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20 avril 2017 4 20 /04 /avril /2017 19:18
la lettre de Gérard CHAROLLOIS Le jeudi 20 avril 2017
TEL 06 76 99 84 65
 
 
 
Chers amis militants,
 
 
 
Je vous invite à participer, le samedi 22 avril, à partir de 14 heures, à l'assemblée générale de la CONVENTION VIE ET NATURE, à l'AGECA, 177 rue de CHARONNE, pARIS XI.
Merci de votre présence.
 
 
 
Face aux élections.
 
 
 
Après vingt ans de militantisme au RASSEMBLEMENT DES OPPOSANTS à LA CHASSE et dans divers conseils d’administrations d’associations DE PROTECTION DE LA NATURE, j’ai appris les limites bien étroites de l’action associative.
 
 

En 1999, un membre du cabinet de Dominique VOYNET au ministère de l’environnement énonçait, hélas avec justesse, qu’un arrêt du conseil d’Etat contre la
chasse pesait moins lourd qu’un rapport de forces politiques.
Tout est politique.
Ce sont les élus qui votent les lois, édictent les règlements, décident des grands travaux inutiles, allouent les subventions, autorisent ou prohibent les
mises sur le marché des produits, orientent l’économie, consultent ou excluent des partenaires de la société civile.
Or, tout élu n’aspire qu’à le rester et satisfait les groupements susceptibles de faire ou défaire son élection.
 

La force de frappe électoral d’un groupe de pression pèse infiniment davantage que la justesse d’une cause, la solidité d’un dossier technique, la gentillesse
d’une association bon enfant qui sollicite l’écoute d’un ministre.
Pour un élu, la question sera toujours : « la protection de la nature, la défense animale, l’écologie éthique : combien de divisions électorales ? ».
Le 26 juillet 2000, le parlement adoptait une loi sur la chasse, dite loi VOYNET, que je jugeais trop favorable aux chasseurs.

Elle reconnaissait le droit de non-chasse que j’avais obtenu par arrêt de la cour européenne des droits de l’homme l’année précédente, en assortissant son
exercice de contraintes inutiles. Elle édictait un jour sans chasse obligatoire.
Le lobby chasse fulmina contre cette loi d’écologiste.
En mai 2002, suite à l’accident électoral du 21 avril, la droite de l’argent revenue au pouvoir désignait Jean-Pierre RAFFARIN, premier ministre. Il déclara
immédiatement que « La chasse était sa priorité ».
Le 30 juillet 2003, Mme BACHELOT, la plus mauvaise ministre de l’écologie que ce pays eut à subir, faisait voter une nouvelle loi chasse supprimant le jour
sans chasse et octroyant des garanties et avantages financiers aux fédérations départementales des chasseurs, pendant qu’elle tentait de rallonger les
périodes de chasses aux oiseaux et permettait l’emploi de lecques pour tuer des petits oiseaux en LOZÈRE et AVEYRON.

Entre temps, avec Armand FARRACHI et quelques militants, nous avions fondé en mai 2002 la CONVENTION VIE ET NATURE, mouvement dont j’indiquais alors qu’il
n’était surtout pas « apolitique » mais supra-politique en ce sens qu’il était le parti de l’arbre, l’animal et l’homme.
Fort de notre expérience sur la faiblesse de l’action purement associative, conscients de la dépendance absolue du sort du vivant aux aléas politiques,
j’ai toujours indiqué les conséquences des résultats électoraux sur la cause biocentriste.
Je le fais sans aucune faiblesse, car la lâcheté consisterait à se taire et à ne pas s’exposer aux préjugés, aux inerties, aux fantasmes qui habitent trop
de nos contemporains en présence de la vie politique.
Je le fais également sans aucun autre parti pris que celui de la nature.
Objectivement, en totale impartialité, il faut constater présentement qu’en février dernier, des candidats vinrent effectuer la danse du ventre devant l’assemblée
générale de la fédération nationale des chasseurs.

Ces mêmes candidats s’agenouillèrent en mars devant le congrès de la FNSEA, à BREST, FNSEA adepte des pesticides, de l’élevage concentrationnaire, du productivisme
calamiteux et des subventions publiques à l’agriculture toxique.
Rien d’étonnant à ce que les mêmes candidats se prononcent en faveur de l’aéroport de NOTRE-DAME-DES-LANDES et en faveur de la reprise des chasses présidentielles.
Ces candidats, une fois élus, feront la politique des chasseurs, des pollueurs, des promoteurs, de la finance, des oligarques qui détruisent la vie sur
Terre pour faire du profit.
Faudrait-il le dissimuler ?
Faire ceux qui l’ignorent pour ne pas peiner les ignorants ?
Mon devoir est d’alerter ceux qui veulent que cesse le grand massacre.
Les deux candidats du Système, en cette année 2017, sont François FILLON et Emmanuel MACRON dont la différence tient à ce que le premier va encore à la
messe alors que le second n’y va plus.
S’il advenait par extraordinaire qu’un ami lecteur égaré « aime » l’un de ces candidats, je dois immédiatement le consoler : les jeux sont faits et, sauf
improbable surprise, l’un des deux sera élu, puisque le Système le veut.
La France pèse trop lourd, en Europe et dans le monde, pour qu’elle heurte les intérêts financiers du Système mondialisé.
Bien sûr, en devenant conscient de la manipulation, en comprenant qu’un Système détruit le vivant et a pour logique l’extinction de la nature, on sabote
la belle mécanique illusionniste.
Je ne parle pas d’un « complot », laissant cela aux esprits paranoïdes.

C’est beaucoup plus simple.
Ceux qui détiennent l’argent veulent spéculer, construire des aéroports, des autoroutes, des centres commerciaux, des stations de skis ou des ports de plaisance,
forer des gaz de schistes, vendre du pesticide et couler du béton. Pour s’assurer des Marchés, ils achètent des journaux, des chaînes de télévisions et
financent directement des candidats qui, en retour, doivent autoriser les grands aéroports, les lotissements, les centres de loisirs, les infrastructures
juteuses, au besoin sous le prétexte menteur du développement, de la croissance, de l’emploi.
Et voilà pourquoi je vous invite à ne pas être complices du Système, à devenir insoumis, à renverser la table en soutenant le candidat en meilleur posture
pour troubler le jeu pervers des serviteurs de la chasse, de l’agrochimie, du BTP et de la finance.
Après les présidentielles viendront les législatives.
Je serai candidat à LIMOGES pour FORCE POUR LE VIVANT avec pour mesures emblématiques l’abolition immédiate de la corrida et de la chasse à courre.
Nos idées, notre éthique ne l’emporteront que le jour où nous constituerons une force de frappe électorale plus puissante que celle des ennemis de la terre.
 
 
 
 
Gérard CHAROLLOIS
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26 février 2017 7 26 /02 /février /2017 11:26
Communiqué : qui sont les nuisibles ?
 
 
 
La CONVENTION VIE ET NATURE constate que l’ignorance, l’arriération, le non respect du vivant, la négation de la sauvegarde de la biodiversité affectent encore les décideurs confrontés aux addictions destructrices des chasseurs.
En Aquitaine, un préfet autorise des tirs massifs de tourterelles turques pour lutter contre la grippe aviaire, conséquence de l’élevage intensif et concentrationnaire des palmipèdes.
En DORDOGNE, l’administration ouvre la chasse, toute l’année, en mars et tous les jours de juin au prétexte de présence de sangliers, animaux artificiellement et souvent clandestinement introduits pour alimenter le stand de tirs des chasseurs.

La chasse n’est pas la solution, mais le problème en cette affaire.
D’autres obsédés par l’aseptisation de la nature veulent la mort des blaireaux au motif qu’ils véhiculeraient la tuberculose bovine.
Ailleurs, il faut tuer le renard, la nuit, parce qu’il mange des poules, le cormoran parce qu’il mange des poissons, le loup parce qu’il mange des moutons, l’ortolan parce que cela se faisait, l’oie parce qu’il faut bien tuer.
Pour ces esprits obscurantistes et criminels, la disparition de l’avifaune, y compris des petits passereaux, naguère si communs, les équilibres écologiques assurés par les prédateurs, le caractère sensible de tout animal, l’insécurité générée par la chasse dans les campagnes sont des faits ignorés.

Abolissons la chasse, mort loisir, car elle est nuisible et tend à l’anéantissement de la nature.
Donnons à ce pays des décideurs responsables, éclairés, courageux, à l’écoute, à la fois des scientifiques qui s’alarment de la sixième grande extinction d’espèces et de l’immense majorité de nos contemporains désireux de signer la paix avec la faune.
Le grand massacre est une injure faite à l’intelligence et au cœur de l’humain.
 
 
Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
Contact: 06 76 99 84 65
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22 janvier 2017 7 22 /01 /janvier /2017 19:14

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS         Le dimanche 22 janvier 2017 

TEL 06 76 99 84 65 

 

 

 

Le temps des morts-vivants

 

 

 

 

Celui qui n’éprouve pas le doux bonheur de vivre ne peut pas s’empêcher de détruire, de souiller, de dégrader, de dénigrer, d’abaisser. Il est un mort-vivant, un chasseur, un tortionnaire, un destructeur de vies.
Fuyez les dangereux délinquants relationnels qui méprisent la vie et célèbrent la mort.
Il y a des hommes plutôt biophiles et d’autres plutôt thanatophiles.
Les seconds aiment le sang, la souffrance, l’effroi, la domination, l’exploitation d’autrui.
Leurs interlocuteurs, leurs partenaires en relations sociales comme en amour ou en amitié, ne sont jamais que des objets.
Leurs victimes s’appellent, selon les circonstances et les commodités du jour, enfants, femmes, animaux, ennemis désignés, impies, êtres offerts en expiation de leur sadisme ordinaire et conformiste.

 


Chaque société possède ses victimes expiatoires à l’encontre desquelles les morts-vivants peuvent exercer leur rancœur de frustrés.
Le mal devient banal, participe du paysage et les gens ordinaires ne le voient même plus.
Oui, la chasse, mort-loisir, révèle cette banalité du mal absolu et nombre de contemporains évoque cette activité avec une lâche complaisance comme si le fait d’ôter la vie, de tuer pour se distraire pouvait ne pas nous inquiéter.
« Silence : on tue » demeure une cruelle permanence, ombre infinie couvrant l’humanité.
Vaincus par les armes, en 1945, les dirigeants nazis furent jugés par les vainqueurs et, pourl a plupart, condamnés à mort à NUREMBERG.
Leurs agressions avaient généré des millions de victimes qui auraient été niées, oubliées, si le sort des armes avait été favorable aux fascismes.
En 2003, Bush, président républicain des USA, déclencha une guerre d’agression contre l’Irak, sous des prétextes parfaitement mensongers, tua son président dictateur, rompant ainsi les digues qui retenaient l’obscurantisme et les haines tribales religieuses.
Ce crime contre l’humanité a provoqué, à ce jour, plus d’un million de morts et les affrontements communautaires perdureront encore longtemps dans ces régions où les Lumières n’ont pas encore dissipé les ténèbres identitaires et superstitieuses.
Nul ne jugera le président BUSH, parce qu'on ne juge pas les vainqueurs et que l’Histoire tarde à rendre ses verdicts. Ils viendront, un jour, mais les criminels ne seront plus là pour éprouver l’opprobre que méritent leurs exactions.
En cette année 2017, un vent mauvais souffle sur la planète et les dirigeants politiques s’inscrivent dans le cercle des morts-vivants.

Pour faire de l'argent, les entrepreneurs américains du pétrole, des gaz de schistes, du charbon, se réjouissent de la liberté d’entreprendre que leur promet
le milliardaire affairiste, en mission à la tête de l’État fédéral, pour servir les intérêts privés au détriment de l’intérêt général.
Qu’importe, pour ces personnages, le devenir de la nature, du climat, de la santé publique !
Seul compte le profit immédiat et égoïste.
Les Européens contemplent les dérapages farfelus de l’invraisemblable président des États-Unis, tout en suivant la même pente délétère, celle d’un individualisme
forcené, stupide, irresponsable.
Qu’y a-t-il de commun entre la chasse, loisir d’arriéré, et le libéralisme économique exacerbé ?
Ceci : ils tuent.


Ne soyons pas leurs complices par une vaine pusillanimité.
Faisons le choix de la vie et faisons-le clairement, courageusement, dans un esprit de Résistance.
Contre la chasse, contre le culte de la liberté d’entreprendre, ne soyons pas des Munichois qui capitulent moralement en pensant, par des reniements, amadouer
les morts-vivants.
Je sais, le monde est à la fois complexe et dangereux et ceux qui invitent à la réflexion, à l’analyse, puis à l’action, courent l’immense risque de l’incompréhension.
Mais se taire face aux périls est un risque plus grand encore.

 

 

 

 

 Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 12:24

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Gérard CHAROLLOIS       le dimanche 25 octobre 2015-10-25

 

Question posée par courrier : « Vous condamnez la chasse et avez organisé récemment une manifestation contre ce loisir, selon la presse locale. Mais les agriculteurs se plaignent des dégâts provoqués par les sangliers. Comment prévenir ces dégâts, sans la chasse ? »

 

 

Réponse :

 

         Cher Monsieur,

 

             Je vous remercie pour la question que vous avez bien voulu me poser, relative à la présence des sangliers, dans nos campagnes, sur leur incidence sur l’agriculture et sur le  rôle de la chasse sur cette espèce.

 

         Par-delà tout présupposé éthique, partons d’un pur fait objectif.

Durant la première moitié du 20ème siècle, les chasseurs tuaient essentiellement, dans nos régions, des petits animaux : lapins, lièvres, perdrix, faisans, pigeons ramiers.

Bien peu de chasseurs se spécialisaient dans les grands animaux : sangliers, chevreuils, cerfs.

Il faut dire que dans les campagnes, le lapin, la perdrix, le lièvre étaient abondants, surtout à la sortie de la guerre et ses cinq années d’interdiction de la chasse, alors queles grands animaux étaient relativement rares.

 

Puis, suite à la myxomatose, aux transformations de l’agriculture, à la pression de chasse, les petits animaux disparurent.

Les associations locales de chasse sont contraintes de relâcher massivement des faisans et perdrix d’élevages et des lièvres pour alimenter la chasse de ces espèces, chasse que nombre de chasseurs délaissent désormais au profit de la chasse en battues, aux chiens courant, des  sangliers et  chevreuils.

 

Depuis les années 1980, le sanglier est devenu l’animal le plus chassé.

Ce que je décris ici est incontestable et nul n’en disconvient.

La chasse a évolué durant les cinquante dernières années.

 Les petits animaux ont été remplacés par les grands mammifères et la chasse individuelle a cédé le pas à la chasse en battues.

 

Or, naguère, il n’y avait pas de dégâts majeurs liés à la présence des sangliers.

 

Ainsi, très objectivement, on constate que le fait que le sanglier devienne la proie préférée des chasseurs va de pair avec l’augmentation des effectifs de l’espèce.

Plus le sanglier est chassé et plus il y a de dégâts imputés à l’espèce.

Pourquoi ?

Il faut savoir que nos sangliers actuels sont en fait des hybrides qui ont été croisés avec des porcs domestiques pour en accroître la prolificité.

Il faut savoir qu’il y eut longtemps et, peut-être parfois encore, des lâchers clandestins de sangliers par certains groupes de chasseurs.

Il faut savoir que les sangliers sont souvent nourris artificiellement par les chasseurs, ne serait-ce que pour les « fixer » en forêt sur un territoire de chasse, en évitant qu’ils envahissent les champs de maïs et surtout qu’ils désertent pour une chasse voisine et concurrente.

Enfin, il faut savoir que la chasse a éliminé tous les prédateurs naturels et, entre autres, le lynx qui pourrait préempter de jeunes marcassins et donc réguler la population.

Ainsi, loin d’être la solution aux dégâts de sangliers dans les cultures, la chasse se révèle être le problème.

La simple constatation des faits le prouve.

Je dois également déplorer que trop d’humains, agriculteurs, éleveurs ou autres, n’acceptent plus la présence de la nature.

Nous partageons la terre avec d’autres espèces animales et végétales.

Veut-on, au nom du profit maximum, aseptiser l’espace naturel ?

L’homme peut trouver, pour toute espèce, en toute circonstance, de mauvaises raisons pour détruire, éliminer.

Il vous suffit d’observer, autour de vous, ce comportement inquiétant dont trop de nos contemporains n’ont pas même conscience.

 

Je prône une autre approche du vivant, approche fondée sur le respect, la bienveillance, le souci de sauver la biodiversité.

Vaste défi, car, pour l’heure, un processus d’anéantissement est à l’œuvre.

Recevez, Cher Monsieur, l’assurance de mes salutations distinguées.

 Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

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6 septembre 2015 7 06 /09 /septembre /2015 11:52

www.ecologie-radicale.org

La lettre de Gérard CHAROLLOIS le dimanche 6 septembre 2015

TEL 06 76 99 84 65

La chasse : une calamité, pas une fatalité.

 

 

 

En Occident, de nos jours, le loisir chasse représente la rencontre d’une perversion humaine et de la mort d’un animal, dont nul ne conteste plus qu’il soit un être sensible.

Je dis : perversion, car il est pervers de jouir de l’effroi et du mal qu’on occasionne à autrui.

Aucune nécessité vitale ne justifie ce loisir dans lequel tuer ne vise ni à  se nourrir, ni à se protéger d’un agresseur, mais à se distraire, s’amuser à transformer en cadavre l’oiseau qui passe et le mammifère qui fuit.

 

La chasse tuerait, nombre sans doute sous-évalué, trente millions d’animaux par an en France dont beaucoup sortent des volières des éleveurs pour alimenter le stand de tirs des chasseurs.

Beaucoup d’animaux blessés agonisent, dans des fourrés, après qu’une aile ou une patte ou une mâchoire aient été arrachées par des plombs ou une balle.

La chasse loisir, loin d’être une « gestion » de la faune comme le récitent stupidement quelques politiciens irresponsables, constitue une calamité.

 

 

 

--- Calamité,

 pour l’animal qui subit cette guerre sans honneur, sans pouvoir échapper au grand massacre dans un espace naturel dégradé, quadrillé par de trop nombreux chasseurs ne lui laissant aucune chance sérieuse de fuite.

Or, la chasse qui traque, blesse et tue est cruelle pour des animaux sauvages qui ne trouvent plus de véritables refuges dans un environnement totalement anthropisé.

 

Songeons qu’aux fusils, l’homme pervers ajoute la dague du veneur, le piège du sadique, les pinces du déterreur de blaireau.

 

----- calamité,

 pour la nature, car la chasse est la cause première de la disparition des espèces animales.

Bien sûr, les pesticides et la mécanisation agricoles, l’emprise urbaine, les infrastructures de transports, les pollutions, la surpopulation humaine constituent autant d’agressions contre la biodiversité.

Néanmoins, derrière toute disparition d’espèce, vous trouverez d’abord la chasse.

Pensez aux grands prédateurs, lynx, loups et ours exterminés par les fusillots.

Outre qu’elle détruit directement, la chasse terrorise la faune, la contraint à fuir l’homme. Or, l’homme est omniprésent dans tous les milieux et la faune insécurisée cesse de se reproduire.

Ainsi, vous verrez davantage d’oiseaux dans les parcs sub-urbains, surtout dans les pays où l’on ne chasse plus, que dans nos campagnes françaises devenues des déserts de vies sauvages.

 

---- calamité,

 pour l’homme lui-même, car la chasse est une école de violence, un apprentissage de l’acte de tuer, une indignité morale.

L’homme fait subir, à la chasse, à l’animal, ce qu’il ne peut pas se permettre d’infliger à ses semblables, en temps ordinaires. Mais que surviennent des conflits, des guerres, celui qui a appris à égorger la bête égorgera son ennemi du jour, celui qui a usé du fusil, assassinera par arme à feu son adversaire.

 Banalisation de l’acte de mort, la chasse révèle d’inquiétantes pulsions chez ses adeptes et vous la trouverez très souvent derrière les crimes de sang que jugent les cours d’assises.

 

Calamité pour l’animal, pour la nature et pour l’homme, la chasse est subie par trop de concitoyens comme une fatalité déplaisante.

Le lobby chasse, tenant l’Etat, manipulant les élus, usant d’une propagande grossièrement mensongère, soutient que le loisir de mort est inéluctable et doit être accepté, au besoin comme un mal dont on aurait un peu honte mais qui ne guérira jamais.

 

Il n’en est rien.

Ce loisir cruel, antiécologique, dégradant ne recueille, en Europe, que l’adhésion d’une infime minorité rétrograde, à savoir moins de 1% de la population, et 2% en France.

Vous entendrez parfois les petits GEOBBELS de la chasse affirmer que ce pays compte un million trois cent mille chasseurs.

 C’est faux. Ils sont désormais moins d’un million et ce nombre diminue inexorablement d’année en année.

La chasse n’est nullement une fatalité, une malédiction, une tare incurable.

Elle va disparaître, comme tant d’autres anciennes traditions barbares et sanglantes.

Ce n’est qu’une question de temps.

 

Pour l’heure, en ce pays, un lobby organisé sur des bases corporatistes héritées du gouvernement de VICHY, dictent ses lois, transforme trop de décideurs en pantins dociles.

Comme ils sont ridicules ces politiciens qui font la danse du ventre devant les présidents de fédérations de chasseurs !

 

Le lobby ne veut rien concéder, ni sur les dates d’ouverture, ni sur les espèces chassables, ni sur les territoires ouverts à la chasse, ni sur les modes de chasse, fussent-ils atrocement cruels, à l’instar du déterrage, ou non sélectifs, à l’instar de la chasse de nuit des oiseaux d’eau.

 

Le lobby a peur de nous. Il préfère injurier qu’affronter le débat d’idées. Car, les dirigeants de la chasse mesurent le caractère anachronique de leurs pratiques, le scandale de leurs privilèges contre nature.

Ils savent que demain leur confiscation de la faune, de l’espace naturel et de la démocratie cessera, lorsque des gouvernants responsables prendront la mesure de deux faits essentiels :

Les citoyens sont hostiles à la chasse et la prétendue « gestion » cynégétique n’est qu’une formidable imposture.

 

Qu’aurons-nous besoin, demain, de chasseurs, pour réguler la faune, si nous avons la chance d’avoir des renards, des lynx et des loups !

 

Un monde sans chasse sera un monde moins violent, un monde dans lequel l’humain aura fait enfin la paix avec la nature, où la pulsion de vie triomphera de la pulsion de mort.

 

 

 Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 19:12

IMPORTANT !!
L'autorisation de manifester place de la République vient de nous être refusée par la préfecture à cause de la tenue d'une autre manifestation ce même jour (manifestation pro Palestine).
Toutes les autres manifestations y compris la nôtre sont donc interdites ce jour là place de la République.

LA MANIFESTATION CONTRE LA CHASSE EST MAINTENUE ET SE TIENDRA DONC LE 18.10.2014, à 14 H MAIS A CETTE ADRESSE :

PLACE JOACHIM DU BELLAY - 75001- Paris
Métro : Les Halles
(RDV DEVANT LA FONTAINE DES INNOCENTS).

Toutes nos excuses pour ce changement totalement indépendant de notre volonté. MERCI DE FAIRE TOURNER UN MAX POUR INFORMER !!

La grenouille et les chasseurs

Pour se donner de l’importance, la grenouille de La Fontaine voulait se faire aussi grosse que le bœuf. Les chasseurs français ont eux aussi adopté la stratégie de l’enflure. Ils étaient 2.400.000 en 1975, deux fois moins vers 2010. On doit en compter à peu près 900.000 aujour- d’hui. Ainsi, malgré des efforts constants pour arrêter une perte régulière de 3% par an depuis quarante ans, (endoctrinement dans les écoles, chasse accompagnée, « simplification » de la chasse, gratuité du permis, etc...), nos Tartarins

représentent à peine 1,5% de la population. Sur le plan électoral, face au « bœuf » de l’emploi, de la retraite ou du pouvoir d’achat, la « gre- nouille » chasse ne peut plus compter que sur l’illusion.

Ce poids plume ne les empêche pas de peser comme du plomb sur « la classe politique », pour qui les désirs des chasseurs sont des ordres. Le groupe chasse est le plus nombreux de l’Assemblée nationale. Il faut des pages pourlister les cadeaux que les élus leur font chaque année1. Tout le Sénat, issu d’un « terroir » de plus en plus fantasmatique, défend « la tradi- tion » d’une Saint Barthélemy de la faune sau- vage providentielle et conviviale. Chômeurs, handicapés ou mal-logés ne pourront pas en dire autant.

Depuis plusieurs années, pour maintenir leur influence, les porteurs de fusil ont tout fait pour gonfler artificiellement leurs effectifs, en particu- lier en comptabilisant plusieurs inscriptions comme plusieurs individus, beaucoup s’inscri- vant dans plusieurs départements, ce qui aug- mente aussi, précisons-le, la redevance perçue par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS)2. L’ex-ministre « de l’écolo- gie », Roselyne Bachelot, qui s’appelait elle- même « le ministre des chasseurs », considérait que « si les chasseurs passaient sous la barre du million ce serait un drame ». Cette « barre » étant à présent franchie, reconnaissons qu’en matière de « drames » on en voit de pires.

Les données sont désormais secrètes et l’Office ne les fournit même plus aux journalistes. Les chiffres et les arguments spécieux (marketing du « greenwashing ») étant repris sans vérification, le mensonge peut faire autorité. Mais le roi est nu. Les intéressés eux-mêmes s’inquiètent de voir « l’opacité régner » sur la question de leur nombre3. Ce secret a tout d’un aveu : la chasse s’effondre. On comprend que les chasseurs, qui sont un lobby, défendent leur corporation, même au prix d’un mensonge de plus4. On com- prend moins qu’un organisme d’Etat, l’ONCFS, se conduise comme un groupe de pression, et préfère le silence à la vérité. Sa direction (comme celle de l’ONF pour les forêts) est d’ail- leurs en opposition marquée avec ses agents. N’est-ce pas la preuve que l’office est dirigé non comme un « gestionnaire » de la faune au ser- vice du bien public mais bel et bien comme un instrument politique ?

L’hémorragie est d’ailleurs logique : les espaces naturels diminuent, la plupart des espèces sau- vages sont menacées, l’opinion n’admet plus que la violence soit notre seul rapport avec les animaux. La moyenne d’âge des chasseurs fait qu’il en meurt chaque année plus qu’il n’en naît, et les jeunes préfèrent s’amuser autrement qu’en tuant des chevreuils.

Le pouvoir, de droite ou de gauche, a toujours favorisé la violence contre les animaux, par in- différence à cette question autant que par clien- télisme (chasse, corrida, élevage concentration- naire, cirques, grands prédateurs, expérimenta- tion, j’en passe...). Si les politiques voulaient enfin sortir de l’autisme, ils seraient donc bien inspirés de ne pas accréditer une fiction en ac- cordant à la cynégécratie plus d’importance qu’elle n’en a, et d’admettre que cette activité fossile, la chasse-loisir, joue un rôle entièrement négatif, qu’elle pervertit le jeu démocratique, qu’elle gâche nos promenades, qu’elle a ruiné les équilibres naturels par l’élimination des pré- dateurs et les lâchers de « gibier » d’élevage, dans le seul but de prolonger l’exercice d’une pratique que tout condamne, sauf la loi.

Les ennemis de la chasse, soit quand même près de la moitié des Français, n’auront donc plus qu’à souhaiter à cette activité de finir comme la grenouille qui voulait être un bœuf : « La chétive pécore / s’enfla si bien qu’elle cre- va ».

Armand Farrachi

Publié dans Le Nouvel Observateur

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1234854-en- finir-avec-la-chasse-en-france-le-nombre-de-chasseurs- s-effondre-et-c-est-tant-mieux.html

1 cf Pour en finir avec la chasse, G. Charollois (éd. IMHO)

2 L'ONCFS touche une taxe à chaque validation et non à chaque individu.

3 « Combien sommes-nous ? » Plaisirs de la chasse, juin 2011

4 Par exemple, la Fédération Nationale annonce « de moins en moins d'accidents graves » alors qu'on en compte 131 en 2010-11 et 143 en 2011-12.

3

Source :

http://france-sans-chasse.org/pdf/bulletin_34_sept14.pdf

Armand Farrachi

Publié dans Le Nouvel Observateur

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1234854-en- finir-avec-la-chasse-en-france-le-nombre-de-chasseurs- s-effondre-et-c-est-tant-mieux.html

1 cf Pour en finir avec la chasse, G. Charollois (éd. IMHO)

2 L'ONCFS touche une taxe à chaque validation et non à chaque individu.

3 « Combien sommes-nous ? » Plaisirs de la chasse, juin 2011

4 Par exemple, la Fédération Nationale annonce « de moins en moins d'accidents graves » alors qu'on en compte 131 en 2010-11 et 143 en 2011-12.

3

Source :

http://france-sans-chasse.org/pdf/bulletin_34_sept14.pdf

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 10:36
MANIFESTATION « LA CHASSE Y’EN A MARRE » LE 18 OCTOBRE 2014 À PARIS

2ÈME MANIFESTATION « LA CHASSE Y’EN A MARRE » LE 18 OCTOBRE 2014 À PARIS

APPEL A LA MOBILISATION

POUR SORTIR DE LA CHASSE ET DU PIEGEAGE

Pour transformer l’essai de la manifestation réussie de 2013, le collectif du 21 septembre, regroupant 23 associations, vous invitele 18 octobre 2014 à Paris pour une nouvelle manifestation contre la chasse.

Nous vous donnons rendez-vous à 14h Place de la République à Paris (manif statique avec 2 happenings).


Avec la présence du rappeur RES.

Tout le monde est bien sûr invité à ce rassemblement, nos voix de la paix doivent se faire davantage entendre que les coups de fusil !

L’État doit arrêter de confier la gestion de la Nature aux chasseurs !

Réservez la date et n’hésitez pas à partager !

Inscrivez-vous sur facebook : https://www.facebook.com/events/618943478224608/

MANIFESTATION « LA CHASSE Y’EN A MARRE » LE 18 OCTOBRE 2014 À PARIS
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14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 11:06

www.ecologie-radicale.org

La lettre de Gérard CHAROLLOIS le dimanche 14 septembre 2014

Tel 06 76 99 84 65

Pour l’abolition du loisir de mort.

La presse régionale va sortir ses piteux marronniers sur le thème de l’ouverture de la chasse, des bons copains souvent bredouilles mais tellement heureux de traquer les bêtes des bois et des champs, avec le fidèle chien et les petits matins bleutés d’automne.

Image bucolique convenue supposée attendrir le lectorat ruraliste, poncif bien peu de nature à stimuler les neurones.

En fait, l’ouverture générale de la chasse est précédée de multiples dérogations et dans six mois, la clôture sera suivie d’autant d’exceptions qui font, qu’en ce pays, la chasse ne ferme jamais très bien.

Qu’est-ce que la chasse en Europe, aujourd’hui ?

Un lamentable passe-temps, un rituel guerrier, consistant à tirer sur des animaux d’élevages, ombres artificielles de ce qui fut naguère une faune riche, diversifiée, sauvage, généreuse.

La chasse intensive, l’agrochimie empoisonneuse, les infrastructures de transports, l’urbanisation, l’assèchement des zones humides, la mutation des forêts en usines à bois, l’omniprésence et la cupidité des hommes les amenant à exploiter tous les milieux, toutes ces agressions ont anéanti la faune.

Les quatorze millions de faisans, les milliers de lièvres importés, le million de canards colverts, les cinq millions de perdrix d’élevages relâchés chaque année, sans oublier les sangliers croisés de porcs domestiques gavés au maïs, toutes ces malheureuses victimes alimentent un stand de tirs minable où d’étranges individus vont de parkings-chasse en parkings-chasse aérer leurs gros fusils.

La faune sauvage, la vraie, est persécutée par ces « gestionnaires » de la nature qui vitupèrent contre les renards, les blaireaux, les fouines, les lynx, les loups qui ne survivent que marginalement dans un univers dénaturé.

Lorsque l’élevage intensif génère des maladies, les pouvoirs publics incriminent ce qui persiste de nature. Les vaches ont-elles la tuberculose ? C’est la faute aux blaireaux.

Les moutons des éleveurs subventionnés de montagne développent-ils la brucellose ? c’est imputable aux bouquetins qui doivent disparaître du massif du BARGY en HAUTE SAVOIE. La ministre de l’écologie veut « assainir » la montagne, propos nauséabonds moralement, stupides scientifiquement, dès lors que les massacres de bouquetins provoquent des déplacements d’animaux et donc des propagation de la bactérie.

Ne cherchez pas une analyse honnête de la chasse, sous les plumes conformistes.

Nul ne s’interrogera sur ce qui peut déterminer un homme à jouir de l’effroi et de la mort qu’il inflige à un animal qui ne lui a rien fait.

Nulle plume servile, soucieuse de ne pas déranger un lectorat assoupi, n’évoquera le silence de mort régnant désormais dans les campagnes désertées par les oiseaux.

Il faut bien que les gens s’amusent à traquer, mutiler, fusiller ce qui palpite et qui saigne.

Et puis, sans la chasse, vous savez bien, » le sanglier prolifère, retourne les pelouses des petits bourgeois, effraie les grands-mères en venant jusque dans les villes semer la terreur ».

La lourde propagande des chasseurs distille la peur des animaux, peur parfaitement absurde.

Il est impératif de « réguler » car « il y aurait trop de bêtes sans la chasse ».

Et puis, « le chasseur est un protecteur de la nature avisé, sans lequel il n’y aurait plus de bêtes » !

Toute propagande n’est qu’un art de mentir et de duper.

Invitée à débattre sur la chasse,par une station de radio nationalement écoutée, le lundi 15 septembre à dix heures, la CONVENTION VIE ET NATURE apprend que le lobby chasse refuse de confronter des arguments mais exigeait une émission unilatérale, sans contradicteur.

C’est qu’en dehors des attaques personnelles méprisables et ridicules, les injures décernées aux protecteurs de la nature, les propagandistes du loisir de mort peinent à défendre une pratique parfaitement incompatible avec la situation matérielle et morale de nos sociétés.

La chasse méconnaît le caractère sensible de l’animal et c’est ce qui la condamne d’un point de vue éthique.

Elle participe de la destruction de la biodiversité comme l’illustre tragiquement l’anéantissement, par la seule chasse, de la population ursine des Pyrénées.

La chasse gangrène la vie politique en exerçant une confiscation de la gestion de la faune, de l’espace rural et en avilissant les politiciens de ce pays, marionnettes s’agenouillant devant un lobby rétrograde.

Les lois et règlements ne protègent ici que le chasseur bien que celui-ci se raréfie d’année en année.

Sans ses structures corporatistes, sans les privilèges institutionnels conférés par les politiciens depuis des décennies, le monde de la chasse ne pèserait pas lourd et nous pourrions nous réjouir de constater que les strates les plus jeunes et les plus éduquées de la population se détournent du loisir de mort.

Mais, le lobby tient l’Etat et les moyens financiers colossaux dont il dispose lui permettent d’occuper le terrain, d’arroser les médias d’articles et de contacts, de tenir ici et là des stands à la gloire de l’art de tuer.

Face aux tueurs, comme toujours dans l’Histoire, les plus timorés louvoient, hésitent, n’osent pas résister et servent de cautions à un lobby et à une activité nocifs.

En France, la chasse est un abus : abus de temps d’ouverture, (le plus long d’Europe), aabus la liste d’espèces soumises à la chasse, (la plus longue d’europe), abus la chasse de nuit des oiseaux d’eau, abus les piégeages de petits oiseaux à la glue, au filet, à la tendelle, à la matole, abus l’arrogance et la cruauté de la chasse à courre survivance grotesque dela féodalité, abus l’emprise des chasseurs sur l’espace rural, abus le poids de ce loisir au parlement et dans les coulisses du ministère.

Alors, l’argent peut dissimuler un temps ces vérités, ces faits qu’il faut taire.

Un temps seulement.

Dans ce monde devenue si hostile à la vie sauvage, il faut arrêter la guerre faite aux animaux de la nature et instaurer enfin une relation de bienveillance, de respect et, pour nous, d’amour avec le vivant.

Face aux tueurs, nous affirmons notre radicale opposition.

Car, abolir la chasse, c’est accéder à un degré plus élevé de civilisation puisque ce loisir exalte la pulsion de mort.

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

POUR LE RESPECT DES êtres vivants et des equilibres naturels.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 10:11

Le message ci-dessous révèle que chasseurs et tauromaniaques partagent un esprit fasciste, violent, dangereux.

Systématiquement, l'agression physique émane de ceux qui méprisent les animaux et la nature.

Il y a là une cohérence idéologique.

Ces hommes sont les ennemis de la terre.

Ces hommes qui s’en prennent aux oiseaux

Par Christine Tréguier - 27 août 2014

En quête d’un sujet de rentrée léger qui sorte un peu des registres militance triste, sempiternelle dénonciation du totalitarisme hi-tech souriant qui
vient, ou drame planétaire, je tombe sur un article de Sud Ouest, édition de la Charente-Maritime, intitulé : « L’observatoire des oiseaux de Saint-Froult
incendié ». Mon sang ne fait qu’un tour. Qui sont donc ces ostrogoths, capables de s’attaquer à des créatures pacifiques et à leurs protecteurs-observateurs
? Le journaliste, lui aussi visiblement choqué, suggère une réponse : la plateforme a brûlé… « à l’issue d’un rassemblement de 300 chasseurs qui ont bloqué
le rond-point d’accès à l’île d’Oléron ». L’article explique ensuite que ces messieurs en colère ont, pendant deux heures, distribué un tract dénonçant
« l’acharnement sans fin de la Ligue de protection des oiseaux [LPO] et des associations anti-chasse », responsables, selon eux, d’une restriction « à
peau de chagrin » du territoire de chasse côtier qu’ils louent à l’État. Motif de leur ire : deux parcelles… de 5 km de littoral côtier (sur 450 km au
total, dont la moitié est ouverte à la chasse), et une en particulier, sur 1,2 km de long. Elle est fréquentée par une trentaine de chasseurs et contiguë
à la réserve naturelle, appartenant, elle, au Conservatoire du littoral, mais gérée par la LPO. Inutile de vous faire un dessin, les oiseaux nichent dans
la réserve et lorsqu’ils passent « la frontière », ils deviennent des cibles potentielles pour… les voisins à l’affût. D’où l’arrêté signé par la sous-préfète
qui tente d’accéder aux demandes des uns, sans déposséder les autres.

Sans succès visiblement. Le tract est « incendiaire » : la LPO « est une association qui vit grassement sur nos impôts » [les fédérations et associations
de chasse touchent elles aussi des subventions, NDLR], elle « refuse le dialogue », elle « confisque des territoires » (?), elle « souhaite avoir le monopole
de l’éducation de nos enfants » (? ??), impose des « conditions dictatoriales », etc. Le tract se conclut sur la menace d’« un combat à durée indéterminé
». Le communiqué du 7 août diffusé par la Fédération départementale des chasseurs de Charente-Maritime donne lui aussi dans la sémantique guerrière dès
la première phrase : « La LPO a tiré dans les dos des chasseurs »…

L’affrontement n’a pas lieu que dans ce département et il ne date pas d’hier. Depuis plusieurs années, la Fédération de chasse locale et l’association
pour la gestion de la chasse maritime (à l’origine du tract) défendent ce qu’ils considèrent comme leur « territoire ». Aux dires de nombreux témoins,
non seulement ils ne font pas le ménage, mais ils usent de méthodes assez… rudes, comme cribler de balles les panneaux « Interdit de chasser » ou y accrocher
des oiseaux morts. Il serait même question de menaces de mort. On le voit, l’ambiance est « sympathique » et la conception du « dialogue » pour le moins
curieuse. Associations et riverains soucieux des oiseaux ont patiemment conservé témoignages et photos, et l’épais dossier est désormais sur le bureau
de Ségolène Royal, la ministre de l’Écologie et présidente de la Région. Sans doute ces méthodes peu civiques ont-elles joué dans la décision ministérielle
de modifier le bail de location par un arrêté préfectoral qui en renouvelle les termes tous les huit ans. On prend un peu à Jacques – cinq petits kilomètres
– pour donner à Paul – les oiseaux et celles et ceux qui aiment la faune et la nature – un peu de sécurité et de tranquillité.

Pas de quoi fouetter un chat. Mais les chasseurs se posent néanmoins en victimes. Dans Sud Ouest, le président de la Fédération ne condamne même pas l’incendie.
Il estime que la présence sur le site de l’observatoire d’une trentaine de chasseurs – qui ont d’abord fièrement affiché la preuve photographique sur le
site de leur association avant de la retirer – « peut prêter à confusion ». Ils seraient « montrés du doigt », et c’est la LPO qui aurait « allumé la mèche
». Afin de masquer une éventuelle boulette, le « vénérable » président pointe la prétendue illégalité de la construction de bois. Et, comme la police,
il dit attendre que l’enquête amène des preuves et identifie les coupables… Cela ne saurait tarder puisque la LPO, qui ne souhaite pas s’exprimer pour
ne pas souffler sur des braises à peine éteintes, a déposé une plainte pour dégradation et tentative de vol. Il existerait un proverbe chinois disant «
l’homme qui s’en prend aux oiseaux ne peut qu’être rempli de haine ». Et s’il n’existe pas, on devrait l’inventer et l’enseigner dès la maternelle. Histoire
que les chasseurs de demain cessent, sous couvert de régler d’autres problèmes, de nuire à d’innocents oiseaux. Et plus largement de tuer certaines espèces
protégées au prétexte qu’elles nuisent aux intérêts des agriculteurs, des cultivateurs ou des pêcheurs.

http://www.politis.fr/Ces-hommes-qui-s-en-prennent-aux,28018.html

________________________________________________________________________________

Corrida : Vidéo sur les événements de Maubourguet :

Maubourguet:

https://www.youtube.com/watch?v=xSgfA7CUGI4

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Les enseignants connaissent-ils la loi ? (Utilisation d’animaux en cours de SVT)‏

Dans le cadre de notre campagne « Enseigner sans animaux », nous avons voulu éclaircir certains points de la réglementation. Sur le site du ministère de l’Agriculture ( http://agriculture.gouv.fr/Animaux-utilises-a-des-fins-scientifiques ), qui est, en France, le ministère chargé de la transposition de la directive européenne concernant l’utilisation d’animaux dans les laboratoires (2010/63/UE), nous lisions que l’utilisation d’animaux vertébrés, même morts, ne serait autorisé « QUE dans l’enseignement supérieur ou la formation professionnelle ou technique conduisant à des métiers de l’expérimentation animale. »
Sur la même page, il est précisé: « en ce qui concerne l’enseignement secondaire, en lycées et collèges, il existe d’autres alternatives pédagogiques, les travaux pratiques peuvent être réalisés sur des sous-produits animaux au sens du règlement (CE) 1069/2009, issus d’animaux sains ou des denrées alimentaires (poissons, cœur-poumons de moutons), sur des invertébrés (non visés par la réglementation pré-citée), ou par l’intermédiaire de supports vidéo. »

Le hic, c’est que nous sommes en contact avec des enseignants en lycée et collège qui nous ont dit qu’ils n’avaient pas connaissance de cette interdiction et que des catalogues de « matériel pédagogique » pour les travaux pratiques continuaient à proposer des animaux.

Notre directeur ayant participé au colloque « Animal et enseignement » organisé par le groupe de réflexion Ecolo-Ethik à l’initiative de Mme Chantal Jouanno, sénatrice de Paris, il a fait part à cette dernière des possibles contradictions entre la loi et son application. Mme Jouanno a immédiatement proposé de poser une question écrite et nous la remercions bien vivement. Les questions écrites sont publiées au Journal officiel et doivent obligatoirement recevoir une réponse du gouvernement.

La question de Chantal Jouanno au gouvernement

Le 26 juin 2014, le Journal officiel du Sénat publiait la question n°12267 : « Mme Chantal Jouanno attire l’attention de M. le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur l’application de la directive 2010/63/UE du Parlement européen et du Conseil du 22 septembre 2010 relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques. Elle souhaiterait connaître le ou les textes français transposant cette directive, en particulier les dispositions relatives aux méthodes alternatives pour remplacer les dissections au collège ou au lycée. Il semblerait en effet qu’aujourd’hui, le fait d’utiliser ou de ne pas utiliser des animaux dans l’enseignement relève du choix personnel du professeur de sciences et vie de la Terre. Elle souhaiterait un éclaircissement sur ce point. »

La réponse du ministre

Le 24 juillet 2014, le Journal officiel du Sénat publiait la réponse apportée par le ministre : « La protection des animaux utilisés à des fins scientifiques et éducatives est une préoccupation constante des citoyens français et européens depuis déjà de nombreuses années. La directive européenne 2010/63/UE a modifié le dispositif réglementaire et réaffirme de façon très claire l’objectif de diminution des animaux utilisés à des fins scientifiques, enseignement compris. Les textes réglementaires achevant sa transposition le 1er février 2013 ont confirmé l’interdiction d’utilisation d’animaux vertébrés dans les établissements d’enseignement secondaire. L’article R. 214-87 du code rural et de la pêche maritime (CRPM) précise que le dispositif réglementaire s’applique «lorsque des animaux (…) sont élevés pour que leurs organes ou tissus puissent être utilisés à des fins scientifiques »et l’article R. 214-105 du CRPM indique que «seules sont admises les procédures [id est "toute utilisation, invasive ou non, d'un animal à des fins expérimentales ou à d'autres fins scientifiques"] qui ont pour objet (…) l’enseignement supérieur ou la formation professionnelle ou technique conduisant à des métiers qui comportent la réalisation de procédures expérimentales… ». Les travaux pratiques utilisant des vertébrés (souris, grenouilles…), même morts, sont réservés au seul domaine de l’enseignement supérieur et de l’enseignement professionnel. Ce nouveau dispositif a fait l’objet d’une information par le ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt chargé de son application auprès du cabinet du ministère de l’éducation nationale en date du 7 mai 2013. S’agissant des alternatives pédagogiques, les travaux pratiques peuvent être réalisés sur des sous-produits animaux au sens du règlement (CE) 1069/2009, issus d’animaux sains ou des denrées alimentaires (poissons, cœur-poumons de moutons), sur des invertébrés (non visés par la règlementation pré-citée), ou par l’intermédiaire de supports vidéo. Enfin, certains recteurs d’académie ont également été destinataires de courriers dans ce sens, pour que les enseignants en sciences et vie de la terre soient informés de ce contexte réglementaire renforcé en matière de protection des animaux utilisés à des fins scientifiques et éducatives. »

Affaire à suivre…

Si des enseignants de Sciences et Vie de la Terre (SVT) pensent que l’utilisation d’animaux est autorisée et que si des catalogues continuent à proposer des poussins, des grenouilles, des rats ou de souris, il y a un manque d’information quelque part… Le ministère de l’Agriculture dit avoir informé le ministère de l’Education nationale le 7 mai 2013 et dit avoir informé aussi « certains recteurs d’académie ». Pourquoi « certains » seulement ? Et qui aurait informé les fournisseurs d’animaux pour travaux pratiques ? Nous avons à nouveau sollicité Mme Chantal Jouanno pour de nouveaux éclaircissements. Cette affaire est donc à suivre.

Dissections au collège et au lycée Question n° 12267 posée par Mme Chantal Jouanno
Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt

http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ140612267&idtable=q288854|q283039|q278489|q279614|q287067|q286468|q288509|q281383&_c=question+%E9crite+chantal+jouanno&rch=gs&de=20130828&au=20140828&dp=1+an&radio=dp&aff=sep&tri=p&off=0&afd=ppr&afd=ppl&afd=pjl&afd=cvn

25 recommandations : cliquez-ici

Sources ANTIDOTE EUROPE : http://antidote-europe.org/animaux-svt-enseignants-loi/

Maubourguet:

https://www.youtube.com/watch?v=xSgfA7CUGI4

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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 10:09

 

 

(un site ami à visiter :

www.lucelapin-et-copains.com).

 

 

 

www.ecologie-radicale.org

 

 

La lettre de Gérard CHAROLLOIS        le dimanche 13 juillet 2014

TEL 06 76 99 84 65

 

 

 

           La biodiversité et les hommes nuisibles.

 

 

 

Les hommes nuisibles ont anéanti beaucoup d’espèces par cruauté, ignorance, cupidité, arriération.

Les hommes nuisibles n’aiment pas la nature, ne respectent pas l’animal, abordent le monde avec leurs pulsions de mort.

Les hommes nuisibles ont amené l’ours aux portes de l’extinction dans les Pyrénées et avaient fait disparaître le loup de nos forêts au début du 20ème siècle.

Les hommes nuisibles veulent transformer les parcs nationaux en parcs à moutons de rente qu’ils feignent de pleurer lorsqu’un prédateur tue la « douce brebis » mais qu’ils n’hésitent pas à vendre à l’égorgeur.

Les hommes nuisibles ne supportent ni les lynx, ni les renards, ni les fouines, ni les cormorans, ni les vautours, ni les femmes et hommes de mieux qui aspirent à sauver la nature, car les hommes nuisibles sont en guerre contre tout ce qui échappe à leur contrôle.

  

 

 

Les hommes nuisibles cohabitent avec nous, ici et maintenant, en ce temps de mutation des mentalités qui voit leur remplacement progressif par des humains davantage respectueux du vivant, non violents, en paix avec la nature.

Nuisibles ?

 

 

Oui, parce qu’ils nuisent à la biodiversité qu’ils exterminent, à l’animal qu’ils maltraitent, à la dignité humaine qu’ils avilissent, dignité   tenant à cette qualité première, mère de toutes les vertus : l’empathie.

 

 

Dans ce contexte sociologique, une question se pose à nous :

Faut-il réintroduire des ours dans les Pyrénées ?

Faut-il se réjouir du retour du loup revenu d’Italie depuis 1992 ?

Vous trouverez plus d’un ami sincère des bêtes pour expliquer que cela revient à donner des otages à la malfaisance des hommes nuisibles, que les ours, les loups, les lynx seront fusillés, piégés, empoisonnés par les semeurs de mort, les obsédés de l’aseptisation de l’espace naturel.

Pourquoi donner de la chair à fusil aux maniaques de la gachette qui sévissent encore dans le rural profond ?

L’humain ne mériterait pas la nature.

Qu’elle disparaisse, pensent nombre de nos amis, pour cesser d’être la victime permanente de l’homme nuisible et de ses complices dans l’appareil d’Etat.

 

 

 

A quoi bon tenter de sauver l’espèce ursine puisque les malheureux ours deviendront la proie de tireurs auxquels il suffira d’affirmer qu’ils ont eu très peur de la grosse bête pour échapper à la prison.

Mieux vaut qu’il n’y ait plus d’ours, plus de loup, plus de lynx dès lors que leur protection concrète ne peut pas être assurée.

N’a-t-on pas vu, ces jours-ci, un préfet autoriser une battue d’effarouchement de loups dans la zone  centrale du parc national des ECRINS 

 

 

?

 

L’homme est trop nuisible et devra, à terme, subir la sanction finale de sa nuisance. Il finira dans une planète poubelle privée de vie, un environnement souillé par sa quête insatiable de profits.

Alors, ne troublons pas l’agonie de la nature. Refusons l’acharnement thérapeutique et que tout disparaisse : insectes, oiseaux, amphibiens, reptiles, mammifères.

 

 

Ce raisonnement, qui ne manque pas d’intelligence, tenu par des amis sincères et sensibles de la cause du vivant, n’est pas le mien.

 

 

En effet, s’il fallait souhaiter l’extinction totale de lapopulation ursine pour que ses représentants cessent d’être persécutés par les arriérés, il faudrait, tout autant, espérer la disparition du renard, de la fouine, du blaireau, de la martre de nos campagnes, eux aussi victimes de l’ignorance crasse des tueurs agréés.

Et puis, il y a toutes les espèces soumises à la législation de la chasse dont l’absence pourrait nous réjouir en ce qu’elle priverait l’addictif au loisir de mort de son « gibier ».

 

 

 

Comment ne pas songer aux millions d’animaux domestiques ou sauvages écrasés sur les routes, parfois cruellement blessés par des collisions avec les voitures ou les trains ?

 

Si l’on voulait que l’animal ne soit plus le souffre-douleurs de l’homme nuisible, il conviendrait qu’il n’y ait plus aucun animal sur terre.

 

Aussi, ce n’est point l’ours, le loup ou le lynx qui sont les problèmes mais l’homme nuisible, celui qui les pourchasse avec son obscurantisme et sa haine de la vie.

 

Alors, je demande qu’on laisse revenir la biodiversité et que ce retour s’accompagne d’un effort d’éducation, d’instruction du public pour extirper les peurs et les croyances fausses sur les espèces.

 

 

 

 

Que des hommes nuisibles méconnaissent la biologie et l’écologie scientifique est excusable.

Ces hommes nuisibles se crispent, s’agitent furieusement, exhalent leur arriération avec aigreur, s’organisent en lobbies agrocynégétiques, d’autant plus  hargneux qu’ils sont en voie de disparition.

Ils constituent un monde archaïque qui a de la nature une approche quasi-superstitieuse.

 

En revanche, que des politiciens sans honneur fassent écho aux préjugés, relaient les  impostures et le fassent en connaissance de cause, donne la nausée.

 

 

 

L’actuelle ministre de l’écologie tient sur la présence du loup en France des propos contraires à son devoir d’éducation des populations les moins évoluées.

Les politiciens Français sont méprisables en ce qu’ils confondent le peuple et la lie et croient faire de la démagogie en flattant l’arriération.

Notre problème ne réside nullement dans les gesticulations de quelques milliers d’éleveurs chasseurs, mais dans l’indigence des femmes et hommes politiques de ce pays.

 

 

 

 

Nos concitoyens méritent mieux que ces élus inconsistants qui offrent la nature en pâture aux éléments les plus réactionnaires de la société.

Nos concitoyens souhaitent majoritairement une faune riche et diversifiée.

 

Demain, pour « réguler » les herbivores sauvages, qu’aurons-nous besoin de chasseurs puisque nous aurons des loups, des ours et des lynx !

 

 

 

 

            Gérard CHAROLLOIS

 

 

CONVENTION VIE ET NATURE

MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

 

 

 

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