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19 juin 2017 1 19 /06 /juin /2017 10:15

La lettre de Gérard CHAROLLOIS                                                                                                                                                                          le 18 juin 2017 

 

 

Plus dangereux que les radiations : l’homme ?


 

Les automobilistes qui parcourent les routes de campagne par les belles journées d’été remarqueront, pour peu qu’ils aient plus de quarante ans, quel eurs pare-brises ne se salissent plus comme avant.

Les insectes, mouches et moucherons, moustiques et papillons, hannetons et libellules ne s’éclatent plus en masse, comme avant, ce qui nécessitait de nettoyer la vitre à chaque instant.

Les entomologistes le confirment : les insectes disparaissent les premiers et plus massivement que tous les autres hôtes des bois et des champs qui ne se portent pas très bien.

Batraciens, reptiles, oiseaux, mammifères se raréfient eux aussi malgré les valeureuses résolutions officielles proclamant la volonté des pouvoirs publics de préserver la biodiversité.

Un processus dramatique de mort de la nature est enclenché ici et ailleurs, c’est-à-dire partout sur la planète.

On en connaît les causes : chasse, agriculture chimique et intensive, infrastructures de transports et urbanisation généralisée, artificialisation des milieux, empoisonnement des sols et des eaux, surpopulation humaine et surexploitation du vivant.

En avril 1986 explosait un réacteur de la centrale électrique de TCHERNOBYL amenant la contamination de vastes régions par des nucléotides radioactifs.

L’homme abandonna des milliers de kilomètres carrés devenus inhospitaliers pour plusieurs milliers d’années.

Ainsi, en BIELORUSSIE, la région de POLÉSI devint un territoire sans homme sur une surface de soixante kilomètres de côté.

Or, cette région était naguère riche de chasseurs et d’agriculteurs, la terre s’avérant fertile.

Villages et routes, champs et maisons abandonnées constituent un étrange laboratoire pour les scientifiques.

Les voies de circulation se rétrécissent, gagnées par la végétation spontanée. Les murs et clôtures s’effondrent et les arbres poussent à l’intérieur des anciennes demeures désertées.

Phénomène remarquable, sangliers, cervidés, mustélidés, renards, ours, loups et rapaces peuplent ces espaces que l’homme a fui, devenant très abondants et recouvrant des droits qui leur sont refusés partout ailleurs.

Le directeur de la « réserve de POLÉSI chassa bien le loup du haut d’un hélicoptère, histoire de se défouler un peu, il n’en résulte pas moins que la faune regagne des territoires lorsque l’agro-cynégétisme recule.

Et la radioactivité ?

La vie des animaux est plus brève que celle de l’humain et les effets de l’irradiation n’ont pas le temps de trop se manifester.

Bien sûr, quelques anomalies furent observées sur des nichées d’hirondelles nées sur les toits jouxtant la centrale, mais il faudra d’autres études pour mesurer l’impact de ce mal invisible sur les organismes vivants.

Indéniablement, la nature s’est enrichie en nombre d’individus et en espèces peuplant ce qui devient une réserve.

Pour la nature, l’humain serait-il plus redoutable que la radioactivité ?

Je ne tirerai pas cette hâtive conclusion car l’humain est divers et son impact varie considérablement selon sa culture et ses mœurs.

Le chasseur, l’exploitant frénétique, le promoteur vorace sont indéniablement les plus redoutables nuisibles, sources de massacres, d’aseptisation du milieu, d’artificialisation de ce qui n’est plus la nature.

Mais l’humain ne se réduit pas au chasseur et à l’homo-economicus.

D’autres approches sont concevables et ce que fit l’explosion de la centrale, une mutation comportementale peut le faire ailleurs.

Il suffit d’apprendre le respect du vivant, de sa diversité et de rechercher plus que la biodiversité (collection d’espèces), la naturalité, c’est-à-dire l’acceptation de la nature en tous ses éléments.

Il n’y a pas d’espèces animales ou végétales utiles ou nuisibles.

La nature est à prendre en son ensemble ou à détruire irrémédiablement, car la gestion n’est qu’une notion malhonnête, un concept menteur.

Laissons vivre la nature comme elle l’entend dans des zones que nous lui consacrerons, non quelques confettis dits « réserves naturelles » mais sur de vastes territoires.

Changeons les mentalités : les broussailles ne sont que les végétaux spontanés, la vermine une petite faune méconnue, les marécages des sites prodigieux de foisonnement des formes de vies.

Je n’accuse pas l’homme dans son ensemble d’être le fossoyeur du vivant mais cette infime minorité de chasseurs, d’exploiteurs, d’aménageurs qui tuent, polluent, rentabilisent, dominent et assassinent le vivant.

L’humain hominisé sera un ami du vivant, un protecteur bienveillant et respectueux.


 

 

Gérard CHAROLLOIS

TEL 06 76 99 84 65

CONVENTION VIE ET NATURE ( www.ecologie-radicale.org )

FORCE POUR LE VIVANT ( http://gerardcharollois2017.fr/2017/01/13/force-pour-le-vivant/ )

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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 13:18

La lettre de Gérard CHAROLLOIS                                                                                                                                                            le 21 mai 2017 

 

 

 

 

 

Une démocratie apaisée ou anesthésiée.

 

 

 

 

En politique, les options fondamentales ne sont pas les alternances, simple lutte des places, mais les alternatives.
Or, le Système économique de dévastation de la planète refuse les alternatives.
Tout ce qui n’est pas lui n’est que « radicalités » « extrémismes », « intégrismes » et point n’est utile de débattre, de réfuter des extrémistes intégristes : il suffit de les injurier.
Voici un gouvernement bien étrange pour ceux qui n’ont rien compris au mécanisme du Système.
Il ne manquerait que messieurs POUTOU, au ministère de la condition ouvrière et PHILIPPOT, à celui de l’action patriotique.
L’économie et le budget tombent sous la coupe des adorateurs patentés, estampillés amis du marché et grands pourfendeurs de paresseux fonctionnaires et douillets salariés.

 

 


Des ministères régaliens échoient à d’ex-socialistes dont le rose a déteint en blanc cassé. 
La surprise vient de la capture de l’écologiste Nicolas HULOT, l’homme qui murmurait à l’oreille de CHIRAC, puis de SARKOZY en ses débuts, avant que ce président ne découvre, au salon de l’agriculture, que « l’environnement, ça commence à bien faire ».
Que voudra accomplir Nicolas HULOT ? Que pourra-t-il réaliser face aux serviteurs des firmes, aux gardiens des affaires, aux agents des oligarques ?
Comment pourrait-il contrarier les « grands travaux » tellement juteux, les ventes de pesticides tellement prisées par la FNSEA, et bien sûr, la chasse que le nouveau président veut défendre et rouvrir dans les domaines présidentielles ?
En pratique, le ministre devra se résoudre à ce dilemme classique : avaler des couleuvres ou démissionner.
L’affichage, les gesticulations internationales, les déclamations vertueuses, les colloques et conférences à onctions pontificales ne suffiront pas à sauver la vie.
Les politiciens gavent le bon peuple de communications, de spectacles, de démonstrations théâtralisées ridicules pour l’homme averti qui sait que par-delà les poses, les mimiques, les pas graves et lents, les gestes et les mots, il n’y a rien qu’un jeu d’illusionniste.
Ce ne sont pas les idéologies qui meurent, mais les idées.
Nos contemporains n’échappent pas à cette hypnose médiatisée. Ils « aiment » ou « n’aiment pas » tel ou tel individu, comme si les acteurs comptaient davantage que la pièce.
Le « libéralisme économique » détruit la démocratie au prétexte de l’apaiser, pour assouvir sa soif insatiable de profits.
La nomination du populaire Nicolas HULOT constitue un excellent coup politique de nature à abuser l’opinion et à affaiblir une écologie politique qui, en France, n’avait pas besoin de cela, les anciens VERTS, si prompts à céder aux sirènes du pouvoir, s’en étant déjà chargés en devenant ministres de messieurs AYRAULT et VALLS, sans obtenir la plus petite avancée en faveur de la nature et des animaux.
Le lobby sectaire de la chasse va fulminer, pour la forme, criant avant qu’on lui fasse mal en sachant qu’on ne lui fera rien car ce gouvernement, ce parti et ce président ne sont guère hostiles à la mort loisir et à la mort spectacle.
Nicolas HULOT ne fera rien contre la barbarie cynégétique et la chasse est bien gardée.

 


Nous qui osons clairement affirmer notre opposition à ce loisir demeureront de « redoutables extrémistes » infréquentables, radicaux, frappés d’ostracisme.
Car le mal réside en ceci que les pleutres, les planqués, les opportunistes cultivent le consensus mou comme une vertu.
Émettre une opinion, défendre des idées, porter des valeurs deviennent suspects.
Il n’y a pas de démocratie sans le fracas des opinions contraires, la confrontation des aspirations, le vrai débat pacifique mais fort et clair.
Le flou dissimule l’anesthésique que les affairistes veulent imposer au monde pour façonner une société de sujets consommateurs et producteurs soumis.
Tout déviant sera qualifié d’extrémiste et sera dénoncé à l’opinion comme mauvais, sans intérêt, sans que sa voix puisse compter.
Un totalitarisme d’un genre nouveau sévit.

 


Pour sauver l’honneur menacé de Nicolas HULOT, je pense que le président lui a offert, sans l’assumer directement, l’abandon de l’aéroport de NOTRE-DAME-DES-LANDES. Il faut bien donner le change. Mais la biodiversité, les loups, les zones humides, la qualité des sols, des eaux et de l’air, la préservation de la faune, l’amélioration de la condition animale devront attendre !
Ce que nous voulons, c’est du concret, des conquêtes civilisatrices effectives, des décisions applicables et appliquées et non des postures, des envolées lyriques sur le climat, la biosphère en danger.
Ce que nous voulons : c’est la prise en compte de la nature qui se meurt et de la sensibilité animale.
Ce que nous voulons, c’est davantage d’empathie pour les plus faibles, les gens ordinaires, les exclus du premier cercle.


 

Gérard CHAROLLOIS

TEL 06 76 99 84 65

CONVENTION VIE ET NATURE ( www.ecologie-radicale.org )

FORCE POUR LE VIVANT ( http://gerardcharollois2017.fr/2017/01/13/force-pour-le-vivant/ )

 

 

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2 avril 2017 7 02 /04 /avril /2017 11:21
La lettre de Gérard CHAROLLOIS le dimanche 2 avril 2017
TEL 06 76 99 84 65
 
 
 
 
Natalisme et migrations
 
 
 
 
Tout être vivant possède un intérêt légitime à vivre.
Nul être purement potentiel ne dispose d’un quelconque intérêt à naître.
La planète souffre d’une lèpre que contemplent les astronautes de la station spatiale internationale : lumières des mégapoles, extension des zones arides,
déforestations massives.
40% de la biodiversité est directement menacée et "l’animal raté" (voir Pierre JOUVENTIN) qu’est l’homme perdure à croître et multiplier, à aménager c’est-à-dire
à déménager le vivant pour assouvir sa cupidité insatiable.
L’Afrique va doubler sa population dans les décennies prochaines et le sort de sa grande faune se trouve gravement compromis.
Cet anéantissement du vivant constitue le plus grand défi que pose l’humain, bien avant les courbes de la croissance, les échanges commerciaux, les dettes
publiques et les profits des spéculateurs.
 

Une politique publique responsable viserait d’une part, à œuvrer à l’allongement de la vie, à la guérison des maladies, à l’amélioration des conditions
matérielles de l’existence de chacun, puisque tout être vivant possède un intérêt légitime à vivre et, d’autre part, à inciter et non à contraindre à une
limitation des naissances.
Les aides sociales, la fiscalité furent des instruments au service des politiques natalistes. Les gouvernants voulaient des soldats, puis des consommateurs.
Comme dans bien d’autres domaines, ce qui fit la prospérité, le progrès, ce qui permit des avancées indéniables parvient aujourd’hui à un stade impliquant
un changement radical d’orientation, sous peine de compromettre les acquis et de menacer la vie.
Présentement, l’option, à terme, réside entre une « sobriété imposée », une austérité sinistre, pour une humanité innombrable ou une aisance heureuse pour
une humanité en harmonie et en paix avec la biosphère.
Fruit du natalisme, l’artificialisation du milieu s’accompagne de migrations massives de populations poussées par un tropisme positif vers les zones les
plus prospères et les plus pacifiques de la terre.
L’Europe, la Guyane, Mayotte sont des phares où papillonnent des victimes des guerres, des corruptions de dirigeants, des famines.
Ces migrants effraient par leur nombre, leurs mœurs, leur culture, les habitants des contrées favorisées qu’ils submergent.
Mais il faut constater que nul ne quitte le ciel qui le vit naître par pur caprice et pour le seul plaisir du déracinement.
Ces mouvements massifs, préjudiciables pour tous, ont pour origine des guerres tribales, des retards de développement humain imputables aux religions, des
phénomènes climatiques, la conjugaison de ces facteurs générant violences, peur et misère.
Les migrations ne sont pas de bonnes choses, ni pour les peuples de réception, ni pour ceux qui fuient le malheur.
Pour juguler ces déséquilibres démographiques, il convient d’éliminer la guerre, de combattre les corruptions des dirigeants, de limiter le natalisme et
ainsi de permettre à tout individu de vivre en paix, en sécurité, à l’abri du besoin, chez lui.
 
 

Or, des analyses objectives permettent de comprendre les causes des affrontements tribaux et de combattre ces fléaux.
On peut trouver des remèdes à la grande pauvreté et au sous-développement économique qui est d’abord un sous-développement culturel.
Oui, nous voulons des humains moins nombreux mais aussi plus heureux, des humains pacifiés, réconciliés avec eux-mêmes et avec le règne du vivant, des humains
respectueux de la nature.
A défaut de cette limitation à sa prolifération, l’homme, cellule cancéreuse de la terre, finira par s’autodétruire après avoir exterminé les autres grands
singes, les éléphants, les loups.
Sujet tabou, le défi démographique mérite d’être examiné en face, sans pusillanimité, sans l’écran de fumée des monothéismes qui placèrent l’homme en dehors
de la biosphère, le situant en apesanteur à l’image inversée d’un dieu, des monothéismes qui firent de la croissance de la population humaine un objectif
infini.
 

La France parle de son département équatorial de Guyane, avec ses deux cent cinquante mille habitants, dont 15% ne bénéficieraient pas d’adduction d’eau
et d’électricité.
Mais la Guyane est un joyau écologique, une zone d’une richesse exceptionnelle de formes de vies que menacent le braconnage, le mercure des chercheurs d’or,
ce métal vain, les défrichements sauvages et les migrations des plus pauvres en mal d’aide sociale.
Tristes tropiques écrivait LEVI STRAUSS, où les méfaits de l’homme s’avèrent plus qu’ailleurs calamiteux.
Il est urgent de déclarer la paix au vivant et même, pour les meilleurs d’entre nous, notre amour de cette luxuriante diversité de la vie.
 
 
 
 
Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES ËTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS
FORCE POUR LE VIVANT
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12 mars 2017 7 12 /03 /mars /2017 10:38
La lettre de Gérard CHAROLLOIS le dimanche 12 mars 2017
TEL 06 76 99 84 65
 
 
La mutation écologique.
 
 
 
Parmi les « éléments de langage » de la politique, la mode est à la « mutation écologique ».
Excepté aux partis républicains français et étasunien qui ignorent le mot écologie, tous les autres candidats se réclament d’une prise de conscience dela nécessité de cette mutation écologique.
Il conviendrait d’expliquer ce concept, définir ce qu’il recouvre, quelles implications concrètes il comporte.
Pour les politiques, il s’agit de favoriser des filières, offrir des subventions et des exonérations à des firmes, des groupements industriels qui ont su peindre en vert leurs intérêts privés.
Leur mutation écologique n’échappe en rien à la logique de la société de dévastation fondée sur un seul puissant pilier : le profit vorace et immédiat.

La transition énergétique constitue un magnifique alibi pour investir et spéculer, pour bétonner et artificialiser, pour déménager la nature et implanter des infrastructures, pour capter de l’argent public en améliorant son image, en se donnant bonne conscience, en affichant une vertu environnementale, tout en contribuant à assassiner la diversité biologique de la terre.

Je propose une toute autre « mutation écologique ».
En présence d’un projet d’infrastructure, d’une innovation technologique, d’un mode de production, il faut examiner leurs incidences sur la faune, la flore et les milieux naturels au même titre que celles sur la santé humaine.
Sortir d’un anthropocentrisme criminel représente notre mutation écologique, celle qui place le vivant au centre des valeurs.
Champs d’éoliennes sur toutes les collines ou de panneaux photovoltaïques au lieu et place de forêts pourraient bien ne constituer que des miroirs à alouettes, exactement comme le furent, il y a une quinzaine d’années, les « biocarburants », avant que les dupes se rendent compte qu’il ne s’agissait que « d’agrocarburants », polluants et dévoreurs d’espaces.
D’aucuns imaginent opter entre tel ou tel mode énergétique, sans comprendre que les filières s’additionnent pour spéculer et additionnent leurs nuisances.
Y aurait-il des esprits assez innocents pour ne pas avoir compris que dans une société de Marché, l’unique religion est le profit et que tout le reste n’est qu’habillage pour faire accepter les destructions de nature.
 

Après cette critique, je propose :
D’une part de réduire les gaspillages d’énergie en sanctionnant les éclairages abusifs,par exemple ;
D’autre part, inviter les ingénieurs à concevoir des technologies exemptes d’incidences létales pour la biodiversité.
Une mutation écologique, c’est mettre la nature à l’ordre du jour.
 
 
 
Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES ËTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS
 
 
 
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19 février 2017 7 19 /02 /février /2017 11:26

www.ecologie-radicale.org

La lettre de Gérard CHAROLLOIS           le dimanche 19 février 2017 

TEL 06 76 99 84 65 

 

 

 

La fracture

 

 

 

L’Histoire subit une accélération fulgurante avec les innovations scientifiques et techniques grosses d’une mutation, d’une rupture entre la société d’hier et celle de demain.
Les connaissances percent les secrets de l’infiniment petit, le boson de Higgs, ceux de l’immensité cosmique, ceux des ciseaux génétiques et de l’usure des télomères, ceux de l’exploration des comètes et de la circulation des ’informations en direct sur l’ensemble du village planétaire.
Avec ces connaissances, l’humain maîtrisera bientôt la plupart des maladies et jusqu’au processus de vieillissement.
Il captera les signaux venus du lointain de l’espace et donc du passé lointain.
Autrefois, les humains tremblaient devant les phénomènes qu’ils paraient de mystères inquiétants, avant qu’ils apprennent à lire dans le grand livre du monde.


Dans le même temps, des humains perdurent à tuer, à mourir, à lutter, à discriminer aux noms de sornettes, de billevesées religieuses, de préjugés grotesques qui feraient rire des enfants non conditionnés à croire de pures stupidités.
Ailleurs, des foules captives admirent, dans des magazines, sur papier glacé, des milliardaires prévaricateurs, corrompus, assassins de la terre.
Ainsi, la science, la connaissance, la maîtrise côtoient en un mélange explosif le sombre obscurantisme des mythes, sources de haines, de guerres, de divisions entre les hommes et cette première religion mondiale qu’est le culte de l’argent.
La sournoise dictature du libéralisme économique crée des inégalités criantes, jamais rencontrées avec cette acuité dans le passé.
1% d’oligarques possèdent autant de biens que 50% de la population mondiale.
Ces inégalités sociales scandaleuses appellent une révolution contre le système mercantile abrutissant.
Cette inégalité sociale n’est pas aussi décisive que celle culturelle séparant radicalement ceux qui savent et la masse des peuples qui croient, parce qu’ils
ignorent deux vérités premières : 

----il n’y a pas d’arrière-monde ;

---  les oligarques ne sont que des parasites sociaux, des escrocs.
Résultats :
Dans nombre de pays, les peuples élisent des ringards, des dogmatiques, des hommes de guerre et de haine, des agents de la finance ou des imposteurs.
Les Etats-Unis, pays de contrastes, dotés des meilleurs laboratoires de recherche dans tous les domaines et néanmoins affligés d’élus niant les données de la science pour mieux
servir les firmes, illustrent une fracture que l’on observe ailleurs.
Le cœur et la raison ne guident pas les peuples croupissant dans leurs identités meurtrières, leurs religions farfelues, leurs pulsions agressives et cupides.

 


C’est l’abyssale fracture entre une frange éclairée de l’humanité et la persistance d’une ignorance source d’affrontements qu’un peu de raison éviterait.
Si l’ignorance ne générait pas la violence, la cruauté, la négation des droits et de la solidarité du vivant, elle nous offrirait de délicieuses occasions de distractions, comme celle que je savoure lorsque d’innocentes crédulités m’amusent.
Cette douloureuse fracture du savoir, de la lumière, constitue un défi de civilisation que les politiques n’appréhendent guère, à l’exception de ceux qui posent le problème de la raréfaction progressive du travail, raréfaction qui remonte à l’apparition de la mécanisation et que va amplifier la robotique et la numérisation.
Depuis un siècle, le temps consacré au travail s’est réduit constamment et le processus va s’accélérant.
D’autres horizons s’ouvrent avec les avancées de la biomédecine qui, d’une part, guérira un jour  l’humain de l’angoisse et, d’autre part, révèle déjà l’unité fondamentale du vivant.
On ne peut plus considérer l’animal et la nature avec ce mépris arrogant que pratiquaient les hommes d’hier.
Notre devoir est de penser ces mutations et non de servir les intérêts mesquins d’une strate de privilégiés du système économique.
Enfants d’aujourd’hui, vous allez vivre une ère exaltante pleine de promesses insoupçonnées mais également dissimulant bien des précipices.

 

 

 

Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 09:11

 

 

www.ecologie-radicale.org

 

 

 

 

La lettre de Gérard CHAROLLOIS             Le dimanche 10 août 2014

Tel  06 76 99 84 65

 

 

 

            La « transition énergétique » : un piège à écologistes.

 

 

 

 

Les partis politiques contemporains ne sont que les fusées porteuses d’ambitions personnelles, des groupements d’élus ou de personnages aspirant à le devenir.

 

 

 

 

Les idées, les valeurs, l’éthique, les débats de fond ont déserté ces structures.

En politique contemporaine, les dénominations ne veulent plus rien dire et surtout ne disent rien de ce que sont ces partis : ainsi, le parti socialiste n’est plus socialiste et le parti du MEDEF s’appelle union pour un mouvement populaire !

Au départ, les écologistes, émergence récente dans le paysage partisan, représentaient une exception à cet affadissement.

Le mal étant contagieux et tenant à la sociologie profonde, voici les écologistes rabaissés aux petites cuisines politiciennes et aux débats fumeux.

Fini le défi démographique, le changement radical de la relation à l’animal et à la nature.

Voici le temps bien moins enthousiasmant des isolations thermiques des habitations et des propositions technocratiques sur l’énergie.

Bref, des propositions que pourrait formuler n’importe quel parti, y compris celui des entreprises privées qui verrait dans ces programmes des occasions de profits juteux pour divers groupes et entre autres pour le  « secteur du bâtiment ».

Qu’y a-t-il d’écologiste dans ce débat vain sur la question énergétique ?

 

 

 

 

Dissipons d’abord une imposture distillée par les plus intelligents, une simple erreur, pour les plus naïfs.

Il n’existe pas plus « d’énergie renouvelable », en l’état de la science, que de « biocarburants », piège grossier tendu par l’agrochimie aux braves gens pour vendre des « agrocarburants », nocifs pour la nature.

Lorsque nos « vendeurs de vent » parlent d’énergies renouvelables, ils évoquent l’éolien et le solaire.

Immense duperie.

 

 

 

 

Pour construire un parc éolien, il faut des centaines de tonnes de béton , du matériel qu’il faut entretenir et il n’y a que le vent qui, en cette affaire, reste renouvelable.

Outre les subalternes atteintes aux paysages et à la valeur des pavillons des riverains de ces installations, (inconvénients que je ne mentionne que pour mémoire), je retiendrai les destructions d’oiseaux et de chauves-souris imputables aux palmes.

Les panneaux photovoltaïques exigent des matériaux complexes, des extractions de minerai et les « entreprises privées » poussent à déboiser des terres pour y planter leurs capteurs solaires dont la durée de vie est limitée et exigera des remplacements énergivores.

 

 

 

 

D’aucuns pensent que ces dommages collatéraux sont préférables à ceux générés par  l’utilisation des combustibles fossiles, par définition à terme épuisables et surtout sources d’émissions de gaz à effets de serre.

Ils penseront aussi que l’éolien, le photovoltaïque créent moins de déchets que la production d’électricité par l’énergie nucléaire.

Ce raisonnement serait recevable si les options actuelles n’aboutissaient pas à inoculer le cholera pour combattre la peste.

En effet, les pseudo-énergies renouvelables ne se substituent que très partiellement  aux autres formes,  ajoutant leurs propres nuisances à celles dénoncées par ailleurs.

En diversifiant les sources d’énergies, on multiplie les agressions contre la nature sans régler aucun problème.

C’est la diversification des nuisances, sans en éliminer aucune.

 

 

 

Il n’y a pas ici alternative, mais fumigène entretenu par les tenants du Marché, très fort en récupérations lorsqu’il s’agit d’aménager, de développer, de croître, d’investir, de capter de l’argent public en faveur des firmes, avec, en sus, une belle couleur verte pour enrober l’opération spéculative.

 

 

 

Je comprendrai qu’il y ait débat si le fait de couvrir la France de hachoirs à oiseaux permettait de « sortir du nucléaire », mais il n’en est nullement question.

Ce qui se profile n’est pas un choix entre la peste et le cholera, mais les deux.

 

 

 

Aussi, ce choix est pipé puisqu’il aboutit à ne remédier ni aupéril nucléaire, ni aux pollutions carbonées.

On ajoute des saccages de sites, des pertes de biodiversité sans résoudre les problèmes qui agitent tant certains milieux écologistes, milieux beaucoup plus timorés lorsqu’il conviendrait d’affronter les lobbies fascisants des tueurs.

 

 

 

Songeons aux dégâts, déjà anciens, résultant  des barrages sur les rivières, obstacles infranchissables par les poissons migrateurs. Ces ouvrages  artificialisent les cours d’eau, perturbant les débit, avec pour seul objectif la production d’un  pourcentage dérisoire de l’électricité consommée.

 

 

 

Alors, me dira-t-on, que proposez-vous ?

 

 

 

Partons d’un constat.

Tout être vivant, végétal ou animal, a besoin d’énergie.

 

 

 

 

L’humain s’arroge le privilège de consommer unemasse d’énergie considérable pour se nourrir, se vêtir, se chauffer en hiver, se climatiser en été, pour se transporter occasionnellement aux antipodes conditionné par l’industrie du tourisme.

Le vent, le soleil, l’eau des rivières ne peuvent satisfaire cette voracité insatiable.

Tout mode de production d’énergie comporte, enl’état des sciences et techniques, de graves  incidences sur la nature.

Nous retrouvons ici le défi démographique .

En attendant l’obtention d’une source d’énergie efficace, vraiment renouvelable, sans effets négatifs sur la faune et les espaces naturels, il conviendrait de ne pas ajouter le cholera à la peste et de cesser, pour feindre de faire de l’écologie, pour les uns, d’offrir de nouveaux profits aux firmes, pour les autres, de détruire davantage la nature en expérimentant des procédés calamiteux qui ne règlent rien.

Dans l’eavenir, la science confèrera peut-être aux hommes un autre type d’énergie à la fois puissante, de substitution à celles négatives pour le vivant. 

 Ne désespérons pas de réconcilier, science et conscience, prospérité et respect du vivant.

 

 

 

En DORDOGNE, un groupe financier souhaite implanter, en zones boisées, sur un couloir de migration des grues, d’immenses éoliennes de deux cents mètres de hauteur.

Nous sommes en présence de ce à quoi mène la « transition énergétique ».

Les éoliennes géantes vont tuer des oiseaux.

Et combien de centrales nucléaires permettront-elles de fermer ?

Aucune !

 

 

 

 

Le débat est exactement le même que celui des agrocarburants.

Pour ajouter 10% de carburants d’origine végétale dans le diesel, combien de milliers d’hectares devraient être cultivés intensément, avec force engrais, herbicides, biocides et puissante mécanisation ?

 

 

 

 

Alors, amis écologistes, réfléchissez un peu avant de tomber dans tous les pièges que vous tend la société de Marché.

 

Le vrai débat n’est pas là.

 

 

Mais, c’est plus difficile, n’est-ce pas, de parler de l’essentiel : le rapport de l’humain avec ses semblables et avec la nature.

Oui, regarder vers les sommets demande une vertu incompatible avec ce qu’est devenue la politique.

 

 

 

              Gérard CHAROLLOIS

 

 

CONVENTION VIE ET NATURE

MOUVEMENT D’ecologie ethique et radicale

Pour le respect des ËTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

 

www.ecologie-radicale.org

 

 

 

 

La lettre de Gérard CHAROLLOIS             Le dimanche 10 août 2014

Tel  06 76 99 84 65

 

 

 

            La « transition énergétique » : un piège à écologistes.

 

 

 

 

Les partis politiques contemporains ne sont que les fusées porteuses d’ambitions personnelles, des groupements d’élus ou de personnages aspirant à le devenir.

 

 

 

 

Les idées, les valeurs, l’éthique, les débats de fond ont déserté ces structures.

En politique contemporaine, les dénominations ne veulent plus rien dire et surtout ne disent rien de ce que sont ces partis : ainsi, le parti socialiste n’est plus socialiste et le parti du MEDEF s’appelle union pour un mouvement populaire !

Au départ, les écologistes, émergence récente dans le paysage partisan, représentaient une exception à cet affadissement.

Le mal étant contagieux et tenant à la sociologie profonde, voici les écologistes rabaissés aux petites cuisines politiciennes et aux débats fumeux.

Fini le défi démographique, le changement radical de la relation à l’animal et à la nature.

Voici le temps bien moins enthousiasmant des isolations thermiques des habitations et des propositions technocratiques sur l’énergie.

Bref, des propositions que pourrait formuler n’importe quel parti, y compris celui des entreprises privées qui verrait dans ces programmes des occasions de profits juteux pour divers groupes et entre autres pour le  « secteur du bâtiment ».

Qu’y a-t-il d’écologiste dans ce débat vain sur la question énergétique ?

 

 

 

 

Dissipons d’abord une imposture distillée par les plus intelligents, une simple erreur, pour les plus naïfs.

Il n’existe pas plus « d’énergie renouvelable », en l’état de la science, que de « biocarburants », piège grossier tendu par l’agrochimie aux braves gens pour vendre des « agrocarburants », nocifs pour la nature.

Lorsque nos « vendeurs de vent » parlent d’énergies renouvelables, ils évoquent l’éolien et le solaire.

Immense duperie.

 

 

 

 

Pour construire un parc éolien, il faut des centaines de tonnes de béton , du matériel qu’il faut entretenir et il n’y a que le vent qui, en cette affaire, reste renouvelable.

Outre les subalternes atteintes aux paysages et à la valeur des pavillons des riverains de ces installations, (inconvénients que je ne mentionne que pour mémoire), je retiendrai les destructions d’oiseaux et de chauves-souris imputables aux palmes.

Les panneaux photovoltaïques exigent des matériaux complexes, des extractions de minerai et les « entreprises privées » poussent à déboiser des terres pour y planter leurs capteurs solaires dont la durée de vie est limitée et exigera des remplacements énergivores.

 

 

 

 

D’aucuns pensent que ces dommages collatéraux sont préférables à ceux générés par  l’utilisation des combustibles fossiles, par définition à terme épuisables et surtout sources d’émissions de gaz à effets de serre.

Ils penseront aussi que l’éolien, le photovoltaïque créent moins de déchets que la production d’électricité par l’énergie nucléaire.

Ce raisonnement serait recevable si les options actuelles n’aboutissaient pas à inoculer le cholera pour combattre la peste.

En effet, les pseudo-énergies renouvelables ne se substituent que très partiellement  aux autres formes,  ajoutant leurs propres nuisances à celles dénoncées par ailleurs.

En diversifiant les sources d’énergies, on multiplie les agressions contre la nature sans régler aucun problème.

C’est la diversification des nuisances, sans en éliminer aucune.

 

 

 

Il n’y a pas ici alternative, mais fumigène entretenu par les tenants du Marché, très fort en récupérations lorsqu’il s’agit d’aménager, de développer, de croître, d’investir, de capter de l’argent public en faveur des firmes, avec, en sus, une belle couleur verte pour enrober l’opération spéculative.

 

 

 

Je comprendrai qu’il y ait débat si le fait de couvrir la France de hachoirs à oiseaux permettait de « sortir du nucléaire », mais il n’en est nullement question.

Ce qui se profile n’est pas un choix entre la peste et le cholera, mais les deux.

 

 

 

Aussi, ce choix est pipé puisqu’il aboutit à ne remédier ni aupéril nucléaire, ni aux pollutions carbonées.

On ajoute des saccages de sites, des pertes de biodiversité sans résoudre les problèmes qui agitent tant certains milieux écologistes, milieux beaucoup plus timorés lorsqu’il conviendrait d’affronter les lobbies fascisants des tueurs.

 

 

 

Songeons aux dégâts, déjà anciens, résultant  des barrages sur les rivières, obstacles infranchissables par les poissons migrateurs. Ces ouvrages  artificialisent les cours d’eau, perturbant les débit, avec pour seul objectif la production d’un  pourcentage dérisoire de l’électricité consommée.

 

 

 

Alors, me dira-t-on, que proposez-vous ?

 

 

 

Partons d’un constat.

Tout être vivant, végétal ou animal, a besoin d’énergie.

 

 

 

 

L’humain s’arroge le privilège de consommer unemasse d’énergie considérable pour se nourrir, se vêtir, se chauffer en hiver, se climatiser en été, pour se transporter occasionnellement aux antipodes conditionné par l’industrie du tourisme.

Le vent, le soleil, l’eau des rivières ne peuvent satisfaire cette voracité insatiable.

Tout mode de production d’énergie comporte, enl’état des sciences et techniques, de graves  incidences sur la nature.

Nous retrouvons ici le défi démographique .

En attendant l’obtention d’une source d’énergie efficace, vraiment renouvelable, sans effets négatifs sur la faune et les espaces naturels, il conviendrait de ne pas ajouter le cholera à la peste et de cesser, pour feindre de faire de l’écologie, pour les uns, d’offrir de nouveaux profits aux firmes, pour les autres, de détruire davantage la nature en expérimentant des procédés calamiteux qui ne règlent rien.

Dans l’eavenir, la science confèrera peut-être aux hommes un autre type d’énergie à la fois puissante, de substitution à celles négatives pour le vivant. 

 Ne désespérons pas de réconcilier, science et conscience, prospérité et respect du vivant.

 

 

 

En DORDOGNE, un groupe financier souhaite implanter, en zones boisées, sur un couloir de migration des grues, d’immenses éoliennes de deux cents mètres de hauteur.

Nous sommes en présence de ce à quoi mène la « transition énergétique ».

Les éoliennes géantes vont tuer des oiseaux.

Et combien de centrales nucléaires permettront-elles de fermer ?

Aucune !

 

 

 

 

Le débat est exactement le même que celui des agrocarburants.

Pour ajouter 10% de carburants d’origine végétale dans le diesel, combien de milliers d’hectares devraient être cultivés intensément, avec force engrais, herbicides, biocides et puissante mécanisation ?

 

 

 

 

Alors, amis écologistes, réfléchissez un peu avant de tomber dans tous les pièges que vous tend la société de Marché.

 

Le vrai débat n’est pas là.

 

 

Mais, c’est plus difficile, n’est-ce pas, de parler de l’essentiel : le rapport de l’humain avec ses semblables et avec la nature.

Oui, regarder vers les sommets demande une vertu incompatible avec ce qu’est devenue la politique.

 

 

 

              Gérard CHAROLLOIS

 

 

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Pour le respect des ËTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

 
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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 14:37

 

 

Samedi 11 janvier 2014
La multiplication des poissons ne tient plus du miracle.

 

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Encore une année qui commence mal. Avec, entre autres horreurs, des tortures infligées à des moutons, dans le département de l’Hérault, et un cheval mutilé quelque part en Auvergne... Ce ne sont finalement qu'anecdotes au regard de toutes les horreurs perpétrées chaque jour dans le monde et dont les animaux, TOUS les animaux, sont à chaque seconde les victimes désignées. Des crimes dont on connaît le plus souvent les auteurs, mais qui sont accomplis en toute impunité.  

Rappelons-le une fois encore : LES ANIMAUX SONT DES ÊTRES SENSIBLES, qui nous ressemblent fort, pour la plupart des espèces en tout cas, qui sont dotés d'intelligence, et ressentent nombre d'émotions, comme la joie, la tristesse, la colère, la peur...

 

 


Le 7 janvier, la chaîne Arte a diffusé un documentaire sur la pêche industrielle,  

La fin du poisson à foison ? (dans le cadre d'un Thema). Cette pratique n'a, elle, rien d'anecdotique. On n'en compte même pas les victimes en unités, mais en millions de tonnes ! Pourtant, chaque poisson est unique. Il faut voir le traitement qui leur est réservé sur le pont des immenses bateaux-usines qui sillonnent sans trêve les océans, c'est innommable, et leur agonie dure longtemps, très longtemps (pour en savoir plus sur la pêche industrielle, voir le site de One Voice). Pas besoin d'être scientifique pour reconnaître leur détresse lorsqu'ils se débattent, tordus de douleur, entassés les uns sur les autres, énorme masse palpitante et informe, asphyxiés dans des filets géants qui coupent, blessent, mutilent. Ce sont des millions de poissons qui, à chaque fois, sont extirpés avec la plus grande violence d'un milieu naturel où ils se mouvaient sans entraves, même s'ils devaient composer avec la menace des prédateurs. On ne peut pas dire, comme Descartes, que ce ne sont que des machines, que « cela ne sent rien ». Même la science, aujourd'hui, admet que ces animaux souffrent.  


Quelles excuse a-t-on ? L'économie ? L'emploi ? Oui, bien sûr, ils arrivent à point nommé  lorsqu'il s'agit de trouver des prétextes à nos pires exactions. On les évoquait déjà lorsqu'il s'agissait d'abolir l'esclavage. Les raisons alimentaires ? Lorsqu'il s'agit de poissons d'élevage, alors que l'on sait qu'il faut 5 kg de poissons sauvages pour « fabriquer » un kilo de poissons d'élevage ? Lorsqu'on sait qu'un grand nombre de « prises », après avoir été malmenées tellement que bien peu y survivent, sont rejetées à la mer alors qu'on ne garde que les espèces qui ont la faveur des consommateurs ? Lorsqu'on sait les ravages écologiques que provoque ce type de pêche dans les fonds marins ? Lorsqu'on sait que les océans sont en train de se vider de toute vie ? Lorsqu'on sait qu'aujourd'hui, il existe des façons de se nourrir qui excluent les produits d'origine animale et qui ne présentent que des avantages.



La viande est à l'origine de situations cauchemardesques, tant du point de vue des élevages que de l'abattage. Nous ne devrions simplement plus en consommer. Il ne faudrait plus consommer de poisson non plus. Personne n'est innocent. Nous sommes tous responsables de ces horreurs. Cessons de nous voiler la face et de chercher les responsables dans le marché, l'industrie et toute autre hydre aux milliers de têtes, ce qui a l'avantage de concerner tout le monde sans désigner personne. En trente ans, la consommation mondiale de poissons a plus que doublé, d'après les chiffres qui sont rendus publics. De 6 kilos par personne et par an, on est passé à seize kilos... En 2006, la production mondiale était de 144 millions de tonnes, qui se répartissent en 92 MT pour la pêche, 52 MT pour l'aquaculture. Quand bien même on diviserait notre consommation par dix, cela ne suffirait pas pour éviter les massacres. C'est caricatural, mais tout de même, ça cause : supposons que les animaux humains n'aient le droit de consommer chacun qu'un seul kilo de poisson par an, ce qui a priori est très raisonnable. Un kilo multiplié par 7 milliards d'individus, cela donne 7 milliards de kilos, c'est-à-dire 7 millions de tonnes. Combien d'individus là-dedans ? Sans compter les victimes collatérales. Des milliards de morts infligées, beaucoup trop de souffrances, pour très peu de produit consommé, pour un bénéfice nutritionnel quasiment nul, pour un tout petit plaisir par tête de pipe... Des grosses victimes, des petites, toutes créatures marines confondues, parmi lesquelles des mammifères aussi : baleines, dauphins...


Calculs d'épiciers et qui sont, de surcroît, totalement absurdes, car tout est beaucoup plus compliqué. Possible. Mais cela montre à quel point une pratique anodine à l'échelle d'un individu peut se révéler une abomination lorsqu'elle est partagée par le plus grand nombre. Il est temps que l'humanité, qui croît et se multiplie encore aujourd'hui sans retenue, apprenne la frugalité, sous peine de devenir un monstre grouillant et proliférant, doté des mêmes capacités de nuisance, mais démultipliées, que les espèces qu'elle craint et abhorre le plus, et dont elle fait, très injustement, ses boucs émissaires.



N'est-il pas temps de cultiver désormais la mesure en toute circonstance, y compris lorsqu'il s'agit de démographie ? C'est quelque chose que chacun sait pour l'avoir éprouvé dans sa vie de tous les jours : il est parfois bien difficile de concilier qualité et quantité.



Dans le Nouveau testament, l'évangéliste Matthieu rapporte le récit de la multiplication miraculeuse des pains et des poissons par Jésus, pour rassasier une foule de plusieurs milliers de personnes, et pour laquelle on ne disposait au préalable que de cinq pains et de deux poissons. Nous assistons aujourd'hui à un autre type de multiplication : celle des exactions, des meurtres sur les animaux, des dégradations de la biosphère. Elle n'a rien de miraculeux. Et le miracle, au contraire, serait qu'elle s'arrête très vite. Pour cela, nous devons tous jouer notre 

partie, et ne pas attendre que d'autres le fassent à notre place.



La colère gronde. Certains d'entre nous ne veulent plus avoir honte de leur propre espèce. J'ai honte pour ce cheval mutilé, j'ai honte pour ces poissons agonisant sur le pont des navires, j'ai honte pour tous les crimes commis par homo sapiens, et auxquels, peu ou prou, je participe, même si j'essaie de réduire au maximum mes comportements destructeurs. Dans un premier temps, la pêche industrielle, les élevages industriels, ne doivent plus être subventionnées ni aidés d'aucune façon. Avec l'argent économisé, il serait sans doute possible de créer d'autres activités, plus éthiques, et d'employer des gens à d'autres tâches que celles qui consistent à faire du père de famille le plus attentif un tueur impitoyable.


Individuellement, nous sommes impuissants. Le seul moyen d'action réelle que nous ayons réside dans nos comportements et notre mobilisation. Ne cautionnons plus les massacres. Refusons d'être complices. C'est à la portée de tous. Souvenons-nous que nous n'avons plus désormais aucune excuse pour nous comporter en prédateurs.Renonçons à tuer, à faire souffrir, même par procuration. C'est sûr, nous nous sentirons mieux après...




Joss Barn

                                                                       

 

Dernière minute : du 17 au 19 janvier, la Grande halle d'Auvergne, à proximité de Clermont-Ferrand, accueille le 25e Carrefour national Pêche loisirs. Entre autres animations sur le thème de la pêche, il en est une qui a retenu tout particulièrement l'attention de La Griffe. L'association Sancy Pêche, en effet, s'est intéressée aux très jeunes, en mettant à leur disposition des bassins où seront déversées de truites d'élevage... Voilà ce que cela donne : "Priorité est accordée aux jeunes, auxquels nous servons de moniteurs occasionnels. Plusieurs centiaines de cannes à pêches sont mises à leur disposition pour leur permettre d'effectuer leur première prise. Conseils et matériel, tout est fourni sur le stand. Chacun repart muni de son trophée et de sa canne, avec en prime les cadeaux offerts par nos partenaires."

Ainsi, on apprend à des gosses à faire souffrir et à tuer, et en plus, on leur donne des cadeaux pour cela...

 


SOURCE :

A la suite de la diffusion d'un documentaire sur la pêche industrielle (Arte, Thema) en début de semaine, un nouvel article à lire sur le blog de La Griffe :
 
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REVOIR LE DOCUMENTAIRE D'ARTE SUR LE LIEN :
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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 13:31

 

 

Comme chaque année les attaques de requins " tueurs d'hommes "  ont fait les " unes " de nombreux médias !!! 

La réalité est tout autre  car les requins tuent un peu moins de 10 personnes par an alors que les humains en tuent plus de 100 millions !!! 

Du mythe à la réalité, allez au-delà du malentendu...


Dès le samedi 8 juin, Journée mondiale des océans, le Musée océanographique de Monaco proposera à ses visiteurs une exposition sensorielle à la rencontre des requins. C’est à travers une nouvelle expérience de visite que le public sera invité à vivre une véritable aventure pour dépasser ses préjugés et découvrir la vraie nature de ces seigneurs des mers.
Dans notre imaginaire, le requin se limite souvent à une succession d’images effrayantes, lourd héritage des films à suspens hollywoodiens. En proposant une exposition sur ce thème, le Musée océanographique souhaite dépasser cette mauvaise réputation. Bien moins meurtriers que les méduses (50), les moustiques (800 000) ou encore les accidents de la route (1,2 million), les requins tuent moins de 10 personnes par an.
Essentiels à la santé des écosystèmes, ces grands prédateurs sont aujourd’hui menacés. Chaque année, plus de 100 millions de requins sont tués par l’homme. 



 
Même si les attaques de requins restent rares, l'animal fait peur. A titre de comparaison, sachez que vous avez beaucoup moins de chance d'être tué par un requin que par une méduse, un éléphant ou un scorpion !
Statistiquement, les squales tuent en moyenne 10 personnes par an, contre 100 pour une méduse, 600 pour un éléphant, et entre 4.000 et 5.000 pour un scorpion ! Et à la plage, le danger ne vient pas forcément de la mer : chaque année, les chutes de noix de coco causent la mort de 150 personnes, soit quinze fois plus que les requins !
Pourtant, les attaques de squales sont beaucoup plus médiatisées, car elles sont plus impressionnantes.




Robert Calcagno est directeur de l'Institut océanographique Fondation Albert-Ier-Prince-de-Monaco, organisme qui s'engage pour défendre les requins, trop souvent perçus comme de terribles prédateurs pour l'homme. Le scientifique vient de publier l'ouvrage Requins, au-delà du malentendu aux éditions du Rocher-Institut océanographique de Monaco. Entretien.




L'homme, en revanche, pêche des dizaines de millions de requins par an. Leurs populations ne peuvent pas s'adapter pas à une telle prédation, elles s'effondrent. De nombreuses espèces sont aujourd'hui au bord de l'extinction ou d'une disparition locale.



Nous organisons cette année une série de conférences grand public gratuites à leur sujet, à la Maison des océans, rue Saint-Jacques, à Paris. Et nous venons d'inaugurer une exposition au Musée océanographique de Monaco, qui va durer jusqu'en 2015. Les visiteurs ne viennent plus recueillir des informations qu'ils peuvent trouver ailleurs, ils souhaitent vivre une expérience, des émotions et c'est pourquoi nous leur montrons, par exemple, concrètement la vitesse d'un déplacement d'un requin-mako. Il y a de quoi rester abasourdi et comprendre qu'il est inutile de fuir en présence d'un requin : mieux vaut lui faire face. Nous proposons de finir la visite en plongeant la main dans un bassin qui abrite douze spécimens. C'est un moyen de nouer un autre contact...




N'y a-t-il pas tout de même une partie de la population que vous aurez du mal à convaincre ?

Le 10 juin, nous avons organisé une rencontre à Monaco de différents acteurs scientifiques, économiques et sportifs de La Réunion. Des ONG, des surfeurs, des représentants du tourisme – les requins constituent aussi un attrait, pour les plongeurs, notamment – ont réussi à échanger lors d'un débat constructif. Ils ont même signé ce jour-là un texte commun ! Tout le monde s'est accordé pour demander plus d'études scientifiques, mais sans attendre trop longtemps les conclusions. Il faut admettre une fois pour toutes que le surf est un sport à risque qui exige de se renseigner avant de le pratiquer, comme on le fait avant de se lancer dans une escalade ou dans du ski hors piste.




Pourquoi s'inquiéter de la rareté excessive des requins ? Quelles en sont les conséquences sur l'écosystème marin ?

Ils ont un rôle-clé dans l'écosystème. Ils se trouvent au sommet de réseaux trophiques complexes, d'où ils s'attaquent à des espèces qui deviennent trop nombreuses ou à des animaux affaiblis, malades, qui pourraient contaminer leurs congénères. Sur une partie de la côte Est des Etats-Unis, par exemple, les hommes ont tellement pêché de requins qu'ils les ont éliminés. Les populations de raies se sont alors développées, elles ont décimé les pétoncles.




Pensez-vous que les outils de protection internationaux ont échoué ?


Soyons justes : la prise de conscience progresse. L'Union européenne a interdit la pratique du "finning" – la découpe d'ailerons de requins –, et je suis d'ailleurs convaincu que la soupe aux ailerons finira par passer de mode auprès des jeunes Chinois. Plusieurs Etats, notamment dans le Pacifique, ont créé récemment des aires marines protégées, des sanctuaires pour abriter le prédateur. Et cinq espèces supplémentaires viennent d'être inscrites sur la liste de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, la Cites. Mais on est loin du compte : il faudrait instituer des quotas de pêche comme pour le thon rouge.
 


 



LA PÊCHE AUX AILERONS DE REQUINS PROSPÈRE, PAS SES VICTIMES 
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Tout savoir sur les requins ( ou presque ... ):

Et enfin voici un communiqué de la CVN :




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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 11:56

 

 

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En 1948, Charles Trénet chantait «Qu’y a-t-il à l’intérieur d’une noix?». Aujourd’hui, il aurait de quoi écrire un album entier. Et ça ressemblerait moins à de la poésie qu’à une formule chimique et mathématique.
C’est ce que vous propose de découvrir ce hors-série, qui explore le monde merveilleux de la bouffe industrielle, de ses lobbies, de ses barons et de leurs magouilles financières, de ses adjuvants aux noms savants et incompréhensibles — c’est préférable —, de ses effets comiques sur notre santé et de son riant avenir qui se fout bien du nôtre. Mais, comme il faut tout de même espoir garder, il y est également question des solutions, car il y en a, pour s’affranchir du gavage aux pesticides et aux édulcorants de synthèse. Car, désormais, il ne s’agit plus de manger pour vivre, mais de rester vivant en mangeant.

 

 

Acheter le hors-série

Consulter le sommaire du hors-série

 

 

L'édito de Fabrice Nicolino, auteur du Hors-série

 

 

La mise en scène était succulente. Quand on a commencé à parler du prétendu «scandale de la viande de cheval», au début de février 2013, on a compris qu’on avait affaire à de grands acteurs comiques. La palme au ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, déclarant sur RTL le 11 février: «Je découvre la complexité des circuits et de ce système de jeux de trading entre grossistes à l’échelle européenne.» Le Foll est l’un des très rares politiques à connaître l’univers de l’agriculture. Non seulement il est petit-fils de paysan, mais, en plus, il a en poche un BTS agricole et a enseigné l’économie dans un lycée agricole breton.

 

 

Donc, il se fout de nous. Mais pourquoi à ce point-là? Parce que l’industrie de la bouffe est en France intouchable. Elle est de loin le plus gros employeur de notre pays de chômeurs, avec 500000 emplois directs, dont la plupart ne sont pas délocalisables. La viande est au cœur du système. Et c’est pourquoi il n’était pas question d’ouvrir le vrai dossier, celui d’une industrie devenue si folle qu’elle paraît incontrôlable.

 

 

Au début était pourtant la nourriture. Les panthéons du passé sont pleins de divinités qui la représentent. Ne parlons pas des Grecs, saoulés d’ambroisie, ni des Romains, qui offraient à leurs dieux d’interminables gueuletons. Chez les Slaves, avant que n’arrivent les curés, Zywienia, déesse de la bouffe, couchait avec Radogast, dieu de l’Hospitalité. Pas si mal. Et Kokopelli, le petit dieu des Indiens Anasazi, cachait dans sa bosse éternelle des plantes et des graines. Mais tout cela c’était avant le Grand Progrès.

"autoroutes de la bouffe contre départementales de la nourriture"

 

 

La révolution industrielle n’a pas seulement inventé la machine à vapeur, l’usage du pétrole, les abattoirs de Chicago, la bagnole individuelle, la chimie de synthèse et le téléphone portable. Elle a pulvérisé les anciennes manières de se nourrir. Ce que vous allez lire dans ce hors-série de Charlie n’est qu’une évocation dont vous ne sortirez peut-être pas tout à fait indemne. C’est en tout cas tout le mal qu’on vous souhaite. Car l’apparition des transnationales de la bouffe a changé en simple marchandise ce qui était jadis cadeau des cieux et travail des hommes. Désormais, il faut cracher du flouze. On a vu comment Findus, qu’on croyait un gentil cuisinier, appartenait en réalité à un fonds de pension, exigeant une rentabilité financière d’au moins 8% l’an. La bouffe est une industrie, mondialisée, financiarisée, aussi sympathique que les hedge funds et les subprimes qui ont précipité la crise de 2008. Faut-il ajouter que cette industrie se contrefout des questions de santé publique, qui ne sont évidemment pas son problème? Elle surajoute, par exemple, du sel dans tous les plats qu’elle nous fourgue, car cela augmente leur poids, multipliant le profit. Bilan? 25000 morts par an en France, comme le clame dans le désert le chercheur Pierre Meneton.

 

 

Cargill, Monsanto, Nestlé, Danone font la loi parce qu’ils pèsent davantage que la plupart des États de la planète. Et les gendarmes du monde, comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS), regardent ailleurs, quand ils ne sont pas manipulés ou infiltrés par les grands lobbies industriels.

 

 

L’histoire que raconte Charlie est sinistre, mais elle fera rire, car il ne nous reste plus que cela, en attendant mieux. Sauf révolte massive de la société, pour l’heure improbable, la machine continuera sa route. Pendant que nous montrons notre impuissance à seulement contrôler le sucre, le sel, le gras, les pesticides, les colorants, les conservateurs, les ingénieurs de l’industrie avancent. Leurs labos nous concoctent de la viande sans animal, ou de la bidoche clonée, ou encore des nanoaliments — taille: un milliardième de mètre — capables de traverser tous les tissus vivants, cellules comprises. Où sont les études sur leur toxicité ? Nulle part. Elles n’existent pas. Elles viendront peut-être, mais quand il sera trop tard.

 

 

Y a-t-il une autre voie? Plus d’une, en réalité. Le mouvement Slow Food, l’agriculture bio, l’alimentation des Karens de Thaïlande, le végétarisme montrent que nous ne sommes pas condamnés à subir la loi des marchands. Mais pour échapper à la bouffe industrielle, il faudrait commencer par accepter de payer le prix réel des aliments. La plupart d’entre nous préfèrent acheter un téléphone portable que de s’acheter du vrai pain et de vrais fruits. La publicité a parfois bon dos, qui permet d’échapper à des questions bien plus dérangeantes. Pour sortir de ce système infernal, il faudrait commencer par relever la tête. Pour l’heure, nous avons la gueule enfoncée dans l’auge.

 

 

Plus d'iinformations ici http://www.charliehebdo.fr/news/bon-appetit-811.html

 

 

 

ET plus sur : 

 

 

 

 http://www.generations-futures.fr/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=Une_manifestation_pour_résister_et_une_victoire_à_célébrer

 

 

 

 

 

 

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 14:05

      L'institut Pasteur est dans la tourmente.


L'inspection générale des affaires sociales (Igas) pointe du doigt les abus de confiance au préjudice des donateurs, les recours à des artifices comptables et les concentrations excessives de pouvoir.
Lire l'article : 

 http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/pourquoi-la-gestion-de-l-institut-pasteur-est-epinglee-par-l-igas_383420.html

 

 

Et on peut effectivement se poser des questions quand on voit à quoi sert l'argent récolté :
 

" Fini le casse-tête pour les bergers afin de regrouper leurs moutons la nuit. Des scientifiques uruguayens, en partenariat avec l'Institut Pasteur, ont annoncé mercredi la naissance de moutons phosphorescents.

 

"La transgenèse sur cette espèce n'était pas disponible en Amérique latine et cette réussite positionne l'Uruguay au plus haut niveau scientifique mondial", se sont félicités l'Institut de reproduction animal Uruguay (IRAUy) et l'Institut Pasteur dans un communiqué.

 

 

 

 

 

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Ces moutons sont nés en octobre 2012 à l'IRAUy. Ils se sont développés normalement, sans présenter de différences avec leurs homologues non-transgéniques, a précisé Alejo Menchaca, président de l'institut. Leur seule spécificité est d'être phosphorescents quand on les place sous une lumière ultra-violette, du fait de l'introduction d'un gène de méduse dans leur ADN. Si l'opération n'a pas de but en soi, elle permet néanmoins de vérifier l'efficacité de la méthode d'implantation d'un gène étranger dans l'ADN d'animaux. "C'est une technique très efficace, car tous ceux qui sont nés sont positifs. Maintenant, nous pouvons travailler avec un autre gène, qui sera d'un plus grand intérêt, pour produire une protéine spécifique", a poursuivi Alejo Menchaca.

 

 

D'autres expériences scientifiques ont permis de créer en Argentine une vache transgénique produisant des protéines humaines dans son lait, ainsi que des chèvres, au Brésil, créant également des protéines à usage humain."  

 

http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/25/1614101-uruguay-naissance-de-moutons-phosphorescents.html


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