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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 11:14



Une info qui est passée sans faire beaucoup de bruits ... Bizarre, bizarre ...

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LOBBIES

La FNSEA fait censurer une campagne un peu trop végétarienne à son goût

PAR AGNÈS ROUSSEAUX (19 JUIN 2012)

L’entreprise de restauration collective Sodexo s’est attirée les foudres de la FNSEA, premier syndicat agricole. En cause : une affiche alertant les consommateurs sur l’impact de l’élevage intensif sur l’environnement, et pouvant les inciter à manger un peu moins de viande. L’affiche a été prestement retirée et Sodexo s’est excusé.

 

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Le groupe de restauration collective Sodexo vient de présenter ses plus plates excuses aux agriculteurs de la FNSEA. L’entreprise avait osé lancer une campagne sur le rôle de la consommation de viande dans le réchauffement climatique. « La production d’un kilo de viande de veau pollue autant qu’un trajet automobile de 220 km ! », affirmait sur des affiches l’entreprise, qui a lancé des « Journées sans viande », histoire de séduire les végétariens et de verdir son image. Réponse immédiate des éleveurs : une centaine d’entre eux ont mené une « opération coup de poing » le 8 juin devant la délégation régionale Sodexo de Nantes, « pour stopper cette campagne de communication calomnieuse » (sic).

Xavier Beulin, président de la FNSEA, a estimé qu’« au-delà de l’esprit partisan, polémique et partial de cette initiative malheureuse », le « procédé » était « déplorable » : « Pourquoi jeter l’opprobre gratuitement sur un secteur, en faisant un bras d’honneur aux efforts, au bon sens, à la tradition culinaire française et au travail passionné de milliers d’éleveurs ». Rien que ça ! Pour effacer ce terrible affront aux agriculteurs de France, Sodexo a très rapidement présenté ses excuses dans un courrier. Regrettant ce « malentendu », l’entreprise précise qu’il ne s’agissait pas d’une campagne « antiviande » comme le suggère la FNSEA, mais « d’information ponctuelle » dans le cadre de la semaine du développement durable.

 

Lire la suite sur ce lien :

 

http://www.bastamag.net/article2475.html?id_mot=36


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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 12:42

 

www.ecologie-radicale.org

 

Communiqué du 28/08/2012

 

 

Décathlon : à fond la chasse !

 

 

C’est reparti : la chaîne de magasins Décathlon remet le couvert cette année encore en annonçant dans ses magasins sa "Journée de la chasse". Le tout avec spot vidéo (http://youtu.be/9wG1SkKppvc) à la gloire de cette passion sanguinaire, et surtout avec une affiche au goût plus que douteux, montrant un enfant en tenue de Nemrod, accompagnant un adulte (son père ?) et un ami, le tout précédé du slogan : "Les sports à partager" !

 

Comme si la chasse était un sport, alors que cette activité s’accapare pendant six mois la nature, justement au détriment des autres loisirs de plein air ! Nombre de randonneurs, VTTistes, joggeurs, cavaliers, n’osent plus s’aventurer dans la nature pendant la saison de la chasse.

 

Une trentaine de personnes sont tuées ou blessées par balles chaque année, dans des accidents liés à la fréquentation simultanée des bois et forêts par chasseurs et autres usagés !

 

L’an passé, ce sont plusieurs enfants qui accompagnaient des parents chasseurs qui ont fait parti des victimes ; mais la chaine de magasin ne semble en avoir cure puisque son affiche encourage la participation des enfants à ces tueries !

 

Seul l’argent compte, car ce secteur commercial de la chasse est en forte baisse : il a été divisé par 2,16 entre 1996 et 2006 (chiffres INSEE), et cela a dû encore baisser depuis.

 

Alors, pour tenter de relancer ses ventes, Décathlon fait de la retape auprès des flingueurs et par la même occasion rentre dans leur jeux pour tenter d’assurer la pérennité de ce loisir mortifère, en visant les enfants dans sa communication !

 

On connaissait déjà les interventions scandaleuses des chasseurs dans les écoles : maintenant Décathlon s’associe à ce ciblage par sa publicité !

 

En tout cas le partenariat de Décathlon avec les Fédérations de Chasseurs est explicite, par exemple en Charente-Maritime, l’un des départements français comportant le plus fort taux de chasseurs : http://www.chasseurenpoitoucharentes.com/actualite-departement-detail.php?id=165

 

Pour les sportifs respectueux des animaux, il existe des enseignes comme Go Sport, Intersport ou Sport 2000 (principaux concurrents de Décathlon) qui, au moins, ne vendent pas d’articles de chasse (Décathlon est d’ailleurs le seul grand groupe d’articles de sport à vendre aussi des articles de chasse).

 

Condamnez ces journées chasse en laissant un message sur leur site web

( http://www.decathlon.fr/service-client-decathlon.html, onglet "Nous écrire" )

ou sur Facebook ( https://www.facebook.com/Decathlon.France ).

 

 

Frappons fort, pour que l’an prochain ils y réfléchissent à deux fois !

 

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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 11:11

 

www.ecologie-radicale.org

La lettre de Gérard CHAROLLOIS              le dimanche 26 août 2012

TEL 06 76 99 84 65

 

              Les voyous des champs.

 

Les faits qualifiés de « divers » par la presse qui ressassent les uns et ignorent les autres, révèlent par-delà l’écume de l’actualité le fond d’une société.

En ce mois d’août, nous apprenons :

-----  Qu’un étang naturel, préservé, voué à la sauvegarde de la flore et de la faune, dans le département du GERS a été vandalisé. Durant la nuit, des malfaisants ont vidangé l’eau du lac et saboté le système d’évacuation des eaux pour compromettre la restauration rapide des lieux. Sans revendiquer leurs actes délictueux, ces voyous laissèrent cette signature : « de l’eau pour les tortues, pas pour les maïs ».

 

-------- Que dans le parc national du MERCANTOUR, un éleveur de mouton agressa violemment deux agents publics venus, sur sa demande, constater des dégâts sur son troupeau imputés à des canidés.

 

De tels agissements sournois, brutaux, révélateur d’une mentalité violente, sont fréquents en milieu rural.

 

Incendies d’installations naturalistes en BRIERE, milliers d’Euros de dégâts de mobilier urbain à VALENCIENNES lors d’une manifestation de chasseurs, dégradations de mairies Des communes de HAUTE GARONNE ayant accepté les réintroductions d’ours, saccage des bureaux d’une ministre de l’environnement, meurtre par un exploitant agricole chasseur de DORDOGNE de deux inspecteurs du travail et de  la mutualité sociale agricole venus le contrôler et la liste pourrait être  infinie.

 

Il faut dire que pendant longtemps le voyou des champs pouvait, en toute impunité, lors d’une manifestation, peindre en blanc un commissaire de police, dévaster les locaux d’une préfecture, détruire des biens publics ou privés sans redouter les foudres de la loi.

 

Les gouvernants et leurs relais ne virent longtemps dans ces démonstrations clastiques que la colère de leur électorat de base qu’il eut été imprudent de soumettre aux lois communes réprimant les délits lorsqu’ils étaient commis par d’autres.

Avec l’évolution sociologique, une diminution du poids électoral du voyou des champs, ce privilège d’immunité s’estompe sans toutefois disparaître comme le prouvent la quasi-impunité dont bénéficient les tueurs d’ours et de loups et l’absence d’élucidation policière du vandalisme des ennemis de la terre.

Bref, notifions à l’Etat : « en progrès mais peut mieux faire ».

Je me souviens de la lâcheté de naguère des successifs ministres de l’intérieur et de leurs représentants locaux face aux braconniers des tourterelles des bois, en mai, en GIRONDE, durant près de vingt ans. Ces politiciens étaient persuadés que faire appliquer la loi prohibant la chasse mettrait le MEDOC en révolution.

Les faits démentirent cette frilosité des autorités qui renouvellent l’excès de faiblesse face à quelques lobbies tapageurs hostiles à la création d’une réserve naturelle ou à une réglementation de parc national digne de ce nom ou à une protection effective des grands prédateurs, à une limitation du prélèvement d’eau dans les rivières.

 

Présentement s’affrontent deux approches incompatibles du vivant.

 

Pour nous, écologistes animalistes, la nature mérite mieux qu’une exploitation et l’animal n’est pas une marchandise, une chose.

 

Pour les tenants des traditions, la nature est un espace de production et un terrain de jeux et l’animal vaut selon son cours au Marché. Il est utile à l’homme ou nuisible mais n’est pas perçu comme un être sensible digne de respect.

 

A ces deux approches idéologiques irréductiblement inconciliables, correspondent des comportements opposés.

Face aux remises en cause de leurs certitudes ancestrales et parfois de leurs petits intérêts financiers, les négationistes des droits du vivant réagissent avec violence, agressivité physique, alors que l’écologiste se placera sur le terrain des idées.

 

 

Comme l’habitant des villes est la première victime des voyous urbains, l’habitant des campagnes souffre du climat de peur et d’intimidation que crée le voyou des champs.

Car bien sûr, à la vile comme à la campagne, vivent des gens paisibles respectueux d’autrui et les agissements mafieux et fascisants ne sont imputables qu’à une minorité.

 

 

A ce stade, deux constatations s’imposent :

---- La société est divisée (ce qui est légitime) et, le sachant nous devons , assumer clairement, loyalement, sereinement une confrontation d’idées ;

-----  Tout dialogue est vain entre ceux qui protègent et ceux qui détruisent.

 

L’écoulement du temps et des générations tranchera le débat que la CVN développe sans ces fausses prudences qui enfument encore beaucoup trop les esprits .

 

             Gérard  CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

 

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 11:20


De nombreuses personnes évitent et refusent de porter de la fourrure, en raison de la manière épouvantable dont les animaux souffrent et sont tués pour leurs peaux. Mais qu'en est-il du cuir ? La plupart des consommateurs ne sont pas au courant de la cruauté envers les animaux associée à l'industrie du cuir ni des effets néfastes pour l'environnement de la production du cuir. La créatrice Stella McCartney, qui n'utilise aucun cuir dans ses collections, explique pourquoi elle a rejeté le cuir dans cet exposé vidéo choquant sur l'industrie du cuir. La vidéo de Stella fournit des faits aux consommateurs pour que ces derniers puissent prendre des décisions informées avant d'acheter des produits fabriqués avec du cuir.

 

En France, bon nombre des millions de vaches et d'autres animaux qui sont tués pour leur peau  subissent les horreurs de l'élevage intensif, y compris le surpeuplement et la privation, aussi bien que la castration, le marquage, et la caudectomie, le tout sans le moindre antalgique. Acheter du cuir, c'est contribuer directement à l'élevage et aux abattoirs industriels, car la peau est le sous-produit le plus rentable pour l'industrie de la viande.

 

Une grande partie du cuir provient de pays en développement comme l'Inde et la Chine, où les lois de protection animale sont soit inexistantes soi non appliquées. Une enquête de PETA États-Unis menée en Inde a fait découvrir que les employés brisent la queue des vaches et frottent du piment et du tabac dans leurs yeux, dans le but de les forcer à se lever et avancer après qu'elles se soient effondrées d'épuisement sur le chemin de l'abattoir. Dans les abattoirs, les animaux se font systématiquement trancher la gorge, et dépecer et démembrer alors qu'ils sont encore conscients.

 

En plus de promouvoir la souffrance des animaux, la production de cuir est également néfaste pour l'environnement. Afin de préserver les peaux animales, les entreprises utilisent des agents chimiques toxiques qui peuvent atterrir dans les sols et réserves d'eau voisines. Le fait de transformer la peau en cuir nécessite d'énormes quantités d'énergie ainsi que l'utilisation de produits chimiques dangereux, dont des sels minéraux, du formaldéhyde, des dérivés de goudron de houille, et diverses huiles, teintures, et finitions dont certaines sont à base de cyanure. La plupart du cuir produit est tanné au chrome, et tous les déchets contenus dans le chrome sont considérés dangereux par l'Agence Européenne de Protection de l'Environnement.

 

Stella nous raconte: « En tant que créatrice, j'aime travailler avec des matières qui ne font pas couler de sang, c'est pourquoi j'évite toutes les peaux animales. Rejoignez moi et explorez l'immense variété de chaussures, ceintures, sacs, et portefeuilles tendance qui ne résultent pas de la mort violente d'une vache. Aujourd'hui, vous pouvez acheter des articles de mode sans cruauté partout, puisque la demande augmente toujours au fur et à mesure que les gens apprennent la sombre vérité au sujet du commerce de la fourrure, du cuir et des peaux exotiques. »

 

Vous pouvez aider Stella McCartney à empêcher cette cruauté de continuer en signant dès aujourd'hui notre serment que la seule peau que vous portez est la votre. Transférez ensuite la vidéo à vos amis.

Je veux dire au monde entier que je ne porterai jamais la peau d'un autre animal. Je refuse de contribuer au commerce du cuir. En prêtant ici serment, je déclare que la seule peau que je porte est la mienne.

lien pour voir la vidéo et signer la pétition : 

http://action.petafrance.com/ea-action/action?ea.client.id=45&ea.campaign.id=12791

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Déjà au mois de Mars nous avions pu voir l'émission HAZARIBAGH,  CUIR TOXIQUE

 

LA CRITIQUE TV DE TÉLÉRAMA DU 21/04/2012

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Aux confins du Bangladesh, un bidonville géant croupit sous d'épaisses fumées blafardes. Chaque année, quatorze millions de peaux de bêtes transitent par Hazaribagh pour être transformées en cuir, puis vendues à prix d'or en Occident sous forme de sacs, chaussures ou vêtements. Ici, trois cents tanneries jouxtent de frêles habitations de bois et de tôle, les eaux virent du rouge au fluo et une odeur pestilentielle sature l'atmosphère. Le tannage, lui, s'accomplit dans des conditions moyenâgeuses : à mains nues, sans masque ni système d'aération, encore moins de couverture maladie. « Un cauchemar dont nous, les Occidentaux, sommes aussi les acteurs », assène le commentaire de Hazaribagh, cuir toxique.

Ce film percutant et déchirant dénonce sans réserve les excès d'un tel marché à travers le sort misérable de ses petites mains déshéritées. Elles s'exposent chaque jour à trois cents produits chimiques dans le seul but de remplir nos garde-robes à bas coût... La caméra, empathique, s'attarde longuement sur la destinée tragique de Charmine : une mère de 20 ans déjà usée, dont les bras corrodés font peine à voir. Le documentaire relaie la voix de syndicalistes, avocats et scientifiques pour améliorer le labeur des « forçats du cuir bangladais ». Un combat visiblement perdu d'avance, face à l'inertie internationale et à la répression féroce du gouvernement. — Eléonore Colin

Eléonore Colin

 

 

En cliquant sur le lien suivant vous pourrez voir l'article et les photos relatives :

http://www.zeppelin-geo.com/galeries/bangladesh/hazaribagh/hazaribagh_texte.htm

 

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 10:51

 

www.ecologie-radicale.org

la lettre de Gérard CHAROLLOIS         le dimanche 19 août 2012

TEL 06 76 99 84 65

 

             Plaisir de tuer et peine de mort.

« L’abolition du plaisir de tuer n’est-il pas explicitement inclus dans l’abolition de la peine de mort ? »

 

 

        Cette question nous a été posée, sur notre site, par un ami lecteur.

 

Pour les tenants de la négativité, l’instinct de mort, la cruauté, la violence primaire, la haine bornée constituent l’humain tout autant que la capacité d’empathie, la bonté, la soif de justice.

Pour ces résignés nihilistes : tout est vain.

A quoi bon enseigner, éduquer, débattre, défricher les esprits, éclairer les consciences, parler à l’intelligence des hommes, puisque le mal absolu ne saurait être extirpé et que l’abjection, l’insondable méchanceté seront toujours à l’œuvre.

 

L’homme sera irrémédiablement un gardien de camps, un génocideur, un guerrier, un chasseur, un amateur de sang et de supplices.

Or, s’il existe indéniablement des assassins, tous les hommes n’émargent pas au tableau de déshonneur du crime conformiste.

Nombre d’individus ont sû, dans le passé, (ce passé qui répond de l’avenir), refuser les injustices, les massacres, les tortures et le grand banquet de la mort esthétisée.

 

Il ne faut pas céder au nihilisme et à un déterminisme collectif irrémédiable.

 Puisque l’ombre et la lumière s’affrontent, puisque des forces positives appellent à la compassion et au respect d’autrui, ce serait déserter que de se résigner.

 

Avec Théodore MONOD, je pense que le processus d’hominisation n’est pas parachevé et que l’humain accompli, non encore advenu, cessera d’être infernal tant aux membres de son espèce qu’à tout ce qui vit.

 

 

L’abolition de la peine de mort élève  la société au-dessus du rang de l’assassin.

Car tuer, fut-ce un criminel, reste un acte négateur pour celui qui le subit mais aussi pour une société qui s’y abaisse.

La peine de mort met la justice à la hauteur morale de l’assassin.

Dès lors, outre les débats purement techniques sur l’absence de caractère dissuasif de ce châtiment, son abolition s’imposait pour inscrire le respect de la vie avant toute autre considération.

 

 

Certes, les exécutions ne manquaient pas de public lorsqu’elles se déroulaient en présence de badauds réjouis dont l’indécence amena, avant la guerre, l’abandon de cette publicité et la relégation du meurtre légal au petit matin, dans la cour des prisons.

Il fallait abolir la peine de mort, non seulement pour épargner à un criminel cette torture morale, mais aussi, mais surtout, pour amener la société à un plus haut degré d’adoucissement des mœurs.

Il n’y a rien de pire que de banaliser l’acte de tuer.

 

La guillotine est une ombre sur la lumineuse Révolution Française et les pendaisons qui résultèrent du procès de NUREMBERG altèrent les principes généreux proclamés et  aussitôt démentis.

 

En Europe, l’homme ne tue plus légalement l’homme.

C’est un grand bien.

Mais, il tue encore par jeu des animaux, êtres sensibles, et ce jusqu’au jour où la majorité des contemporains pourra modifier la réglementation en la matière.

En 1832, Victor HUGO publia un livre contre la peine de mort »Le dernier jour d’un condamné ». Il s’en suivit 150 ans de combats pour briser la guillotine en ce pays.

Combien d’années seront nécessaires pour que la mort loisir, la mort spectacle, la mort ludique soient bannies ?

En contemplation des données sociologiques, nous subissons les dernières décennies de ces agressions contre la sensibilité des bêtes et la dignité des humains.

 

Un interlocuteur, tenant du nihilisme, me rétorquerait : « Votre condamnation de la mort donnée masque un refus de la mort en son principe ».

 

 

Notre objecteur a raison mais sa raison ne va pas loin.

Si l’acceptation de la mort, (qui n’est pas un impératif moral), devait conduire à justifier l’acte de tuer, il faudrait considérer les grands meurtriers de l’Histoire, les faiseurs de guerre, les pourvoyeurs de champs de batailles comme de généreux philanthropes qui permirent à des millions de jeunes gens de mourir les armes à la main, dans la gloire du combat et la force de l’âge, leur épargnant ainsi de devoir mourir un jour bêtement d’une maladie et d’affronter la vieillessse, cette mort par morceaux.

 

 

L’acceptation de la mort n’est qu’un paravent pour les cruautés, pour  la rage de tuer.

D’ailleurs rien n’impose cette acceptation et, dans le passé, les hommes s’inventèrent des religions et des vies éternelles dans des arrières-mondes, pour échapper à la perspective du néant vertigineux.

 

Ce refus par le mythe apparaît parfaitement légitime, bien qu’illusoire.  Les actuelles tentatives de certains biologistes de découvrir le « grand secret », celui du vieillissement cellulaire participent de cette pulsion de vie.

 

 

Ces militants de la vie nous sont infiniment plus précieux et sympathiques que ceux qui jouissent de tuer.

L’instinct de mort : voilà l’ennemi.

Abolissons chasse et corrida comme nous avons aboli la peine de mort et pour la même raison éthique, celle qui inscrit au frontispice des valeurs, le respect du vivant.

 

             Gérard CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

POUR LE RESPECT DES  ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

 

 

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15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 11:33

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Bonjour à tous !

Je vous retransmets ce message de la CVN ( Convention Vie et Nature ) et vous demande d'agir !

J'ai mis à la fin les liens pour les adresses, et en " bonus  " un autre lien qui  vous donne la possibilité de donner votre opinion et montrer au gouvernement que nous existons !!!

Bonne journée !!!

 

_______________________________________________________________________

 

 

 

Chers adhérents de la CVN,

A l'approche de l'ouverture, le monde de la chasse procède à des lâchers de faisans d'élevage qui seront le plus souvent tirés à bout portant, comme sur un stand de tir, par des fusillots avides de faire un carton ! 

Comment, dans ces conditions-là, empêcher la concurrence du renard qui trouve que ces "cocottes" sont bien alléchantes et faciles à attraper? 

Réponse: grâce aux battues administratives que le Préfet accorde le plus souvent très généreusement sans se poser de questions.

Si c'est actuellement le cas dans votre département, vous devez interpeller les pouvoirs publics et argumenter pour convaincre, comme l'a fait notre Président dans son département de la Dordogne!

 

  • Reprenez à votre comte le document ci-dessous, en l'adaptant à votre situation locale.
  • Envoyez au Préfet, au Directeur Départemental des Territoires et à la presse locale pour information.
  • Faîtes nous savoir le résultat de vos démarches

Plus nous serons nombreux à le faire, plus les Préfets seront mis devant leurs responsabilités et comprendront peut-être que nous ne voulons plus de cette chasse qui n'est que rage de tuer (cf autocollant CVN en fichier joint)

Les renards et les équilibres naturels méritent bien qu'on se décarcasse pour eux.

 

Bien naturellement.

 

Christian MAILLETAS

Secrétaire général de la CVN

 

_________________________________________________

Exemple de courrier :

 

Monsieur le Préfet de la Dordogne

Cité Administrative

 

24024 PERIGUEUX CEDEX

 

LETTRE OUVERTE

 

Objet : Battues administratives à l'encontre des renards

 

 

Monsieur le Préfet de la Dordogne,

 

La Convention Vie et Nature a l'honneur d'attirer votre attention sur le caractère abusif et contre-nature des « battues administratives » visant à tuer des renards en dehors des périodes d'ouverture de la chasse. Nombre d'habitants de la Dordogne se sont émus de ces pratiques, y compris nocturnes, visant à tuer nos derniers prédateurs naturels.

 

Pendant longtemps, les chasseurs ont persécuté les rapaces, les ours et les lynx au motif que ces animaux les concurrençaient dans la prédation des autres animaux. Aujourd'hui, ces espèces sont enfin intégralement protégées.

 

Or, leur régime alimentaire est proche de celui des renards, à savoir portant sur la consommation de rongeurs et micro-mammifères. Ainsi, un renard consomme environ 6.000 campagnols par an. Les prédateurs sont indispensables aux équilibres de la nature, mais ceux qui ne peuvent se passer de leur passion de tuer trouvent prétextes à des attaques de poulaillers pour persécuter ces animaux.

 

 

En fait, la classification des « nuisibles » et les « battues administratives » ne sont jamais que des occasions de chasse ludique, offertes à ceux qui ne parviennent pas à se passer de leur fusil.

Il est regrettable que les derniers éléments de notre faune sauvage soient ainsi persécutés, dans l'unique dessein de favoriser des animaux de tir sortant des élevages et destinés à alimenter une

chasse artificielle.

 

 

D'un point de vue strictement SCIENTIFIQUE, le renard, les mustélidés, les rapaces et les grands prédateurs sont INDISPENSABLES à une nature équilibrée et diversifiée.

 

Aussi, notre mouvement, traduisant en cela les aspirations d'une immense majorité de nos contemporains, demande l'arrêt de ces autorisations d'activités ludiques, nocives et contraires à l'intérêt général.

 

Recevez, Monsieur le Préfet de la Dordogne, l'assurance de mes salutations distinguées.

 

Le Président,

 

Gérard CHAROLLOIS

 

 

 

Copie adressée à :

Monsieur le Directeur

Direction Départementale des Territoires.

________________________________________________________________________

 

 

 

Vous trouverez les coordonnées de vos préfets et directeurs départementaux sur les liens :

 

 

http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_l_interieur/les_prefectures/votre_prefecture/


 

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Liste-des-departements.html


 

_________________________________________________________________________

Bonus :

 

J'ai encore une chose à vous dire:   inscrivez-vous et donnez votre opinion aux consultations publiques du Ministère du développement durable :


 

http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/

 


 

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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 10:50

 

Depuis quelques jours on ne peut regarder les infos sans entendre parler des " requins tueurs de surfeurs " . 

 

Les requins sont considérés comme de redoutables prédateurs, des tueurs d'humains, mais en réalité qui tue qui ?

Mais la réalité est tout autre ...

 

 

Environ 73 millions de requins son tués chaque année pour leurs dents, leurs nageoires etc.  et aussi capturés et emprisonnés dans des " Seaworld " partout dans le monde. Ces Seaworld sont des prisons où les requins ne peuvent bouger, alors que dans la mer ils parcourent des centaines de kms tous les jours.

 

 

Chaque jour des pêcheurs attrapent des millions de requins pour leur couper les ailerons, et ensuite les remettre à l'eau , où ils mourront lentement en perdant leur sang. Ces ailerons finissant dans des bols de soupe très appréciés : entre 70 et 150 dollars pour un bol et bien plus  ( entre 10 000 et 20 000 dollars ) si il s'agit de requins rares .

 

 

Les requins  sont en voie de disparition , 95% de différentes espèces ont été tuées depuis les années 1970 !

(J'ai trouvé ces infos sur le site de PETA )

 

 

On nous parle de la fréquence des attaques de requins à La Réunion qui semble augmenter  et je vous laisse lire maintenant un article " piqué " à guevaranita sur son excellent blog :

 

 

http://guevaranita.eklablog.com/

 

 

 

5a-IPR-surf-15b1b

Selon les statistiques officielles, rapportées par Pascal Deynat, les zones de « spots » qu’affectionnent les surfeurs seraient également prisées par les grands requins prédateurs, car 31% des attaques ont lieu dans les 15 premiers mètres du rivage. (photo Imaz Press Réunion)

 

 

La fréquence des attaques des requins survenant chaque année à La Réunion semble augmenter ces dernières années, elle aurait été multipliée par deux depuis 1980, sait-on pourquoi ?

 
puce-cebf5.gif La présence des requins au large de La Réunion est connue depuis toujours et des précautions élémentaires sont constamment observées par la population locale. Malgré tout, le développement de nouveaux loisirs et d’une clientèle désireuse d’en « avoir pour son argent » ont parfois induit des comportements à risque, comme pratiquer des activités aquatiques au lever ou au coucher du soleil, périodes où les requins sont les plus actifs. Les concours de surf ouverts annuellement ont drainé sur place un nombre croissant d’estivants, augmentant par là même les probabilités de rencontres avec des prédateurs marins.

 

Pourquoi les requins s’attaquent-ils aux surfeurs ?


puce-cebf5.gif Selon les statistiques officielles, les surfeurs ne représentent que 8% des attaques totales dans le monde, bien loin des 34% sur les nageurs, mais les zones de « spots » qu’affectionnent les surfeurs sont également prisées par les grands requins prédateurs, 31% des attaques ayant lieu dans les 15 premiers mètres du rivage. Si une source puissante de nourriture les y attire, comme les colonies de phoques en Afrique du Sud, les rejets organiques, les décharges ou les abattoirs, le risque d’attaques sera démultiplié, souvent par confusion avec les proies habituelles. La zone des vagues est particulièrement dangereuse, car les eaux turbides provoquent un remaniement continuel des particules en suspension, empêchant le requin de discriminer sa proie. Les squales sont principalement attirés par l’hémoglobine, la bétaïne ou la triméthylamine, mais en l’absence de tels stimuli olfactifs, ce sont essentiellement les ondes de basses fréquences, assimilées à celles d’un poisson en détresse, qui conditionneront l’attaque et la morsure d’investigation. C’est la raison pour laquelle la majorité des surfeurs sont attaqués alors qu’ils se rendent sur les lieux de la vague en battant des mains et des pieds. À titre indicatif, les blessures se répartissent en 40% au niveau des mollets et des genoux, 33% sur les cuisses, 23% sur les bras, 18% sur les pieds et 15% sur les mains.

 

L’existence de la Réserve naturelle marine de La Réunion est mise en cause, qu’en pensez-vous ?

 
puce-cebf5.gif Contrairement à ce que l’on pense, les océans sont de véritables déserts nutritifs et la majorité de la biomasse marine est concentrée aux alentours du rivage et de la pente continentale. Dans le cas de La Réunion, la Réserve naturelle peut constituer un premier élément d’attrait pour les requins, mais également pour tous les autres prédateurs primaires ou secondaires. À partir du moment où la vie se développe sans nuisance anthropique, les relations entre proies et prédateurs s’effectuent de la même manière qu’elles le feraient sur terre. Les requins, placés au sommet de la chaîne alimentaire en tant que super-prédateurs, continuent donc à se nourrir d’une manière ancestrale sans pour autant avoir la volonté d’inscrire de la viande humaine à leur menu.

 

Que pensez-vous des mesures demandées, comme le morcellement de la Réserve naturelle, ou prévues, telles que l’abattage de 20 requins ?

 
puce-cebf5.gif Le morcellement de la Réserve naturelle ne servira à rien d’autre qu’à satisfaire les surfeurs et acteurs du tourisme local au détriment de la protection de la faune sous-marine qui pourrait bien plus profiter financièrement à l’île par le développement de l’écotourisme encadré. Il faut en revanche étudier avec attention les fermes aquacoles et évaluer leurs rejets de manière impartiale sur une longue distance et en fonction des courants, ainsi que raccorder la totalité de l’île au réseau du tout-à-l’égout, avec stations d’épurations obligatoires. Ne pas contrôler les sources de nourriture potentielles et ne pas modifier la manière dont les eaux usées sont rejetées en mer consisterait à sonner la cloche du déjeuner en évoquant la fatalité tout en se voilant la face pendant encore de longues années. Il faut de même former les acteurs locaux à l’éco-civisme et à la responsabilité, éduquer et enseigner la biologie de la faune locale, respecter un milieu dans lequel l’Homme n’a rien à faire et bannir les comportements à risque. Il ne viendrait en effet à l’idée de personne de pratiquer le parapente en survolant un volcan en activité ou de jouer au rugby sur un terrain miné. Les mesures évoquées par la préfecture concernant l’extraction de 20 spécimens pour « analyse scientifique » sont démagogiques et scientifiquement inutiles. Cette manœuvre ne vise qu’à tenter de prouver que les requins ne sont pas atteints de ciguatéra pour pouvoir les chasser et les consommer, seule possibilité de les massacrer sans tomber dans les protestations des associations écologiques et en recueillant les vivats des surfeurs. La majorité des grands requins étant intoxiqués par les métaux lourds, le mercure, le PCB et les pesticides issus des activités humaines (et bien plus préoccupants pour la santé publique que la seule ciguatéra), ces mesures ne constituent que de la poudre aux yeux. Pourquoi en ces conditions ne pas éradiquer de la zone tous les consommateurs primaires et secondaires qui accumulent eux-mêmes les toxines dans leur organisme et qui sont pourtant consommés régulièrement par la population locale ?

 

Source : 

http://www.temoignages.re/pascal-deynat-des-mesures-demagogiques-et-scientifiquement-inutiles,57776.html :

 

 

Hélas, cette l'abattage a commencé ...

 

6a-IPR-requins-e0a19.jpg

http://www.temoignages.re/la-peche-aux-requins-commence-32,57747.html

 

___________________________________________________________________________________

 

Il existe cependant des surfeurs sans rancune :

J'ai retrouvé un " post " que j'avais mis sur lepost.fr ( dans une autre vie ...) et que je vous rappelle :

http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2010/09/24/2234816_des-survivants-d-attaques-de-requins-prennent-leur-defense-classe-tres-classe.html

 

 


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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 10:47

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Quand de nombreux pays voient se développer le végétarisme et s'élever une véritable conscience de la souffrance animale, la France semble encore assez étrangère à une telle exigence. Le livre que j'ai écrit, Le végétarisme comme réponse à la violence du monde vient donc à point nommé pour sortir le végétarisme de sa marginalité; il s'enracine dans mon expérience de végétarienne depuis l'enfance, bousculant au passage nombre de préjugés et d'idées reçues.

 

 

 

 

Mieux encore, il met en évidence les dimensions éthiques et politiques du végétarisme: loin d'être l'expression d'une sensibilité mal placée, ce choix, s'il est conscient et raisonné, s'affirme comme acte authentique de résistance face à la violence du monde. Si bien que ce précieux travail est une sorte de manifeste éclairé invitant le lecteur à une réflexion sur la non-violence et sur l'engagement. Il donne à comprendre avec clarté, rigueur et simplicité, les raisons qui font du végétarisme - entendu comme philosophie et mode de vie - une condition essentielle à la transformation de notre rapport à la violence.

 

 

 

 

Pourquoi le végétarisme ? Toute ma vie, j’ai été amenée à devoir répondre de ce choix, à m’en expliquer presque comme s’il s’agissait de quelque chose dont je m’étais rendue coupable. Depuis l’enfance, j’ai été confrontée à toutes les attaques possibles et imaginables allant de la simple raillerie à de franches agressions. Au fil du temps, j’ai appris à répondre à ces attaques chaque fois que cela était possible et expliquer sans rougir et du mieux que je pouvais les raisons qui m’avaient poussée à emprunter ce chemin de traverse.

 

 

 

Aujourd’hui, je tiens à remercier ces personnes qui ont constamment cherché à me déstabiliser, car ce sont leurs questions et la nécessité de devoir me justifier en permanence qui m’ont forcée à construire petit à petit mon argumentaire et à examiner inlassablement les raisons profondes de mon engagement. Ainsi, ce qui au départ n’était qu’un élan de pitié enfantine s’est mué en une véritable philosophie de vie.

 

 

 

À travers mon livre “Le végétarisme comme réponse à la violence du monde”, j’ai souhaité montrer que c’est bien ce choix fondateur, le choix de ne pas consommer de « chair » qui a façonné le reste de ma vie et dirigé mes engagements. C’est ce choix qui m’a conduit, par exemple, à m’intéresser à l’écologie puis à l’éco-volontariat grâce auquel j’ai fait les plus belles rencontres de mon existence. Mais j’irai même plus loin en affirmant que c’est aussi ce choix qui m’a conduit à écrire, à chanter, à exprimer ma colère à travers l’art…

 

 

 

Au fil des mes expériences, rencontres et lectures, j’ai pu glaner un certain nombre d’informations, et à partir de là former mes propres réflexions dont ce livre se veut l’aboutissement.

 

 

 

Mon souhait le plus cher serait qu’il puisse aider d’autres personnes dans leur choix d’être végétarien en leur faisant prendre conscience de ce que cela implique, de la grandeur et de la portée de cet engagement, mais aussi et surtout, qu’il puisse donner le courage à ceux qui se sentent inclinés vers ce mode de vie, de franchir le pas et d’emprunter cette voie « à contre-courant ».

 

 

 

 

Bien que cet ouvrage ne soit pas celui d’une scientifique, j’ai voulu y inclure quelques données importantes, notamment au chapitre « Des bienfaits du végétarisme ». Pour ce faire, je me suis appuyée sur les connaissances de mon père, médecin qui, par passion, s’est spécialisé dans la nutrition. Je voudrais que ce livre soit une invitation à nous interroger sur notre rapport aux animaux et à la vie en général. Je ne prétends pas connaître les mystères de la vie ni détenir aucune vérité, mais je sais en revanche à quel point nous sommes ignorants des créatures que nous côtoyons depuis notre apparition sur terre. Comme le dit si justement le Capitaine Paul Watson, nous dépensons des fortunes colossales pour explorer l’univers, chercher des traces de vie sur des planètes lointaines alors que nous n’avons même pas encore cherché à connaître ces créatures si proches de nous : les animaux ! Oui, à l’heure où nous pouvons aller sur Mars, lancer des satellites en orbite, nous demeurons incapables de comprendre le langage des baleines. Plus grave encore, sans même avoir cherché à les comprendre, nous maltraitons et exploitons sans relâche les animaux sans jamais nous poser la question des conséquences sur nos propres vies.

 

 

 

Je propose alors ceci : arrêtons un instant les machines bien huilées de l’exploitation animale pour apprendre à regarder autrement, pour nous interroger sur ces créatures que nous connaissons si peu et notre rapport avec elles qui en dit long sur notre rapport à la vie.

 

 

 

Reconnaissons notre ignorance, demandons-nous s’il ne serait pas possible d’inventer un nouveau rapport homme/

animal qui ne soit pas fondé sur une domination violente mais plutôt sur une coopération, s’il ne serait pas préférable de nous appliquer à vivre à les uns à côté des autres dans une relation de respect ? Ce livre est une invitation à chercher cette voie.

 

 

 

Hélène Defossez, Le végétarisme comme réponse à la violence du monde, l’Harmattan, Juin 2011

 

 

 

A propos de l'auteur

Après l’obtention de son Master de littérature britannique à la Sorbonne, Hélène Defossez décide de s’éloigner de l’université pour rédiger un essai tout à fait personnel sur un sujet qui lui tient à cœur depuis longtemps : le végétarisme. En 2011, elle publie chez l’Harmattan son premier essai intitulé Le végétarisme comme réponse à la violence du monde, fruit d’années de réflexion collectées au fil de rencontres, de lectures et des voyages en tant qu’éco volontaire.

 

 

source : 

 

http://www.femininbio.com/gestes-ecolos-au-quotidien/bio-people/le-vegetarisme-comme-reponse-a-la-violence-du.html

 

 

 

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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 10:34

 

www.ecologie-radicale.org

 

La lettre de Gérard  CHAROLLOIS         LE DIMANCHE 12 août 2012

TEL 06 76 99 84 65

 

             Le choix de la vie.

 

 

Nous condamnons la chasse, la corrida, la torture, les camps, la guerre et même les armes à feu parce que nous sommes révoltés par la cruauté, la violence faite à autrui, le mépris de la souffrance.

 

 

Il y a ceux qui se résignent au monde tel qu’il est et qui voudraient nous faire aimer la négativité, le côté sombre des êtres et des choses.

 

Ce sont les résignés ou ceux qui attendent un hypothétique « grand soir » pour changer.

Or, le « grand soir », c’est à chacun de nous de le faire ici et maintenant en refusant cette négativité et en faisant le choix de la vie.

 

Ce qui est mauvais est nullement inéluctable, contrairement à ce qu’enseignent les vieilles idéologies, les religions dont le mythe fondateur est un crime.

 

Les Pouvoirs ont toujours eu besoin de cette soumission des hommes.

 

 

Le choix de la vie permet de distinguer l’innovation, sans valeur intrinsèque et le progrès qui signifie un mieux pour tout le vivant.

 

Par ses gadgets le capitalisme mercantile tend à fondre l’innovation et le progrès.

 

Mais changer de tablette numérique tous les ans, aller toujours plus vite pour fuir ailleurs, gaspiller son temps et les ressources, s’abrutir de vacarme agressif grâce auquel les amuseurs de troupeaux attirent le touriste, s’adonner à des loisirs débiles et calamiteux, ne sont pas des progrès, mais bien plutôt des servitudes.

 

Faire reculer la maladie, soigner mieux et sans douleur, répudier la souffrance nullement rédemptrice, enseigner le respect des autres animaux et de la nature, guérir l’humain de ses instincts de mort sont, en revanche, des progrès.

 

 

En cela, notre hédonisme altruiste se sépare des philosophies qui préconisaient « d’aimer son destin ».

Non, si le destin est cruel, injuste, il faut se révolter pour que changent les choses négatives.

Il y a davantage de servitudes volontaires que de fatalité aux horreurs du temps.

Dans vos rapports aux autres et à la nature, faites immédiatement votre révolution.

Faites échec à l’esprit de violence, sans attendre je ne sais quelle prise de Pouvoir par des gens de mieux, des gens qui feront toujours le choix de la vie.

 

Adoptez une éthique biocentriste, non seulement pour la proclamer, mais pour la vivre.

Car penser juste est relativement accessible, mais vivre selon ce que l’on pense semble plus difficile.

 

Contemplez, pour vous en convaincre, autour de vous, les relations inter-personnelles au sein de la vaste nébuleuse de la protection du vivant !

 

           Gérard  CHAROLLOIS

CONVENTION VIE ET NATURE

MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

POUR LE RESPECT DES  ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS

 

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 10:16

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REACH est-il un inutile massacre d'animaux ?

 

 

 

Perpignan, le 9 août 2012- Le programme européen d'évaluation des effets toxiques des substances chimiques REACH est une tentative bien intentionnée de protection de la santé humaine et de l'environnement, mais ce programme est défectueux du point de vue scientifique.

 

Telle est la conclusion d'un rapport publié cette semaine dans la revue à comité de lecture Medicolegal and Bioethics.

 

 

 

Ce rapport suggère :

 

 

- que les connaissances en toxicologie moderne des autorités sanitaires européennes ne sont pas à jour ;

 

 

- que les tests sur des animaux requis par la réglementation ne permettent pas de prédire les effets des substances chimiques sur l'homme ;

 

 

- que l'application du règlement REACH va entraîner un inutile massacre d'animaux ;

 

 

- que la santé publique et l'environnement continueront à être exposés aux risques des substances chimiques toxiques.

 

 

 

André Ménache, principal auteur du rapport, déclare :

 

 

"Bien que le règlement REACH place la charge de la preuve sur les

fabricants à qui il incombe de démontrer la sécurité de leurs produits,il "marque un but contre son propre camp" en obligeant les fabricants à utiliser des méthodes sans aucune fiabilité pour prédire l'impact sur la santé humaine."

 

 

 

Il ajoute :

 

"Le fait qu'il n'ait pas été proposé aux citoyens de l'Union européenne la possibilité de donner ou de refuser leur consentement avant d'être exposés à la charge toxique qui, maintenant, nous contamine, a des implications légales et de santé publique.

 

 

La présence de près de 300 substances chimiques de synthèse dans le cordon ombilical des nouveau-nés témoigne de l'échec de la stratégie de contrôle de la pollution, alors même que les autorités sanitaires européennes devraient concentrer leurs

efforts sur la prévention de la pollution."

 

 

 

Le rapport appelle à mettre en oeuvre sans délai les mesures suivantes :

 

 

- accroître de façon significative la bio-surveillance (analyse

d'échantillons de sang ou d'urine) des citoyens européens et publier les résultats ;

 

 

- évaluer la toxicité des substances chimiques en utilisant les méthodes de la toxicologie moderne, sans recours aux tests sur des animaux, et de façon transparente et indépendante ;

 

 

- faire une priorité de l'interdiction et de la protection vis-à-vis de l'exposition aux substances chimiques nocives trouvées dans les échantillons de sang et d'urine chez les adultes et dans les échantillons de sang de cordon ombilical ;

 

 

- mettre en place une politique de santé publique basée sur la

prévention de la pollution plutôt que sur le contrôle de la pollution.

 

 

 

 

Pour consulter le rapport, cliquer sur ce lien :

 

 

http://www.dovepress.com/articles.php?article_id=10625

 

 

Contact médias :

 

 

André Menache 0044-7906-446889

 

 

www.antidote-europe.org

 

 

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