et demandent des tirs de loups en violation tant de la volonté démocratique du pays que du droit européen.

 

Les tueurs agréés se passent d’ailleurs de toute autorisation pour éliminer des loups comme ils le firent des ours pyrénéens.

 

Les gouvernements successifs cèdent à ces pressions qui revêtent occasionnellement des formes violentes.

Les préfets permettent des tirs officiels de loups s’ajoutant et  relativisant les tirs mafieux.

 

Or, le pays compte, selon les chiffres les plus optimistes, 250 canis lupus, alors que l’Italie en possède plus de cinq cents et l’Espagne peut-être mille cinq cents.

 

 

Vous verrez dans les médias complaisants pleurer de « bucoliques bergers » affligés par l’égorgement d’une « douce brebis », par le féroce canidé, douce brebis que l’éleveur n’aura pas le plaisir d’égorger lui-même ou de vendre à l’abattoir, y compris rituel !

Pour un éleveur, le bétail est de la viande sur pieds, une marchandise qui vaut ce que le cours du marché définit.

 

 

Objectivement, les prédations faites par les loups sur les troupeaux de moutons de montagne sont dérisoires à côté de celles des chiens errants et des pertes dûs aux innombrables accidents.

En outre, l’Etat indemnise généreusement la perte d’un animal victime d’une telle prédation.

 

La vérité est que le problème n’est nullement économique et social. Il est purement culturel.

Pour les hommes contre nature, le loup, mais aussi le lynx, l’ours, l’aigle, le vautour et tout le reste sont perçus comme des êtres nocifs, sauvages, à combattre et à exterminer. C’est ce que  firent leurs ancêtres qui devaient arracher à la nature les moyens de leur survie.

Ils n’ont pas compris que la nature nous menace, mais non par sa luxuriance, son indomptable vitalité, son refus de toute maîtrise, mais par sa mort.

 

 

Ils n’ont pas compris qu’il fallait impérativement sauver les grands prédateurs, ici, comme ailleurs, les tigres,les éléphants, les rhinocéros, les crocodiles et, tout simplement, partager avec eux une petite planète bien fragilisée.

 

Le fossé infranchissable qui nous sépare des ennemis de la terre  ne saurait être comblé, car il est de civilisation.

Le dire n’est pas très convenable dans une société anesthésiée où le consensus criminel devient la règle.

Mais que serait la civilisation si, dans le passé, des humains iconoclastes, porteurs d’idées neuves, ne s’étaient pas insurgés contre les conformismes au point de les reléguer au musée des horreurs ?

 

Pour les agro-cynégétiques, la montagne est un parc à moutons comme les plaines céréalières des usines à blé et à maïs, des champs empoisonnés exempts de toute vie non rentable.

 

Oui, la nature constitue un péril par sa disparition.

 

Le gouvernement, en son plan loup, veut « éduquer le loup » en lui apprenant à ne pas se nourrir au détriment des troupeaux.

Il est sans doute préférable « d’éduquer » que de tuer.

Mais c’est l’homme qu’il conviendrait d’éduquer en lui enseignant l’amour de la nature et le respect du vivant .

Où sont les pédagogues ?

Malheureusement, pas dans cette classe politique qui bêle à l’unisson des lobbies agro-pollueurs-cynégétiques.

 

 

Actuellement, 50% du revenu des éleveurs de montagne proviennent des subventions publiques.

Très bien et continuons cette générosité car ce monde ne brille guère par cette vertu.

Toutefois, conditionnons ces subventions non pas à la surproduction de viande ovine mais à la présence des grands prédateurs.

En un mot : subventionnons les loups, comme nous devrions encourager financièrement la protection de la biodiversité en exonérant, par exemple, de toute taxe foncière, les terrains mis en réserves naturelles intégrales.

 

 

Quand aurons-nous une politique honnête de protection de la nature, sortant des déclamations pieuses pour accéder à une volonté résolue ?

Je crains qu’il soit difficile « d’éduquer les loups ».

Quant à éduquer les  nuisibles, crétins des ALPES et d’ailleurs,,  tueurs insatiables,  négationnistes des droits du vivant, j’en appelle aux psychothérapeutes de pointe !

 

 

          Gérard  CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

 

 

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 11:00

 

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS          le dimanche 3 février 2013

TEL 06 76 99 84 65

 

 

            Biodiversité et politique de dupes.

 

 

En ce printemps 2013 qui sera  déjà silencieux dans les zones vouées à l’agrochimie, la France adoptera une loi nouvelle, rendant l’hommage du vice à la vertu, jurant que les pouvoirs publics sont conscients de la nécessité de protéger la nature et instituant une « agence nationale de la biodiversité ».

 Cette Agence Nationale de la biodiversité accueillera quelques protecteurs de la nature, pour certains compétents et dévoués, pour beaucoup modérés, décorés, subventionnés, avaleurs de couleuvres cynégétiques et dotés d’une grande souplesse permettant d’annoncer avec fracas médiatique de  bonnes mesures vidées de toute portée pratique.

 

 

En 2004, la France ajouta au préambule de sa constitution une Charte de l’Environnement proclamant que « l’homme a le droit de vivre dans un environnement sain et équilibré ».

Très bien, mais aurait-on pu imaginer le contraire ?

 

 Des chasseurs destructeurs de notre faune, des agropollueurs hermétiques aux données écologiques, des oligarques enrichis au BTP, des élus locaux indécrottables dans leur vision du déménagement de la nature imposeront toujours leurs fantasmes et leurs petits intérêts sordides avant l’impératif de sauver la diversité du vivant.

 

 

Pour nos conformistes formatés, il est insolite qu’un pique prune puisse retarder la construction d’une autoroute, car le « désenclavement » ne saurait attendre.

Et le « désenclavement » des esprits, c’est pour bientôt ?

Assez de ces textes ronflant ne comportant aucune incidence pratique, concrète, sérieuse en faveur de la nature !

La protection de la nature exige davantage que des déclamations pontifiantes.

 

Rien ne sert de célébrer la diversité biologique si une poignée d’arriérés peut imposer le piégeage des petits oiseaux ici, l’extinction des ours et des loups ailleurs, les épandages de biocides et l’urbanisation infinie.

 

 

Oui, nous contestons le sacrifice permanent de la nature sur l’autel des jeux débiles et calamiteux et sur celui de la spéculation des rois de l’aménagement du territoire.

 

 

Si les pouvoirs publics voulaient honnêtement sauver la nature, il faudrait abolir la chasse loisir, placer des espaces en réserves naturelles, rendre les trames vertes et bleues opposables aux spéculateurs.

 

 

L’excellent capitaine Paul WATSON, fondateur de la sea shepherd, a raison lorsqu’il dénonce l’attitude hostile des oligarques mondiaux à l’encontre des biocentristes.

Il rappelle que pour le FBI, nous, défenseurs du vivant, porteurs d’une éthique excluant la violence physique contre les êtres, sommes plus redoutables que Al kaïda.

Non pas par les atteintes portées aux intégrités corporelles des personnes, car nul biocentriste n’intentera jamais à la vie de quiconque, mais parce que les religions, toutes les religions enseignent la soumission, l’acceptation d’un monde injuste et anthropocentrique, alors que nous remettons en cause ces fondements éthiques.

Pour nous, n’existe aucun arrière-monde imposant que l’on respecte un ordre inique fondé sur la névrose collective, la résignation à la souffrance rédemptrice.

Pour nous, la préservation du vivant prime sur l’enrichissement d’une poignée de féodaux des temps modernes.

 

 

Les terroristes religieux sont enfants de ce monde de violence, d’injustice, de brutalité.

Ils vénèrent l’autorité d’un grand ordonnateur.

Nous affirmons, contre leurs dogmes, en rupture radicale avec les présupposés des vieilles idéologies, la valeur de la vie, du plaisir, de la douceur et nous contestons  cette société vouée à la compétition abrutissante.

La vie passe avant l’appétit des maîtres du système et avant les comportements de brutes débiles des tueurs.

 

Alors, pour le système pervers régissant présentement la « globosphère », nous sommes avec notre volonté de réconciliation avec la nature, avec notre appel au respect de tout être sensible, avec notre rejet de la domination abjecte, plus redoutables que les illuminés qui croient au ciel pour y trouver, soit 60 vierges offertes, soit un père barbu à la droite duquel les gentils pourront s’asseoir !

 

 

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

POUR LE RESPECT DES  ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 11:28

 

Comme tous les dimanches, je vous retransmets " La lettre " de Gérard Charollois, et aujourd'hui en bonus vous pourrez lire une interview de G. C. , et regarder un extrait de l'émission de Baffie sur Paris Première.

 

Bonne lecture !

 

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS          le dimanche 27 janvier 2013

TEL 06 76 99 84 65

 

 

 

            Pour une force de frappe.

 

 

La France se serait volontiers donnée pour président de la république un homme inquiétant qui déclara un jour :

 « Je vais à NÎMES Pour trois raisons. La première, la corrida. La deuxième, la corrida. La troisième, la corrida ».

Ce n’est point son goût pour le sang et la mort qui nuit à cet homme dans sa conquête du pouvoir.

Les humains, non encore pleinement humanisés, s’offusquent davantage des libertinages que des cruautés.

 

 

Il s’appelait Dominique STRAUSS KAHN et apprit depuis la douleur des banderilles.

 

Dans l’actuel gouvernement, Manuel VALLS, qui se positionne à gauche pour énoncer des idées de droite et ainsi tenter de plaire à tous les badauds, nourrit une affection pour le spectacle franquiste et propose, en sa qualité de ministre de l’intérieur, d’écarter des centres villes les manifestants hostiles à la torture des taureaux.

 

Bien sûr, les arrêtés qu’il incite les préfets à adopter sont illégaux et seront probablement censurés par les tribunaux administratifs comme contraires à la liberté de manifester qui ne reçoit de restriction qu’en cas de troubles prévisibles « à l’ordre public ».

 

Or, il n’y eut jamais d’atteintes audit ordre public lors des manifestations innombrables qu’organisent les diverses associations anti-corridas dans les villes de sang.

 

 

A croire que la corrida porte avec elle le poison du franquisme dont elle fut un ornement « culturel ».

 

Plus généralement, le gouvernement actuel, presque autant que celui d’hier et le parlement pseudo-progressiste, guère moins que l’ancienne majorité conservatrice, comptent bien plus de négationistes des droits de l’animal et de la nature que de défenseurs du vivant.

 

Vous y trouvez les perpétuels valets des lobbies chasse et tauromachique.

Le retrait de l’inscription de la corrida au patrimoine immatériel culturel de la France  voulu par SARKOZY, le démantèlement des fédérations départementales des chasseurs héritées d’un  gouvernement corporatiste, une politique volontariste de préservation de la nature auraient été des changements.

Mais le changement, ce n’est pas  pour maintenant.

 

 

En démocratie représentative, les assemblées légiférantes et le gouvernement sont présumés traduire les choix, aspirations, sensibilités du peuple.

 

Le peupleFrançais comporterait-il donc une majorité de tortionnaires, d’arriérés, de sanguinaires, de pervers préférant la mort à la vie ?

 

Il est malheureusement vrai que nombre de nos contemporains se déterminent davantage sur le style, les gesticulations, les pures apparences d’un individu que sur le fond de sa pensée et notamment sur ses options favorables à l’amélioration de la condition animale et au respect de la nature.

 

Il manque aussi une capacité d’analyse politique chez trop d’amis du vivant qui, soit par purisme qui épure infiniment, soit par simple ignorance des positions des leaders et des partis oublient d’être une force de frappe.

 

L’efficacité est pourtant évidente à comprendre :

Il faut se déterminer toujours Contre ceux qui maltraitent, tuent, méprisent et Pour ceux qui adoptent les préconisations les moins contraires au biocentrisme.

Refusons inconditionnellement nos voix, nos soutiens, nos approbations aux amateurs de cruautés car ces hommes nepeuvent être que mauvais fondamentalement mauvais !

 

 

Leur minable propagande ressasse : « Occupez-vous des souffrances humaines avant de vous exciter contre la chasse, la corrida, la vivisection, l’élevage concentrationnaire, le gavage, les abattages rituels. Pensez d’abord à l’homme et à ses misères d’ici et d’ailleurs car il n’en manque pas ».

 

Ce que les tortionnaires d’animaux feignent de ne pas comprendre tient à l’unité du vivant, de son respect ou de son mépris et que les crimes qu’ils couvrent de leur arrogance préparent ceux contre les humains eux-mêmes.

 

Quand le regard de la compassion se pose sur ses vilennies, le pervers invite à regarder ailleurs, comme si le malheur des uns pouvaient justifier l’horreur dont il se fait l’auteur ou le complice.

 

Alors, pour nous, Manuel VALLS aux arrêtés anti-manifestations n’est pas un homme de gauche qui pense à droite, c’est l’homme des arènes sanglantes et nul ne doit l’ignorer.

 

Les défenseurs du vivant cesseront demain de n’être que de gentils naïfs passifs.

 

Ils sanctionneront tous les négationistes des droits du vivant et ce jour-là reculera enfin la barbarie.

 

 

 

          Gérard CHAROLLOIS

 

CONVENTION VIE ET NATURE

MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

POUR LE RESPECT DES ËTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

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Ci-dessous le lien internet vers l'interview de G.Charollois publiée sur la page des Puces de Charlie Hebdo ( réalisée par Luce Lapin ).

Merci à vous de faire connaître, diffuser ...

 

 

http://www.charliehebdo.fr/chasse.html#692





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Le franc-parler et l'humour sans garde-fou de Laurent Baffie permet de confirmer que dans nos pays nantis, il conviendrait peut-être de manger coupable, et ce, pour bien des raisons.

"Mangez tranquille, bande d'enculés !", a-t-il déclaré le 19 janvier dans son émission (17ème sans ascenseur) sur la chaîne Paris-Première.

  

À écouter vers le milieu de cet extrait, quand Baffie répond à Anne Depetrini : 

  

http://www.paris-premiere.fr/magazine-17e_sans_ascenseur/videos/11270032-la_cause_animale.html


 

 

 


 

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 11:17

 

 

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS           le dimanche 20 janvier 2013

TEL 06 76 99 84 65

 

 

 

            Les incohérences des politiques.

 

 

Selon une rumeur à vérifier, Thierry COSTE ex-conseiller du parti d’extrême-chasse CPNT, ex-conseiller de l’ancien président de la république de droite dure, deviendrait………

 pas moins que le conseiller du président que d’aucuns voulaient de progrès !

 

 

Le ministère de l’écologie, par ailleurs, consulte en vue de l’adoption de quatre arrêtés pro-chasses portant, entre autres, sur l’autorisation de tuer les bernaches deux heures après le coucher du soleil, à la passée c’est-à-dire de nuit et sur la prorogation jusqu’au 20 février de  la chasse des pigeons ramiers, c’est-à-dire lors de leur trajet de retour vers leurs lieux de nidification, en violation de l’article 7 de la directive européenne relative à la conservation des oiseaux.

 

 

Dix ans de privilèges exorbitants offerts par le parti conservateur de 2002 à 2012 au funeste lobby de la chasse française n’ont pas assouvi l’âpreté des tueurs agréés qui en veulent toujours davantage.

 

Et toujours la même bassesse des politiques qui servent docilement ce lobby contre nature.

Or, en insultant les protecteurs de la nature et des animaux, le gouvernement actuel sape ses bases électorales sans rien gagner, ni dignité, ni raison d’être, ni  suffrage.

Rien n’est pire que de décevoir ses amis, si ce n’est tenter d’amadouer ses ennemis idéologiques.

C’est un reniement doublé d’une maladresse que d’ignorer ses propres valeurs.

 

 

 

Ainsi, à titre d’illustrations, l’ancien président de la république, ami des milliardaires et des oligarques, pouvait, à juste titre, demeurer indifférent aux cortèges de salariés défilant, par centaines de milliers, pour la défense de leurs retraites. Les salariés ne votaient pas pour lui.

Il aurait, plus opportunément, veillé à ne pas froisser les intérêts des boutiquiers et restaurateurs, des maquignons et des traders.

 

Inversement, le gouvernement dit de gauche n’a rien à craindre d’une manifestation de trois cent mille  conservateurs et bigots qui, de toute manière, ne l’auraient jamais soutenu et doit tout craindre de la colère de quelques dizaines demilliers d’opposants au projet de grand aéroport de NANTES, opposants qui furent ses électeurs.

 

 

En perdurant à flatter l’arriération des tueurs d’oiseaux et de mammifères, le gouvernement commet une faute éthique et une bévue politique.

 

La générosité, la compassion, l’adoucissement des mœurs ne se divise pas entre les humains les plus humbles, les plus faibles, les moins prévaricateurs et les animaux.

 

Si tous les chasseurs ne sont pas des réactionnaires, leur loisir, par son rituel guerrier, par l’exhibition des armes à feu, par la banalisation de la violence et de la mort est d’essence inquiétante.

 

La chasse n’est pas une activité enseignant l’empathie, le respect du vivant, le congédiement de la violence.

Loin d’être reconnaissants au président « socialiste », le lobby chasse et son appendice politique feront le jeu duparti réactionnaire, comme ils le firent dans le passé et les défenseurs du vivant n’auront aucune raison de faire l’appoint à de pseudo-progressistes qui ne promeuvent aucun progrès des moeurs et des manières.

 

Alors, Monsieur HOLLANDE, si vous voulez le soutien de Thierry COSTE, lobbyiste des chasseurs, bon vent et sachez que vous risquez de perdre le nôtre.

Notre parti, c’est celui de la vie.

 

 

             Gérard CHAROLLOIS

 

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MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS. 

 


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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 13:55

 

 

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS         le dimanche 6 janvier 2013

 

TEL 06 76 99 84 65

 

 

 

 

             L’impasse de la croissance.

 

 

 

 

Dans tous les pays, la secte des adorateurs du Marché, psalmodie les mêmes dogmes : « abaissons le coût du travail, libérons les forces vives pour être compétitifs, exportons, réduisons la dépense publique, allégeons les charges des entreprises ».

Qui gagnera la course à l’abîme, au moins-disant social et écologique ?

Plus le capitalisme échoue, dégrade, avilit et plus s’imposent les préceptes qui sont à l’origine des malaises de la société.

 

 

 

 

 

Dans cette économie mondialisée, de surabondance de production, l’objectif n’est pas de fabriquer, d’innover pour le bien public, mais de vendre.

Vendre des produits à bas-coût, frappés d’obsolescence programmée et, pour devenir compétitif, exploiter au maximum la nature et l’homme, simples facteurs de production.

Le système mondialisé a éliminé toute perspective d’alternative.

Il a réussi là où échouèrent les fascismes bruns et rouges du siècle passé, à savoir, régner sur le monde sans entrave, sans résistance, sans système de rechange.

Durant la « guerre froide », il lui fallait donner le change et se poser en « monde libre » contre le soviétisme totalitaire. Il devait avoir des valeurs, brandir la bannière des Droits de l’Homme et de la liberté de pensée et d’expression, prouver à la fois son efficacité économique mais aussi ses vertus sociales et humaines.

Avec la chute de son antagoniste, le système ploutocratique n’a plus besoin de farder son essence fondamentale : il est cupide, égoïste, cynique, prévaricateur, destructeur du vivant, fondamentalement violent.

 

 

 

 

 

Il sécrète ses poisons sur la planète entière, dégradant tout, pillant la nature, massacrant les animaux, condamnant inéluctablement la biodiversité et avilissant l’esprit humain en inculquant des mentalités de « traders ».

 

 

 

En occident, les forces politiques dites de gauche auraient pu représenter une alternative à ce système pervers.

Elles se bornent à panser les plaies d’une société qu’elles renoncent à transformer  en profondeur, se condamnant à une alternance immobiliste là où il fallait une alternative et une rupture .

Ces forces dites de gauche croient, elles aussi, au productivisme, à la croissance infinie dans un monde fini, à cette exécrable compétition.

 

 

 

Or, à l’évidence le défi n’est pas de produire davantage, de bétonner toujours plus, de créer de lourdes infrastructures mais de partager l’abondance, l’excès de biens manufacturés.

 

 

En 1848, pour combattre le chômage, la deuxième république inventa les ateliers nationaux. On y payait les travailleurs pour creuser des trous et tranchées, parfaitement inutiles, puis on les payait pour les reboucher.

Aujourd’hui, les dirigeants moins lucides, plus dogmatiques, rêvent de grands travaux, d’aéroports, de lignes à grande vitesse, d’autoroutes, de canaux mais ne songent pas à les faire disparaître pour reboiser, implanter des bocages, régénérer des zones humides.

 

 

 

Leur politique funeste tue la nature.

Ce qui nous console est qu’elle échouera immanquablement et qu’un jour, il faudra  en sortir, en inversant les valeurs, en congédiant  la compétition, la concurrence féroce, l’utilisation de l’esprit de lucre comme seule raison d’être, seul horizon.

 

 

 

La croissance n’est pas une option mais une impasse.

Elle n’est pas un remède aux crises multiformes mais l’agent de la maladie.

Malgré les censures, les conditionnements des populations, cette vérité s’imposera avec l’aggravation des tensions sociales et des perturbations de ce qu’ils appellent « l’environnement ».

Le mercantilisme permit, à un moment donné de l’Histoire humaine, le progrès en allongeant la durée de  vie, en soustrayant l’homme à la faim, au froid, aux peurs superstitieuses.

Il y eut une quête du progrès légitime, suivie d’une foi naïve dans le caractère linéaire de ce progrès.

 

 

 

 

Mais, ce système a atteint les limites de ce qu’il pouvait produire de positif.

Désormais, il apporte nuisances et déchéance morale.

Une autre phase du développement humain doit venir afin de reprendre la marche du vrai progrès, de la bonne croissance qualitative, le progrès qui assurera à l’humain bien-être, épanouissement, préservation de la souffrance et respect du vivant.

 

Cette mutation ne sera pas l’œuvre des conservateurs, syndics des oligarques, ni des sociaux-démocrates, incapables de rompre la spirale infernale actuelle, parce que dépourvus de cette générosité et de cette imagination qui ouvriraient l’horizon.

Pour l’heure, nous assistons à la faillite du politique, à l’absence d’offre d’alternative, à la grande anesthésie de l’opinion sous contrôle, à une morne résignation.

 

 

 

Alors, vive la crise annonciatrice de la fin d’un monde où l’arbre, l’animal et l’homme sacrifiés passent bien après l’argent !

 

 

 

            Gérard CHAROLLOIS

 

 

 

CONVENTION VIE ET NATURE

MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS. 

 

 

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 10:08

 

Beaucoup d'entre nous, défenseurs des droits de l'homme et de l'animal, nous avons voulu et cru au changement ...

 

Et nous l'avons eu !!! En pire !!!

 

 

 

Pendant que notre cher pays s'intéresse au " cas Depardieu " ou bien prépare les " Fêtes " notre gouvernement s'en donne à coeur joie en " arrêtant " à toute vapeur et ceci en silence !!!

 

 

 

Je reçois les " Consultations Publiques " qui me donne l'opportunité de m'exprimer (je ne suis pas sûre qu'ils en tiennent compte mais, qui n'essaie rien n'a rien ! ), et j'ai reçu hier un bon nombre de consultations qui m'ont mise très en rage !!!

 

 

 

Je vous les retransmets en vous demandant en urgence , de vous inscrire et de manifester votre mécontentement car nous sommes très peu inscrits sur ce site !!!

 

 

 

Il faut absolument que ces " Ministres " réalisent que nous ne sommes pas d'accord avec eux , et qu'ils ne feront pas ce que bon leur semble sans avoir notre consentement !!!

 

 

SVP PARTICIPEZ !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

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Il s’agit d’une demande présentée par la FNC qui souhaite que la chasse du pigeon ramier puisse...
Début :21/12/12 Fin : 12/01/13
  • 1 membres
  • 1 questionnaires
Projet d'arrêté modifiant l’arrêté du 23 décembre 2011 autorisant la chasse de la Bernache du canada jusqu’en 2015
consultation
L’arrêté susvisé ne qualifiant pas la bernache du Canada comme gibier d’eau, il n’est pas...
Début :21/12/12 Fin : 12/01/13
  • 1 questionnaires
Projet d'arrêté modifiant l’arrêté du 4 novembre 2003 relatif à l’usage des appeaux et des appelants pour la chasse des oiseaux de passage et du gibier d’eau et pour la destruction des animaux nuisibles
consultation
Le pigeon colombin est chassé traditionnellement dans le sud-ouest de la France. Des installations spécifiques lui...
Début :21/12/12 Fin : 12/01/13
  • 1 questionnaires
Projet d'arrêté modifiant l’arrêté du 3 avril 2012 fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des animaux d’espèces classées nuisibles sur l’ensemble du territoire métropolitain du 1er juillet 2012 au 30 juin 2013
consultation
  • 1 questionnaires

 

Voir sur le site pour lire plus, et vous inscrire :

 

 

http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/conversations/tags/37069

 

 

 

 

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Et puis non content de faire des cadeaux aux chasseurs, et aux tarés du piégeage et de la gâchette ,  le même gouvernement a décidé de donner son accord pour " l'euthanasie " de Baby et Népal les 2 éléphantes de Lyon , alors que nous avons été des milliers à signer, écrire, téléphoner afin d'arrêter cette tuerie gratuite ... Ce qui me rappelle le proverbe : Quand tu veux tuer ton chien, tu dis qu'il a la rage ... Et c'est moi, qui ai la rage aujourd'hui !!!

 

 

 

Petit rappel et fin ...:

 

 

Baby et Népal sont deux éléphants appartenant à un cirque, ( Pinder ! ) mais en pension depuis des années au parc  de la Tête d'Or à Lyon , sous la responsabilité de la mairie et de son élu, Gérard Collomb.

Sous l'influence du préfet incompétent autant qu'inhumain , ce maire indigne veut euthanasier ces deux éléphants sous prétexte qu'ils ont le germe de la tuberculose (comme 50% des éléphants en France).

 

Le couperet est tombé hier 21 décembre , jour de la fin du Monde ( pas pour nous mais pour elles ! hélas !!!).

 

 

 

 

Baby et Népal, deux éléphantes pensionnaires du parc de la Tête d'Or, à Lyon, soupçonnées d'abriter le bacille de la tuberculose, seront finalement euthanasiées, comme l'avait souhaité l'administration.

  
Non seulement elles auront passé toute leur vie dans un cirque, à amuser les foules crédules en mal de distraction, mais aujourd'hui elles sont "remerciées" et congédiées de la façon la plus expéditive qui soit. Notre mobilisation n'aura pas réussi à les sauver. Le principe de précaution veille. S'il en protège peut-être certains, il en condamne d'autres...

L'équipe de La Griffe
  Petite asso qui fait beaucoup en faveur des animaux ! Visitez leur site !!!

 

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