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5 novembre 2017 7 05 /11 /novembre /2017 10:59

www.ecologie-radicale.org
La lettre de Gérard CHAROLLOIS  Le dimanche 5 novembre 2017
TEL 06 76 99 84 65

 


Les nations, les races et les espèces.

 


Les humains s’enferment depuis toujours dans des tribus, des cités, des nations, des peuples, des communautés, des ethnies, des identités dressées les unes contre les autres.
Que de guerres, de génocides générèrent ces appartenances meurtrières.
En biocentrisme, la seule identité, la seule appartenance qui vaillent est celle du vivant, par-delà les origines, les races et les espèces.
Tout être souffrant est notre frère en communauté de destin.
Il n’est pas de détresse qui ne soit pas nôtre et tout être confronté à la douleur, à l’angoisse mérite notre empathie.
Ceux qui marchent devant, ceux qui sont des vigies, appellent déjà à l’antispécisme et ceux qui, traînards de la conscience, ignorent cette unité fondamentale du vivant, poursuivent les errements qui endeuillèrent l’Histoire des hommes.


Notre universalisme altruiste se concilie parfaitement avec la défense des cultures et notamment de la pureté des langues que malmène, en notre temps, diverses élucubrations idéologiques.
Concrètement, en politique, peut-on être citoyen du monde et abattre toutes les divisions institutionnelles héritées de l’histoire et de la géographie ?
Il le faudra, mais les scories du passé pèsent lourdement sur nos sociétés.
L’élargissement du cercle d’appartenance est un processus évolutif impliquant un socle de valeurs communes.
En cela, étape nécessaire, j’approuve l’idée d’unifier le continent européen sur un socle de valeurs que sont la laïcité, les droits de l’homme, la démocratie, puis les droits des animaux et de la nature.
D’autres régions planétaires se courbent encore sous le joug des mythes, des superstitions, de l’ignorance et il est illusoire d’y voir fleurir la démocratie, les droits humains, le respect du vivant, la prévalence des enseignements du grand livre du monde sur les dogmes oniriques des mythes religieux.
Il est regrettable que l’idéologie mercantile affairiste ait gâché l’idée européenne en inscrivant dans l’ADN de l’Union Européenne des perversions telles que la concurrence, la compétition, le libéralisme économique là où il fallait inscrire la solidarité, les services publics, les hiérarchies sociales fondées sur l’utilité commune et non sur la spéculation, la prévarication, la croissance quantitative au détriment de la nature et du lien social.
Perdus devant des processus qui les dépassent, les citoyens réagissent par des réflexes de peur et de replis identitaires dont le régionalisme exacerbé -nationalisme localiste- constitue une expression.
Aujourd’hui, la Catalogne occupe l‘actualité et demain d’autres régions connaîtront cette crispation et ce besoin de repli frileux, fruit des inquiétudes et des égoïsmes.


Or, d’expérience, les pouvoirs locaux ajoutent trop souvent à l’incompétence, le népotisme, les privilèges des lobbies, la constitution de petits fiefs pour tout petit seigneur.
Est-ce à dire qu’il faille réprimer judiciairement les tenants des petites indépendances, à l’instar de ce que fait l’État espagnol qui ose emprisonner ses opposants ?
On répond par l’idée à une idée et non par la violence, fut-elle d’État.


Une idée se discute, s’examine, se promeut ou se combat mais uniquement par la force des arguments et non par la violence de nervis ici, de la police ailleurs.
En fait, la droite espagnole n’a jamais purgé le Franquisme, le dictateur s’étant maintenu après la défaite des fascismes qui l’avaient installé au pouvoir.
La situation fut très différente dans les autres pays qui, après la guerre, se trouvèrent immunisés pour un temps des idéologies funestes, grosses de malheurs pour les peuples.
L’Espagne n’a pas bénéficié de la dénazification.
Je ne suis pas pour la création de nouvelles frontières, pour la multiplication des nations à l’heure où il conviendrait d’élargir l’appartenance, mais je condamne plus encore le fait d’envisager l’incarcération de leaders indépendantistes pour « rébellions » et « insoumissions », « séditions ».
Et puis, la Catalogne abolit la torture des taureaux en 2012 ce qui vaut un brevet de civilisation!
Sommes-nous encore dans une société riche de la capacité de débattre ?
Ne succombons pas au conformisme, à l’exigence de soumission et retrouvons la voie de la libre confrontation des convictions.
A propos :
Le chef du gouvernement conservateur de MADRID serait un grand amateur de corrida, spectacle d’essence thanatophile « viva la muerte ».
Décidément, la droite Espagnole demeure marquée culturellement par le Franquisme.
En France aussi, hélas, nous en avons de ces hommes mauvais qui font de la mort un loisir, un jeu, un spectacle.
Eux et eux seuls ne sont pas de notre espèce.

 


Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
UNE FORCE POUR LE VIVANT

 

 

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22 octobre 2017 7 22 /10 /octobre /2017 12:18

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS    Le dimanche 22 octobre 2017
TEL 06 76 99 84 65

 


Amiante, glyphosat et autres molécules chimiques.

 


La nature et les êtres vivants apparurent dans un contexte environnemental exempt de la chimie qui, depuis le 20ème siècle, envahit tous les milieux et les organismes.
Insecticides, herbicides, fongicides, ralentisseurs de flammes, détergents, sulfides, métaux lourds, mercure polluent la planète dans les régions les plus éloignées des centres de productions de ces substances.
Tous les aliments présentent des traces de molécules phytosanitaires et périodiquement des scientifiques et les gazettes s’émeuvent devant les analyses sanguines révélant les contaminations.
Ne nous y trompons pas, le cancer est aussi vieux que le monde et on en trouva sur les momies égyptiennes, bien avant l’ère industrielle.
Les pollutions des sols, des eaux, de l’air et des aliments n’inventèrent pas la mort qui frappait les hommes du passé bénéficiant d’un régime super-bio.
La science, la chimie, les connaissances, loin d’être malfaisantes, peuvent servir le bien commun et combattre la souffrance, les maladies et prolonger l’espace d’une vie dans de meilleures conditions.
Tout dépend de l’usage que la société fait de sa maîtrise sur le monde.
Science et conscience doivent marcher au même pas et dans la même direction, celle d’un mieux être, d’un mieux vivre.
Pour l’heure, des intérêts sordides détournent la technique en la mettant aux ordres du monde nuisible de l’argent.
Le bain de molécules issues de l’industrie chimique dans lequel nous évoluons n’est pas la cause de tous nos maux et de la chute finale de tout être. Les fléaux préexistaient au développement technologique.
Mais cette évidence ne saurait justifier l’imposture des firmes du poison qui, pour faire du profit, dissimulent la nocivité de leurs productions, du tabac aux alcools, de l’amiante au glyphosat, des néonicotinoïdes au médiator.
Pour le profit, le système aseptise la nature, extermine les formes de vies, compromet les progrès de l’hygiène et de la médecine en menaçant la santé des populations.
Les firmes trouvent même de pseudo-experts pour nier, hier, les dangers du tabagisme passif et aujourd’hui, du caractère cancérogène de l’herbicide phare de MONSANTO.

 


Le gouvernement français affiche qu’il opinera, à BRUXELLES, pour que l’Europe ne renouvelle pas l’autorisation d’utilisation en agriculture du glyphosat, en espérant sans doute qu’il se trouvera une majorité contraire.
En France, l’interdiction de cet herbicide est différée et le syndicat FNSEA de l’agrochimie milite pour le maintien de tous les biocides, du moins jusqu’à ce qu’un produit ait trouvé un substitut qui, à terme, s’avèrera aussi toxique que celui qu’il remplace.
Car tout poison est un poison.
Pour l’Agence Européenne de Sécurité des Aliments, EFSA, le glyphosat ne posait aucun problème de santé publique. Elle se fondait sur des études émanant de la firme. Le CIRC, organisme international de recherche contre le cancer classe en revanche l’herbicide cancérogène probable.
Par-delà ces polémiques scientifiques, un défi fondamental apparaît : pour le dieu profit, l’humain doit-il asservir le vivant ?
La terre doit-elle devenir un terrain d’exploitation frénétique offert à l’appétit insatiable des spéculateurs ?
Il est en effet probable que les molécules toxiques pour les végétaux et neurotoxiques pour les insectes le soient pour tout organisme vivant, surtout par effets cumulatifs et croisés des innombrables molécules absorbées.
Si les maladies infectieuses paraissent en grande partie maîtrisées, il faut constater une préoccupante augmentation de certains troubles neurologiques dans la population. Ainsi, selon une étude, en 1966, 4,5 enfants sur dix mille présentaient un trouble du spectre autistique, ils seraient aujourd’hui 147 sur dix mille.


Que penser de l’explosion des toxicomanies et de la baisse du Quotient Intellectuel moyen observée aux USA ?
Une autre étude Allemande, indique qu'en trente ans, 80% des insectes ont disparu.
Mais avant tout, face aux pesticides, aux perturbateurs endocriniens, mon objection sera éthique en ce que, lorsque le profit dicte sa loi, la vie recule.
Pour accroître sans fin les rendements de tout, homo economicus expulse la vie.
Il n’y a pas que les poètes pour déplorer que les coquelicots et les bleuets n’enchantent plus les champs de blé. Le sage et l’hédoniste altruiste qui sont les mêmes regretteront que le rendement devienne l’obsession d’une société abîmée.
L’oligarque, premier de cordée, actionnaire des firmes, personnage avide d’argent gagné au détriment de tout, n’a rien à faire de la nature, de la qualité de la vie de ses semblables, de leur santé, de leur travail et de leur vie.
Le profit d’abord est son dogme.
A quand, le procès de NUREMBERG de ces criminels contre la vie ?

 


Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
UNE FORCE POUR LE VIVANT

 

 

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24 septembre 2017 7 24 /09 /septembre /2017 11:08

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lA LETTRE DE Gérard  CHAROLLOIS     Le dimanche 24 septembre 2017

TEL 06 76 99 84 65

 

 

Des décideurs anthropocentriques

 

 

 

Les politiciens au pouvoir jouent à plus écolo que moi tu meurs.
Grands défenseurs du climat, avocats de la biodiversité, champions de la transition écologique, généreux en discours sur les tribunes des colloques internationaux, ces personnages commandités par la finance, fervents homo economicus, sont incapables d’adopter la moindre mesure concrète, effective, pratique en faveur de la nature.
Ils parlent écologie et ls servent les intérêts cupides des oligarques.

 


Bien sûr, il faut fermer le robinet en se brossant les dents, la planète se réchauffe, les glaces polaires fondent comme les bonnes intentions face aux lobbies, mais pas question de limiter l’irrigation, l’épandage de pesticides, la construction de routes nouvelles, l’urbanisation cancéreuse de l’espace, la croissance démographique et l’abjecte chasse loisir estampillée « gestion » par ces politiciens irresponsables.
En France, le gouvernement souhaite même accélérer le bétonnage en réduisant les normes de constructions, en limitant la durée des recours à l’encontre des permis de construire. Sans doute que pour ces personnages, les villes tentaculaires gagnent à s’étendre davantage et à se densifier au détriment de la biodiversité que l’on célèbre en grande pompe par ailleurs.

 


Mais que vaut la nature pour ces personnages ?
Peut-être pourrions-nous leur suggérer d’imposer aux voraces promoteurs immobiliers d’implanter en façade et sous toiture des bâtiments de béton et de verre des nichoirs pour martinets et autres oiseaux cavernicoles expulsés des villes modernes sans les infractuosités des murs qui les accueillaient autrefois.
Pour les politiciens, la biodiversité est une question exotique, lointaine et bonne pour déclamations à onction épiscopale.
Que valent les espèces de faune pour ces décideurs qui ignorent ce qu’un km de route tue, chaque année, de victimes innocentes : hérissons, amphibiens, reptiles, oiseaux, blaireaux et autres.
Or si nous voulons sauver la diversité du vivant, il est urgent d’agir, de muter et non de disserter.
Pour que cette planète reste celle du vivant, il est impératif de stopper l’explosion démographique en engageant une politique de dénatalité, à l’échelon international, à l’inverse de ce que promeuvent la secte de l’économie d’abord.
Urgent de faire prévaloir la préservation sur la spéculation, l’amour de la vie sur l’art de tuer, le vivant sur le profit, la qualité de la vie sur la croissance quantitative.
En cette année 2017, des scientifiques exposent la gravité du cataclysme provoqué par l’homme qui inflige la sixième grande disparition d’espèces. Les cinq précédentes avaient été lentes à développer leurs effets sur des dizaines de milliers d’années.
Ces catastrophes, imputables à des éruptions volcaniques et à une chute de météorite, furent suivies, après dissipation de leurs effets, d’une explosion de formes de vies nouvelles.
L’homme, fléau actuel, devra-t-il disparaître pour permettre à l’aventure de la vie de se perpétuer sur terre ou, récusant le chasseur, le promoteur, le spéculateur, l’humain saura-t-il muter à temps, cesser d’être cet homo economicus nuisible uniquement préoccupé de profit ?
L’imposture économique offre des impératifs malfaisants, crée une société démoralisée, sans perspective autre qu’une cupidité dégradante, avec le projet avilissant de devenir milliardaire c’est-à-dire nuisible.

 

 

 

Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
UNE FORCE POUR LE VIVANT

 

 

 

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3 septembre 2017 7 03 /09 /septembre /2017 10:06

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS      le dimanche 3 septembre 2017 

Tel  06 76 99 84 65 

 

 

De la violence et de la corruption.

 

 

 

 

Prenons de l’altitude, là où il n’y a guère d’encombrements, pour contempler la fourmilière humaine.
Aux USA avec des BUSH, criminel de guerre, des TRUMP, milliardaire caricatural, en Turquie avec un sultan médiéval, en Pologne frappée de régressions idéologiques, en Russie, en Chine, et un peu partout sur la planète, la sottise, l’obscurantisme, la brutalité des mots et des faits, le mépris du vivant et du réel mènent leur danse macabre.
En France, des bonimenteurs partent en guerre contre le chômage en imposant aux citoyens des reculs sociaux, selon la logique dogmatique économique qui prévaut depuis cinquante ans avec les résultats que l’on sait. Puis, leurs successeurs, dans quelques années, face à l’aggravation de la situation sociale, annonceront péremptoirement qu’il faut faire de nouvelles « réformes » , de nouveaux sacrifices,de nouveaux efforts pour en sortir !

 

 


Violences étatiques, corruptions « légalisées » par ceux qui les commettent et qui font les lois côtoient la violence primaire de groupes corporatistes jouissant d’une immunité de fait.
Le 25 août dernier, en ARIÈGE, quelques agrocynégétiques ennemis de la nature menaçaient de mort avec leurs fusils des gardes de l’office national de la chasse et de la faune sauvage venus constatés de prétendus dégâts imputés à des ours sur un troupeau de moutons.
Ce fait, d’une grande banalité, fait suite à d’innombrables agressions et exactions brutales conduites par les éleveurs/ chasseurs, en lutte contre la faune.
Il convient de distinguer la force qui sait où elle va et cette violence qui abaisse l’homme bien au-dessous des autres animaux qui sont infiniment moins dangereux au sein de leurs espèces respectives.
Ne faudrait-il pas repenser l’éducation pour prévenir les dérives macro et micro-politiques, celles des dirigeants réactionnaires et celles des arriérés qui persécutent l’animal et massacrent la nature ?
Entre les médiocres qui laissent faire et les corrompus qui trouvent leurs comptes dans la dégradation actuelle, la société a bien du souci à se faire sur son avenir hypothéqué, non par la dette publique contractée auprès de la finance qu’il faudra bien abattre un jour, mais par la dette immense souscrite sur la biosphère.
Concrètement, il s’agirait, ici et maintenant, de permettre le retour des loups, ours et lynx.

 

 


Comment ?
En cessant de subventionner l’élevage de montagne, maintenu sous perfusion d’argent public et de substituer à ces aides publiques massives une subvention subordonnée à la présence des grands prédateurs.
Ce ne sont pas les moyens qui manquent, mais le courage.
La chasse-loisir qui endeuillait les automnes de Marguerite YOURCENAR perdure en ce pays, nonobstant l’élévation de la conscience d’une majorité de contemporains.
L’art de tuer est bien gardé par une classe politique frileuse et par un lobby dont l’unique obsession est de ne rien concéder.
Or, la chasse est une école de violence, une banalisation de l’acte de mort, un apprivoisement de cet instrument infâme qu’on appelle une arme.

 

 


Je ne suis pas de ceux qui veulent « réformer la chasse » car on ne modère pas le crime : on l’abolit.
Bien sûr, toute avancée serait bonne à accueillir : dimanches sans chasse, réduction du temps de la guerre faite à la faune, élargissement du nombre des espèces protégées.
Mais faire de la mort d’un être sensible un loisir constitue une injure dirigée contre la conscience humaine.
En démocratie, dialoguer est une vertu doublée d’une nécessité. Mais en France, dialoguer avec le monde de la chasse est une impossibilité puisque ce monde hermétique à toute évolution ne veut jamais rien concéder.
Cette évidence n’est pas admise par ceux qu’habite la pusillanimité face à un lobby.
Les lobbies chasse, agrochimique, industriel, de l’alcool, du tabac et autres nuisances corrompent les politiques à BRUXELLES, à PARIS, en régions.
La nature, la santé, la sécurité sont longtemps bafouées pour ne pas déranger les intérêts que servent ces groupes de pressions qui font le siège des ministères, des assemblées, des commissions.
Violence et corruption mènent le monde vers des lendemains qui déchantent.
CASSANDRE ne faisait pas plaisir en annonçant le malheur, mais le malheur était qu’elle avait raison !

 

 

 

 

Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE

FORCE POUR LE VIVANT

 

 

 

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20 août 2017 7 20 /08 /août /2017 10:57

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La lettre de Gérard CHAROLLOIS        Le dimanche 20 août 2017 

TEL 06 76 99 84 65 

 

 

Quelle nature ?

 

 

 

L’humain peine à instaurer avec la nature ce lien pacifié qui lui permettrait seul de ne pas être une impasse évolutive vouée à l’anéantissement.

 

Il y a les arriérés qui pensent encore que la nature doit être domestiquée, dominée, gérée et qui n’ont pas compris qu’elle ne nous menace que par sa disparition
provoquée par notre espèce cupide et cruelle.

 

Ils veulent exterminer tout ce qui ne leur rapporte rien, concevant l’espace naturel comme un espace jardiné, exempt de vie sauvage.

 

Ennemis de la terre, ils pourchassent le loup, l’ours, ici et ailleurs l’éléphant, le lion et le gorille.

 

 

 

 

 Commentant le terrorisme islamiste, le ministre des affaires étrangères français stigmatise la «lâcheté» des assassins fanatisés et abrutis par un mythe.

 

Le ministre se trompe d’épithète.

 

Le fou de dieu n’est pas lâche. Il est cruel.

 

La cruauté est la première tare humaine.

 

Cette cruauté frappe l’homme et l’ensemble du vivant.

 

Quelle dose de cruauté faut-il pour écraser délibérément un passant qui ne vous a rien fait ?

 

Quelle dose de cruauté faut-il pour aller chasser de pauvres bêtes qui ne nous ont fait aucun mal ?

 

Bien sûr, la lâcheté existe aussi, pas chez l’assassin qui risque sa vie pour avoir la satisfaction d’ôter celle des autres, mais chez tous ces planqués du juste milieu qui n’osent pas dénoncer le crime et la cause du crime : le fanatisme religieux d’un côté, les loisirs de mort visant les animaux de l’autre.

 

 

 

Le respect du vivant ne se divise pas.

 

Tout être vivant a un intérêt légitime à vivre et à vivre sans souffrir.

 

Voilà pour les ennemis de la terre.

 

Mais face à eux, vous rencontrerez de sympathiques esthètes de la nature qui voudraient figer la nature à un stade qu’ils considèrent comme optimal, définitif, intangible. Pour eux, il y a les espèces végétales et animales présentes en un lieu et en un temps déterminé et celles qui n’ont rien à faire dans un milieu muséifié. Ils parlent d’espèces invasives à l’encontre desquelles ils seraient prêts à déclencher le feu chimique ou l’orgie des fusils pour exterminer les intrus.

 

Je ne partage pas cette conception congelée de la nature.

 

De tous temps, l’évolution amena des changements dans le règne du vivant.

 

Ce qui advient de nos jours et qui est criminel ne tient pas aux transformations, mais à l’appauvrissement de la biosphère par les activités humaines.

 

Le vivant disparaît ce qui est inacceptable.

 

Son évolution serait parfaitement admissible surtout si elle se traduisait par un enrichissement d’espèces.

 

 

 

Dans les parcs périurbains de PARIS, des milliers de perruches indiennes, de couleur verte, se sont implantées et se reproduisent, émerveillant les uns, irritant les autres par leurs cris et leurs détériorations des isolations des bâtiments.

 

Certes, on doit s’interroger sur l’incidence de cet oiseau sur le reste de l’avifaune antérieurement présente, mais son exotisme ne constitue pas en soi une hérésie ornithologique.

 

Avant l’homme, des espèces apparaissaient ainsi dans des lieux nouveaux pour elles et ce processus naturel s’appelait l’évolution.

 

Ne soyons pas frileux à l’égard de ces conquérants et réjouissons nous toujours lorsqu’il y a de la vie.

 

Ne cherchons pas à maîtriser toujours et, déplorant les raréfactions, accueillons avec bienveillance les formes nouvelles.

 

 

 

 

Gérard CHAROLLOIS

 

CONVENTION VIE ET NATURE

 

 

 

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13 août 2017 7 13 /08 /août /2017 11:04

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La lettre de Gérard  CHAROLLOIS    le dimanche 13 août 2017 

TEL 06 76 99 84 65 

 

 

Moraliser la vie politique ?

 

 

 

Pour feindre de répondre au malaise dans la démocratie, à la crise de confiance des citoyens dans les élus, au retrait de beaucoup de sujets du Marché du débat public et des élections, les dirigeants ont lancé une opération « Moralisation de la vie politique ».
Or, il s’agit d’un leurre.
Qu’un parlementaire emploie son conjoint ou son enfant en qualité d’attaché et de collaborateur n’a rien de choquant sous réserve, bien évidemment, qu’il ne s’agisse pas de détournements de fonds publics sous couvert d’un emploi fictif. Le scandale "dit FILLON" pourrait tenir non pas au fait qu’il ait engagé son épouse, mais qu’il ait offert à celle-ci un pseudo-emploi.
Il est indifférent qu’un décideur prenne sa compagne comme secrétaire ou qu’inversement il prenne sa secrétaire comme compagne.
Ce qui constitue un délit correctionnel consiste à créer de faux emplois pour octroyer à sa famille de l’argent public.
Le parlement pouvait utilement créer des organes de contrôle du sérieux des recrutements d’attachés parlementaires et aggraver les peines, notamment d’inéligibilité définitive pour les escrocs, sans avoir à prohiber les emplois familiaux.

 


Le problème est ailleurs.
Un second volet de la loi de cet été tient à la suppression de la « réserve parlementaire », ces fonds publics dont pouvait disposer librement, donc arbitrairement, chaque député et sénateur.
Ainsi, nous vîmes ces années passées des élus détourner cet argent public au profit de la mafia cynégétique, c’est-à-dire en faveur d’un lobby qui n’en a aucun besoin et dont les agissements vont à l’encontre de l’intérêt général de la préservation de la nature.
Cette suppression est une bonne nouvelle au regard de la médiocrité de trop d’élus irresponsables dont les largesses au frais de la collectivité n’étaient dictées que par des considérations vilement clientéliste.
La vie politique ne sera pas moralisée et surtout le malaise dans la démocratie perdurera car le mal est profond et, à terme, létal.

 


Le mal tient à ce que les démocraties se meurent, victimes de la dépossession du pouvoir par l’argent, la finance, les milieux d’affaires.
Les peuples s’imaginent encore, bien que l’illusion commence à se dissiper, élire leurs dirigeants, alors qu’ils lui sont imposés par le monde de l’argent via, d’une part, le financement des campagnes électorales, d’autre part, par le conditionnement distillé par les médias, propriétés des ploutocrates.
Ainsi en France, 80% des médias appartiennent à neuf milliardaires qui, par ailleurs, peuvent lancer, à partir de rien, leur candidat et un parti.
Le mécanisme a été très visible, en France, avec la promotion de celui qui, sans parti, devait conquérir l’Elysée et l’assemblée nationale en quelques mois.
Mais le processus était déjà à l’œuvre, de manière masquée lors des précédents scrutins. Les citoyens moins avertis, moins observateurs, pouvaient imaginer que les présidents de la république avaient bénéficié, pour accéder au pouvoir, des moyens financiers et militants de grands partis politiques préexistants et que les millions d’Euros nécessaires à la campagne provenaient des cotisations des adhérents et des ventes militantes de gadgets, naïveté bien utile au Système.
Loin de n’affecter que la « démocratie » française, ce mécanisme vicie la plupart des pays, atteignant des sommets caricaturaux aux USA.
Cette mort de la démocratie devrait davantage préoccuper que les petites turpitudes, les magouilles subalternes de ces élus qui arrondissent les comptes en banques de leurs rejetons !
N’étant pas un adepte de la « terreur et la vertu », tout ceci pourrait nous laisser indifférent.
Après tout, que les milliardaires envoient leurs commis en mission dans les organes étatiques nourrirait volontiers mon mépris si cela n’avait pas des conséquences pratiques.

 

 


Ce qui me préoccupe est que le Système détruit le vivant et conduira à une catastrophe mondiale, une remise en cause de la viabilité du globe.
En effet, le Système véhicule un dogme obsessionnel : tirer le profit maximum de toute chose et de tout être.
La caste financière porte une idéologie mortifère fondée sur l’exploitation des animaux, de la nature et des humains n’appartenant pas au « premier cercle », celui qui détient le seul et vrai pouvoir.
Comment ne pas éprouver un vertige horrifié devant le sort fait aux animaux dans cette société de rentabilité frénétique, génératrice d’usines à viande, à lait et à oeufs ?
Comment ne pas constater que les espaces naturels sont progressivement mais inéluctablement absorbés par « l’aménagement » ?
Comment ne pas comprendre qu’à force d’économies, de flexibilité, de réformes, les humains perdent pied avec la réduction des services publics et l’augmentation de la pression de la rentabilité ?
Mais silence, on fonce à grande vitesse vers le précipice et l’orchestre joue une assourdissante musique.

 

 

 

Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE

FORCE POUR LE VIVANT

 

 

 

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6 août 2017 7 06 /08 /août /2017 10:46

La lettre de Gérard CHAROLLOIS                                                                                                                                                           le 06 aout 2017 

 

 

 

L’extinction de l’humanité ?


 

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, en 70 ans l’humanité a triplé passant de deux milliards cinq cent millions à sept milliards cinq cent millions d’humains.

Chaque année, la bombe démographique fait croître de près de cent millions le nombre des humains et en 2050, l’Afrique devrait doubler sa population.

Or, l’homme s’avère un animal gravement déprédateur par sa consommation insatiable, par son agressivité envers les autres espèces et occasionnellement envers sa propre espèce.

Ses facultés cognitives supérieures ne sont guère employées à protéger la vie.

L’humain provoque la sixième extinction d’espèces et crée des conditions interdisant les évolutions futures des formes de vies, car il pille la terre, l’empoisonne, y déménage tout ce qui ne lui est pas immédiatement profitable.

Animal dénaturé, il ne supporte pas la nature et par peur, par cruauté, par cupidité, il détruit méticuleusement toutes les espèces avec lesquelles il aurait pu cohabiter.

Croissance démographique explosive, voracité, mépris du vivant, omniprésence dans tous les milieux, générateur de déchets qui transforment la planète en poubelle toxique, l’homme compromet la viabilité du globe.

Du haut des tribunes des colloques, scientifiques, associatifs, politiciens déplorent la mort de la biodiversité, mais dans les faits qui seuls comptent, l’économie prévaut sur l’écologie, les profits des firmes sur la préservation des espèces et des milieux et les humains aseptisent leurs jardins, s’effraient devant la présence d’un animal sauvage dans leur proximité invitant la faune à se faire protéger ailleurs.

Trop de nos contemporains, par ignorance crasse, demeurent des ennemis de la terre, incapables de vivre dans un espace partagé avec les autres espèces.

Mais ce qui échappe aux observateurs, c’est que le grand déprédateur pourrait être victime de son hubris, de sa démesure et de son manque de maîtrise de sa main-mise sur le monde.

Plusieurs périls le menacent :


 

1° Les périls environnementaux :

Altération du climat, épuisement des ressources naturelles, intoxication de l’eau et de l’air, épuisement de la biodiversité, possibilité d’un virus mutant pandémique dont la virulence pourrait anéantir les populations avant que les laboratoires trouvent la parade.

Une densité excessive, des mouvements massifs de populations, des migrations, le tourisme calamiteux créent les conditions propices à l’émergence de telles pandémies.

Actuellement, le Système consomme, chaque année, 1,6 de ce que produit la planète.

Or, le Système n’est « libéral » qu’en ce sens qu’il veut que l’individu s’enrichisse sans cadre, sans frein, sans limite. En revanche, il cesse de célébrer la liberté si celle-ci porte atteinte à la finance et aux privilégiés.

Toute tentative d’alternative est tuée dans l’œuf par la finance, maître du monde.


 

2° Des périls technologiques et politiques :

La science et la technologie de demain peuvent considérablement améliorer le sort des hommes en faisant reculer la souffrance et la mort, mais elles peuvent aussi échapper au contrôle et au lieu de vaincre le vieillissement, le cancer et autres pathologies, créer des déséquilibres sociaux et économiques insurmontables et irréversibles.

Le bilan désastreux de l’humain, avec les guerres, les génocides, l’esclavage, la chasse, ne mérite guère un culte. Le posthumanisme peut être une chance s’il débouche sur la valorisation du vivant.

Mais les firmes, la finance peuvent inversement confisquer et instrumentaliser la science pour leurs seuls profits, donc pour la mort.

Le Système dit « libéral » ne peut survivre qu’avec une croissance quantitative infinie. Sans croissance, pas de dividendes pour les actionnaires, pas de bonus pour les oligarques, car ces gains reposent sur les intérêts de cette croissance, par ailleurs insupportable pour la terre.

Les écarts sociaux vont eux aussi croissants et la logique du Système implique cette dérive. Pour la pseudo-science économique, les salaires sont des coûts qu’il faut réduire sans cesse, et les dividendes et bonus des profits, qu’il faut augmenter indéfiniment.

Qu’adviendra-t-il à la fin du siècle ?

Disons-le clairement, le contemporain n’en a guère le souci. Il sait qu’il sera mort, et pour longtemps ! Alors, l’avenir n’est qu’une préoccupation théorique. Si la biologie permettait, un jour, de prolonger la vie individuelle de plusieurs siècles, cela modifierait radicalement l’approche du futur par la personne. En 2100, l’individu serait toujours là pour vivre le changement climatique et les aléas de la biosphère.


 

3° Des affrontements meurtriers définitifs :

La modernité génère une société plus libre, des individus émancipés, une remise en cause des vieilles lunes religieuses. Or, l’homme est-il assez fort pour assumer cette liberté ?

Les réactions obscurantistes terroristes auxquelles nous assistons pourraient révéler une incapacité d’une fraction importante de notre espèce de vivre cette émancipation par rapport aux mythes.

Des massacres sans précédent pourraient résulter de cette confrontation de la raison et de la foi.

Par sa démographie galopante et la fragilité de la société technologisée, une guerre des civilisations serait plus destructrice que les guerres du 20ème siècle, déjà si meurtrières.

Il ne s’agit pas là d’un scénario catastrophe, mais d’une simple conjecture que nous pouvons éviter.

Comment ?

En changeant de paradigme, en mettant le vivant au centre des valeurs, en utilisant notre génie au service de ce qui ajoute du bonheur, du plaisir, du bien-être pour tous et non des profits pour quelques milliers d’oligarques sur la planète, en assumant des idées fortes et claires, en éclairant les hommes au lieu de flatter ceux qui détruisent la nature et qui croupissent dans des superstitions farfelues.

Homo Sapiens est apparu il n’y a qu’un instant, au regard des temps géologiques. Sur le calendrier cosmique élaboré par l'astrophysicien André Brahic et compressé sur la durée d'une année terrestre, les dinosaures sont restés sur Terre durant 3 jours alors que nous n’y sommes que depuis 1h30 ! !

L'humain sera-t-il une impasse, une tentative avortée de la vie d’enfanter un agent bienveillant de la grande aventure de l’évolution ?

Le Système déprédateur, exploiteur, spéculatif disparaîtra-t-il avant l’anéantissement ?

Le défi est muter ou disparaître.

Je savoure les injonctions qu’adresse aux citoyens du monde 

l’ONG Californienne mesurant le jour de dépassement (2 août cette année).

Pour remédier aux menaces planant sur le vivant, elle somme les humains responsables de :

--- Faire moins d’enfants, ce qui ne signifie pas faire moins l’amour !

--- Ne pas prendre l’avion, ce qui n’interdit pas de contempler la nature près de chez soi !

--- Consommer moins de viande, ce qui ne nuira pas à la santé !

--- Privilégier le bio, ce qui ne fera pleurer que les lobbies agrochimistes !


 

Question :

Connaissez-vous beaucoup d’amis du vivant qui célèbrent ces vertus ?

Et puis, j’ajouterai, en impératif premier :

Accueillir avec bienveillance la nature chez soi !


 

 

Gérard CHAROLLOIS

TEL 06 76 99 84 65

CONVENTION VIE ET NATURE ( www.ecologie-radicale.org )

FORCE POUR LE VIVANT ( http://gerardcharollois2017.fr/2017/01/13/force-pour-le-vivant/ )

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28 juillet 2017 5 28 /07 /juillet /2017 11:17

Communiqué du 27/07/2017

 

 

 

Nombre de contemporains nous étonnent par leur insondable stupidité ou leur insigne mauvaise foi.
Ils ont la haine de la nature, du vivant, des animaux et, occasionnellement, de leurs semblables.
Ils célèbrent la mort, la destruction et rêvent d'un espace dépourvu de vie sauvage et libre.
Un maire accuse le loup d'être à l'origine des feux de forêts ravageant, cet été comme tous les étés depuis plusieurs décennies, la région méditerranéenne.
Les hommes auraient peur d'aller en forêt en raison du grand méchant loup et ne détruirait plus préalablement la végétation (ils disent débroussaillage).
Par-delà la débilité du propos, on mesure l'arriération crasse de ces ennemis de la nature qui inventeraient n'importe quoi pour détruire.
Ils ne sont pas de notre espèce.
En revanche, qui est coupable des incendies ?
La foudre?
Non, L'HUMAIN, infiniment plus nuisible que le loup !

Gérard CHAROLLOIS

06 76 99 84 65  

 

 

CONVENTION VIE ET NATURE 

www.ecologie-radicale.org

 

 

-------- message transféré Artigues : pour le maire, les loups seraient responsables des incendies

6Medias, publié le mercredi 26 juillet 2017 à 19h21

Les incendies ravagent le sud-est de la France, et notamment le Var, où plus de 3 500 hectares sont déjà partis en fumée. Le maire d'Artigues, une des communes les plus touchées par les feux, a trouvé un coupable : le loup, rapporte Var Matin.
En quelques heures, plus de 1 000 hectares ont pris feu dans la nuit de mardi à mercredi autour de Bormes-les-Mimosas.


Pour Gabriel Magne, le maire d'Artigues, cette propagation ultra-rapide est due à la présence des loups. Un éleveur va dans le même sens que lui : "Avec les loups, on ne peut plus aller en forêt et faire le débroussaillement. Avec les troupeaux, on était payé pour débroussailler les pares-feux", explique Gilbert Villa, dans Var Matin. "Cette herbe sèche favorise les départs de feu plus rapidement qu'avant", souligne le maire, Gabriel Magne.
Pour les associations de protection du loup, et notamment Ferus, cette théorie n'est pas valable : "C'est une énième tentative de certains anti-loups de vouloir en faire le coupable de tous les malheurs du monde. Les vrais responsables des incendies sont les pyromanes, jeteurs de mégots, faiseurs de barbecue et autres irresponsables, volontaires ou non (...) et le mistral". Par ailleurs, l'association souligne que la Corse est également très touchée par les feux, mais qu'il n'y a pas de loups sur l'île.

 

 

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16 juillet 2017 7 16 /07 /juillet /2017 13:13

La lettre de Gérard  CHAROLLOIS

WWW.ecologie-radicale.org

Tel  06 76 99 84 65 

 

Ecologistes ou Ego-logistes ?

 

 

Les élections de ce printemps auront vu, avec l’accession au ministère de l’essentiel de Nicolas HULOT dont je ne doute pas de la sincérité des engagements, la disparition prévisible et annoncée de l’écologie politique tant au parlement qu’en qualité de force militante autonome.
Or, en démocratie, fut-elle de pure apparence à l’instar de nos oligarchies fardées, seul compte le rapport de forces.
Que pourra le ministre face aux lobbies dont le pouvoir est l’émanation directe ?
Comment pourrait-il contrarier les sordides intérêts qui exploitent pour faire du profit et participent ainsi à la torture et l’extermination du vivant ?

 

 


A l’heure où les philosophes, les romanciers et, par-delà ces phares de la pensée l’opinion publique prennent conscience du caractère sensible de l’animal en ces jours où les rapports scientifiques confirment, avec alarmes, la mort de la biodiversité, l’écologie politique s’éclipse en ce pays et la secte des adorateurs de la finance et des entreprises règne sans partage.
Pourquoi cette évanescence de l’écologie politique ?
Bien sûr, la propagande officieuse, sournoise, insidieuse, omniprésente dans les médias des lobbies explique la marginalisation programmée des contestataires du Système.
Mais d’autres leaders insoumis, réfractaires ont su faire entendre une voix non alignée sur les antiennes libérales et la célébration du culte de la croissance quantitative et de la cupidité érigée en impératif politique.
C’est que depuis plusieurs décennies, les écologistes patentés s’étaient mués en égo-logistes en mal de carrières, de ministères, de promotions au service de leurs minuscules personnes et sans la moindre exigence en faveur de la cause du vivant.

 


Les mots « animaux », « chasse », « corrida », « nature » étaient bannis chez ces professionnels dont l’ambition n'était pas de penser une nouvelle société, de changer de paradigme, de trouver une issue de secours, de sauver la vie, d’inviter l’humain à une grande réconciliation avec les autres espèces.
Leur programme se bornait à peindre en vert la croissance, d’ajouter un parachute à l’écrasement actuel d’un système radicalement incompatible avec le respect du caractère sensible de l’animal et avec le maintien d’une biodiversité condamnée par l’exploitation en cours.
Les concepts « d’environnement durable », « d’exploitation raisonnée » signaient la capitulation morale des écologistes officiels et patentés désireux de s’auto-promouvoir, prompts à fustiger les gouvernants jusqu’au jour où leur téléphone sonnait pour leur offrir un porte-feuille ministériel qu’ils acceptaient en reniant leurs critiques précédentes.
Ils ont perdu leur raison d’être avant de perdre les élections.
A propos, quelle serait la raison d’être d’un mouvement écologiste ?
Refuser l’exploitation cruelle des animaux, la destruction de la nature, les injustices sociales entre les hommes.
Je résumerai ma pensée par un emprunt à mon ami Armand FARRACHI ; "Oui, chasseurs, industriels de la viande, aménageurs du territoire par grands déménagements de la nature, bétonneurs et exploiteurs, faites un geste pour la planète : suicidez-vous !".

 

 

 

Gérard CHAROLLOIS
Convention Vie & Nature

 

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9 juillet 2017 7 09 /07 /juillet /2017 11:25

La querelle des idées toujours, celles des hommes, jamais

 

 


 

Comme il est puérile de se déterminer par adhésion servile ou par rejet subjectif à l’égard de tel ou tel individu offert aux passions positives ou négatives des foules.

Il faut être bien petit pour qu’un homme devienne l’objet d’une vénération ou inversement d’une allergie irrationnelle.

 

 

 

La société du spectacle, la médiacratie, les magazines oniroïdes recherchent délibérément cette occultation du vrai débat, celui des idées et des choix en lui substituant celui de "j’aime" ou "je n’aime pas".

Pour ma part, je combats la chasse, la tauromachie, le libéralisme économique, la dictature du Marché, de l’argent, de la finance, de l’exploitation de la nature et de tous les êtres vivants.

Je n'ai ni à « aimer » ou « ne pas aimer » les humains porteurs de telle ou telle politique, puisqu’ils ne sont que les acteurs d’une pièce.

 

 

 

Ceux qui défendent le Système sont mes adversaires idéologiques et non des ennemis intimes.

Inversement, ceux qui contestent le Système d’exploitation forcenée représentent des compagnons de combats, des alliés et non des raisons d’agir.

Pour pérenniser sa nuisance, le Système insulte tous ceux qui le récusent ce qui lui évite d’argumenter sur le fond, de s’expliquer sur sa cruauté envers les animaux, sur ses agressions contre la nature, sur son avilissement de l’humain en sujet captif du Marché.

Le lobby chasse use exactement de la même fuite dans l’invective pour échapper à la réfutation éthique du loisir de mort.

 

 

 

« Extrémistes », « intégristes », « populistes », invectives qui entendent clore le débat, car il est vain d’argumenter contre de tels personnages dénoncés à la vindicte publique.

Pour le Système, l’alternance se joue entre des démocrates– libéraux et des libéraux–démocrates, tout le reste n’étant qu’émules de MUSSOLINI ou de STALINE.

Mirage de démocratie tournée contre les êtres et pour le profit.

Le tour est imparable et peut durer mille ans.

Or, de l’élevage concentrationnaire de porcs, de veaux, de poules à l’aménagement de l’espace, à la précarisation des salariés, au gel du point d’indice de la rémunération des agents publics, de la flexibilisation à l’injonction de s’enrichir sans scrupule, le système est pervers, malfaisant, toxique pour tout le vivant.

C’est le Système qui est en cause et non tel ou tel petit serviteur interchangeable.

 

 

 

L’Histoire sert d’anesthésique aux conservateurs du temps.

Il est essentiel pour les exploiteurs de faire oublier les crimes qu’ils perpétuent pour le profit, contre la nature, contre l’animal et contre les salariés.

La révolution qui viendra, lorsque l’anesthésique n’opérera plus, ne sera pas celle de 1792 ou de 1917, car le défi écologiste ne se posait pas dans les siècles passés.

 

 

Comment les grands hommes du passé, les consciences insurgées d’antan pouvaient-ils imaginer l’explosion démographique, la pollution généralisée, l’industrialisation de l’élevage, la mort de la biodiversité, la dictature de la finance qui exige sans cesse des sacrifices, des réductions de dépenses, de la régression sociale pour le peuple et des enrichissements indécents pour une infime petite poignée de parasites de la société, vampires assassinant les sites naturels et saignant les vivants.

Nos ennemis ont deux noms : la cruauté et la cupidité.

Contre eux, j’invite à la nouvelle révolution.

Le pouvoir des traditions et de l’argent est légal puisqu’il agit dans le cadre de normes juridiques qu’il a lui-même définies, mais je lui conteste sa légitimité qui ajoute à la légalité la dimension fondamentale de la morale.

Soyons de tous les combats contre le Système mondialisé pour que l’arbre, l’animal et l’homme passent avant l’argent qui corrompt et putréfie tout.

Le seul déficit qui compte est celui de la compassion et nullement celui de la monnaie qui sert l’homme et que l’homme ne doit pas servir.

 

 

 

 


 

Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

 

 

Gérard CHAROLLOIS
TEL 06 76 99 84 65
CONVENTION VIE ET NATURE ( www.ecologie-radicale.org )

 

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